lundi 21 mai 2018

L’industrie africaine du jeu vidéo : de la croissance à la reconnaissance.

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L’industrie africaine du jeu vidéo : de la croissance à la reconnaissance.
Le marché du jeu vidéo en Afrique commence à se construire et se structurer.

Les jeux vidéo représentent aujourd’hui l’industrie culturelle la plus dynamique au monde autant en matière de rentabilité que de reconnaissance. Seulement en 2017, le marché mondial du jeu vidéo a généré 78.6 milliards de dollars. Et il est estimé à 82.4 milliards de dollars en 2018 et vaudra 90 milliards de dollars d’ici 2020. Bien plus que les revenus combinés de l’industrie du cinéma et de la musique. Malgré l’essor mondial de cette industrie, le continent africain semblait jusque-là en être épargné. De plus en plus les développeurs africains s’accaparent des parts du gâteau.

L’Afrique, souvent traitée comme un endroit exotique pour les jeux vidéo[i], ne faisait jamais partie des plans des grands éditeurs et développeurs de jeux. Or, aujourd’hui, différents facteurs laissent à penser que le continent est prêt à accueillir ce marché. Nous assistons, d’une part, à l’émergence d’une classe moyenne plus jeune, plus connectée et aspirant à de nouveaux horizons. D’autre part, le marché africain des jeux vidéo est en pleine expansion[ii], notamment avec l’usage croissant des smartphones qui démocratisent l’accès et la pratique du jeu vidéo. On assiste, de par le continent, à la création de studios de développement de jeux vidéo, mais davantage pour les plateformes mobiles que PC ou consoles.

Une dynamique en croissance…

Au Kenya et au Ghana, Leti Arts produit des BD et des jeux vidéo pour mobile comme Ananse : The Origin, basé sur un folklore épique du Ghana. Ils ont également développé Afrocomix[iii], une application mobile qui donne accès à des contenus africains (BD, fonds d’écrans, courtes animations…) inspirés des récits et de la culture africaine (Cameroun, Ghana, Kenya, Egypte, Sénégal, Afrique du Sud, Zimbabwé…) et destiné au public africain, à la diaspora et à toute personne ayant soif de contenus originaux et authentiques sur l’Afrique.

Au Nigéria, Kunle Ogungbamila, est à la tête de Kuluya, une startup avec plus d'une centaine de titres à son actif, et composée d'une équipe diversifiée avec des expériences plurielles. En Afrique du Sud[1], Liebenberg, a fondé en 2013 le studio de développement de jeux mobile Thoopid, connu pour son travail approfondi sur Snailboy. Au Sénégal, Awa C., Awa G. et Binta ont développé Dakar Madness le premier jeu vidéo du pays. Toujours au Sénégal, Seynabou Sylla a créé la start-up Cauriolis dans le but de réinventer le jeu vidéo en lui donnant un sens africain. Cauriolis développe le projet "Mansah", une série de jeux vidéo mettant en scène des héros de l'histoire africaine. En 2016, le jeu Cross Dakar City qui est une forme de sensibilisation par le jeu est mis sur le marché.

Au Kenya, le studio Black Division Games diffuse Nairobi X[2] en août 2015, qui fut téléchargé 21 000 fois en deux mois. Au Togo, LimPio Studio a lancé The Boy In Savannah, le premier jeu vidéo conçu et produit localement en Décembre 2015. Au Bénin, le studio Irooko sort leur premier jeu mobile en aout 2016 : Les Aventures de Béhanzin, qui a reçu un accueil favorable et a suscité un engouement considérable. Ce jeu met en action le Roi Béhanzin, un personnage historique de la résistance africaine contre le colonialisme. Au Cameroun, le studio Kiroo Games diffuse sur la plateforme Steam, le 14 avril 2016, le premier jeu vidéo camerounais : « Aurion : L’Héritage des Kori-Odan ». 

Comme on peut s’en apercevoir, l’industrie du jeu vidéo en africaine est dynamique et l’on dénombre déjà au moins une trentaine de studios répartis sur le continent. Mais de nombreux facteurs entravent l’émergence, la croissance et la structuration de cette filière.

Une faible visibilité et légitimité…

L’organisation Internationale des développeurs de jeux vidéo (IGDA) ne dispose que de sept représentations[iv] à travers l’Afrique : Cameroun, Egypte, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud (Cape Town), Tunisie et Maroc. Une présence évaluée à 7,41% par rapport aux 54 Etats africains. Des 7 représentants, seuls 3 disposent d’une présence en ligne avec l’existence d’un site web (Nigeria) ou sur les réseaux sociaux (Afrique du Sud, Nigeria et Sénégal).

Cette très faible visibilité internationale des acteurs africains de l’industrie du jeu vidéo n’est que la face émergée de l’iceberg. En effet, les entrepreneurs et développeurs africains de jeux vidéo font face à de nombreuses difficultés, notamment au niveau des méthodes de paiement des jeux par les utilisateurs[3], le problème d’accès à internet, l’insuffisance de professionnels et d’une main d’œuvre qualifiée, l’absence de chaine de distribution, l’insuffisance des canaux de distribution et de commercialisation ; et surtout la grande difficulté d’accès au financement.

Selon Olivier Madiba, fondateur de Kiro’o Games, premier studio de jeu vidéo en Afrique centrale, le financement est un obstacle majeur, « la partie la plus difficile [dans la réalisation d’Aurion] était d’avoir les premiers investisseurs ; vous le savez, il y a toujours la crainte que nous soyons une arnaque »[v].

Les décideurs politiques et culturels, ceux de l’industrie des jeux et de l’éducation doivent donc collaborer pour accompagner et soutenir l’entreprise vidéoludique émergente sur le continent. Car au-delà du divertissement, le jeu vidéo constitue un formidable outil pédagogique dans la formation et l’enseignement[vi].

Ce marché demeure encore non-saturé sur le continent et principalement en Afrique subsaharienne, où l’on ne dispose pas encore d’entreprise spécialisée sur la production de jeu sérieux ou d’applications ludoéducatives. Un secteur qui est appelé à se développer au regard des innovations techno-pédagogiques en cours dans le monde de l’éducation et de la formation.

Par Christian Élongué - Source de l'article Cursusedu

Références

[1] En 2012, l'Afrique du Sud était en tête dans l'économie du jeu vidéo des pays d'Afrique, avec 1,7 milliard de rand de chiffre d'affaires au total, et 3,5 millions de joueurs, un chiffre d'affaires deux fois plus élevé que celui de la musique. Le seul magazine en ligne consacré au jeu vidéo du continent, NAG online, est aussi sud-africain.
[2] La presse française le considéra comme le tout premier jeu africain. Toutefois, il n’était pas exact de dire qu’il s’agissait du premier jeu africain. La première expérience, Toxic Bunny, qui mettait en vedette un lapin mutant dans un monde sous-terrain a été créée en 1996 par un studio sud-africain.
[3] La majorité des jeux disponibles sur les plateformes Google Play Store ou App Store ne peuvent être achetés qu’à travers une carte bancaire. Or la majorité de la population n’utilise point ce mode de paiement. Les développeurs ont donc développé des méthodes de paiement alternatifs comme le transfert d’argent par mobile. Nonobstant, cela affecte la distribution effective et rapide de ces jeux auprès de la population.
[i] Roberge Alexandre, « Le jeu vidéo et l’Afrique : une aventure qui commence », Thot Cursus, 2016, https://cursus.edu/articles/35716.
[ii] L’industrie du jeu vidéo vise désormais un public de plus en plus large en recouvrant des formes et des thématiques les plus variées. Destinés à l’origine aux adolescents, la donne a considérablement changé puisque les éditeurs ciblent de plus en plus la gente féminine. Une étude du Entertainment Software Association « 2017 Essential Facts About the Computer and Video Game Industry », The Entertainment Software Association, 2017, http://www.theesa.com/article/2017-essential-facts-computer-video-game-industry/., nous apprend que la proportion de femmes de plus de 18 ans (36%) qui jouent à des jeux vidéo est (de loin) plus importante que celle des hommes de 18 ans et moins (17%). 
[iii] Christian Elongué, « A la découverte d’Afrocomix, application mobile avec des BD et animations made in Africa », Afropolitanis, 25 mars 2018, http://lafropolitain.mondoblog.org/2018/03/25/decouverte-afrocomix-application-mobile-bandes-dessinees-animation-made-africa-afrofuturist/.
[iv] « Chapters - Professional - International Game Developers Association (IGDA) », consulté le 22 mars 2018, http://www.igda.org/?page=chaptersprofessional.
[v] Diakité Kader, « L’essor de l’industrie africaine des jeux vidéo : 5 startups à suivre », Next-Afrique, 2014, http://www.nextafrique.com/l-essor-de-l-industrie-africaine-des-jeux-video-5-startups-captivantes-a-suivre.
[vi] Marie Musset et Rémi Thibert, « Quelles relations entre jeu et apprentissages à l’école? Une question renouvelée », Dossier d’actualité de la VST 48 (2009): 1–15; Vincent Berry, « Jouer pour apprendre: est-ce bien sérieux? Réflexions théoriques sur les relations entre jeu (vidéo) et apprentissage », Canadian Journal of Learning and Technology/La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 37, no 2 (2011).

mardi 15 mai 2018

Check Out 'Jember,' the First Ethiopian Comic Book Super Hero

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Jember will feed your appetite for more African and diaspora lore.

With vivid illustrations and sleek storytelling, Jember brings us the first Ethiopian superhero comic. It's a story that represents something we've all faced or are yet to face—the scary reality of coming into adulthood.

More than just a hero's journey, it explores the challenges many face in finding out their ancestral, familial history, and in deciding what mark they will make on the future.

The story follows a young college graduate named Amanuel who, after much efforts trying to solidify his career, finds disappointment in his non-success. His attempted quest to make a life for himself by pursuing the ticket that will grant him the opportunity to pursue the facade of the American dream, in connection to his American girlfriend, comes to a halt. His initial quest brings him face to face with decisions that involve sacrifice, and leads him down the road of finding self-worth, power, responsibility and hope.



"Amanuel's story shows that a hero is not defined by where he/she comes from, or what he/she has accomplished, or his/her (super) abilities. Heroes are defined by the choices they make, their will and desire to do what is right, despite the difficulty of circumstances and irrespective of the recognition they might get," says creator and writer, Beserat Debebe.


Etan Comics' founder Debebe created an entertainment platform for innovative African superhero stories. He, along with line and color artist Stanley Obende, line artist Brian Ibeh, color artists Akanni Akorede and Waliu Edu, and letterer Rebecca Asah, brought Jember to life.

Instead of coming up with a completely fabricated backdrop for his story, Debebe cleverly interweaves Africa's ancient history and mythology. The history of the East African civilization known as the Kingdom of Punt is a big part of the creation of Jember's rich story. We asked Debebe about the artistic decisions he made with Jember, and his mission with Etan Comics:
Our mission with Etan Comics is to entertain, empower, and educate our fans. We hope to entertain our audiences with fresh fantasy stories based on African history and mythology, and set in present day African countries. We want to empower the current and future generation of Africans and challenge them to expand their imagination by showing them we strive to portray superheroes that rise from African cities and stand as the symbol for justice, peace, equality, hope and love for their community and the world. We aim to broaden our readers perspectives about Africa by depicting a narrative that encourages everyone to learn more about the continents rich history, culture, and innovative day to day life.


Available in both Amharic and English translations, you can obtain your own copy Jember here, and immerse yourself in its compelling story. 

Zubaydah Bashir is a filmmaker and writer from South Orange, NJ. Follow her on Instagram @zu_thecute and visit her website to indulge in her blog and find out about her latest film and tv projects.

By Zubaydah Bashir - Source of article Okaya

vendredi 11 mai 2018

À Casablanca, lancement du premier jeu de combat en réalité virtuelle du continent africain

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Ce jeudi 10 mai, l’acteur national du gaming marocain basé à Casablanca, Gamers of Morocco, a présenté son tout nouveau jeu de “E-sports Movement”, VAR FIGHT

Un concept futuriste importé du Japon qui allie les technologies de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle aux mouvements des participants.

Un espace entièrement dédié au jeu vidéo

Dans le tout nouvel espace gamer du 258 rue Mostapha El Maani à Casablanca, rebaptisé salle “Arena”, Gamers of Morocco propose plusieurs concepts de jeux vidéos. Pour les amateurs de vitesse, un simulateur de course de voitures, offrant la possibilité de jouer à quatre joueurs en même temps, vous permettra de prendre les commandes de gros bolides et de défier vos amis sur les meilleurs circuits du monde. 
“C’est un lieu cosy où l’on vient passer du bon temps entre amis. L’endroit convient à tous les types de joueurs, même ceux qui ne pratiquent pas beaucoup”, explique Shun Jean-Louis Lupant, directeur général de Dream Touch et Gamers of Morocco.

Mais la véritable star de cette salle d’arcade d’un nouveau genre, c’est la réalité virtuelle. Dream Touch a fait importer du Japon le concept futuriste du jeu vidéo en réalité virtuelle augmentée. Les Casablancais pourront ainsi jouer à VAR FIGHT, un jeu de combat en équipe. À la manière d’un sport collectif traditionnel, VAR FIGHT favorise l’esprit d’équipe, l’agilité et le sens de la stratégie, à la seule différence que, une fois jetés dans l’arène, les joueurs disposent de superpouvoirs.

“Le concept de VAR FIGHT est d’incarner un super héros qui lance des boules de feu et invoque des boucliers pour se défendre. La réalité virtuelle nous permet de créer non pas un monde en 3D mais une semi-réalité, c’est-à-dire qu’on voit l’espace qui nous entoure. Tout ça c’est de la programmation, tout est codé en amont sur ordinateur. Les objets n’étant pas inscrits dans les paramètres ne sont pas reconnus dans l’arène”, précise le directeur du lieu.

Quatre styles de jeux différents

Pour jouer à VAR FIGHT, avant de se jeter dans l’arène, il faut d’abord enfiler un masque et régler les paramètres des compétences individuelles sur notre détecteur de mouvements. Le but du jeu est d’éliminer les points de vie de ses adversaires en leur assénant des boules de feu. Une partie se compose d’au minimum 6 joueurs (3 contre 3) et l’équipe qui marque le plus de points durant le temps imparti remporte la victoire.

Chaque joueur dispose d’une réserve d’énergie rechargeable permettant d’invoquer soit une boule de feu pour attaquer, soit un bouclier pour se protéger. “Le téléphone définit automatiquement la zone de jeu de l’arène grâce aux capteurs situés dans les bâches accrochées aux murs. C’est ça qui détermine notre position et qui va permettre d’invoquer les boucliers et les points de vie situés juste devant nous”, explique Shun Jean-Louis.

Il y a quatre styles de jeux différents, chacun induisant des compétences bien particulières: le “sniper” dispose d’une visibilité accrue pour attaquer ses adversaires de loin; le “finisseur” a des boules d’énergies géantes pour assurer le coup de grâce à faible distance; le “tireur” bénéficie d’une capacité de tirs successifs pour semer le chaos dans le camp adverse; et enfin le “tanker” a un bouclier beaucoup plus résistant et qui dure plus longtemps pour protéger ses coéquipiers. “C’est très physique”, raconte un joueur à l’issue d’une partie, “on court partout et on dépense beaucoup d’énergie avec les divers mouvements”.


Plusieurs compétitions durant l’année

Au Maroc, selon Shun Jean-Louis, le gaming est à sa naissance: “il n’y a aucune structure et nous, ce que nous voulons, c’est structurer le domaine du e-sport au Maroc”. Pour cela, ce dernier ambitionne de développer une seule grande communauté de gamers, pour que le royaume soit représenté lors de compétitions internationales.

En ce sens, l’organisation prévoit des compétitions régulières (mensuelles ou bimensuelles) dès qu’un minimum de seize équipes sera formé. Chaque édition, les trois meilleures équipes remporteront un “Cash Price”, chèque total de 10.000 dirhams. Parallèlement, ces gagnants se qualifieront directement pour le tournoi final dont le prix total s’élève à 50.000 dirhams avec une possibilité pour l’équipe gagnante de participer à la compétition internationale qui se déroulera cette année à Tokyo.

Toutes les inscriptions aux tournois et les réservations de la salle “Arena” se font exclusivement le site internet: www.varfight.com ou en envoyant un email sur resa@varfight.com.

Par Ton Gagnou - Source de l'article Huffpostmaghreb

mercredi 9 mai 2018

DigiGaming : L’événementiel e-Sports, un potentiel économique prometteur


Les e-Sports se sont hissés, en peu de temps, au rang de phénomène mondial largement convoité par les investisseurs de par les enjeux économiques qu’il présente. 

En Tunisie, et bien que le pays s’est tracé une stratégie de transformation digitale d’envergure, cette discipline n’est encore qu’au stade embryonnaire en raison de l’absence de lois et de textes juridiques pouvant réglementer le secteur et attirer les investisseurs. Pour en parler, DigiGaming a invité le président de l’association “Gamers and Geeks”, Ghassen Fathallah.

“Gamers and Geeks” vise essentiellement à promouvoir le secteur des e-Sports en attirant notamment l’attention des autorités sur le potentiel que présente ce marché. Tout a commencé, il y a de ça quelques années quand un groupe de gamers passionnés ont souhaité créer une association. Confronté à l’absence d’un cadre réglementaire pouvant leur donner la possibilité de cette structure, ils se sont tournés vers la Maison de jeunes de Khaznadar. C’est ainsi que la chance leur a sourit et en présence du Chef du gouvernement, ils ont pu pitcher leur projet et susciter l’intérêt des politiques.

Peu de temps après et grâce à l’intervention du Chef du gouvernement, ils ont pu décrocher un rendez-vous pour présenter leur projet au ministère de la Jeunesse et des Sports qui les avait refoulé lors d’une première tentative. Un premier test sous la forme d’un évènement – e-Sports Winter Cup – à la Cité des Sciences a suffit pour convaincre la ministre de la Jeunesse et des Sports du potentiel que présente le secteur du gaming et des e-Sports.

“L’idée de créer Gamers & Geeks germait déjà dans nos têtes quand Riot Games a débarqué en Tunisie pour un éventuel investissement. Malheureusement, n’ayant pas trouvé d’interlocuteur officiel du côté de l’Etat, l’ambition de la société s’est évaporée. C’est à alors que nous avons décidé de nous mobiliser pour créer une structure vers laquelle les investisseurs peuvent se tourner”, a indiqué Ghassan Fathallah.

“Sur les deux ans à venir, l’objectif de l’association est de faire comprendre à l’Etat et aux investisseurs le potentiel du marché”, a-t-il ajouté.

L’association a par ailleurs mis en place un plan d’action qui s’étend sur cinq ans. Sur le long terme, Gamers & Geeks tend à s’attaquer à l’international en commençant par l’organisation d’un évènement gaming à l’échelle de l’Afrique du Nord. “Ceci pourrait être une nouvelle formule pour attirer des touristes et ainsi promouvoir davantage le secteur d’autant plus que l’économie du pays repose en majorité sur le tourisme”, a souligné Ghassan.

Le marché du Gaming dans le monde

A l’échelle mondiale, en 2016, le nombre des spectateurs e-sports a atteint les 160 millions. Deux ans plus tard, ce chiffre a enregistré une hausse considérable et il est prévu qu’il double d’ici 2021, selon Ghassan Fathallah.

En terme de chiffre d’affaires, ce secteur a représenté 91.8 milliards de dollars en 2015 et 96.6 milliards de dollars en 2016. “Les prévisions indiquent que ce chiffre va atteindre 118.6 milliards de dollars en 2019”, a révélé Ghassan.

Plus de détails par ici.

Source de l'article THD

dimanche 6 mai 2018

The Africa Channel Launches Kids Animation Block in NorAm

Jabu's Jungle
Jabu’s Jungle
The Africa Channel (TAC), the largest broadcaster and producer of African-themed content in North America, has introduced its first ever animated kids programming offerings this spring, as part of a weekly block launched April 7.

Two toons are currently airing — South African production Jabu’s Jungle(Pixcomm) and Canadian-South African co-pro The Magic Cellar (Chocolate Moose/Morula Pictures) — with two more titles to be announced for a summer debut.

Jabu’s Jungle airs as back-to-back half-hour episodes starting at 7 a.m. ET. The 2D series follows the adventures of Jabu, an intrepid nine-year old, and his Magic Talking Drum. Jabu explores the jungle, helping animals in need and meeting plenty of friends who join in the fun– but always on the lookout for naughty Van the Vulture!

The Magic Cellar follows with one half-hour episode at 8 a.m. The CG series revolves around Pula and her friends, and the social issues and moral dilemmas they encounter in their everyday lives. Mr. Zee offers them guidance or advice in the form of a folk tale illustrating their problem and guiding their thinking processes toward a solution. In the end, they are able to draw their own conclusions on how to approach their problems and find resolutions.

The Magic Cellar
The Magic Cellar
“Kids have few choices when it comes to multicultural shows. We aim to help fill that void with our Saturday morning programming block so that kids of color can wake up each weekend to a reflection of themselves on morning television,” said Karen Juve, TAC’s VP Programming & Acquisitions.

Rounding out the block is the returning live-action series Siyaya – Come Wild with Us, with a half-hour episode at 8:30 a.m. The series offers a fast-paced, youthful adventure through some of South Africa’s most fascinating national parks, where up-close wildlife encounters endear the kids to the importance of conservation.

The Africa Channel and its production arm, TAC Studios, is a showcase for the African continent’s most outstanding English-language television series, specials, documentaries, feature films, music, biographies and cultural and historical content. These travel, lifestyle and culture-oriented programs reflect the people of Africa, the Diaspora and their influence on the world. For more info, visit www.theafricachannel.com.

By Mercedes Milligan - Source of article Animationmagazine

samedi 5 mai 2018

La bande dessinée en fête à Tétouan : Le forum international de BD souffle sa 12ème bougie



La bande dessinée en fête à Tétouan : Le forum international de BD souffle sa 12ème bougieLe rideau a été levé, mercredi à Tétouan, sur la 12ème édition du Forum international de la bande dessinée placée sous le signe "La bande dessinée entre le récréatif et le pédagogique", en présence d'une pléiade d'artistes marocains et étrangers. 

La cérémonie d'ouverture de cette manifestation, organisée par l’Institut national des Beaux-Arts (INBA) sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été marquée par un vibrant hommage rendu à deux artistes du 9ème art africain en reconnaissance de leurs efforts pour le développement de ce secteur. Il s'agit de Lahcen Bakhti, graphiste, illustrateur, auteur de bande dessinée et caricaturiste marocain confirmé, et de Merabtene Menouar dit Slim, grand auteur de bande dessinée algérien. 
Cette soirée, tenue en présence notamment du gouverneur de la province de Tétouan, Younes Tazi, a été également marquée par la remise du Prix international de la bande dessinée destiné aux jeunes talents du continent africain "Talents africains", ainsi que du Prix national de la bande dessinée "La goutte d'eau dans tous ses états" qui récompense les meilleures œuvres produites par les créateurs de BD sur la thématique de l'eau. 
Ainsi, Nassim Majdoulin a remporté le 1er prix du concours "La goutte d'eau dans tous ses états", alors que les 2ème et 3ème prix sont revenus respectivement aux candidats Najib Stitou et Hilmi Terraz. Pour le concours "Talents africains", le 1er prix était du mérite d’Abdeslam Mouatakid pour son œuvre "Will you bury me?", tandis que Bilal Touzani et Kamal Afassi ont reçu, respectivement, les 2ème et 3ème prix pour leurs créations "Fallen Father" et "L'égoïsme". 
Il a été aussi procédé, lors de cette cérémonie, au vernissage des expositions du village de la bande dessinée hébergé au sein de l'INBA qui mettent en valeur le 9ème art ouvert sur des univers graphiques, et à l'inauguration du laboratoire-studio d'animation à l'Institut réalisé en partenariat avec l'Agence de développement du Nord, outre la projection des films d'animation "Différence" (2 min) d'Omar El Hamzi qui a remporté le grand prix du Festival international de cinéma d'animation de Meknès (FICAM 2017) et "Solika" (6 min) d'Aziz Oumoussa, sélectionné dans le cadre de la compétition officielle du même festival, et d'un film sur les ateliers du cinéma d'animation des écoles rurales de la province de Tétouan. 
A cette occasion, une convention-cadre a été signée entre l'INBA et la jeune Maison d'édition française Wuzzu dans le cadre de l'ouverture de l'Institut sur son environnement international en vue d'offrir à ses étudiants de nouvelles perspectives prometteuses. D'après le directeur de l'INBA, Mehdi Zouak, les objectifs visés lors du lancement de la première édition en 2004 sont toujours d'actualité, à savoir promouvoir la bande dessinée au Maroc et en Afrique, faire de la ville de Tétouan la capitale marocaine des bande dessinées et la rendre incontournable pour les producteurs, créateurs et amateurs de BD, et en faire un espace de libre expression, d'échange et de dialogue. 
L'édition de cette année réserve une large place aux auteurs marocains et africains du 9ème art et à leurs projets tout en s'ouvrant à une vaste représentation internationale, a-t-il indiqué, ajoutant qu'elle montre aussi toute la richesse du 9ème art à travers un programme innovant de spectacles vivants, rencontres avec des auteurs, expositions, ateliers, hommages, tables rondes, séances de dédicaces, concours et des visites guidées pour les écoliers. 
Il a de même souligné que la présente édition est l'occasion de mettre en exergue le rôle fondamental que peuvent jouer la presse et les fanzines de bande dessinée dans le développement, la promotion et la diffusion du 9ème art, mais aussi de concrétiser le projet du Réseau africain de bande dessinée (RABD) lancé lors de la précédente édition. Le forum propose un grand nombre d'expositions collectives de bandes dessinées dans plusieurs espaces culturels de la ville de Tétouan, qui exposeront les derniers albums d'artistes africains, européens et marocains, dont l'exposition "10 ans du prix national de la bande dessinée espagnole 2007-2017", l'exposition "Sentiers de la bande dessinée espagnole" et l'exposition "Coup de cœur 2018" réalisée par les étudiants de l'INBA.

Source de l'article Libération Maroc