dimanche 26 février 2012

À la redécouverte de la bande dessinée

Quatre jours de voyage à la découverte du monde de la bande dessinée au Maroc. C’est ce que propose l’École des beaux-arts de Casablanca en partenariat avec le service culturel de la ville. 

Des planches extraites du projet «Royaume d’enfants»
dont la sortie est prévue en avril prochain.
Des ateliers d’écriture, des tables rondes et des conférences seront animés par des professionnels du domaine. «Il est question de tracer un projet sérieux que nous suivrons de mai 2012 jusqu’à mai 2013, à travers des activités et des formations afin d’avoir, 12 mois plus tard, de vrais albums dignes de ce nom dans nos librairies et bibliothèques», déclare Said Bouftass, directeur de la 1re édition du Festival de la BD à Casablanca. 
Celui-ci ne manque pas de déplorer le fait que «la bande dessinée au Maroc est pratiquement inexistante, en dehors de quelques velléités de production, elle est totalement absente et c’est vraiment malheureux», a-t-il expliqué. Un art qui a pourtant le vent en poupe, car les potentialités ne manquent pas.

«Notre pays regorge de dessinateurs de talent, mais c’est cette conjugaison entre dessinateur et scénariste qui fait défaut». Ce festival a justement pour premier rôle de concilier entre les deux avec la grande complicité de l’École supérieure des beaux-arts de Casablanca. Pour ce faire, une extension géographique stratégique a été mise en place par les organisateurs. Le but étant de toucher un public vaste en proposant des expositions de bandes dessinées qui jalonneront plusieurs espaces de la ville. 
Cette édition sera l’occasion de rendre hommage à un grand artiste marocain qui a beaucoup donné en tant que pédagogue et fervent défenseur de la BD. Il s’agit de Lehsen Bakhti. Il est aussi dessinateur de presse, caricaturiste et directeur artistique de ce festival.
L’événement donnera lieu à des expositions, des tables rondes et des conférences où le public aura la chance de redécouvrir son travail et son aventure.

Des invités nationaux et internationaux, représentant le monde de la BD, seront également présents pour animer cette fête de la BD. Isabelle Gremillet, directrice de l’Oiseau Indigo Diffusion (Arles), Driss Ksikes pour le sujet du dialogue et de l’écriture (dramaturgie), le scénariste et dessinateur Jean -François Chausson, l’artiste Nathalie Logié-Manche, pour n’en citer que quelques-uns, seront présents. Mohamed Beyoud (du FICAM, Festival international du cinéma d’animation à Meknès) abordera la question de l’écriture scénaristique dans le monde du dessin animé et de la bande dessinée. Seront également présents les dessinateurs de presse RIK (Bouidar Tarik) de l’Économiste et Slim d’Algérie. D’autres noms internationaux de la BD en France confirmeront leur présence dans les jours qui viennent, indiquent les organisateurs. Une initiative qui ne manquera pas de devenir un rendez-vous incontournable pour le débat et la création.

Question à : Said Bouftass, directeur du Festival «Une politique en dehors de l’art et de la culture est inconcevable»

Comment se situe ce festival par rapport à celui déjà existant à Meknès ?
Notre démarche, à travers ce Festival de la bande dessinée de Casablanca, est de provoquer un réel engouement pour la production de la bande dessinée dans notre pays. D’ailleurs, j’ai entamé une démarche universitaire et artistique dans ce domaine pour donner naissance à des formations professionnelles d’écriture spécialisées dans la BD et le dessin animé. Il faut savoir que les éditeurs ne manifestent pas un réel intérêt pour la bande dessinée, puisqu’il y a absence de réalisations et de projets dignes de ce nom. Le festival a pensé à apporter des solutions sérieuses à la création graphique et littéraire dans ce domaine. Pour cela, deux importants partenariats ont été mis en place. Ils concernent les éditions Alberti (seule maison spécialisée dans la BD et qui vient de voir le jour il y a 6 mois seulement) et l’imprimerie Beni Snassen à Rabat qui s’investissent toutes deux pour aider à réussir cet épanouissement tant attendu du 9e art.

Par Afaf Sakhi - Source de l'article Le Matin

samedi 25 février 2012

L'inspecteur "Crombo" en deuil

Le personnage cartoonique "L'inspecteur Crombo" qui fait grand écho depuis quelques années sur les chaînes arabes vient de perdre, jeudi, son inventeur et réalisateur, l'égyptien Haitham Hamd
L'inspecteur Crombo que les marocains découvrent, cette année, en version marocaine, connait, en effet, un grand succès dans le monde arabe depuis 2008, aussi bien pour le choix des énigmes proposées que pour le caractère spécial du personnage.

Rappelons que le succès du personnage de dessins animés Inspecteur Crombo avait poussé un autre réalisateur "Ahmed Mahdi" à revendiquer la propriété intellectuelle du personnage. Cependant, la justice a confirmé les droits de Haitham Hamdi qui avait obtenu un dédommagement du propriétaire de la chaîne Panorama Drama (père du réalisateur Ahmed Mahdi), après difusion de l'Inspecteur Crombo sur cette chaîne.

Inspecteur Crombo demeure un personnage à mettre en évidence car montrant que le dessin animé arabe peut bien être très inspiré.

Source de l'article eMarrakechinfo

mardi 21 février 2012

Captain 5obza et une délégation de la Tunisie au Tokyo International Anime Fair 2012

Cette année et pour la première fois, La Tunisie sera présente dans le plus grand salon du dessin animé « TOKYO INTERNATIONAL ANIME FAIR » qui se tiendra du 22 au 25 mars à Tokyo Big Sight sur l'île d'Odaiba, et réunira près de 132.000 acteurs de 28 pays.

Captain 5obza et une délégation de la Tunisie au Tokyo International Anime Fair 2012
Captain 5obza et une délégation de la Tunisie au Tokyo International Anime Fair 2012
Cette participation sera axée sur le thème de «The Tunisian Revolution: Freedom of Expression and creativity in the field of Animation» et consistera à promouvoir le potentiel créatif des jeunes talents tunisiens post-révolution (https://www.tokyoanime.jp/office/html/exhibitor_detail_609_en.html). 


L’Ambassade de Tunisie à Tokyo met à disposition son stand à tous les jeunes créateurs tunisiens afin de présenter leurs projets (DVD, brochures…) et communiquer avec les professionnels et les amateurs japonais et internationaux.

L’agence digitale Atelier 216 participera à cet évènement à travers son projet d’animation « Captain 5obza » et invite tous les jeunes créateurs tunisien de dessin animé à promouvoir leur art en participant sur place ou en envoyant leurs projets avant le 15 mars 2012 au contact cité ci-dessous :

Mohamed TRABELSI - Ambassade de Tunisie à Tokyo

Mehdi Larguech - Atelier 216





samedi 18 février 2012

Edition. Bulles du Maroc

La première maison d’édition spécialisée dans la bande dessinée au Maroc a vu le jour il y a quelques mois. Story-board d’une aventure.

Edition. Bulles du Maroc Il y a 6 mois, Saïd Bouftass, enseignant aux Beaux Arts de Casablanca, ouvrait les éditions Alberti. Son objectif : intégrer la bande dessinée dans le paysage culturel marocain. Pourquoi investir dans cette niche ? “Et pourquoi n’aurions-nous pas droit à nos propres BD ?”, répond Saïd Bouftass. “Je crois profondément en ce projet car je suis persuadé que le Maroc dispose du potentiel pour offrir aux lecteurs des bandes dessinées locales”. Le vrai problème, selon lui, c’est qu’ “au Maroc on a de bons dessinateurs et de bons scénaristes. Ce qui manque, c’est le mélange des deux. C’est pourquoi je m’efforce au quotidien, à travers l’école et les rencontres, de créer un pont entre ces deux domaines”. La principale difficulté que l’enseignant devra donc affronter est de dénicher des artistes. Sa nomination à la tête du festival de la bande dessinée de Casablanca, dont la deuxième édition aura lieu en mai prochain, devrait sans aucun doute l’aider dans ses projets. En attendant, le galop d’essai ne sera pas une œuvre du cru. Intitulée Le royaume des enfants, la première BD en cours d’édition est signée Nathalie Logié-Manche et Jean-François Chausson. Les éditions Alberti ont également étendu leur champ d’action à tous les ouvrages ayant un rapport avec l’art. Le dessin d'observation, méditations phénoménologiques, c’est le premier livre publié par la nouvelle maison d’édition.

Source de l'article Telquel

Tunisie: Cycle de projections « Les contes de la nuit », une féerie sur la méchanceté qui ravage et l’innocence qui triomphe

Dans le cadre des animations pour la jeunesse et le large public, la Médiathèque Charles de Gaulle déclinera, pendant plus de deux mois, la thématique du conte à travers une douzaine de films d’animation, de courts et longs métrages.

Le cycle des projections débutera samedi 18 février 2012, avec «Les contes de la nuit» de Michel Ocelot. Ce long-métrage d’animation 3D (1h24 min) «aborde des thèmes très durs, qu’on ne trouve que très rarement dans le cinéma d’animation: l’amitié, l’amour et la mort, très rarement représentée dans les dessins animés » (propos du réalisateur).

Sorti le 20 juillet 2011, le film a été présenté en compétition officielle au Festival international du film de Berlin en 2011.

Raconter une histoire en silhouettes noires, tout en ombres chinoises, confirment « le génie de plasticien et de coloriste de Michel Ocelot » dont le « film mêle lieux, histoires et époques au fil des récits enchanteurs des personnages ».

Source de l'article TAP & Tunisie Numérique

mardi 14 février 2012

Ben & Izzy is a 3D CGI children animated series

Ben & Izzy (Arabic: بِنْ وعصام‎) is a Jordanian three-dimensional, computer animated children's television series. It was produced by Jordan's rising educational and CGI animation company Rubicon. 

This series follows the adventures and developing friendship of two pre-teenaged boys known as Ben and Izzy, who are from the United States and Jordan respectively, as well as a desert genie known as Yasmine, who takes the form of a young girl closely resembling the age of the boys.

Despite the fact the series was produced in Jordan, it was primarily released in English for international purposes before its official Arabic dub in 2008. The series was created primarily to entertain, but it was also created as an educative experience about certain aspects of Arab history, and how it affected Western culture, which is also the forming of the bond between the Western Ben and the Eastern/Arab Izzy. This in turn represents a comprehensible and possible union of Western and Eastern/Arab cultures, in spite of the current prejudice views of each culture in the other. There are currently 13 episodes created, although 26 were originally planned.

Source Rubicon & Wikipedia