jeudi 29 avril 2010

Marché du jeu vidéo en Algérie: L’informel occupe le terrain - 3

M. Fouad Bestandji, organisateur de la coupe d’Algérie des sports électroniques: « Pas d’avenir pour les tournois de jeux vidéo en Algérie »

M. Fouad Bestandji, président de l’association culturelle SIAN, a organisé deux années de suite la coupe d’Algérie des sports électroniques ESWC Algérie. Il évoque les difficultés rencontrées mais aussi les raisons pour lesquelles il est aujourd’hui pratiquement impossible de tenir des tournois de jeux vidéo d’envergure nationale.

Vous avez organisé un tournoi de jeux vidéo en 2007. Pouvez-vous nous en parler ?

Oui effectivement, c’était l’ESWC ALGERIE 2007 ou la Coupe d’Algérie des Sports Electroniques 2007, qui était en fait la deuxième édition de cette coupe, la première ayant été organisée une année plus tôt au palais de la culture, à Alger. La deuxième édition s’est distinguée de la première par son caractère plus professionnel et par la participation de passionnés de « Games » qui étaient venus beaucoup plus pour gagner que pour le côté ludique du jeu. A noter la présence durant le tournoi du vice champion du monde du jeu de foot ESWC 2006. L’organisation était bien maîtrisée mais nous avons rencontré beaucoup de problèmes, vu la défection de nos principaux partenaires et sponsors en plein parcours. C’était d’autant plus rude qu’en 2006 nous avions prouvé notre sérieux. Le grand tournoi de l’année 2006 fut, de l’avis des « Gamers », un franc succès sans oublier que nous avions respecté tous nos engagements envers eux.

Quel a été l’issue de cette expérience et pourquoi n’a-telle pas été renouvelée ?

Plutôt que de parler d’issue, je préfère parler de l’enseignement tiré de cette expérience. Il ne peut y avoir d’avenir pour les tournois de sports électroniques en Algérie parce que les partenaires et sponsors naturels de ce type très spécifique de discipline sportive n’existe pas encore sur notre marché. Nous n’avons pas d’éditeurs de jeux ni de grandes surfaces spécialisées, comme partout en Europe ou en Asie, dans la vente des consoles de jeux. Pas de grandes surfaces représentant officiellement et légalement de grands constructeurs (Sony, Nintendo, Microsoft, Intel…) pas plus que nous n’avons de magazines spécialisés sauf un dont je salue l’effort. Il n’y a pas de radios ou de chaînes de télévisions dédiées aux Games. Ce sont les partenaires et les sponsors des sports électroniques dans les pays d’Europe, où les tournois et concours existent, qui font vivre des Gamers professionnels. Il faut, par ailleurs, souligner qu’il faut beaucoup de moyens pour organiser des tournois et du matériel informatique de pointe toujours renouvelé pour être en mesure d’exploiter les dernières versions des jeux encore plus performants et gourmands en résolution et en rapidité. Pour toutes ces raisons évoquées, il ne nous a pas été possible d’organiser d’autres tournois.

Quels sont, de votre point de vue, les jeux ou les catégories de jeux les plus populaires en Algérie ?

Les jeux de football bien sûr, notamment PES et FIFA comme partout dans le monde sauf aux Etats-Unis. Sinon, il y a aussi les jeux de simulation qui sont très prisés et les FPS. 

Beaucoup parlent de la prolifération des CD de jeux contrefaits en Algérie. Que pouvezvous nous dire au sujet du marché algérien des jeux vidéo de manière générale ?

Il est évident que les CD de jeux contrefaits sont monnaie courante sur le marché algérien. Ils ne sont pas chers et donc accessibles aux amateurs de jeux vidéo. D’une certaine manière, cela a contribué à la « démocratisation » des jeux mais, en contrepartie, nous avons beaucoup perdu. Un marché informel n’a jamais favorisé l’implantation des éditeurs de jeux et constructeurs de consoles et donc, paradoxalement, la contrefaçon a tué l’essor des sports électroniques, sans oublier tous ces jeunes algériens férus de jeux en 3D et animés. Ils auraient pu s’épanouir dans des métiers comme concepteurs et créateurs de jeux vidéo.

Les jeux piratés inondent le marché

Les jeux vidéo contrefaits inondent littéralement le marché algérien et se vendent beaucoup mieux que les jeux originaux. Le succès des copies est, bien évidemment, dû à leurs prix très réduits en comparaison avec les originaux qui eux ne peuvent être acquis que par une minorité de privilégiés. Ces jeux sont parfois assez difficiles à trouver. Il va sans dire aussi que l’absence d’un contrôle strict a fortement favorisé la prolifération des copies qui sont cédées à des prix étonnement bas. 
D’un autre côté, l’absence de représentations officielles de la plupart des créateurs mondiaux de jeux sur le marché algérien n’arrange pas la situation. La majorité des « joueurs » algériens doit donc se contenter de CD de jeux de qualité douteuse et sans aucune garantie. Ces derniers sont proposés au niveau des magasins spécialisés mais sont également vendus sur des étals dans les rues au même titre que les CD de films piratés qui sont aussi nombreux.

Source de l'article Nticweb

Marché du jeu vidéo en Algérie: L’informel occupe le terrain - 2

Les Jeux les plus populaires en Algérie

Les algériens fans de jeux vidéo, ont leurs petits favoris bien à eux qui restent longtemps gravés dans leur coeur malgré l’arrivée des nouveautés. Ils restent fidèles aux jeux de FPS et de combat qui leur permettent de mettre en avant toute leur dextérité mannette en main. Nous distinguons notamment trois séries particulièrement appréciées par les gamers.

La série des Grand Theft Auto

GTA est une aventure qui a commencé sur PlayStation en 2D. Si les principes de jeu étaient déjà en place (à savoir un environnement vaste à exploiter sans contraintes, les missions douteuses et les voitures), le rendu graphique était plutôt sommaire avec une vue du dessus et un personnage au T-shirt jaune pas très à la mode. 
Aujourd’hui, tout le monde connait la série et plus particulièrement l’épisode nommé San Andreas qui, de par son scénario, ses villes immenses et toutes les nouveautés qu’il a apporté à la série, a conquis le coeur de tous les joueurs. Ce qui fait son succès, c’est le mélange entre action, aventure et conduite de voiture que propose le jeu. Le joueur incarne un criminel qui, mêlé à des histoires peu glorieuses, va devoir accomplir toutes sortes de missions toutes plus malsaines les unes que les autres et ainsi gravir les échelons dans le domaine de pègre et se faire redouter de tous. Violence, armes, liberté, voilà le cocktail détonnant que propose la série GTA à travers déjà plus de 14 épisodes depuis sa création en 1997.

La folie des Pro Evolution Soccer

Lorsque l’on connait l’engouement des algériens pour le football, il n’est pas étonnant de voir que la simulation de football la plus connue au monde fait partie des favoris. Débutée en 1995 sur PlayStation, la série, connue à présent sous l’acronyme de PES, connait toujours autant de succès à chaque sortie d’une nouvelle version. 

Chaque année un nouvel épisode sort avec toujours plus de réalisme, un gamplay plus ou moins évolué et des pochettes mettant en avant les stars de football. La série des PES, outre les modes classiques représentant tous les championnats de football, s’est distinguée avec son mode «Ligue Masters» qui permet au joueur de constituer sa propre équipe en achetant les joueurs de son choix. 
Si la série a du mal à résister à la forte concurrence menée par la série FIFA, le dernier PES 2010 redresse le niveau de la série avec notamment un gamplay amélioré pour plus d’homogénéité.

La pleine puissance de God Of War


God of War fait partie de ces séries récentes qui ont su apporter un souffle nouveau à un genre que l’on croyait mort. En l’occurrence ici, il s’agit du beat’em all que les studios de Sony ont su remettre au goût du jour. 
La violence extrême des combats ainsi que l’ambiance glauque et ténébreuse du jeu ont vite séduit les gamers avides de défoulement sans limite. 
Lorsque nous observons le classement des ventes de jeux vidéo en Algérie, nous nous apercevons que les joueurs algériens aiment les jeux d’action bien dosés mêlant réflexion et aventure palpitante. Ce constat nous amène à dire qu’ils sont des hardcore gamers, c’est-à-dire des personnes passionnées par le jeu vidéo qui vont au-delà du simple plaisir de joueur et qui recherchent la compétition et la performance. La popularité des jeux en ligne sur PC ne fait que l’affirmer.

Pendant ce temps, dans le reste du monde

Dans les autres pays, que ce soit en Europe, en Asie ou aux Etats-Unis, la population des joueurs se diversifie beaucoup plus nettement. Si les hardcore gamers sont toujours présents, nous voyons arriver une nouvelle classe de joueurs dite «casual». Ces joueurs occasionnels ne jouent pas pour le score ou pour la gloire en ligne, mais plutôt pour le plaisir du divertissement qu’apportent les jeux vidéo. De plus, c’est dans cette famille de joueurs où l’hétérogénéité des sexes et des âges est la plus forte avec des femmes et des hommes de 7 à 77 ans. 
L’apparition de cette nouvelle classe de joueurs, propulsée par des jeux accessibles à tous grâce aux consoles Nintendo (Wii et DS), influent beaucoup sur les ventes de jeux vidéo. Ainsi nous retrouvons dans le top des ventes des jeux comme Super Mario Bros. Wii, Les Sims 3, Wii Fit Plus ou encore La Maison du Style. Nous remarquons que les joueurs du monde suivent assidument les nouveautés. 
Ainsi, il n’est pas rare de voir un jeu arriver numéro un des ventes lors des premiers jours de sa sortie mais qui cèdera très vite sa place au prochain titre à succès qui sortira. En Algérie, la tendance est plutôt tournée vers les valeurs sûres du jeu vidéo. Les joueurs achètent des jeux au succès affirmé et dont la réputation n’est plus à faire. Les jeux, dits «casual», ne sont pas très demandés et même ignorés par certains hardcore gamers qui ne les considèrent pas comme de vrais jeux vidéo. 
Les filles et les adultes semblent encore hésitants à se lancer dans une partie. ils sont sûrement (et malheureusement) convaincus que les jeux vidéo sont un divertissement violent et réservé aux jeunes garçons. Peutêtre que les joueurs algériens sont encore un peu frileux de s’essayer à de nouveaux genres de jeux vidéo où le port d’une arme n’est pas nécessaire pour évoluer.

PS3, la faille dévoilée au grand jour

La console de Sony, restée inviolable pendant près de 4 ans, vient de céder face à un hacker connu sous le nom de GeHot. Déjà connu pour le «jailbreak» de l’iPhone, ce petit génie en piratage électronique a voulu relever le défi de la PS3. Après des mois de tests et de théories, il parvient enfin à trouver une faille de la console exploitable. Il ne tardera pas à dévoiler sur son blog ce qu’il a lui-même nommé «l’exploit», c’est-à-dire la méthode employée afin que les connaisseurs exploitent la faille. Celui-ci n’hésite pas à en remettre une couche et publie même l’information sur son Twitter : «La PS3 est 100% piratée. Alors où sont mes homebrew ?» Les portes du piratage semblent bien ouvertes mais pour l’instant rien de concret n’est encore visible, mais… attention à la contre-attaque de Sony !

Source de l'article Nticweb

mercredi 28 avril 2010

FICAM dans les starting block

La dixième édition du Festival International du Cinéma d'Animation de Méknès (Maroc) démarrera dès la semaine prochaine, jeudi 6 mai, pour une semaine de projections, débats, expositions.
L'invité d'honneur cette année est Michel Ocelot et on y retrouvera un atelier animé par Serge Elissalde, tous les publics y trouveront leur compte avec les expérimentations vidéo-ludiques réjouissantes du Lab 212 et un concert d'Henri Dès.

Le programe est en ligne sur un dossier de presse du site officiel enfin fonctionnel.

A noter que cette année encore, Fous d'anim sera en première place avec Florentine Grelier, réalisatrice de Ru, qui devrait nous rendre compte en léger différé dans la partie festival du site.

Florentine avait encadré un atelier au début de l'année à Meknès qui avait produit la bande annonce du festival que voici.





Musique de Gaspard Vanardois.Site officiel du FICAM

Source de l'article Fou d'animation

mardi 20 avril 2010

Marché du jeu vidéo en Algérie: L’informel occupe le terrain - 1.

Des jeux vidéo en tous genres et pour toutes les catégories de joueurs existent actuellement sur le marché algérien. Un marché à la page puisque les tous derniers produits y sont disponibles et, parfois, avant leur lancement officiel dans les pays européens. 

D’un autre côté, l’Algérie est un pays où les jeux copiés s’y trouvent en abondance. Un phénomène dont pratiquement personne ne semble s’offusquer. Face à la cherté des produits originaux, la démocratisation des jeux électroniques semble passer inévitablement par le marché informel.

Comme partout dans le monde, en Algérie, les jeux vidéo ne cessent de faire des adeptes. Mordus, passionnés ou joueurs occasionnels, les amateurs de jeux sont très hétéroclites. Ils peuvent avoir différents âges et appartenir à des catégories sociales très variées. La popularité des jeux vidéo a eu pour effet direct le développement d’un marché qui pèse aujourd’hui plusieurs milliards de dollars. En Algérie, ce marché se porte visiblement bien et semble s’accommoder de l’existence d’un marché de contrefaçon qui attire lui aussi un grand nombre de consommateurs. Sur le terrain, le premier constat que nous avons pu faire est la cohabitation très naturelle entre les jeux copiés et les originaux qui semblent, il faut le dire, moins nombreux en raison principalement de leurs prix assez élevés. Dans une même boutique, il est donc possible de trouver des jeux à 100 dinars comme des jeux à 6 000 ou à 7 000 dinars. Le marché algérien semble également très à jour puisque pratiquement tous les jeux actuellement en vogue dans le monde y sont disponibles. Même chose pour les consoles de jeux. Tout semble être une question de prix et non pas de disponibilité. En entrant dans l’un des magasins spécialisés dans la vente de jeux vidéo, ce qui frappe c’est d’abord le nombre de clients assez élevé et surtout la présence d’enfants et de préadolescents. Ceux-ci représentent une grande partie des consommateurs.Les joueurs semblent, en outre, représenter une communauté assez particulière. En dépit des différences qui les séparent dans la vie réelle, les inconditionnels de la console ou des jeux sur PC parlent un même langage. Outre les termes techniques inintelligibles pour les profanes, les joueurs tiennent également des conversations surprenantes.

« Lorsque vous arrivez dans ce quartier, il faut attendre un peu pour que cela charge… et n’oubliez pas les armes », conseille très sérieusement un vendeur de jeux à trois enfants attentifs. Les amateurs de jeux vidéo parlent très naturellement de la qualité de leur « armement » ou du fait qu’ils soient, sous un pseudo en général, célèbres à travers le monde par leurs prouesses dans un jeu pratiqué sur Internet. Nous pouvons également trouver des adolescents se plaindre d’avoir perdu des navires de marchandise dans un jeu de rôle. Une autre catégorie de jeux vidéo au sujet desquels les sociologues pourraient disserter des heures durant. Le gérant d’une boutique de jeux nous affirme, dans ce même contexte, que la fièvre du jeu touche des gens très différents. « J’ai pour cliente une dame âgée qui vient régulièrement s’approvisionner en jeux », assure notre interlocuteur qui ajoute que l’un de ses amis s’est mis aux jeux vidéo juste après son mariage, le jeu étant le compagnon idéal des personnes ayant finalement décidé de se sédentariser. « Cela dépend aussi de la femme», ne manquera pas de dire un employé dans la même boutique.

Jeux et consoles

En visitant l’une des plus célèbres boutiques de jeux vidéo d’Alger, PlayMania en l’occurrence, nous avons été surpris de voir la dernière version du jeu « God of War » qui n’était censé sortir en Europe que le lendemain. Ce jeu original proposé à 8000 dinars est l’un des jeux les plus chers sur le marché. Le responsable de la boutique explique que ce jeu a été vendu, en fait, par des commerçants européens qui se le sont procurés avant son lancement officiel. 
C’est ce qui explique sa présence précoce sur le marché algérien. Les professionnels algériens du jeu vidéo savent pertinemment que l’élément temps est très important dans ce domaine, les joueurs algériens étant informés en temps réel de la parution de nouveaux jeux à travers Internet ou les chaînes étrangères. D’un autre côté, les jeux les plus appréciés en Algérie sont en général des jeux de sports et d’action. Dans la catégorie des jeux les plus achetés en Algérie, PES 2010 occupe la première position, suivi de GTA San Andreas et Call of Duty. Black et God of War occupent, quant à eux, la quatrième et la cinquième position. Mis à part God of War qui ne marche que sur PlayStation 3 car il s’agit d’un original, les quatre premiers peuvent être joués en version piratée. « Les jeux disponibles en Algérie proviennent aussi bien de Chine que d’Europe ou des Etats-Unis », nous dit-on. Il est possible, en outre, de scinder les supports de jeux en trois grandes catégories. Il s’agit d’abord de la catégorie des consoles qui comprend les PlayStation 2 et 3, la Xbox et la Nintendo Wii. La PlayStation 2 est la plus vendue en raison de son prix relativement abordable, autour de 14 000 dinars, et surtout parce que cette console peut accepter les jeux copiés contrairement à la PlayStation3.

«La Xbox se vend également assez bien car elle peut être flashée », nous explique un commerçant qui ajoute que « la Nintendo Wii peut désormais fonctionner avec des jeux copiés d’une valeur de 100 dinars ». La deuxième catégorie est celle des consoles portables. Les consoles disponibles dans cette catégorie sont Nintendo DS Lite, Nintendo DSI et la PSP. Globalement, ces trois consoles se valent sauf que les deux premières sont particulièrement appréciées par les filles. Dans la catégorie des PC, nous trouvons la majorité des jeux disponibles sur les autres supports mais en version piratée. De manière générale, le joueur algérien trouve à sa disposition une offre très variée avec des jeux de toutes sortes et à des prix adaptés à toutes les bourses. Divertissement pour certains et véritable addiction pour d’autres, le jeu vidéo est un phénomène de société autour duquel tout un marché s’est développé. Un marché qui va vraisemblablement continuer à s’épanouir pendant encore longtemps.

Les effets des jeux vidéo

Les différents effets des jeux vidéo sur l’être humain ont fait l’objet de nombreuses études médicales et sociologiques. D’après ces études, le jeu lorsqu’il dépasse l’étape de l’amusement pour devenir une addiction peut avoir des effets nocifs sur la santé mais aussi sur la vie sociale du joueur. L’insensibilité à la violence mais aussi l’isolement semblent être les effets les plus remarqués sur les amateurs de jeux vidéo. 
L’obésité ainsi que les maladies inhérentes à l’inactivité physique figurent également parmi les risques encourus par les joueurs. Toutefois, les jeux vidéo peuvent avoir certains effets bénéfiques. Il s’agit essentiellement du développement des réflexes et de la capacité à identifier les objets dans l’espace. Il a été en effet constaté que les chirurgiens, habitués aux jeux vidéo, maîtrisaient mieux les opérations délicates assistées par ordinateur. En conclusion, les jeux vidéo peuvent être utiles ou nocifs en fonction du temps qui leur est consacré. Notons, au passage, que certains mordus des jeux vidéo peuvent dépasser les six heures de jeux par jour.

Les jeux de foot très en vogue

Les jeux vidéo PES ou FIFA, déjà très appréciés par les algériens, connaissent ces derniers temps un engouement sans pareil. Un engouement qui s’explique essentiellement par l’approche du mondial 2010. 
On nous informe d’ailleurs que PES 2010 est en tête des ventes sur le marché algérien. Il faut dire que la frénésie du football, qui a gagné le pays depuis les éliminatoires du mondial et la coupe d’Afrique, n’a pas épargné grand monde. 
Plus que jamais d’ailleurs, les rues de la capitale sont devenues des terrains de football où des enfants et des adolescents se livrent des rencontres sans merci. 
Il était donc tout naturel que les amateurs de jeux vidéo les plus hésitants se mettent aux jeux de foot. Il semblerait que cette situation dure encore quelques mois, au grand bonheur des revendeurs de jeux vidéo.

Jeux copiés : un phénomène difficile à contrecarrer

Interrogé au sujet des jeux vidéo piratés, M. Zehani Abderrahmane, cadre à l’Office National des Droits d’Auteurs (ONDA), a été très clair : « Les jeux vidéo, comme tous les produits électroniques d’ailleurs, sont protégés par la loi ». Il précisera en outre que les jeux vidéo ont le même statut que les logiciels et toute contrefaçon est passible de poursuites. M. Zehani fera aussi remarquer d’autre part que l’ONDA ne dispose pas des moyens humains et matériels pour faire face au phénomène de la contrefaçon des jeux électroniques, ce qui explique, en partie du moins, leur propagation. 
Le cadre nous informe que les douaniers et les policiers sont aujourd’hui formés pour identifier les produits électroniques contrefaits introduits en Algérie. Cependant, les copies faites localement rendent la situation un peu plus compliquée. « Les constructeurs de jeux commencent également à protéger techniquement leurs produits. 
Je citerais à ce propos des consoles telless que la PlayStation 3 qui est aujourd’hui codée, ce qui ne facilite pas la tâche aux contrefacteurs ». Le problème de la contrefaçon des jeux vidéo s’inscrit en fait dans un cadre plus global et qui concerne les logiciels de manière générale. Le marché algérien fait face actuellement à l’introduction massive de logiciels copiés. Le représentant de l’ONDA nous informe à ce sujet que 90% des logiciels disponibles proviennent de Chine dont beaucoup sont des logiciels copiés ».

Source de l'article Nticweb

dimanche 18 avril 2010

Le FICAM célèbre la francophonie


Michel Ocelot sera présent pour souffler la dixième bougie de ce festival qui rayonne sur tout le Maroc et toute la région.


L'heure du film d'animation a sonné et Meknès se prépare déjà pour abriter l'édition 2010 de son célèbre FICAM. Organisée par l'Institut français de la ville ismaélite et les conserves Aïcha, le festival se tient du 6 au 14 mai. L'évènement, devenu très populaire, en est cette année à sa dixième édition et profite de l'occasion pour célébrer la Francophonie.

« Cela fait déjà dix ans que le festival international du cinéma d'animation de Meknès rayonne au Maroc, en Afrique et dans toute la région arabe. Ce sont donc dix ans de révélations et dix ans de soutien à la création marocaine que nous célébrons cette année», explique Marie-Annick Duhard, directrice de l'Institut français de Meknès. Pour renforcer sa place de choix dans le paysage artistique marocain et régional, le FICAM promet un menu riche et varié. Projections inédites, compétitions nationale et internationale, cycles de rencontre, tables rondes et ateliers, c'est une programmation à trois temps qui sera présentée aux amateurs du film d'animation ainsi qu'aux professionnels du domaine. « Le FICAM œuvre pour familiariser les Marocains avec le film d'animation, sensibiliser les talents et stimuler les vocations pour les conduire vers le film d'animation comme art et finalement accompagner et appuyer l'initiation à ce genre », déclare Marie-Annick Duhard Engagé pour rapprocher le public marocain de ce genre de cinéma, le FICAM donne une place importante aux projections qui répondent à tous les goûts.
Jeunes et moins jeunes adultes trouveront leur plaisir en suivant une sélection d'une soixantaine de films répartis dans des catégories adaptées à tout le public. Le FICAM offre un beau tour d'horizon des meilleurs films d'animation francophones venant de tous les pays qui parlent la langue de Molière. Les multiples avant-premières et les rencontres avec les professionnels seront des moments forts à ne pas rater. Les familles trouveront leur bonheur avec le programme intitulé « Ciné Médina » à la place L'hdim et au Centre interculturel Fondouk EL Henna. Pour les adultes, le FICAM propose « Ecran Large » qui présente non seulement des avant-premières exceptionnelles mais aussi des soirées thématiques et des séances « ciné-concert » où les professionnels trouvent leur public. Enfin, pour les professionnels et pour tous les passionnés d'animation, deux rendez-vous quotidiens sont fixés.
A 11h, ces derniers auront droit aux « Cartes Blanches » des acteurs de la profession au cinéma Dawliz et à 21h, ils assistent aux Courts Compèt', la deuxième édition de la Compétition internationale de court-métrage tenue au théâtre de l'Institut français et dotée d'un 1er prix de 3.000 euros. On n'oubliera pas la vieille compétition du FICAM, le Grand Prix Aïcha de l'animation qui récompensera le scénariste marocain de court-métrage d'animation le plus talentueux avec un prix d'une valeur de 50.000 DH.
En plus des projections et des compétitions, le FICAM prévoit des rencontres professionnelles grand public plus fournies qu'à l'accoutumée. Chaque jour, tout un chacun peut venir déguster « Un thé à la menthe » avec les plus grands réalisateurs, tandis que les plus férus assisteront aux « Coulisses de la création » de talentueux réalisateurs ou à « l'avenir en image », un cycle de tables rondes pour appréhender les tenants et les aboutissants d'un secteur en plein mutation. Une excellente opportunité pour les artistes en herbe de rencontrer les grands de cet art et découvrir l'univers du film d'animation.
De la musique aussi...
La dixième édition du Festival du film d'animation, ce n'est pas uniquement des projections et des expositions de films, mais c'est également des moments forts en musique et chants. Henri Dès, le plus célèbre chanteur pour enfants, sera de cette partie. L'artiste français se produira sur la scène du Théâtre Mohammed El Moumni et interprétera le meilleur de son répertoire devant les bouts de choux qui assisteront à ce FICAM. Le public vivra cette année une nouvelle expérience avec Makéna Diop, un conteur sénégalais, qui sera accompagné dans cette aventure par ses musiciens. Tous présenteront des ciné-contes qui conjuguent le conte et le cinéma pour faire partager aux enfants, adolescents et adultes, des émotions et une richesse commune. Un spectacle vivant total et interactif vous attend donc...
Par Khadija Smiri – Source de l’article Maghress

jeudi 15 avril 2010

Classic Media Nabs Worldwide Rights to First Arabic Animated Pre-School Series

Classic Media, today announces that it has acquired Worldwide TV and Home Entertainment distribution rights (Exc. Middle East) for brand new pre-school series Nan & Lili® (200x3). 

Résultat de recherche d'images pour "Nan & Lili"Created by multi-award-winning director and executive producer Firdaus Kharas of Chocolate Moose Media for Al Jazeera Children’s Channel (JCC), Nan & Lili is the first ever Arabic animated pre-school series.

The show, which is being unveiled to buyers at MIPTV, is created for a global audience of pre-school boys and girls (2-4yrs). Innovative and interactive, the series is designed to engage young viewers in a playful way whilst educating and empowering them through a world of exploration and discovery. 200x3 minute episodes are currently available in three languages: Arabic, English and French, with a further 100 episodes in development for delivery later this year.

Résultat de recherche d'images pour "Nan & Lili"Presented in novel 3D animation, Nan & Lili are two cute and funny characters who like all young children, enjoy exploring the world around them and playing with their friends. Though they sometimes misbehave, they are always there to help each other get out of trouble! Along with their friends Badi and Hella, the characters are often joined by a range of animals including camels, sheep, goats and elephants as they play and learn together.

Chloé van den Berg, EVP, International - Classic Media, commented: “We’re delighted to be launching Nan & Lili at MIPTV and are very excited to be working with JCC on its first animated pre-school series. Nan & Lili is a fantastic show with a unique animation style and a fresh approach to pre-school learning – offering entertainment whilst encouraging the valuable building blocks of problem-solving skills and emotional intelligence.”

Résultat de recherche d'images pour "Nan & Lili"Commenting on this announcement, Malika Alouane, Director of Channels’ Programming at Al Jazeera Children’s Channel and Baraem TV, said: “Nan & Lili is a multi-award winning series that has gained international recognition and appreciation for providing pre-schoolers with unique and fresh educational content. The positive feedback that the Channel has received from mothers and preschool teachers from across the Arab world is a clear testimony that the series’ innovative methods of delivering educational values have succeeded, and we are thrilled to share it with the rest of the world. We are confident that Classic Media, our distribution partner for Nan & Lili, will secure international positioning of this property, especially with broadcasters who are keen on delivering quality programming to their young audiences.”

Firdaus Kharas, creator of the series, said: ”I am very pleased that two world-leading companies, Al Jazeera Children’s Channel and Classic Media, are joining together to educate and entertain the children of the world through this stunning series. For the first time an animated series made for the Middle East will travel the world – a historic achievement that reflects the quality of the programming broadcast on Baraem TV. “

During its first broadcast year, Nan & Lili has won several International awards, including; The CINE Golden Eagle Award, aPeople’s Telly Award voted for by the general public on-line, two Accolade Awards, and the Chicago International Film Festival’s INTERCOM Certificate of Merit Award in the Educational Children Audience Category.

About Classic Media

Classic Media, one of the world’s largest independent entertainment companies, is a leader in reinventing the classics of yesterday and creating the classics of tomorrow. The Company owns and manages a globally-recognized portfolio of well-known family and pop-culture entertainment brands, including Casper the Friendly Ghost®, Where’s Waldo?®, The Lone Ranger®, Lassie®, Postman Pat®, and new global brands Tinga Tinga Tales® and Guess with Jess®. Big Idea, a member of the Classic Media family, is the leading faith-based studio and producer of children’s programming, including the best-selling animated series, VeggieTales®. More than 3,600 hours of Classic Media programming is distributed in more than 170 territories worldwide and showcased in multiple formats, including TV, film, home video, consumer products, publishing, digital, and music.

Classic Media Acquires Rights to Nan & Lili

About JCC

Al Jazeera Children’s Channel (JCC) is a Pan-Arab edutainment channel. With the mission to encourage the love of learning and discovery, JCC is dedicated to creating and providing quality programs that enlighten the child’s mind.

This goal is realized through research analysis and the production of relevant content that resonates with the needs of this target audience’s daily life as well as their culture.

Consequently, JCC produces its own debate shows allowing Arab tweens to express their opinion and communicate their thoughts, televised thematic magazines covering different educational subjects such as science, technology and sports; as well as game shows that provide audience with general knowledge information and lots of fun. The Channel also produces its own titles of animation and cartoons TV series, and contributes in co-productions along with other public mission children’s channels around the world. As for the remaining 40% of its gird, JCC distinctively selects its programs from the international market.

Al Jazeera Children’s Channel is free to view on Arabsat, Nilesat, Hotbird and Eurobird and is distributed by a very large number of operators across Europe.

In addition to providing supplementary sources of learning, discovery, and creativity, JCC offers a range of multimedia and digital content through its interactive website (jcctv.net). The bilingual website offers more than 200 hours of educational and entertaining broadcast material, let alone the latest multimedia tools that enable the members to upload their own content of images and videos and share them with children around the world.

By Awn