samedi 29 septembre 2012

International animation day september 28 2012


Since 2002, Asifa, celebrates and coordinates the « International animation day » (IAD), commemorating the first public performance of Emile Reynaud’s Theatre Optique in Paris in 1892. Such a celebration is an outstanding opportunity to put the animated film in the limelight and make this art more accessible to the public.
Some full length animation films have major box office successes – and this is true on all continents – partly because they go further than basic entertainment. Animated shorts, TV series, video clips, ads, and special effects also invade our different screens.
We are thus witnessing an important development of this art, regarding not only inspirational sources but also influences from many different fields. An extraordinary range of techniques are imagined – drawing, painting, animating puppets and objects, using clay, sand, paper, computerised techniques etc – which, combined with stories, sets and sounds, give an infinite variety of aesthetics and messages.
ASIFA’s role is both to enhance and satisfy the public’s curiosity, in particular with the means of other forms of shows: encounters, concerts, exhibitions, dynamic activities related to contemporary events or local interests…
Each structure can contact its country’s national Chapter to establish adequate projects, available on the ASIFA website > groups.
Please find in the IAD sections of this website various information about this unique event.
For any further information, please contact Juliette CROCHU, coordinator of the International Animation Day on behalf of the international ASIFA.
Contact : Juliette Crochu, Afca-Asifa France
Phone : +33 1 40 23 08 13

The International Animation Day (Cairo & Alexandria) 

ASIFA-Egypt is a non-profit organization, the regional African & Arabian chapter of "Association International du Film d'Animation" (ASIFA) whose members are involved-professionally and amateurishly- to animated films art and industry in the region.


Via Egypt.asifa

mardi 11 septembre 2012

L'invisible vitalité de la BD algérienne

Comme la musique populaire, la bande dessinée résiste à tout. Sa faiblesse est sa force. Un crayon, une feuille, une photocopieuse et elle renaît. En Algérie, la BD ainsi a survécu à une guerre, à des décennies d’autoritarisme et au terrorisme.
 Résultat de recherche d'images pour "L'invisible vitalité de la BD algérienne"
Apparue dans les journaux des colons, elle a été pour beaucoup le seul divertissement des années de libération. A partir des années 60, elle est allée se loger dans les colonnes du très gouvernemental el Moudjahid, où Slim tranchait par sa liberté de ton. Bouzid et Zina, ses héros, étaient alors les icônes d’une nation entière. A la fin des années 80, sous l’impulsion de Lounis Dahmani, de Gyps ou du Hic, le neuvième art s’est renouvelé, tandis que la société s’éveillait. Un printemps de courte durée, qui a laissé la place à la « décennie noire ».
un dessin de Toufik Merbaki
Aujourd’hui, une nouvelle génération éclot. Elle cherche sa voie, entre satires et mangas, dessins de presse et auto-édition. Le Festival International de la Bande Dessinée d’Alger lui a donné l’année dernière une belle occasion de s’exprimer avec le recueil collectifMonstres, d’une grande variété et d’une saisissante unité. Il récidive avec une exposition de planches de Rym MokhtariFaiza Benaouda etToufik Mebarki, qui sera accueillie à l’Institut des Cultures d’Islam.
un dessin de Rym Mokhtari
Avec Ici.dz, le centre culturel parisien met en effet en lumière l’invisible vitalité algérienne. Aux dessins des « bédéistes », comme on les appelle dans la ville blanche, répondent les images d’Halida Boughriet, une plasticienne déjà saluée par le Centre Pompidou, les créations vidéo de Mehdi Meddaci ou Fayçal Baghriche, un hommage de l’oudiste Mehdi Haddab à Abd el Kader, une chorégraphie de Nacera Belazaet la mise en scène par Kheireddine Lardjam de textes de Kateb Yacine regroupés sous le titre Le poète comme boxeur. En Algérie, l’art reste le plus exaltant des sports de combat.

Source de l'article Mondomix

«Bouzebal» gagne le cœur des publicitaires

Si pour certains communicateurs, la publicité a pour objectif de faire rêver, pour d’autres, elle est avant tout à l’image de la société. Cette divergence de points de vue mérite d’être soulignée lorsque la publicité s’approprie un personnage tel que celui de «Bouzebal». 
En effet, voilà plusieurs semaines qu’un concessionnaire automobile a choisi d’associer sa marque à ce «visage» du Marocain à priori marginal, irrespectueux des autres, des règles de la société et de son environnement, créé sur le Net en août 2011. Affiches et insertions presse ont fait leur apparition tranchant ainsi avec ce que l’on a déjà vu jusqu’ici en la matière et faisait «jouer» les personnages de la série dans un dialogue d’argot mi-arabe, mi-français. Un concept que Mosaïk, l’agence conceptrice de cette publicité, s’était déjà appropriée en adoptant le darija comme langue de communication, il y a plusieurs années, mais pourquoi «Bouzebal» cette fois-ci ?
Les Marocains «aiment» Bouzebal
Au départ, l’idée de ce personnage est née sur le réseau social Facebook, à travers une fan page baptisée évidemment «Bouzebal» et dont l’objectif était, en quelque sorte, de poser un regard critique à l’extrême sur notre société. La fan page s’anime essentiellement du contenu partagé par les modérateurs et internautes : vidéos, images ou commentaires génèrent du trafic et amassent les adeptes... jusqu’à ce que la Toile marocaine s’approprie le visage de ce personnage pour en faire un véritable «Comics» à travers un concept participatif. Rapidement, le personnage devient un véritable phénomène virtuel et suscite même l’intérêt des médias classiques nationaux qui n’hésitent pas à y consacrer des colonnes voir des reportages dans leurs JT. Résultat, «Bouzebal», ce personnage réellement détestable dans la vraie vie est «liké» par près de 270.000 internautes sur Facebook (plus de 70.000 personnes en parlent) et suivi, sur Twitter, par plus de 1.100 personnes et ça ne s’arrête pas là. Deux mois après la création de la page sur le réseau social, Mohammed Nassib, jeune professionnel de l’audiovisuel, lance un premier épisode d'animation 2D avec comme personnage principal. Devinez qui ? «Bouzebal». Plus de 330.000 vues en quelques jours... Les internautes en redemandent. D’autres épisodes suivent alors, générant ainsi jusqu’à plus d'1 million de vues sur Youtube pour le septième épisode, publié en juillet dernier. Face à un tel succès, on ne s’étonne plus vraiment qu’une marque grand public tente de s’adosser au concept et à ce personnage aussi populaire, histoire, naturellement; de se rapprocher du grand public. D’autant que le «Bouzebal» des premiers jours, totalement coupé de son univers et adepte du «je m’en foutisme chronique» semble, d’un épisode à l’autre, s’intéresser à des sujets de société plus «sérieux», tout en les traitant «avec dérision et humour», comme tient à le préciser Mohammed Nassib.
Les projets de «Bouzebal»
Contacté par Les Échos quotidien, le réalisateur du Comics 100% marocain estime que le succès actuel de «Bouzebal» est dû «aux sujets qu’il traite et surtout à la manière avec laquelle il les aborde». Bien qu’il n’ait pas été sollicité directement pour cette campagne publicitaire, Nassib révèle que «plusieurs maisons de production ont proposé de produire la série d’animation», néanmoins, jusqu’ici rien de concret et pour cause, pour le réalisateur l’enjeu est avant tout de garder le concept intact : «Je suis prêt à signer avec un producteur, mais à condition que la série garde son audace dans la manière de traiter les sujets et événements qui touchent le quotidien des Marocains» explique-t-il. 
Par ailleurs, cela ne l’empêche pas de continuer à travailler sur son personnage, au plus grand bonheur de ces nombreux fans sur la Toile. «Actuellement, je travaille sur la nouvelle apparence de «Bouzebal» et sur les prochains épisodes», confie-t-il. Un travail que Mohammed Nassib compte bien poursuivre «aussi longtemps que le public marocain soutiendra l’idée et l’encouragera à travers les messages et commentaires qu’il partage et m’envoie». Pour Nassib, au-delà du personnage, c’est également l’occasion de développer de la création en matière d’animation au Maroc, car il faut le reconnaître, les dessins animés marocains se comptent pratiquement sur les doigts d’une main. Dans ce contexte, l’intérêt de la publicité et du secteur de la communication de manière générale pour un tel personnage et globalement pour ce type d’initiatives 100% marocaines, est clairement un plus pour le domaine. Finalement, «Bouzebal» n’est plus aussi marginalisé par rapport à la société qu’il ne voudrait le faire croire.
Source des article Lesecos Maroc