mercredi 31 août 2016

1ère édition de Comic Con Tunisia, un rendez-vous incontournable pour les passionnés d’Arts Numériques

Ce rendez-vous incontournable pour la communauté des gamers sera aussi l’occasion pour les profanes de découvrir la bande-dessinée, les Arts Numériques, les Jeux Vidéo et Pop Culture.

Salon Comic Con Tunisia 2016

La Pop Culture a enfin son festival en Tunisie, le 1er en son genre : Comic Con Tunisia ! Cette 1ère édition se déroulera les 2, 3 et 4 Septembre au Parc des Expositions du Kram, et prévoit un grand programme avec plein de surprises, entre Talk shows et panels, Compétitions de Jeux Vidéo et de Cosplay, et divers exposants associatifs et professionnels qui viennent faire découvrir leurs produits et leur passion.

Avec cet événement, la Tunisie rejoint enfin plusieurs autres pays qui ont déjà « leurs Comic Con », ou encore « Comics Conventions ». La 1ère Convention Comics a été organisée aux Etats-Unis, précisément à San Diego dans les années 1970, pour échanger les livres de Bandes Dessinées américaines (Comics). Au fil des années, d’autres centres d’intérêt ont été introduits : le Cinéma, avec la Saga Star Wars notamment, les Jeux-Vidéo, puis les grandes productions de séries télévisées, dont les nouvelles sorties sont même annoncées lors des Conventions. On retrouve aujourd’hui ce type d’événement à Paris, en Allemagne, en Asie...

Il y aura surtout du Grand Show lors de Comic Con Tunisia 2016, avec des grands Talk-shows et des invités de marque autour de thématiques inédites. Le festival donne ainsi RDV au public tunisien pour fêter ensemble le 40ème anniversaire du tournage de la Saga StarWars dans le sud tunisien. Le panel d’anniversaire est prévu pour Venderdi 2 Septembre, et reçoit les équipes tunisiennes qui ont participé aux tournages, les fans tunisiens et étrangers.

Le Samedi 3 Septembre sera aussi une date mémorable, car et pour la 1ère fois en Tunisie et dans le monde arabe, le grand artiste Tarek el Arabi Tourgane, dont la voix a bercé l’enfance de milliers d’enfants sera au Palais des foires (il s’agit du fameux compositeur et chanteur des versions arabes des dessins animés les plus connus : Captain Majed, Mawgly, etc.). Ce Talk-Show est surtout un hommage à toute son œuvre et une rencontre chaleureuse et émouvante avec le public tunisien et arabe, car beaucoup vont se déplacer et venir en Tunisie pour assister à ce moment unique.

Comme dans toute convention de Pop Culture, les compétitions sont aussi au RDV. Pendant les 3 jours, se déroulera la « E-sports Tunisian Cup », sur une scène dédiée, où des joueurs tunisiens de Jeux Vidéo s’affronteront pour se qualifier à la phase finale du Championnat du Monde des Jeux Vidéo à Jakarta.

Les costumes de films et leurs fans auront également la part belle, avec une compétition de style inédit, qui se spécialise par univers : une compétition de Cosplay Comics, une autre pour les Cosplay de style japonais, et une 3ème pour les personnages de Jeux Vidéo.
(Cos-Play : Costume et Jeu de rôle, ce sont des fans qui fabriquent par eux-mêmes les costumes de leurs personnages préférés pour défiler et concourir avec)

D’autres surprises sont au programme, encore plus d’invités qui animeront des Talks, des workshops et seront en contact direct avec le plublic. Plus d’informations ICI.

Les Tickets sont déjà en vente sur www.tiklik.tn, au Cinéma Le Colisée au centre ville de Tunis tous les jours à partir de 10h du matin, ou encore à Cinémadart Carthage tous les jours à partir de 18h30. Nous prévoyons des ventes itinérantes dans certaines régions pour se rapprocher davantage de tous les tunisiens, suivez le programme sur notre page Event Facebook Comic Con Tunisia 2016.

Source de l'article Tuniscope

mercredi 24 août 2016

Un nouveau chapitre s’ouvre pour la bande dessinée tunisienne

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Malgré ses figures clés, la Tunisie ne compte pas parmi les plus grands producteurs mondiaux de bande dessinée. La révolution n’a-t-elle pas ouvert la possibilité d’ajouter un nouveau chapitre à l’histoire de la BD tunisienne ?

La bande dessinée tunisienne fait ses débuts dans les années soixante avec Irfane (‘65), Chahloui (’68), Chef (‘75), et Anis (‘78), parmi d’autres publications liées au parti Destour. 

La naissance de la revue Kaouz Qouzah en 1984, dont les parutions s’étalent sur 5 années, représente un tournant dans la qualité et le style du neuvième art en Tunisie. Puis, en 1997, le premier salon de BD du continent s’installe à Tazarka. Il présente cette semaine sa 20ème édition.


Malgré ses figures clés, la Tunisie ne compte pas parmi les plus grands producteurs mondiaux de bande dessinée. La révolution n’a-t-elle pas ouvert la possibilité d’ajouter un nouveau chapitre à l’histoire de la BD tunisienne ? Dans la foulée du 14 janvier 2011, les bédéistes puisent leur inspiration dans les évènements politiques du pays, qu’ils peuvent désormais aborder de front. Puis, après les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013, ils semblent se diriger rapidement vers d’autres thèmes. Cela est manifeste avec la parution de Couscousi Belban pour les enfants, et le Lab 619 réalisé par un collectif d’artistes et scénaristes qui, au-delà de leur participation au périodique, mènent des projets créatifs indépendants, en plus de leur boulot quotidien.


Habib Bouhawel, Yassine Ellil, Seif Eddine Nechi, Nada Dagdoug, Chakib Daoud, les cinq artistes interviewés dans ce reportage parlent de leurs projets, de leurs expériences et des défis auxquels ils sont confrontés : l’absence d’un marché établi, le manque de moyens, l’absence d’une « culture de l’image ». 

Néanmoins, et même si chaque artiste a son parcours et son style particulier, ce qui les rassemble, c’est l’envie de créer/travailler, de produire, et d’encourager les jeunes à lire, à dessiner, à écrire, à lancer leurs propres projets. Maintenant que la liberté d’expression est acquise, c’est aux jeunes et aux passionné(e)s de la bande dessinée de donner un nouveau souffle au neuvième art en Tunisie.

Par Vanessa Szakal - Source de l'article Nawaat

jeudi 18 août 2016

Du 4 au 8 octobre : Festival International de la bande dessinée

La 9e édition du Festival International de Bande Dessinée d’Alger (FIBDA) aura lieu du 4 au 8 octobre.

Résultat de recherche d'images pour "fibda alger"Le seul et plus grand événement dédié au 9e art revient pour une nouvelle édition, qui se tiendra comme à l’accoutumée au mois d’octobre à l’esplanade de Riadh-el-Feth, en collaboration avec les éditions Z-Link et le soutien de l’Office National des Droits d’Auteurs (ONDA). Au cours de cette rencontre culturelle, il sera organisé le concours Cosplay 2016 qui est une discipline qui accompagne les festivals dédiés au neuvième art dans le monde. Selon les organisateurs «ses règles sont simple. Il s’agit de confectionner et de porter un costume représentant un personnage tiré de la bande dessinée, quelque soit le genre (manga ou autre), de l’univers des jeux vidéo ou du cinéma ou même ; de créer un personnage original inspiré par exemple des contes populaires algériens».


Pour y prendre part, les organisateurs appellent les candidats à s’inscrire gratuitement au niveau du stand Z-Link lors du FIBDA 2016… Un jury composé de bédéistes, de gamers, d’artistes et des passionnés de BD départageront les candidats. Les critères de sélection reposeront sur la qualité du costume, l’implication et l’originalité de la gestuelle et des attitudes du candidat ainsi que celle de la mise en scène.

Plusieurs prix seront décernés dans cinq catégories différentes

Les dix premiers lauréats rentreront dans le palmarès 2015 et seront récompensés par des prix «très intéressants». Initié en 2008, le FIBDA réunit pendant 5 jours les amateurs de bande dessinée et de culture manga, à travers des conférences, des projections, des ventes-dédicaces ainsi qu’un espace d’exposition.

Source de l'article BDAlger

Un court-métrage d’animation algérien sélectionné au Festival international du film d’animation d’Annecy.

Le cinéma algérien se porte à merveille en ce moment. Cette fois c’est le court-métrage d’animation algérien « Khamsa » qui est mis à l’honneur. Il a été sélectionné au Festival international du film d’animation d’Annecy. 

Résultat de recherche d'images pour "court-métrage d’animation algérien « Khamsa » qui est mis à l’honneur. Il a été sélectionné au Festival international du film d’animation d’Annecy."Khamsa réalisé par les trois graphistes et illustrateurs algériens, Khaled Chiheb, Chafik Rouag et Kamel Zakour sera présenté ce jeudi 16 juin au célèbre Festival du film d’animation d’Annecy qui a lieu jusqu’au 18 juin. 
Il a été sélectionné au Marché international du film d’animation d’Annecy (MIFA) dans la catégorie « Animation du monde ». 83 pays participent à cet événement, et pour la première fois un court-métrage d’animation algérien est représenté. L’impact international du festival sera une chance de dévoiler ce beau projet algérien dans le monde entier.

« Khamsa » est un court-métrage de 12 minutes superbement réalisé. Il raconte l’histoire « d’un petit garçon amnésique qui accompagné de deux étranges créatures, doit surmonter cinq épreuves pour retrouver la mémoire et ainsi découvrir la vérité sur lui-même, et le monde où il vit. », précise un communiqué de l’Institut Français d’Alger qui soutient le projet à Annecy. 
Outre l’histoire alléchante, tu remarqueras un graphisme étonnant, des dessins de grande qualité, et tu reconnaîtras sûrement cette Algérie transposée dans un monde imaginaire et fantasmagorique dans lequel le personnage principal doit évoluer.

Tu peux suivre l’actualité de l’événement sur le site du Festival. Et pour te donner envie jette un coup d’oeil à la bande-annonce

Khamsa Trailer from Vynom on Vimeo.
Source de l'article Intymag

Tunisie: Banzai 2016 du 19 au 21 août au Palais des congrès:Tous les détails!

Avis aux cosplayers, fans de Mangas et de la culture japonaise, l’événement Banzai 2016 revient pour une nouvelle édition qui débute vendredi 19 août et se poursuit jusqu’au 21 août 2016 au Palais des congrès de Tunis.


Au programme des shows bien sur, mais aussi des conférences et ateliers durant 3 jours. Une nouvelle salle s’est ouverte au palais des congrès; la salle ateliers, un nouveau concours de Cosplay et un spectacle holographique Vocaloid sont prévus outre l’espace “Gaming Zone” une salle réservée au salon Free2play et plusieurs invités, musiciens, cosplayers et ambassadeurs de la culture nippone.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’événément Banzai, il s’agit du plus grand événement annuel de l’association J.E.T. (Japenese Event in Tunisia). Un événement ou sont rassemblées toutes les activités de l’association : Cosplay, dessin, exposition, jeux vidéo, arts martiaux, théâtre, danse, musique, karaoké et bien plus encore. Il s’agit là de la 5ème édition.

Trailer de l’événement :


Le programme détaillé du Banzai 2016 en Tunisie: http://banzai.jetunisia.org/?page_id=65

Toutes les infos concernant le programme et ses détails sont disponibles sur le sitehttp://banzai.jetunisia.org/ . Le prix du ticket est fixé à 20 dt pour la journée et il est disponible en ligne.

Au cours de l’édition 2015, plus de 3000 personnes ont assisté à l’événement. L’édition 2016 attend encore plus de monde. 



L’équipe de JET a mis en ligne un guide audio pour les visiteurs du Banzai 2016, une sorte de guide de conduite lors du festival pour que tout le monde puisse en profiter dans les meilleures conditions:

Source de l'article Tekiano

mercredi 17 août 2016

La bande dessinée investit la ville de Tazarka : BD, dessins animés et photo!

Le Salon de la Bande dessinée de Tazarka en est déjà à sa vingtième édition et se déroulera du 20 au 28 août dans cette ville du Cap Bon.

bande-dessinéeCette année, le salon invite Nejib Belhadj Kacem pour son album « Opera mundi », Sabri Kasbi pour « Le roi de la mer et Seif Nachi, une valeur montante de la BD tunisienne.

Des expositions de Chedli Belkhamsa et Hamideddine Bouali sont également au programme ainsi que des rencontres sur le dessin animé dans ses relations à la bande dessinée.

Par Hatem Bourial - Source de l'article Webdo

samedi 13 août 2016

Game Camp 2016 : Dakar et les enjeux du gaming en Afrique !

Le e sport véritable sport figurant au titre des épreuves olympiques s’inscrit dans la droite ligne d’un changement de paradigme où la sueur n’est plus la résultante des sports traditionnels mais de centaines d’heures passées à affronter des adversaires sur un même écran ou sur écrans interposés. 
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L’industrie du jeu vidéo génère beaucoup plus d’argent que le cinéma avec ses grands studios et ses blockbusters. Concernant les revenus du esport le cabinet d’audit Deloitte estime que celui-ci générera 500 Millions de dollars en 2016 (une augmentation de 25% par rapport à 2015). Il y a également des stars comme Yoann Merlo, Matthew Haag, et depuis cette année ses propres jeux olympiques dont la première édition se déroulera à RIO en partenariat avec le CIO. 
Nous applaudissions les sprinters, les coureurs de fond et voilà que les gamers viennent défendre leurs couleurs comme des sportifs à part entière. Mais quid du reste du monde et en particulier de l’Afrique ? Concernant cette dernière, Dakar a accueilli l’édition 2016 du Game camp Africa du 14 au 17 juillet. Un évènement sur 3 jours, dédié au gaming qui a alterné entre compétitions, workshop et ateliers.

Cet événement dédié au gaming dans plus de 10 pays a été pensé et élaboré par Bacely yorobi, Kofi Sika Latzoo et Farid Arab. Cette initiative a été accompagnée par le Goethe institut du Sénégal après un voyage de Kofi Sika Latzoo en Ethiopie l’année dernière, au cours duquel il rencontra le directeur Afrique du Goethe institut Norbert Spitz qui s’intéresse à la promotion du jeu vidéo en Afrique. Il nous semblait donc nécessaire de rencontrer ces 3 acteurs pour en savoir plus sur le Game camp et le gaming en Afrique. 
C’est Kofi Sika Latzoo qui s’est prêté au jeu de l’interview au nom des 3 représentants.


1) J’aimerai bien que l’instigateur de cette édition sénégalaise que j’ai en face de moi se présente et m’en dise plus sur le Game camp.

Je m’appelle Kofi et je suis Directeur de Création, également consultant en design de communication en ce moment pour la chambre des mines du Sénégal (cmdsenegal.com). Je suis également responsable du programme d’innovation de la Nasa à Dakar sur recommandation de Deborah Diaz, Nasa Chief Technology Officer for IT (Spaceappschallenge.org). Appelé également le Space Apps Challenge c’est le le hackathon officiel et publique de la Nasa. J’utilise ma passion pour le jeu vidéo dans l’optique de construire un écosystème durable sur les industries créatives en Afrique par le biais de ma position de créatif stratège et co-fondateur du Gamecamp. Je suis aussi président et fondateur du chapitre sénégalais IGDA qui représente l’association internationale des développeurs de jeu (IGDA.org) qui a été fondée il y a 3 ans.

Le Game camp c’est un événement un peu sur la base de l’Evénement technologique appelé le barcamp (réunion informelle de personnes dans des ateliers participatifs autour d’un même thème. Ici tout le monde est acteur) mais dédié ici au jeu vidéo. Cet événement qui a été initié en Côte d’ivoire par Bacely Yorobi (l’autre co-fondateur du game camp avec Farid Arab). Au fil des années, l’événement a sû s’enrichir de profils ayant la capacité de développer et d’enrichir chaque édition sur la thématique du jeu vidéo en Afrique. Vivant au Sénégal depuis les prémices, j’ai contribué bénévolement au développement du Game Camp par l’organisation de 30 événements sur le jeu vidéo depuis 2008. Le Gamecamp a trouvé au fil du temps sa structure , son business model , son écosystème géographique devenant une License ouverte qui a permis a d’autres leaders du domaine, d’autres pays de concevoir rapidement un événement attractif , ludique , éducatif et communautaire. Je prendrai Farid Arab comme exemple. Co-fondateur du Game camp, il est aujourd’hui une figure incontournable du monde des TICS et de l’entrepreneuriat au Maghreb. Je peux citer égalemet Moussa Camara , notre lead ingénieur en fibre optique pour la Guinée Conakry que vous pouvez découvrir dans le Magazine Forbes Afrique Edition novembre 2015 .

Aujourd’hui nous sommes présents dans plus de 10 pays, ce qui ne produit pas une source de stress légère mais énorme ! On est passé en moins de 3 ans de 12 participants à 10 000 participants sur 10 pays pour une vingtaine d’évènements en moyenne par an. Le plus difficile est de former des talents et d’être toujours à la pointe de l’innovation tout en gardant un modèle de gestion durable. Le Game camp trouve son originalité et sa flexibilité dans sa structure de contenu événementiel : Des conférences sur l’industrie du jeu vidéo, des compétitions de sport électronique, des « codeathons » et des ateliers de formation aux outils de développement.

2) En quoi cette édition sénégalaise diffère-t-elle des précédentes ? 

L’Edition sénégalaise est la version du Game camp que l’on organise pendant l’été en général, et qui peut se dérouler sur 3 jours voire les dépasser. La jeunesse est normalement en vacances et attend du contenu ludique, mais aussi éducatif à explorer en groupe d’amis ou de manière individuelle. Cette édition a été marquée par des premières : une démonstration de la NVIDIA SHIELD a été faite, la premiere Box tv sous Android TV permettant un affichage et un décodage en 4K. Cette box arbore la puissante puce graphique le Nvidia Tegra X1 de 256 cœurs. Cela a réellement été une première en Afrique et au Sénégal.

Par ailleurs, nous avons proposé un premier atelier de création et d’exploration de contenu open source avec le Google cardboard en réalité virtuelle. Un atelier sur le Game design canvas, outil frère du business model canvas animé par le professeur Ingénieur Yves Afoutou, lead du Game camp Sénégal, une première au Sénégal également. Et pour finir, une formation sur Unity (moteur de développement et de rendu de jeu vidéo leader mondial derrière le succès de Pokémon GO) a été dispensée par le Game designer togolais Dadja Bassou. Notons également la présence d’Orange qui a déployé la 4G au Sénégal. En somme, notre collaboration avec le centre culturel allemand Dakar, le Goethe institut a été très fructueuse, car il faut noter que l’Allemagne est un pays phare de l’e-sport en Europe et est considéré comme étant la 5ème économie mondiale du jeu vidéo.


Démonstration de la NVIDIA SHIELD

3) Le marché des jeux vidéo étant supérieur à toutes les industries du divertissement, pensez-vous que l’Afrique puisse être un jour actrice à part entière de ce marché ? 

Oui, bien sur ces dernières années les exemples n’ont pas manqué du studio camerounais Kiroo games (www.kiroogames.com) au studio tunisien digital mania ( http://digitalmaniastudio.com/ ) en passant par le studio sud-africain freelives ( http://www.freelives.net/ ) qui développe Broforce (la licence de jeu appartenant la marque de cinéma the Expendables de Sylvester Stallone). Nous totalisons une dizaine de studios qui ont des produits qui se monétisent sur le continent et à l’étranger grâce aux plateforme Android et iOS, une scène esport en pleine évolution avec quand même 10 économies africaines qui sont dans le top 100 des pays à revenu de consommation sur le jeu vidéo.


Les WESG (World Electronics sport Games) initiés par la division sport Alisports du Géant du e-commerce Alibaba ont des qualifications régionales pour l’Afrique et le moyen orient cette année, c’est une grande nouveauté dans le monde du Esport.


4) Quelles disparités entre les pays africains avez-vous pu observer en rapport avec le gaming et son industrie ? 

Question pertinente, la culture influe radicalement sur les usages, la créativité, la perception de l’autre en général et la consommation du divertissement. L’Afrique est divisé en 4 grand blocs comportementaux : l’Afrique du Nord Arabe, l’Afrique de l’ouest francophone, l’Afrique de l’est anglophone et la zone des pays d’Afrique du sud complètement influencés par l’Afrique du Sud et son empreinte occidentale. 
Le Game camp a pour objectif justement de faire un seul bloc ou d’interconnecter les différentes régions, les différentes communautés de développeurs et de joueurs pour générer une machine de production autonome qui a la capacité de s’exporter quand on sait par exemple qu’en France nous avons 4000 emplois dans le secteur du jeu vidéo pour 70 pourcent d’exportation et qu’aux états unis la moyenne d’âge du joueur est de 37 ans.

5) En 2017 se déroule la CAN de gaming, en quoi cette compétition impactera-t-elle sur l’évolution du marché et de l’industrie africaine en termes de gaming ? 

Pour comprendre une tendance sur une industrie, elle doit être visible, compréhensible et financièrement viable. A l’heure où le sport électronique est un phénomène pour le fait que sur 1 800 000 000 de joueurs dans le monde, 115 000 000 pratiquent le sport électronique, 40 pourcent de cette audience ne jouent pas…. 
Mais regardent des matchs d’esport comme un match de football. Cette baisse de perception entre le sport et le sport électronique ne fait que se réduire apportant une innovation inattendue. On est passé d’une activité ludique digitale à un réel média qui pèse déjà 1 milliards de dollars, le prix le plus élevé d’un tournoi esport tourne autour de plus de 18 000 000 de dollars. L’impact sur l’industrie du gaming en Afrique est inévitable pour le seul point que le esport ou « compétitive gaming « est un segment de l’industrie du jeu vidéo.

6) Quelles sont les forces du continent Africain sur ce type de compétition, préparation incluse ? 

La jeunesse, un joueur pro d’esport a en moyenne entre 15 et 25 ans. Une passion pour le sport qui s’illustre par une passion pour le football qui va faciliter la transition vers l’acceptation du sport électronique en Afrique. Les marques qui investissent dans ce secteur sont déjà présentes en Afrique depuis longtemps, Coca Cola, Red bull, Nissan, Hisense, Orange, Beinsport, Mountain Dew. La dernière frontière géographique pour l’écosystème de l’esport.

7) Pronostics : selon vous et sans chauvinisme : qui gagnera la Can et quelles équipes africaines sont favorites pour la prochaine coupe du monde de esport ? 

Si on mise sur l’expérience, l’Afrique du Sud. Les équipes favorites qui ont une bonne expérience en sport Electronique pour compétir à l’international appartiennent au pays comme, l’Algérie, le Ghana, l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie, Madagascar, le Mozambique et l’Uganda

8) Que vous inspire cette photo ?


La mobilité est le futur du jeu vidéo, le segment a la croissance la plus rapide de l’industrie ces dernières années ; c’est le jeu vidéo mobile. Grâce à des plateformes de streaming comme twitch les jeux mobiles commencent à toucher des audiences impressionnantes dès leur lancement grâce aux fonctions de multi-joueurs et de streaming instantané, effaçant les frontières et les efforts de marketing de lancement. 
Voir mobile spotlight https://www.twitch.tv/year/2015

Par Abdelhamid Niati - Source de l'article 24H

vendredi 12 août 2016

The African Cyber Gaming League launches their new site

The African Cyber Gaming League began as a discussion between a number of friends back in 2014. 

I recall sitting around a table with founders Nick Holden and Clint O’Shea as they outlined their plans for an organization which would regulate online and LAN tournaments for the years to come. Both founders have a rich knowledge of the local and international scene, making this one of the more promising organizations who have entered the competitive gaming scene.

Nick Holden and co-founder Clint O’Shea have both run successful eSports organization such as Clan Connection and Zombiegamer, respectively. Through the two organizations came a wealth of knowledge in tournament administration, broadcasting and media, making the ACGL what it is today.


The organization was officially launched in early 2015 as it primarily operated the MWEB GameZone Master Series for both Call of Duty and Counter-Strike: Global Offensive. Since then the ACGL has run a number of tournaments, most notably the ASTRO Gaming Cup earlier this year at rAge Cape Town.

The ACGL has now grown, including new staff and a brand new website to further their ambitions within the eSports world. The announcement of the all new ACGL means the absorption of Clan Connection, as co-owner Nick Holden focuses on the new project.

Résultat de recherche d'images pour "AfricanCyberGamingLeague"“The launch of ACGL marks the beginning of a new adventure and the end of a beloved organization in Clan Connection. We already have some exciting plans ahead, which we can’t wait to share with you all. ACGL – we are here to stay.

Zombiegamer, a household name in the console community, will continue operations, while the ACGL will become the eSports standard for their growing partnership.

“ACGL is an exciting development for me. It’s time to give South Africa and Africa an eSports home, and ACGL is that home,” said Clint O’Shea, owner of Zombiegamer.

An exciting prospect for the future of eSports, and the ACGL are kicking things off with a Halo 5 2v2 Tournament.

Source of article Lazygamer