jeudi 30 avril 2009

Algérie - Du dessins animés à l’école Supérieure des Beaux-Arts


Du dessins animés à l’école Supérieure des Beaux ArtsL’École supérieure des beaux-arts d’Alger a reçu un des créateurs de dessins animés les plus célèbres, René Borg, créateur notamment de l’inoubliable Shadoks, et ce pour une conférence autour de son parcours personnel et des techniques de cet art coûteux. Il a également été question des possibilités d’emploi pour les diplômés de l’école qu’offre le domaine. Des perspectives de cette rencontre également : le projet de création d’un festival euro-méditerranéen de dessins animés.
Dans le cadre de la formation aux techniques de la 3D et du dessin animé pour le postgradué spécialisé, l’École supérieure des beaux-arts d’Alger a abrité mardi dernier une conférence organisée par Isser Arts Prod et AVI Production, sous le thème de l’idée de créer une école de dessins animés et de lancer un festival euro-méditerranéen du film d’animation en Algérie. Cette rencontre a été animée par René Borg, auteur et réalisateur de films d’animation et de dessins animés et créateur des Shadoks. Prenant la parole en premier, Rachid Dechimi, d’Isser Arts Prod, explique « l’ambition de promouvoir ce genre de formation en Algérie ». Il pose, par ailleurs, deux problématiques, à savoir « de quelle façon une institution comme l’École des beaux-arts peut-elle instituer cette formation ? » et « quelles sont les possibilités de concrétisation de cette formation ? » Afin d’y répondre, M. Borg entama un long historique du dessin animé.
En fait, il a parlé de ce genre, mais aussi de sa carrière, jalonnant son intervention d’anecdotes quant à son parcours, afin de mieux intéresser l’assistance, composée essentiellement d’étudiants de l’école. Par ailleurs, et abondant dans ce sens, le directeur de l’École supérieure des beaux-arts, M. Kessab, a affirmé que l’établissement qu’il dirige est en train de « de réfléchir pour intégrer cette formation » au cursus de l’école, étant donné que « la matière est là ».
L’idéal pour l’intervenant serait de créer « une école du dessin animé typiquement algérienne ». Car cette forme d’expression artistique peut être génératrice d’emplois ! De son côté, le producteur (Cinéplex Prod), El Hocine Yacef, a annoncé qu’à travers ce projet, le but étant de « lancer un festival euro-méditerranéen du dessin animé ». La particularité de ce festival, si jamais il voit le jour, est qu’il se déroulera dans la ville de Tlemcen, car « Alger est encombrée (…) Tlemcen est une ville agréable et ce festival lui donnera un cachet encore plus agréable », voire particulier. Autre révélation : le projet de René Borg de faire un dessin animé avec, pour personnage principal, Djeha, ce héros de la transmission orale depuis le VIe siècle et dont les péripéties ont bercé son enfance. Le but de ce projet est de faire de Djeha un héros méditerranéen !
En finalité, une initiative comme celle-ci, à savoir le lancement de la formation dans le domaine de la création de dessins animés, offre de nouvelles perspectives aux étudiants de l’École des beaux-arts et une grande opportunité d’emploi. Le tout étant d’y penser sérieusement car, en Algérie, ce ne sont pas les talents qui manquent.
À rappeler que le projet est en gestation et que l’idée remonte à environs quatre ans, lors de la visite de M. Borg à Alger. Certes, l’idée est séduisante et le projet en lui-même est générateur d’emplois, mais il reste sa mise en place et sa faisabilité, parce qu’il faut trouver les moyens de le concrétiser, ce qui n’est pas facile en soi.
Source de l'article Algérie 360

mercredi 29 avril 2009

Marie-Annick Duhard : «Le FICAM est une manifestation de référence en Afrique»

L'Institut français de Meknès organise la 9ème édition du Festival international de cinéma d'animation du 7 au 15 mai. Sa directrice, Marie-Annick Duhard, explique les grands axes de cet événement. 

ALM : Quelles sont les nouveautés du programme de la 9ème édition du FICAM ?
Marie-Annick Duhard : La grande nouveauté de la programmation artistique est la 1ère compétition internationale du court-métrage d'animation qui assied, désormais, le FICAM comme une manifestation de référence en Afrique et dans le monde. Nous avons doté le premier prix de cette compétition de 3.000 euros pour donner à cette compétition toute l'aura qu'elle mérite au niveau international. Un autre lauréat verra son film acheté par la Télévision Suisse Romande qui le diffusera. Cette ouverture à l'international se concrétise également par un partenariat avec le Centre culturel de rencontre de l'abbaye royale de Fontevraud (France) qui recevra en résidence pour un mois le lauréat du Grand Prix Aïcha de l'animation 2009. Ce séjour en France qui permettra au gagnant de côtoyer de grands noms de l'animation s'ajoute au 50.000 DH de dotation offerts par Aïcha. Citons également une large diffusion de la bande annonce de FICAM sur TV5 Monde grâce à un partenariat qui s'amplifiera encore pour les dix ans du FICAM en 2010, tout comme celui avec 2M d'ailleurs.

Pourquoi cette édition est consacrée à l'animation britannique ?
Plus que «consacrée», je dirai que c'est un coup de chapeau à l'animation britannique. Deux raisons à cela : notre volonté de collaborer avec nos amis européens et particulièrement le British Council qui nous accompagne dans cette programmation du FICAM 2009, et le fait que l'animation britannique représente une grande école pour «l'animation en volume» (marionnettes, pâte à modeler, …) Cette programmation permettra au public, aux étudiants que nous accueillons dans les ateliers de formation et aux professionnels marocains, de rencontrer des noms illustres comme Barry Purves.
Imaginez qu'au-delà de sa riche filmographie, Barry Purves a apporté sa touche inimitable à de grandes productions comme le dernier King-Kong de Peter Jackson ou, pour ne citer qu'un autre exemple: Mars Attacks, film de science-fiction culte de Tim Burton. Nous accueillons également les mythiques Studios Aardman, représentés par l'un de ses fondateurs, David Sproxton.

Que pouvez-vous nous dire sur l'état du film d'animation au Maroc en comparaison aux autres pays ?
Mohamed Beyoud, responsable de la programmation artistique du FICAM m'a appris que le Maroc n'en n'est encore qu'à ses débuts en matière de films d'animation. Il existe donc peu de productions. Mais ceci est le cas pour tout le continent africain et pour les pays arabes. Le FICAM a depuis ses débuts l'ambition de jouer un rôle moteur et fédérateur des énergies en accueillant tous les passionnés du film d'animation du Royaume à Meknès ou lors de la tournée du FICAM Maroc dans tout le réseau culturel français. Le fait d'accorder une importance majeure à la formation aux métiers de l'animation pendant le FICAM mais aussi pendant toute l'année et la création du Grand Prix Aïcha de l'animation commencent à porter ses fruits. Nous avons de plus en plus de jeunes créateurs qui font du film d'animation un métier et qui ont compris que le fait de maîtriser un logiciel ne suffit pas. 

Par Siham Jadraoui - Source de l'article Maghress

mercredi 22 avril 2009

Tunisie: Couronne 3D pour Lakhdhar superstar

Lakhdhar, le petit homme vert est couronné superstar de la pub en Tunisie. Parce que Pixel One le vaut bien. Interview pour comprendre les dessous d’un succès. Ta9them ?
Sans surprises, le grand gagnant de la soirée des Pros de la Com du 17 avril, n’était autre que : Lakhdhar, la star de la Pub tunisienne, mise sur orbite par Pixel One Studio, l'une des étoiles montantes des studios de création d'effets visuels numériques (3D) en Tunisie. Une boîte fondée par Anis Mzali 32 ans (gérant, titulaire d’un DEA en commerce internationale) et Wassim Makni 30 ans (Modélisateur 3d, maîtrisard en commerce). Un duo soutenu par une équipe soudée, formée de Walid Ben Abdel Kader, Rami Gharbi et Abdel Djalil Ben Aissa. Ce qui distingue la boîte, c’est qu’elle a compris l’utilité du Net dans la promotion de leurs produits et de leur art 3d. On remarque d’ailleurs l’omniprésence de leurs créations sur des sites spécialisés du 3d comme : www.3dvf.com, sur des blogs comme : www.blogg.org et sur… Facebook. On y trouvera un groupe spécial « Ta9them» qui compte 78535 fans. Sans compter les photos de Lakhdhar, et de Kix, les séquences vidéos et tout récemment des sonneries pour nos GSM « Takthem…Mahaeêh.. ! » etc…. Mais ce qui attire plus l’attention de l’internaute, ce sont les opérations de séductions en ligne par le biais des plateformes internationales d’échanges vidéo.
Des initiatives qui ont alimenté le Buzz sur le net et focalisé l’attention des internautes... et pourquoi pas d’éventuels clients. Ce n’est pas pour rien que Pixel One cartonne dans les Pub, en Tunisie ! Interview.

teKiano: Comment vous avez eu l’idée de lancer Pixel One Studio?
Anis Mzali et Wassim Makni : C’était logique après l’échec des nos deux précédentes boites : Inside Production et Groupe Equinoxe. Et vu qu’on connait les backgrounds de ce genre d’entreprises, c’était quasi impossible qu’on soit des simples salariés dans une boite de pub. En plus, le terrain à cette époque (en 2005), était encore vierge. Alors, on a décidé de partir en solo et d’ouvrir notre propre boite. Surtout que plusieurs de nos anciens clients nous ont encouragés à nous lancer dans un nouveau challenge, au vu de la qualité de notre travail. La fidélisation est très importante dans ce domaine. C’est une condition incontournable pour la réussite d’une boîte.

Lakhdhar est devenu la star de la Pub Tunisienne. Comment est née l’idée de ce petit homme vert ?
Pour être sincère avec nos lecteurs, l’idée de base des deux personnages du spot publicitaire Duo était celle du client (ICT). Ce dernier voulait un concept qui se base sur 2 personnages originaux avec des dialogues centrés sur la notion de partage.
Il nous a fallu juste 2 secondes pour donner vie au personnage de Kix. Par contre, la naissance de Lakhdhar s’est vraiment faite dans la douleur. On a proposé au client 3 modèles et aucun ne l’a convaincu. Et après des pourparlers assez houleux avec le client, et dans un moment de désarroi et de folie, Lakhdhar tel que vous le connaissez a vu le jour. Il était l’anti propositions des 3 modèles proposés avant lui. Un truc débile avec un ventre bien accentué, un nez rouge et un regard naïf.

Le pourquoi du choix de la couleur verte ?
Et pourquoi pas le vert ? (Rires). Vous imaginez Lakhdhar en bleu ou bien en rouge ? Pour vous tout dire, au début on a essayé plusieurs formules : la couleur chair, le gris etc… On a vu que le vert épousait le plus la nature de Lakhdhar, vu que ce dernier représente un cocktail de reptiles, amphibiens et autres batraciens. Donc il ne peut qu’être un vert Bizarroïde !

Peut-t-on dire que le personnage de Lakhdhar s’est inspiré de personnages mythiques du grand écran Hollywoodien tel que : Hulk, Shrek, Mars Attacks, Goloum (celui du Seigneur des anneaux) etc… ?
Pas du tout ! « Mahaeêh… », Comme le dit Kix. D’ailleurs, il n’y a pas de comparaison. Il est vrai que Lakhdhar incarne le personnage d’un extra-terrestre et semblable aux trois premiers par sa couleur. Mais, un E.T ou bien un ORC doit être vert ! Il est loin d’être un super-héros. Mais c’est la coqueluche des tunisiens de 7 à 77 ans.

Les dialogues nous rappellent celles du célèbre cartoon « Krinet Echalouech ». Et ce que vous vous êtes inspirés de ce cartoon ? L’utilisation du dialecte tunisien est-elle délibérée ?
Sympa la comparaison avec « Krinet Echalouech ». Mais, ça n’à rien avoir. « Mahaeêh… ! » (Rires). Le faite que Lakhdhar et Kix parlent le dialecte tunisien « Eddarja » est l’une des forces du personnage. Car, avec ce script toutes les tranches de la société tunisienne seront concernées par le discours que proposent ces deux personnages. En plus, les mots ont été soigneusement choisis. Car ce spot a une vocation divertissante.

Quels sont les techniques et les logiciels qui ont permis la réalisation de Lakhdhar et Kix ?
Il n’y a pas de techniques particulières. C’est de la modélisation 3D. On a utilisé des logiciels accessibles à monsieur tout le monde. Des logiciels qu’on peut graver chez n’importe quel commerçant à 1 Dinar le CD (rires). Mais, pour répondre à votre question, on a utilisé des ordinateurs qui ont la configuration suivante : Biprocesseur Xeon 3Ghz 2 GO RAM Quadro FX 3450 et des logiciels que tous les infographistes utilisent de nos jours comme : 3D STUDIO MAX, Mudbox , Combustion et Photoshop... Ce ne sont pas les logiciels qui font de bons modélisateurs ni li les meilleurs infographistes. C’est une question de savoir-faire.

N’avez-vous pas peur d’être « emprisonnés» par Lakhdhar et sa success-story?
Franchement, on est quelque part déjà prisonniers de cette réussite. Tous les clients qui nous contactent depuis la montée de l’étoile de Lakhdhar, nous sollicitent pour qu’on leur crée des personnages au même succès que Lakhdhar. Pixel One Studio est devenue assimilée à Lakhdhar alors qu’on a créé d’autres personnages tout aussi sympas. Volcano, par exemple, a eu un succès éblouissant en Lybie. En plus, on ne peut jamais prévoir le succès d’une campagne publicitaire. On n’est pas des médiums qui avec leur boule de cristal peuvent prévoir systématiquement le succès. On garantit la qualité de nos produits mais le succès reste tributaire de plusieurs facteurs qui sont hors de nos compétences.

Envisagez-vous de faire migrer Lakhdhar et compagnie sur grand écran dans un long ou court métrage comme Toy Story, Shrek, Madagascar, Cars, etc...?
C’est le rêve de toute boite de modélisation 3d. Vous venez de citer des idoles pour nous (et le duo nous montre leur Vidéothèque avec Cars et d’autres films 3d). Il faut savoir que Lakhdhar est une marque déposée et qui ne peut être utilisé que dans les spots publicitaires du client qui l’a commandé, comme le stipule le contrat. Mais, on vous avoue qu’on est très tenté par un long métrage et non par un court métrage. Car ce dernier n’est pas un projet rentable. Les courts métrages sont destinés à être présentés dans des festivals puis à se ranger dans les archives. Mais monter un long métrage n’est pas une mince affaire. Tout d’abord le marché tunisien n’est pas preneur de tels projets. En plus, le budget d’un long métrage est très lourd. Sans oublier que le nombre des techniciens en Tunisie qui ont les compétences nécessaires pour réaliser un tel projet est assez limité. On a grosso modo seulement une vingtaine de modélisateurs. Alors que le générique de Toy Story, par exemple, qui est d’une durée de 10 minutes a sollicité 600 techniciens modélisateurs 3d, chacun spécialisé dans une technique bien précise. Vous imaginez ! On a encore du chemin à faire pour former le nombre de spécialistes nécessaire pour de tels projets. Sachant que les écoles spécialisées dans la modélisation 3d ne sont pas nombreuses en Tunisie. La qualité y est mais la quantité reste à espérer. Mais on peut vous assurer que d’ici 15 ans on aura notre film 3d 100% tunisien.

Y a-t-il d’autres personnages en cours ?
Oui, Monsieur. On est en train de travailler sur d’autres personnages qui seront très différents de ceux de Lakhdhar et de Kix. On vous laissera l’occasion de les découvrir sur le petit écran. On est désolé, mais on ne peut pas vous dévoiler ni leurs maquettes ni leurs noms. Il faut savoir que dans le monde de la Pub le pompage des idées est monnaie courante. Pour percer et réussir dans le domaine de la Pub, il faut être cachetier et garder bien ses idées au coffre fort jusqu’au jour J. Les idées et les projets sont donc TOP SECRET ! (rires)…

Aux Etats-Unis, la simulation 3d a aussi conquis la Justice, avec des reconstitutions des scènes de crimes et des accidents. Elle représente ainsi un argument de poids dans les plaidoiries. A part la Pub, Pixel One Studio envisage-t-elle de conquérir d’autres marchés ?
Bien évidemment ! Il faut savoir qu’à part le monde de la pub, on est parmi les leaders dans… l’immobilier! Des affiches et des spots en 3d comme ceux du Golfe de Dubaï ou bien la baie (la marina) de Gammarth ont eu un très grand succès. On est déjà partenaire avec le groupe immobilier Bouchammaoui, en lui faisant des films en 3d et des maquettes (story board de luxe) de leurs projets. Et dans le domaine audiovisuel on participer dans certaines aventures comme celle de « Ettalfza Jayya » où on ajouté quelques éléments ou effacer par exemple la marque sur une bouteille. Disant des petites incursions pas plus. Le meilleur reste à venir. Mais, on se pose toujours la même question : A quand un film tunisien avec des effets spéciaux et des scènes tournés en studio comme ceux Matrix etc.., ? On déplore l’absence de grands studios. Le problème en Tunisie, c’est qu’on ne manque pas de compétences dans tout ce qui est High-Tech mais en revanche plusieurs spécialités nous font défaut. Comme par exemple ; on a passé 3 mois à chercher un bon scénariste pour nous offrir un truc original. On est obligé d’être la plupart du temps à la fois modélisateur et scénariste.

Le mot de la fin ?
On remercie tout ceux qui ont cru en notre talent, nos clients qui nous donné confiance, le groupe (ICT), un grand merci à nos familles et on vous promet plein de surprises à découvrir prochainement sur le petit écran.
Propos recueillis par Abdel Aziz Hal - Source de l'article Tekiano

“Alger, baie des bulles” Lancement de la 2e édition du FIBDA et participation au Panaf

Des bédéistes d'une bonne trentaine de pays ont déjà confirmé leur présence et leur participation à la 2e édition du Festival international de la bande dessinée d'Alger, qui a pour slogan cette année “Alger, baie des bulles”, qui se tiendra du 14 au 18 octobre prochain à l'esplanade de Riadh El Feth. 


Le Fibda prendra également part au Panaf avec quatre activités et la présence surtout d'une vingtaine de bédéistes africains et celle très attendue du bédéiste musicien Barly Baruti qui animera un concert haut en… bulles ! 
Au cours d'un déjeuner au restaurant El Boustane, dimanche dernier, qui a rassemblé certains représentants de la presse nationale ainsi que quelques membres du commissariat du Festival international de la bande dessinée, il n'y avait de bulles que celles des BD.
En effet, la commissaire du Festival international de la bande dessinée d'Alger, Dalila Nedjam, a annoncé la tenue de la seconde édition du Fibda du 14 au 18 octobre prochain, ainsi que le lancement, depuis le 17 avril dernier, des concours nationaux et internationaux. Pour la partie nationale, il sera question d'un “concours espoir scolaire destiné aux élèves de 9 à 16 ans. Il consacrera la meilleure œuvre originale sur deux planches”, d'un concours “jeunes talents” ouvert aux dessinateurs de 18 à 35 ans et qui récompensera le meilleur récit complet avec à l'issue l'édition d'un album. Le lauréat sera invité au Fibda en tant qu'auteur, ainsi qu'un concours national pour la réalisation de la meilleure affiche du Fibda 2009 qui a pour slogan cette année “Alger, baie des bulles”. 
Quant au concours international, il concerne tous les bédéistes (nationaux et étrangers). Ceux-ci devront présenter “une œuvre de bande dessinée originale, inédite ou éditée entre 2008 et 2009.” Et ce sera le jury international qui départagera les œuvres des bédéistes et attribuera ainsi 6 prix, notamment celui du meilleur album en langue française, le meilleur album en langue arabe (ou tout autre langue hormis le français), le meilleur projet en cours, le meilleur fanzine (ou journal de bande dessinée), le meilleur scénario et le meilleur graphisme. Notons également que les styles et les sujets sont libres.
La clôture des inscriptions a été fixée au 30 juin prochain. En plus de ces concours, le Fibda s'articulera autour de plusieurs activités entre expositions, hommages, conférences, ventes-dédicaces, spectacles et ateliers. En effet, les amateurs du neuvième art ne sauront plus où donner de la tête, tant les activités sont multiples et diversifiées. Toutefois, elles se tiendront toutes au même endroit : l'esplanade de Riadh El Feth. En fait, le Fibda comptera 6 expositions, citons entre autres celle au Mama consacrée à l'œuvre du bédéiste belge et invité d'honneur de cette 2e édition, Etienne Schreder, une autre dédiée à la BD en Afrique du Sud (le pays invité), ou encore l'exposition de Slim qui rassemble ses œuvres complètes, avec des dessins inédits. Deux hommages seront rendus également durant le Fibda, à Sid Ali Melouah avec une présentation de ses œuvres de son parcours ; ainsi qu'un hommage… plutôt clin d'œil, à la Palestine intitulé “Regard sur la Palestine à travers la BD”.
D'autre part, les conférences seront très riches, notamment celle sur la femme et la bande dessinée, ou encore celle de Francis Groux, sur l'histoire du festival le plus prestigieux du monde dédié à la BD qu'il préside, d'Angoulême. L'année dernière, les étudiants de l'Ecole des beaux-arts ont eu droit à une conférence sur la transformation d'une BD en film d'animation. Cette année, les horizons s'élargissent, et ce sera la BD et le cinéma. De plus, plusieurs ventes-dédicaces seront organisées dans les différents stands à l'esplanade de Riadh El Feth et des spectacles égailleront les nuits algéroises automnales.

Le Fibda au Panaf

Par ailleurs, Dalila Nedjam a également révélé au cours de ce déjeuner que le Fibda prendra part au 2e Festival culturel panafricain avec 4 activités : une exposition, un concert, un recueil de contes africains et une résidence d'écriture. Cette dernière rassemblera 8 pays d'Afrique subsaharienne, à raison de 2 bédéistes par pays. Ils auront pour objectif l'élaboration et la réalisation d'une BD africaine inédite. De plus, une exposition africaine collective regroupera 200 planches originales. 
Et puis, il y a ce projet de recueils de contes, si ambitieux, mais tellement grandiose, car le but étant de raconter un conte africain à travers le neuvième art. Et pour rendre cette participation inoubliable, Alger recevra un homme aux multiples facettes : auteur, compositeur, interprète et bédéiste. Barly Baruti viendra partager, avec ses 13 musiciens, la passion des bulles. 

Par Sara Karfi - Source de l'article Djazairess et Liberté

mercredi 15 avril 2009

Game breakers


At Vertex Animation Studios, in Dubai's Studio City, a group of game developers are working on the early production phases of a video game called Timeless: Chronicles of Atlantis. Windows Magazine's Gareth van Zyl had a chat with the game's Technical Manager, Ahmad Jadallah, about the game's development.

Close to Dubai's Autodrome, amongst various office buildings rising from the desert sands, is Vertex Studios in Dubai's Studio City where a group of game developers are working on the early production phases of Timeless: Chronicles of Atlantis. Timeless is set to be a next generation action adventure game in which gamers play a character from Dubai who travels through different settings and different time periods.
The game is being made for the PC and next-generation consoles such as the Xbox and Playstation 3 and whilst Chronicles of Atlantis will include multiple playable characters, multiple weapons and multiple enemy types; the game's settings will also vary from an apartment in modern day Dubai to a Spanish village under Muslim rule in 8 AD.
With settings such as these, the team at Vertex are trying to ensure that the look and feel of Timeless encapsulates the culture, history and essence of the Middle East. Many of the game's characters and stories will be from the Middle East as well.
Vertex Animation Studios' Technical Manager, Ahmad Jadallah, is not willing to disclose too much information about Chronicles of Atlantis' game-play just yet. However, he has told Windows Magazine that Timeless could have 8 or 9 levels with around ten hours game-play and three difficulty levels. The game will include multiple approaches to different puzzles; so, one player might progress through a stage by adopting a stealthy approach, while another player might want to fight their way through a stage.
After Jadallah showed us two early stages of the game, it's clear that the team at Vertex Studios are working hard at perfecting the game's small details such as artificial intelligence (AI), shading, texture and 3D effects. Some aspects of the game are being developed all over the world but the bulk of the game is being developed at Dubai's Vertex Studios.
This company has been working on the game for the past year and a half, with the game predominantly being in the pre-production phase during this period. In this phase, they have been working on issues such as the storyline, the characters and the setting; and they're now at the finishing stages of a prototype or demo of Timeless.
The game should be in full production then very soon, with a team of up to 20 people consisting of members from the Middle East and other parts of the world.
When talking about the team behind the game's production, Jadallah says, "We play games all the time. The development team are core gamers at heart, and we examine all the new products."
Once Timeless has gone through the whole production process, it will undergo localisation and focus group testing, and once it has a publisher, the game will be released worldwide, with Vertex Studios saying that the release date is predicted for some time in 2010.
Timeless is not the first game to be developed in the Middle East though. There have been other games made in the Middle East that represent Arabic history and culture as well such as Quarish, touted by the game's developer, Afkar Media, as being the "first Arabic 3D real time strategy game (RTS)".
Quarish tracks the origin of Islam in desert Arabia from 590 BC through its evolution until it builds into a state. Quarish was developed by Syrian company Afkar Media, which is headed up by renowned Middle East game developer Radwan Kasmiya, who has been highly active in games development in the Middle East for a number of years.
But Timeless in particular has received great interest in the Middle East with Intel Capital recently investing in Vertex Studios. Intel Capital, the chip giant's global investment organisation, recently invested in Conservus International, Pulse Technologies and Vertex Animation Studio from its Middle East and Turkey fund.
Intel Capital is providing both funding and technology to these investments as Intel Capital is Intel's global investment organisation that makes equity investments in technology start-ups and companies across the globe. It invests in a range of companies offering hardware, software, and services targeting enterprise, home, mobility, health, consumer Internet, semiconductor manufacturing and clean technology.
Arvind Sodhani, president of Intel Capital and executive vice president of Intel has been quoted on ITP.net recently as saying that while Intel Capital is cautious about investing, it stills see opportunities for new ventures.
"These investments are testament to our commitment to invest in the Middle East, coming on top of our investment in Sphere Networks in November last year [2008] and we will continue to seek, and find, investment opportunities.
"We are always very careful in our investments, and look at the macro situation of the area we are investing in, as well as the industry sector, but that is something we do on an ongoing basis. What we are looking for in our investments is a unique characteristic, unique technology or unique products that people are going to want, notwithstanding the current environment," he added.
The companies that Intel has invested in have received both cash funds, and technology support from Intel, in a variety of areas, as well as support to further grow the companies. Vertex Studios, in particular, will initially work with Intel in the development of its next generation video game with Vertex gaining access to Intel's expertise in areas such as optimising graphics performance and the use of processor technology to deliver superior performance.
If you want to find out more information about Timeless, you can visit the Timeless: Chronicles of Atlantis website. The website to visit is www.timeless.ae and on this site you can also sign up with the newsletter online. Apart from game's development, Vertex also develop virtual reality applications and animated movies and shorts.
With Chronicles of Atlantis' development and the relevant interest it has been receiving from companies such as Intel, the team at Vertex are confident that Chronicles of Atlantis will become a success story that will spur on even further games development in the Middle East - we'll definitely be watching this space.

jeudi 9 avril 2009

Neuvième édition du Festival international de cinéma d’animation de Meknès : 40 courts métrages en compétition


Neuvième édition du Festival international de cinéma d’animation de Meknès : 40 courts métrages en compétitionLes amoureux de films d’animation n’auront d’yeux prochainement que pour la ville de Meknès. La capitale ismaïlienne s’animera durant dix jours, du jeudi 7 au vendredi 15 mai prochain, à l’occasion de la neuvième édition de son très convivial et désormais prestigieux Festival international de cinéma d’animation (FICAM). 
L’animation arabe et africaine est à l’honneur à cette neuvième édition qui propose au public jeune et adulte et aux nombreux professionnels de bons moments de détente à travers diverses activités prévues dans le cadre de cette manifestation mettant en lumière l’animation. 
A la veille de la célébration de la première décennie du Festival, on peut dire que les organisateurs n’ont pas dormi sur leurs oreillers. Pour marquer de manière définitive et claire son encrage  dans le cercle très fermé des grands rendez-vous mondiaux de l’animation, l’Institut français de Meknès mise sur une programmation combinant professionnalisme, objectivité et découvertes. A laquelle s’ajoutent les traditionnelles initiatives qui ont accompagné le Festival depuis sa création et grandement contribué à construire sa jeune et impressionnante réputation. 
Un cocktail qui a séduit de grands noms de l’animation et fait de ce rendez-vous une référence dans la région et même au-delà. Au point de le hisser au premier rang des événements dédiés à l’animation en Afrique et dans le monde arabe. 
L’une des recettes de ce succès réside dans sa programmation dont les principaux axes ont été dévoilés lors d’une rencontre avec la presse mardi 7 à Casablanca. Et animée par Mme Marie-Annick Duhard, directrice de l’Institut français de Meknès. 
Pour sa neuvième édition, le Festival propose un programme qui comprend la projection d'une soixantaine de films dont des avant-premières, expositions, ateliers de formation, conférences et remise d'un prix consacrant le meilleur scénario aux jeunes talents marocains, entre autres. 
L’édition 2009 sera marquée par la première compétition internationale du court-métrage d’animation qui mettra aux prises 40 films sélectionnés par un jury composé de spécialistes et professionnels de l’animation internationale. 
Le Festival propose aussi de découvrir les meilleures productions de l’animation française. Avec au programme, la projection en avant-première de « La véritable histoire du chat botté », qui sera projeté en présence des metteurs en scène de renom Deschamps et Macha Makeïef, et de « Mia et le Migou » de Benoît Chieux, auteur de la création graphie de « Ma petite planète chérie ». Le Festival donne carte blanche au studio  Les films de l’Arlequin qui présentera à cette occasion des épisodes de leur série « Une minute aux musées, les arts de l’islam » et la série « Les belles histoires de Pomme d’Api ». Ces projections auront lieu en présence respectivement de la productrice Dora Benousilio, du réalisateur Hoël Caoussin et du  chanteur helvétique pour enfants, Henri Dès. 
L’IF de Meknès abritera dans le même cadre une exposition intitulée « Collectif Lab 212 » en présentant des installations numériques interactives et novatrices. 
Un coup de projecteur sur le cinéma d’animation britannique est aussi annoncé lors de cette édition. Une occasion pour le Festival de rendre hommage à une animation considérée parmi les meilleures au monde. L’opportunité aussi pour le public de découvrir des œuvres d’excellente facture de grands noms de l’animation comme Erica Russel, Barry Purves (considéré comme l’un des maîtres du cinéma d’animation de marionnettes), David Sproxton (deux nominés aux Oscars dans la catégorie meilleur court métrage) et Darren Walsh (prix de la meilleure direction commerciale aux British animation Awards 2008). En plus des cartes blanches qui seront proposées aux producteurs et designers de films d’animation. 
Le public aura le loisir d’apprécier des films venant aussi du Japon, des Etats-Unis sur les différents sites du Festival. 
Enfin, le court métrage « Révolution » d’Aziz Oumoussa, Grand Prix Aïcha de l’animation 2008, sera présenté en ouverture de cette édition. 
Source de l'article  Libé Maroc