dimanche 23 décembre 2007

Un rendez-vous prometteur 4è édition des Journées internationales du film d'animation d'Alger

La 4e édition des Journées internationales du film d'animation d'Alger, s'est ouverte hier à la salle Ibn Zeïdoun de Riadh El Feth. 

Ce rendez-vous relativement nouveau en Algérie et dans certains pays du Maghreb est organisé par l'association Patrimoine, de concert avec MDCiné, l'ambassade de France à Alger, la délégation Wallonie (Bruxelles), TV5 Monde, Unifrance et MédiAlgeria. Placée sous le haut patronage du ministère de la Culture, cette manifestation qui coïncide avec les vacances scolaires, est l'une des dernières qui soit organisée dans le cadre de " Alger, capitale de la culture arabe". 

Petits et grands devront se régaler tout au long de cette rencontre qui se poursuivra jusqu'à demain et qui mettra à l'affiche quelques œuvres d'animation qui ont fait date, à l'image de Kirikou et les bêtes sauvages ou encore Azur et Asmar de Michel Ocelot ; deux films que les Algériens ont eu à découvrir lors de la précédente édition. Pas moins de 22 films seront au programme de ces journées dont Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, "Renaissance" de Christian Volckman, deux films tunisiens, L'enfant-roi de Mohamed Houssine Grayaa et Les naufrages de Carthage d'Abdelkrim Belhadi. Outre la projection de plusieurs films, deux rencontres-débats dont l'une a trait à "l'usage de la langue dans le cinéma d'animation" et l'autre à "l'histoire du cinéma d'animation au Maghreb", sont également prévus. Cette rencontre, qui se veut non seulement internationale mais aussi professionnelle, accueillera plusieurs noms du cinéma d'animation qui viendront de plusieurs pays tels la France, la Belgique, le Maroc, la Tunisie et bien sûr l'Algérie. Concernant les projections proprement dites, il y aura 12 films sectionnés en trois catégories, à savoir sélection films d'animation maghrébins, films d'animation étrangers et la sélection " Patrimoine ", dont 50 % seront en tamazight.

Des ateliers seront consacrés tout au long de cette édition aux différents thèmes dont celui technique, créatif et conceptuel. D'éminents spécialistes se pencheront lors d'un atelier du "story board", sur l'histoire du cinéma d'animation au Maghreb ainsi que sur la problématique de la langue dans le cinéma d'animation. En parallèle aux projections de ces films qui seront en compétition, une rétrospective sur l'histoire du cinéma d'animation sera également présentée lors de ce rendez- vous qui ne sera en aucun cas boudé puisque nouveau et intervenant avec les vacances scolaires. La Belgique, qui était à l'honneur lors de la 3e édition de ce rendez-vous, sera, cette année, représentée par l'école La Cambre et son animateur Vincent Gilot, qui débattra, séquences de films à l'appui, de ce genre cinématographique.

La France sera, de son côté, représentée à la fois par les Gobelins, qui est une école d'enseignement supérieur qui porte, notamment sur le multimédia, la communication graphique et le cinéma d'animation et d'autre part, par l'école Supinfocum (Ecole supérieure d'informatique de communication), aussi par l'Ensad (Ecole nationale supérieure des arts décoratifs), animé par Olivier Catherine, coordinateur de la Journée mondiale du cinéma d'animation et responsable du centre de documentation de l'Afc. Florence Pisher, directrice de production à Audimage (Tunis) portera, quant à elle, un regard sur le cinéma d'animation de notre pays voisin, la Tunisie, tandis que Mohamed Beyoud, directeur artistique du Ficam (Festival international du cinéma d'animation de Meknès) abordera, pour sa part, le film d'animation au Maroc. 
Enfin, l'Algérie sera représentée par Tewfik Fadel, président de l'association Patrimoine. Au programme de son atelier, plusieurs projections ou illustrations à l'image de Le train de Bouzid de Slim, Zim et Zam , La cigale et la fourmi de Matelh Abdellatif, Lie de Chihab Khaled, Krash de Zakour Kamel, Kallila oua Dimna etc… En fait, il faut s'attendre à ce que ces journées soient riches en débats et en couleurs.
Source de l'article Djazaïress

mercredi 19 décembre 2007

Alger: Journées internationales du film d’animation

La 4e édition des journées internationales du film d’animation d’Alger se tiendra cette année du 22 au 24 décembre à l’Office Riadh El Feth (salle Ibn Zaydoun). 

Alger: Journées internationales du film d’animation | babelmedElle est organisée par l’association Patrimoine, MDCiné et l’ambassade de France en Algérie, en collaboration avec la délégation Wallonie (Bruxelles), TV5 Monde, Unifrance et MédiAlgeria. 

Le programme comprend des projections de films d’animation français: "Azur et Asmar" du réalisateur des célèbres «Kirikou et les bêtes sauvages», Michel Ocelot, «Persepolis» de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud et «Renaissance» de Christian Volckman. Elle comprend également la projection de deux films tunisiens : «L’enfant-roi» de Mohamed Houssine Grayaa et «Les naufrages de Carthage» d’Abdelkrim Belhadi. 

Deux rencontres-débats sont également au programme. La première aura trait à «l’usage de la langue dans le cinéma d’animation» et l’autre à «l’histoire du cinéma d’animation au Maghreb». 

Notons la présence à ces journées de plusieurs réalisateurs, dont le Français Michel Ocelot et les Tunisiens Mohamed Houssine Grayaa et Abdelkrim Belhadi, et du coordinateur de la journée mondiale du cinéma d’animation, Olivier Catherin. Des réalisateurs algériens de films d’animation participeront également aux journées dont Mohamed Aram et Slim.

Source de l'article Babelmed

mardi 18 décembre 2007

Le film d'animation maghrébin à l'honneur - Journées cinématographiques d'Alger

La quatrième édition des journées internationales du film d'animation prévoit aussi, en marge des projections, des rencontres entre professionnels. La première est consacrée à l'usage de la langue dans le cinéma d'animation. 

La quatrième édition des journées internationales du film d'animation prévoit aussi, en marge des projections, des rencontres entre professionnels. La première est consacrée à l'usage de la langue dans le cinéma d'animation.
Les 22, 23 et 24 décembre prochains, Alger accueillera la quatrième édition des Journées internationales du film d'animation d'Alger à la salle Ibn Zeydoun.
Même si les précédentes éditions sont passées, presque, inaperçues, il s'avère que cette année, le ministère de la Culture, en partenariat avec l'association culturelle Patrimoine, MD Ciné et l'ambassade de France en Algérie, la délégation Wallonie Bruxelles, TV5 Monde, Unifrance et MediAlgérie, a fait des efforts considérables pour préparer la quatrième édition des journées internationales du film d'animation. M. Mohamed Meziani, commissaire des JIFAA nous a confié que «des professionnels, algériens, tunisiens, marocains, français et belges, sont attendus à cette quatrième édition.», ajoutant «comme chaque année, les JIFAA dédiées lors de cette édition au film d'animation maghrébin.»

Le programme des projections est incontestablement de qualité, car il contient des chefs-d'œuvre récents, On citera «Persépolis» de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (prix du Jury au dernier Festival de Cannes), «Le naufrage de Carthage» en présence du réalisateur Abdelkrim Belhadi, «Azur et Asmar» réalisé en arabe et en français, et sera présenté par son réalisateur Michel Ocelot et de la comédienne Hiam Abbas, «Renaissance» de Christian Volckman, la toute dernière réalisation du Tunisien Mohamed Houcine Grayaa, intitulée «L'Enfant roi» (animation ombre chinoise), et enfin «une sélection de l'association Patrimoine, en présence des réalisateurs et de Mohamed Aram, un pionnier du film d'animation en Algérie» déclare M. Meziani. La quatrième édition des journées internationales du film d'animation, prévoit aussi en marge des projections, des rencontres entre professionnels. La première est consacrée à l'usage de la langue dans le cinéma d'animation. Le débat sera animé par l'actrice Hiam Abbas et Zina Berrahal de TV5 Monde. La seconde rencontre animée par Olivier Catherine et en présence de Slim et de Mohamed Sancho a trait à l'histoire du cinéma d'animation au Maghreb.

Il est également prévu des ateliers pédagogiques, animés par des spécialistes confirmés, qui seront consacrés à la réalisation de story-board (communément dénommé scénarimage). Cet atelier retiendra l'attention, car destiné aux professionnels, pour les aider à élaboration des story-board, en respectant les normes internationales des studios de film d'animation.
Aussi, différentes intervenants viendront nous éclairer sur le film d'animation. M. Meziani déclare que «l'Algérie sera représentée par Tewfik Fadel (président de l'association Patrimoine), son atelier comportera plusieurs projections. Tewfik Fadel ira chercher dès le début des années quatre-vingt et jusqu'en 2007, les créations algériennes, comme «Le train de Bouzid» (Slim), «La cigale et la fourmi » (Matelh Abdellatif), «Lie» (Chihab Khaled), ou encore «Krash (Zakour Kamel), «Kallila oua Dimna» et le récent «Numedia», des créations des membres de l'association Patrimoine».

Pour sa part, la Tunisie représentée par Florence Pisher (directrice de production à Audimage), mettra en exergue les caractéristiques du cinéma d'animation tunisien. Tandis que le Marocain Mohamed Beyoud, (directeur artistique du Festival international du cinéma d'animation de Meknès) parlera plus des films produits au Maroc. D'autre part, la Belgique sera représentée par Vincent Gilot, qui débattra, en enchaînant des films, des particularités du film d'animation. La France présentera des débats animés par trois écoles : les Gobelins, une école d'enseignement supérieur, spécialisée dans le multimédia, la communication graphique et le cinéma d'animation.
Source de l'article Djazaïress


mardi 6 novembre 2007

Avec « Fun & Finance holding », la finance a enfin de l’humour !

Des dessins animés pour expliquer le monde des affaires. De la finance, oui, mais du fun aussi ! Rahma Rachdi, la conceptrice desdessins animés "Fun & Finance holding", propose de faire découvrir au grand public l’univers de la finance sur le site fun-finance.com. Dans un entretien accordé à Afrik.com, elle présente ses personnages, Ego, Libido et Spirito, et nous fait voyager au cœur du monde des affaires.

Si le mot CAC 40 vous fait grincer des dents, pas de panique. Rahma Rachdi a la solution : le site fun finance, où des dessins animés répondent à vos questions sur la bourse, le marché, l’épargne… Le concept est simple. Une société financière virtuelle, Fun & Finance holding, qui abrite en son sein trois personnages : Libido, la blonde pulpeuse, séductrice en diable ; Ego, l’homme d’affaires narcissique ; et Spirito, sorte de maître Yoda de la finance. Trois compères qui, entre deux blagues, nous interpellent sur le monde de la finance et nous y initient. Rahma Rachdi, journaliste française d’origine marocaine, titulaire d’un MBA et ancienne adepte des salles de marché, a développé le concept et le site sur ses propres fonds. Pour elle, la finance n’est pas vouée à demeurer une science obscure. Elle peut se comprendre et même faire rire !

Afrik : D’où vous est venue l’idée de faire des dessins animés autour du monde de la finance ? 
Rahma Rachdi : Il y a deux ans, au moment de la fusion entre Arcélor et Mittal, j’ai eu l’idée de créer un scénario. J’ai alors raconté cette fusion comme un mariage. C’est à ce moment-là que sont intervenus mes trois personnages Ego, Spirito et Libido. Tous font partie de moi. Ils forment une entité. Ego symbolise l’arrogance, ce besoin d’exister que nous avons tous. Spirito, représente la sagesse, l’esprit, et enfin Libido, la séduction et la passion. J’ai soumis cette idée à Jacques Séguéla (publicitaire français) qui m’a encouragée. Au départ, ce scénario était destiné à un public aguerri, mais quand je l’ai fait lire à mes amis, qui ne connaissaient rien à la finance, ils ont tout de suite compris. J’avais désormais deux publics. Les dessinsanimés sont venus plus tardivement. Ils sont nés de ma rencontre avec ledessinateur Thomas Chédeville alias Waspee et de son acolyte David Gosset. Ensemble, nous avons décidé de l’allure des personnages. Ego, avec son cigare au bec, Libido avec ses rondeurs affichées et Spirito, petit papi à lunettes.

Afrik : Pouvez-nous nous expliquer le concept Fun and Finance Holding ? 
Rahma Rachdi : Trois personnages, employés dans une société financière virtuelle, qui font des commentaires amusants sur la finance. Une satire du monde des affaires.

Afrik : À quel public les dessins animés Fun and Finance holding s’adressent-ils ? 
Rahma Rachdi : Ils s’adressent autant à des novices qu’à des financiers. A travers des jeux, on répond aux questions des débutants, qui, après avoir acquis le B-A BA financier, pourront regarder les dessins animés qui se destinent à un public plus averti.

Afrik : Quels sont vos projets ? 
Rahma Rachdi : On est en discussion avec le ministère français des Finances, de l’économie et de l’emploi sur la création d’un dessin animé qui aborderait leurs prérogatives économiques. La télévision est intéressée par des programmes courts pour nos dessins animés. Et puis, il y a aussi, sur un autre support cette fois, un projet de bande dessinée qui s’adresserait aux 15-25 ans. J’ai d’ailleurs créé pour ce projet un autre personnage, en complément des trois autres. Il s’appelle Stagio. C’est un jeune homme, qui a entre 15 et 20 ans, qui veut avoir plein d’argent sans rien faire. Il est employé comme stagiaire dans la société Fun and Finance Holding.

Afrik : En cette période de crise financière, avez-vous pensé à écrire un scénario ? 
Rahma Rachdi : Bien sûr. J’ai écrit un scénario qui s’intitule « Petites leçons de mauvaises spéculations ». Il est en deux parties. La première partie sur la rumeur de la faillite et la deuxième sur les subprimes. Les subprimes désignent les prêts immobiliers dits « à risque », car consentis à des ménages dont la solvabilité est fragile.
par Stéphane Plasse - Source de l'article Afrik