mercredi 27 octobre 2010

Sénouhi dessin animé egytien


Résumé
Dessin animé qui raconte l'histoire de Sénouhi , un héros de l'époque pharaonique. Chaque épisode nous montre une aventure de Sénouhi et ses amis.


Titre de la collection -  Zanzibar, le grand bois

Référence - ERU00476
Source - ERTU (EG)
Date de première diffusion - 2010
Année de production - 2010
Sociétés de production- ERTU - Production propre
Chaîne de première diffusion - ERTU - Channel 1
Forme audiovisuelle - Portrait
Thème principal - Antiquités
Thème secondaire - Société et mode de vie  - Arts, cultures et savoirs / Arts plastiques
Générique - el-Adawi Hatem - Réalisateur
Période d’évènement - De -5000 à -1000
Lieux Egypte - Moyenne Egypte
Langue d'origine - Arabe
Durée-  21mn
Visionner un épisode de Sénouhi
Source de l'information MedMem

dimanche 24 octobre 2010

Internet, premier support de la bande dessinée en Algérie

Ils ont décidé de ne plus attendre, ni festivals ni éditeurs, ni journaux. Pour donner à voir leur talent d'illustrateur, d'animateur et d'auteur de BD, ils ont opté pour internet. Des Algériens de Jijel, Paris, Alger ou d'ailleurs, on les retrouve tous chez le même diffuseur virtuel. Et c'est gratuit. 


En Algérie, comme dans beaucoup de pays arabes où internet est devenu le seul passeport viable, les forums de rencontre et les réseaux sociaux sont certainement les “pays” virtuels les plus visités, toutefois, le dessin est en train de changer la géographie du web. Le site internet, au sens classique du terme, toujours un peu compliqué à mettre en place, est abandonné au profit du meilleur support graphique du web, le blog.
Pour les illustrations et les croquis, la forme du blog avec son défilement vertical sied presque naturellement au genre, mais pour la bande dessinée, cela peut sembler moins évident, et pourtant. La BD sur la toile, apparue à la fin des années 1980 aux Etats-Unis, a très vite trouvé son format et l'a gardé jusqu'à nos jours. Paru en 1995, le web comics, Argon Zark, de Charley Parker, le plus ancien blog BD, toujours en ligne, avait dès le début publié des planches où la lecture se fait sur un strip vertical. En 2010, Rym Mokhtari, une des plus récentes blogueuses BD algériennes, suit les pas de Charley Parker.
“Aya y'en a marre! N'dirou l'courage!”, C'est la première phrase qu'on peut lire sur le blog de Rym (rymantys.canalblog.com), illustratrice et auteure de BD fictionnelles, après de multiples tentatives d'ouverture de blog et des errances dans des forums (modératrice dans dzart.com, forum de graphistes algériens, et accrotv.com, forum tourné manga), elle essaye encore, “aujourd'hui, je poste mes vieux travaux et je réalise que j'ai une décennie de dessins stockés sur mon PC…”, et n'hésite plus à faire des promesses aux internautes : “À partir de demain, je posterai plus régulièrement, promis.” Son blog, très riche en liens vers d'autres blogueurs algériens, existe depuis quelques mois et lui a déjà permis d'être remarquée pour un important travail d'illustration.
Avec son petit personnage à lunettes, Ahmad sévit sur la blogosphère depuis un moment (ahmadabad.blogspot.com), pour cette architecte qui rode entre Djelfa, Paris et Alger, la BD qu'elle poste gratuitement sur son blog, est sa première passion devant l‘architecture.
Dans un genre plus autobiographique, et c'est assez rare, voire inédit de la part d'un dessinateur de BD algérien, alors que le genre explose dans le reste du monde occidental, il y a Samir Toudji, dit Togui (toguiland.canalblog.com), il fait lui-même les présentations : “Togui, 28 ans, Algérien (pas la peine de préciser que je vis à Réghaïa ou bien il le faut ?), vis toujours chez papa et maman (oui, oui, lui aussi, il a free, il a tout compris u__u), et ma grande passion c'est la BD et l'illustration !” Le ton est donné, les planches entre autodérision et parodie d'univers manga et jeux vidéo sont hilarantes.
Puis, y a la catégorie qui blogue pour une autre passion. Pour Idir (klash16art.blogspot.com), c'est l'univers hip hop ; le graffiti prend une autre dimension à l'écran. Dontkillmyvinyl.blogspot.com préfère parler de sa passion pour les disques vinyle, son blog est une profusion d'illustration très stylisées. Youcefkoudil.over-blog.com est plus intéressé par la modélisation 3D. Impressionnant.
Il y a aussi les inattendus, des univers qu'on ne croise jamais dans l'édition classique, particulièrement algérienne, encore plus classique. Adlène Chader (furiousfish.blogspot.com) en fait partie. Sa musique préférée, c'est le punk hardcore des années 1990, inspiré de Robert Crumb. Ses planches et illustrations, très réussies esthétiquement, racontent l'Algérie autrement. Passé le premier choc, on ne peut qu'apprécier l'originalité, l'audace et l'humour au nième degré. Nawel Louerrad (nawel-louerrad.blogspot.com), est dans un monde philosophique contemplatif, chaque planche est une mise en abîme de notre psyché. Dans Alger deliruim, elle s'aventure à faire la “monographie des postures d'un fou”…algérien. Amine Cheriti de Jijel (onomatos.canalblog.com) dissèque, dans un style manga revisité, les traumatismes des années sombres, de ceux qui ont 30 ans aujourd'hui en Algérie.
Même l'ancienne génération a su se renouveler, du moins pour certains. On savait Slim très technoïde, on retrouve aussi Red-One Assari, le plus jeune et certainement un des plus talentueux de la bande à M'kidech, est aussi sur le web (creabook.com/red-one). Ses dessins et BD, d'une incroyable maîtrise et beauté, inédits pour la plupart à cause d'histoires d'éditions et d'éditeurs, survivent sur internet depuis des années. Ce n‘est que pour cette nouvelle édition du festival de la BD d‘Alger, pour la première fois, qu'ils seront immortalisés dans un ouvrage imprimé. Forcément, un beau livre. Parce qu'il ne faut pas l'oublier aussi, ces blogueurs rêvent tous ou presque d'avoir leurs œuvres sur du papier, et c'est le moins qu'on puisse leur rendre.

Par Yacine Hirèche - Source de l'article Liberté Algérie & Djazairess

samedi 23 octobre 2010

Sardar et The Victory Road, révélations de deux jeunes bédéistes

Quand on a la passion de créer, cela finit toujours par produire quelque chose, et le résultat est souvent appréciable, voire admirable. C'est le cas du jeune Algérien Amine Ben Ali, âgé d'à peine de 21 ans, qui a la bande dessinée dans le sang

Cette passion a fini par jaillir sous la forme d'un album, Sardar.Ce jeune étudiant en informatique natif d'Oran s'est, en effet, distingué lors de la 3ème édition du Festival international de la bande dessinée d'Alger par son œuvre éditée par Z-link, la première maison d'édition de mangas et BD en Algérie. Inspiré par plusieurs mangas à succès tels que Bleach et Paradora, l'auteur du personnage de Sardar s'est également abreuvé de la culture arabo-musulmane avec un penchant particulier pour le fantastique et le surnaturel. Sardar est un jeune homme à la quête de son frère disparu le jour où il a trouvé un drôle de talisman enfermant un djinn. 

Ce dernier prendra la route du désert à la rencontre d'esprits malfaiteurs et de nouveaux amis. «Pour peaufiner l'histoire, j'ai dû consulter plein de livres. Je voulais une histoire cohérente qui repose sur une documentation solide. Je m'intéresse beaucoup au fantastique et j'ai voulu partager cela avec mes lecteurs», nous dira Amine Ben Ali. «J'ai commencé la bande dessinée à l'âge de 12 ans en recopiant des personnages connus pour arriver aujourd'hui à faire éditer mon produit», ajoutera le bédéiste. Le jeune artiste reconnaîtra également s'être fait aider par Darius, un autre bédéiste algérien, pour la confection de certains personnages. 

On relèvera également que Sardar est aussi un scénario très créatif conçu sur de solides bases, le tout avec une touche d'humour décapant. L'auteur a même créé son propre personnage : une grenouille avec une cape en guise de signature. La seconde trouvaille de Z-Link, The Victory Road (le chemin de la victoire), est l'œuvre d'Oudjiane Sid Ali, autre jeune bédéiste algérien qui raconte l'histoire de Rafik, un mordu de football qui découvre le basket-ball. Rappelons que ces deux jeunes ont été découverts grâce à la publication de leurs planches dans la revue spécialisée dans les mangas et BD Laabstore, également éditée par Z-Link de Salim Brahimi. 

Ayant déjà sorti de l'ombre plusieurs jeunes talents, Z-Link s'impose sur le devant de la scène artistique en s'appuyant sur la bande dessinée, un art qui avance à petits pas en Algérie, mais qui promet, au vu du public et des artistes de plus en plus nombreux à s'intéresser à la BD. Après la parution de la revue Laabstore qui, elle-même, a eu à relever un défi fou, voilà que cette maison d'édition se lance dans la publication de jeunes talents que le gérant déniche lui-même. 

Reste à encourager cette louable initiative et espérer que d'autres maisons d'édition prendront exemple sur elle, surtout avec la nouvelle dynamique autour du 9ème art. Rappelons que, chaque année, cette maison d'édition tente d'attirer encore plus d'adeptes et d'élargir son champ d'action, que cela soit à travers la revue Laabstore ou les bandes dessinées algériennes.

Source de l'article Djazairess

L'ATCA organise la journée internationale du cinéma d'animation

L'ATCA organise la journée internationale du cinéma d'animation

L'ATCA (Association Tunisienne du Cinéma d’Animation) est une association à but non lucratif. Elle est le nouveau né du cinéma tunisien. Cette association, qui a vu le jour pendant le mois de Juin 2010, commence à s’activer et à se manifester par le biais des séances de projection.

Ceci est fait dans le but de démocratiser le cinéma d’animation qui est un art peu connu en Tunisie.
ATCA est accessible à tous les jeunes artistes qui veulent mettre en exergue le rêve de la réalisation et de la production de films d’animation.
L'ATCA organise la journée internationale du cinéma d'animationLa mission de l’association est d’encadrer et organiser des ateliers de formation pour les enfants et les jeunes amateurs de cinéma de créer un réseau entre les professionnels du métier et d’organiser des séances de projection des films d'animation.
Le Président de l’ATCA est le jeune cinéaste Wassim BEN RHOUMA. Elle comprend actuellement six memebre et tend à s’élargir.

En 2002, ASIFA, l'Association Internationale de Film d’Animation, a lancé un évènement mondial pour célébrer l'art d'animation. Le 28 octobre a été proclamé comme le Jour d'animation International (IAD), commémorant la première performance publique du Théâtre Optique d'Emile Reynaud à Paris en 1892.

Présentation de la journée mondiale du cinéma d’animation

Une telle célébration est une occasion remarquable pour faire sortir le film animé de l’ombre et rendre l’art de l’animation plus accessible au grand public.
On remarque une diversité étonnante dans des films d'animation, ce qui signifie que cet événement n'inspire pas que les jeunes téléspectateurs mais elle dépasse toute limite pour nous livrer les plus grands chefs d’oeuvres artistiques.

Programme de la journée internationale du cinéma d’animation IAD 2010
  • 28 Octobre 2010 Espace Mad'Art dans le cadre des JCC 2010
  • 11h00 - L’ambouba – Nadia Raïs 9' : Projection des courts métrages tunisie
Nos activités en images
  • 3 générations de spectateurs qui assistent à la séance de projection.
  • Séance de projection en plein air.
  • Tournage d’un film d’atelier
  • Atelier de cinéma d’animation
Débat sur le cinéma d’animation en Tunisie
IAD 2009 – Ibn Rachik
Association Tunisienne du Cinéma d’Animation
Espace Mad’art, Av. Habib Bourguiba, Carthage Dermeche

Journal Officiel de la République Tunisienne N° 74 du 22 juin 2010

Tél. : +216 20 291 154 Email : info@atca-tunisia.org
Source de l'information Tuniscope

jeudi 21 octobre 2010

Le monde de Pahé

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Festival international de la bande dessinée d’Alger du 13 au 17 octobre, Forum de la satire d’Abidjan les 22 et 23... 
Le dessinateur gabonais est toujours sur la brèche. Et c'est ainsi que Pahé a construit ce monde plaisant qui lui a valu son succès.


Pour partager sa passion, Pahé alimente un blog
qu'il a créé en 2006. © D.R.
Il y a des rencontres qui valent de l’or. Comme celle qui a lieu en 2004 entre Pierre Paquet, éditeur spécialisé dans la bande dessinée et établi en Suisse, et Patrick Essono Nkouna, alias Pahé, caricaturiste gabonais. Les deux hommes se découvrent lors du Festival de la caricature et de l’humour de Yaoundé (Fescarhy). Pahé est connu au Gabon pour ses coups de patte acides dans la presse (il a signé son premier dessin dans l’hebdomadaire Gabon libre en 1993), Pierre Paquet lui propose de signer pour trois albums de bandes dessinées.

De quoi peut bien parler le premier album d’un joyeux drille né à Bitam (nord du Gabon) « avec un crayon dans la main », qui a le chic pour vivre des histoires incroyables et manie la dérision avec un talent hors du commun ? De sa vie, pardi ! Bitam, le tome 1 de La Vie de Pahé, paraît en novembre 2006 (le deuxième opus, Paname, sort en 2008) et connaît un joli succès
À tel point qu’il est adapté en dessin animé pour la télévision. Diffusé sur France 3 et la RTBF fin 2009, Le Monde de Pahé sera, grâce à des accords particuliers, bientôt diffusé dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne francophone.

Pahé n’en revient toujours pas de son « super coup de bol » : « Il y a de grands auteurs de BD qui n’ont pas ma chance. Moi qui ne suis pas connu et même pas bancable, je me retrouve avec un dessin animé de 75 épisodes de sept minutes… Même Kirikou n’est pas aussi long ! Merci aux génies de la forêt équatoriale qui veillent sur moi », se réjouit l’humble auteur, qui ne manque pas de projets.

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Ses deux amours

Il vient d’achever les dernières planches du tome 2 de Dipoula – qui sortira pour les fêtes de fin d’année –, une BD dont le personnage principal est un petit albinos victime de rejet à la fois chez les Blancs et chez les Noirs. Autre actualité pour le dessinateur, la parution, prévue en novembre, d’une BD politique, Ali 9, roi de la République gabonaise, qui raconte la présidentielle d’août 2009. Dans un registre plus historique, Pahé prépare avec un journaliste de la Télévision suisse romande (TSR), qui en sera le scénariste, une bande dessinée sur les circonstances de l’assassinat, en 1960, à Genève, de l’indépendantiste camerounais Félix Moumié.



Bédéiste désormais reconnu – quoi qu’il en dise –, Pahé n’abandonne pas ses premières amours : la caricature. « Un métier qui demande beaucoup de présence, d’énergie, car il faut faire passer un message en un seul dessin. J’adore ça ! » Et, pour partager en toute liberté sa passion, Pahé alimente généreusement son blog. S’y entrecroisent caricatures, dessins de presse et autres petits délires personnels, journal de ses nombreuses pérégrinations dans les festivals d’Afrique et d’Europe, quelques planches de ses prochains albums…

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« De nombreuses rédactions au Gabon ne voulaient plus de mes dessins. Trop dangereux, à ce qu’il paraît. Par exemple, lorsque Rawiri, un ancien baron du régime, est décédé, en 2006, j’ai voulu placer un ou deux dessins dans des journaux dirigés par des potes. Leur réponse a été claire : on publie ça et c’est la fermeture assurée à vie du journal. Pour ne pas priver des familles gabonaises de leur gagne-pain, je me suis décidé à ouvrir un blog où je peux me lâcher sans crainte. » Et pour se lâcher, Pahé-le-blogueur se lâche !

Par Théophile Kouamouo - Source de l'article Jeune Afrique