mardi 31 octobre 2017

L’univers du jeu vidéo africain en pleine éclosion

L’industrie du jeu vidéo est composée en très grande partie d’acteurs venant des pays occidentaux, mais l’Afrique commence désormais à avoir aussi sa part du gâteau.

Plusieurs studios de jeu vidéo africain puisent en effet chaque jour leur inspiration de leurs cultures pour produire des titres dignes d’éloges qui valorisent le continent, et il est utile de se pencher là-dessus.

Les jeux vidéos africains

1. À la rescousse du royaume d’Abomey


Les Aventures de Béhanzin est un jeu béninois créé par Irooko. Le personnage principal est le célèbre Béhanzin, un roi d’Abomey qui a pour mission de sauver son royaume. Il s’agit d’un jeu mobile avec un gameplay attrayant et des attaques scandées en fon (langue locale).

2. Nyangi : La Lara Croft africaine


Adventures of Nyangi créé en 2007 par Wesley Kirinya. Ce dernier développe seul une version africaine de Tomb Raider où l’héroïne explore 10 niveaux à la recherche d’artéfacts divers et variés. Aventure intéressante mais il faudra plusieurs mises à jour pour espérer dépasser Tomb Raider.

3. L’héritage des Kori-Odan


Aurion: L’héritage des Kori-Odan, un jeu plutôt bien connu a été conçu par Kiro’o Games. Disponible sur PC, il vous met dans la peau du prince Zama Enzo. Ce dernier est accompagné de sa femme Erine, et il mène un combat pour récupérer son trône. Le tout se déroule dans un univers peuplé de références aux contes et légendes africaines.

4. Légendes de l’Afrique


Africa’s Legends, jeu ghanéen de puzzle plutôt original créé par Leti Games. Les personnages sont inspirés de légendes de plusieurs pays d’Afrique. Le but est de se battre pour sauver les membres de la team Africa’s Legends, envoutés par un sort maléfique. Le jeu possède même sa propre bande dessinée.

5. La petite Trito contre le génie Aziza


La petite Trito et le génie de la forêt, créé par le studio béninois Black Fantasia. Ce jeu est inspiré des réalités mystiques du Bénin. Trito une petite fille capricieuse qui aime braver les interdits fit une grave bêtise qui déclencha la colère du génie de la forêt AZIZA. Tout son village étant maudit et plongé dans le malheur après son impair, le but du jeu est de réparer le tort causé. L’héroïne dans sa quête doit affronter plusieurs ennemis dont le dernier est évidemment le big boss AZIZA.

6. Invasion d’aliens à Nairobi


Nairobi X est un jeu vidéo kenyan créé par Black Division Games (ça en jette). On y retrouve Otéro, un soldat membre de l’unité du RECCE squad qui, armé d’un fusil d’assaut AK-47, a pour mission de bouter les Aliens hors de Nairobi. Nairobi X est considéré comme le premier jeu professionnel du continent.

7. Okoda vs Danfo

Dans Okoda vs Danfo, un jeu vidéo africain, plus précisément en provenance du Nigeria, vous êtes un pilote de taxi moto. Votre mission au cours de ce titre créé par Maliyo Games est de conduire les traditionnels deux roues de Lagos et de vous frayer un chemin à travers les rues embouteillées de la capitale nigériane.

8. Défends ton village avec Jagun


Jagun a été développé par ChopUP Games. C’est un jeu dans lequel un guerrier empêche des ennemis de détruire son village( faudra pas finir comme Clash of Clans).

9. Toxic Bunny le lapin fou


Toxic Bunny Hd est un produit de Celestial Games. Ce jeu met en scène Toxic Bunny, un lapin accro à la caféine et porté sur la baston. Son obsession est de poursuivre ceux qui ont interrompu sa pause-café.

Les studios de jeu vidéo africain

Irooko (Bénin) est une startup spécialisée dans la création des solutions web et mobiles de tous genres, particulièrement celle destinées au divertissement. Son fondateur, Franck David GNAHOUI, développeur et graphiste, est le concepteur du premier jeu vidéo béninois : « Les aventures de Béhanzin ». Ce titre a d’ailleurs rencontré un certain succès chez ses confrères.

Rw Liebenberg fonde le studio de développement de jeux mobiles Thoopid (Afrique du Sud) en 2013. Il réunit des joueurs passionnés avec une expérience primée dans la conception, le développement, le marketing numérique et les médias. Ils sont connus pour leur opus « Snailboy », un jeu de puzzle avec des graphismes riches, des effets sonores intenses et plus de 40 niveaux.


Kola Studio (Ouganda) fut créé par Daniel Okalany, un passionné d’informatique qui apprend à programmer en classe de Seconde avant d’obtenir un diplôme en informatique. Le studio Kola développe des jeux mobiles pour Android et iOS. Ils ont produit « Matatu » un titre inspiré d’un populaire jeu local du même nom.

Kuluya (Nigéria) est un studio de jeu vidéo africain créé par Kunle Ogungbamila, diplômé en informatique et en économie. L’équipe dirigeante est diversifiée, avec des membres qui ont des expériences dans la publicité, l’animation vidéo, le développement de logiciel et le marketing.


Kiro’o Games (Cameroun) a été fondé par Olivier Madiba. Cette startup fait un remarquable travail depuis 10 ans et a réussi à mettre en place le premier studio de jeu vidéo en Afrique centrale. Ils ont créé Aurion: l’héritage des Kori-Odan, un titre qui fait parler de lui avec un graphisme qui a vraiment évolué au cours du temps. Olivier Madiba donne vraiment l’exemple avec son parcours, lui qui est un passionné de la conception de jeux vidéo depuis l’âge de 18 ans.

Le studio de jeu vidéo africain Leti Games (Ghana) a été créé par Eyram Tawia, diplômé en sciences et technologie, et Wesley Kirinya. Cette startup s’est spécialisée dans la production de jeux vidéo et de bandes dessinées basés sur des personnages africains. C’est à eux qu’on doit le jeu « The Origin ».


Chopup Games fut créé par Bayo Puddicombe qui est considéré comme le magnat des jeux mobiles au Nigéria. Après des études en électronique, Bayo fonde son studio de jeu vidéo africain qui devient vite le premier du pays avec à son actif des perles comme Jagun ou encore l’histoire du poulet qui doit résister à l’attaque d’une sorcière.

Avec tout cela, on se rend bien compte que l’Afrique possède aussi le potentiel et les compétences pour faire partie de cette industrie. Il ne reste plus qu’à espérer que les moyens humains, politiques et financiers seront déployés pour que l’on puisse très bientôt voir une véritable industrie du jeu vidéo africain, capable de rivaliser avec l’occident.

Source de l'article InoTech

lundi 30 octobre 2017

DISCOP Joburg Animation Pitch Winners Revealed

Tibeb Girls
Tibeb Girls
Key African content market DISCOP Johannesburg wrapped up over the weekend, with one of the highlights being the final round of the first pan-African animation pitch competition, spearheaded by African Animation Network with major international partners. 

In addition to backing the contest, Turner sponsored the Animation Village for the second year, offering networking opportunities and educational workshops.

Organized by Annecy International Animation Film Festival and Market, AAN and DISCOP, the inaugural animation pitch competition collected 16 finalist projects for the last leg in Joburg, with awards given in four categories:

TV Series & Special (sponsored by Turner): Tibeb Girls by Brukty Tigabu (Ethiopia)
Three young girls who use their superpowers to fight injustice and harmful practices towards girls in Africa.

Mumue (image source: Zeropoint Studios)
Short Film (sponsored by Toon Boom): Mumue by Wendy Spinks & Clea Mallinson (South Africa)
A 13-year-old girl rebels against plans for her marriage, runs away to the desert and discovers a unique spiritual gift which helps her bring change to the patriarchal status quo.

Transmedia (sponsored by Digital Lab Africa): The Spams by Howard James Fyvie (South Africa)

Feature Film (sponsored by The Animation School, Cape Town): The Makers by Sheldon Bengtson (South Africa)
After her beloved pet cat dies, a young girl is transported outside the universe to find that cats are the creators of all reality.

L’arbre à Palimpseste
L’arbre à Palimpseste

The jury also selected two projects to participate in Annecy-MIFA’s 2018 Animation du Monde session: Mumue and L’arbre à Palimpseste by Ingrid Agbo (Togo). The latter project centers on an old storyteller who gives allegorical advice to two squabbling brothers, bringing to life the characters and history of Africa.

L’arbre à Palimpseste
L’arbre à Palimpseste
Speaking to the stylistic and storytelling variety of the pitches, MIFA head of projects Geraldine Baché told Variety: “For the first year, it’s quite representative of…the creativity of animation in Africa.”

By Mercedes Milligan - Source of article Animation Magazine

L’arbre à Palimpseste
L’arbre à Palimpseste

Tunisie : le débat sur l’égalité dans l’héritage expliqué en BD




Le 13 août 2017, à l’occasion de la journée de la femme tunisienne, le président Béji Caïd Essebsi déclarait vouloir s’attaquer aux inégalités hommes-femmes que perpétuent certaines lois du pays. 

Parmi les réformes envisagées, l'égalité successorale cristallise la controverse entre dignitaires religieux et militants féministes.

Après l’abrogation, en septembre, d’une circulaire interdisant aux Tunisiennes musulmanes de se marier avec un non-musulman, une initiative visant à réformer les lois existantes en matière d’héritage fait polémique en Tunisie, et jusque dans le monde arabo-musulman. Inspirée du Coran, la loi tunisienne répartit en effet les biens d’un défunt entre les membres de sa famille, accordant une part plus conséquente à ses fils.

Ce n’est pas la première fois qu’un président tunisien affiche son intention de réformer cette partie du Code du statut personnel, datant de 1957, qui encadre les droits de la femme et de la famille. En 1974, après avoir aboli la polygamie, Habib Bourguiba avait déjà tenté d’instaurer l’égalité dans la succession. Mais son initiative avait été perçue comme une atteinte aux lois islamiques par les oulémas de l’université Al-Azhar.

En mai 2016, le député indépendant Mehdi Ben Gharbia avait déposé devant l’Assemblé nationale une proposition de loi en ce sens. Mais celle-ci n’a jamais été inscrite à l’ordre du jour. En août, à l’occasion de la journée de la femme tunisienne, BCE a annoncé de son côté la création d’une Commission des libertés individuelles et de l’égalité, qu’il a chargée de préparer une réforme des lois en matière d’égalité hommes-femmes. Une perspective qui ne laisse pas l’opinion publique indifférente…

Par Fatma Ben Hmed - Source de l'article Jeune Afrique

vendredi 27 octobre 2017

L'Afrique mal représentée dans l'eSport international, pourquoi ?



Ces dernières années, l’eSport en Afrique a connu une croissance massive. Toutefois, les joueurs de cette région du monde sont trop peu représentés sur les scènes compétitives. Nous allons étudier les raisons de ce manque de présence dans les tournois internationaux.

Avant propos – Nous sommes conscients que l’article analyse un continent et non une nation. Chaque pays a une culture différente vis-à-vis de l’eSport et il existe des disparités d’infrastructures assez fortes. De même, il comporte entre les patries des dissemblances sur le processus de professionnalisation (pour l’ensemble des professions de l’eSport). Pour la réalisation de cet article, nous nous sommes appuyés sur une source vidéo et des interviews d’acteurs de la scène eSport en Afrique. Notamment celle de Youssef Mohsen, fondateur de la plus grande structure d’Egypte, Anubis Gaming. Ainsi que de De Wet Lombard-Bovey, alias Ridditz, caster et streamer Dota2.

On a souvent l’habitude de penser que le monde de l’eSport ne tourne qu’autour de l’Europe, de l’Amérique et de l’Asie. Pourtant, le monde est vaste, ses contrées nombreuses, et autant d’endroits où l’actualité du sport électronique s’étend et s’agite. Alors tournons-nous ailleurs, dirigeons-nous en Afrique.

Ce bien beau continent nous a habitué à envoyer chaque année quelques représentants nationaux lors de grands évènements comme l’ESWC, ESEA Global Premier Challenge, WESG… Le développement de l’eSport en Afrique grandit de jour en jour. Mais c’est un point rarement abordé car il reste encore peu visible.

De l’eSport en Afrique ?

Ceci pourrait en faire sourire certains qui estiment que les jeunes d’Afrique ne sont intéressés que par le foot, mais cela reste une vision assez erronée. L’eSport est bel et bien existant sur le continent, et pas seulement dans les pays riches comme l’Afrique du Sud, le Maroc ou la Tunisie. Il l’est également au Cameroun, Ghana, Sénégal, Gabon, Mali. Bien sûr, cette liste des pays où se pratique l’eSport est non-exhaustive.

Une étude sur l’intérêt de l’eSport en Afrique du Sud a été réalisée par BtoBet, pour témoigner du phénomène. Nous pouvons remarquer que l’eSport intéresse une tranche d’âge sensiblement plus jeune qu’à internationale. Nous apprenons que 30% des africains de 18 à 24 ans sont intéressés par l’eSport.

D’ailleurs, l’ESL est bien présent avec des événements réguliers, et diffuse même des compétitions sur l’une des chaînes principales d’Afrique du Sud.

L’Afrique du Nord n’est pas en reste non plus. Récemment, une compétition majeure sur les plus gros titres (LoL, CSGO ou SC2) a eu lieu : la North African Cyber League.

Toutefois, la popularité de l’eSport ne provient pas uniquement des jeux PC. La console, avec notamment le jeu FIFA 17, et le mobile, avec Clash of Clans, ont eux aussi leur mot à dire. Par ailleurs, la popularité est bien plus forte sur FIFA console pour des raisons qui seront précisées plus tard dans l’article.

Des pro-gamers en Afrique ?


A l’échelle internationale, des joueurs gagnent des millions de dollars grâce au sponsoring et aux salaires payés par leur structure respective. En Afrique, il existe quelques structures importantes comme Energy Esports ou Bravado Gaming. Aussi étonnant que cela puisse paraître, elles ne suffisent pas à faire carrière dans l’eSport.

L’un des problèmes clés, que nous pouvons aussi voir en occident dans les équipes amateurs et semi-pro, c’est qu’avant d’être joueurs, ils sont surtout étudiants ou jeunes travailleurs. Sur la scène internationale, dans les équipes professionnelles, ils jouent pour gagner leur vie. Cela signifie plus de temps d’entraînement et plus de motivation.

Il ne faut également pas oublier l’obstacle parental à surmonter. Selon les propos de Youssef Mohsen :


Les parents ne comprennent pas comment les jeux vidéo peuvent amener à une carrière.

En Afrique, laisser les enfants faire carrière dans l’eSport serait un pari beaucoup trop risqué.

L’autre problème pour le moment, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de grands tournois ou ligues internationales en Afrique pour les équipes.

Pourquoi un tel manque de visibilité ?

Avez-vous déjà entendu parler d’un évènement eSport qui se passe en Afrique ? Avez-vous déjà suivi un événement eSportif africain ? Si la réponse est non, c’est normal !

Une blogueuse eSport de renommée en Afrique du Sud, Sam ‘Tech Girl‘ Wright, dont nous reprenons les analyses, est revenue sur les raisons de ce manque de visibilité.


Plusieurs facteurs sont nécessaires pour la médiatisation de l’eSport. Les streams doivent être réguliers et planifiés, et doivent être réalisés par des personnalités eSportives locales. Malheureusement, comme expliqué par l’intervention du YouTubeur, George ‘GeeMax‘ Smith, il est difficile de s’y faire une place. En outre, très peu d’efforts sont consacrés à la constitution de personnalités des joueurs. Il y a très peu de joueurs en Afrique qui font l’objet de représentant marketing, de porte-drapeau de leur activité.

La diffusion en ligne est également un problème. D’après le joueur CS:GO, Richard ‘DeviaNt‘ Groves, la qualité du streaming n’est pas comparable à celle des pays occidentaux, et visuellement pas aussi bonne. Les commentateurs sont des amateurs passionnés mais restent non payés. Il n’y a aucune incitation à réaliser la même qualité qu’une équipe de production étrangère. De plus, l’infrastructure (débit internet ou performances du PC) ne permet pas à beaucoup de joueurs de diffuser les événements en direct.

Il y a aussi un manque de circulation de l’information concernant l’eSport sur leur propre sol. Des événements sont effectués sans être relayés ou même suivis par des rédacteurs pros ou amateurs. Aucun public ne peut suivre une compétition s’il n’y a aucune régularité éditoriale pour informer les gens de ce qui se déroule. Pas d’article, pas de public. Pas de public, pas de pub ou de marque.

Ces problèmes cités plus haut sont aussi dû à un manque d’accès à Internet en Afrique, comme le souligne une étude réalisée par l’université d’Oxford. Une inégalité flagrante.


On constate que le monde est globalement coupé en deux : l’hémisphère nord, où se concentrent les pays les plus avancés technologiquement, qui bénéficient le plus d’un accès internet (entre 60% à 100%). A contrario, les pays du sud en disposent moins (entre 20% à 60%). Dans d’autres pays, notamment en Inde et en Indonésie, le pourcentage de personnes connectés est extrêmement faible (0% à 20%).

D’ailleurs, au sein d’un même continent, par exemple en Afrique, les inégalités entre les pays en matière d’accès à internet est une réalité. Le Maghreb et l’Afrique du Sud ont deux à trois fois plus de personnes connectées que les autres pays du continent.

Les joueurs d’Afrique moins bons que les autres ?

Il est difficile d’évaluer le niveau africain avec aussi peu de visibilité. De plus, peu d’équipes sortent des événements locaux pour raisons financières. Et elles n’ont pas la possibilité d’affronter de grosses équipes occidentales à cause de leur réseau.

L’un des principaux problèmes de l’Afrique est le lag. Les équipes d’Amérique, du Sud ou du Nord peuvent s’affronter, tout comme l’Australie peut se permettre d’affronter des équipes de l’Asie du Sud-Est, tout ceci avec une latence de jeu tout à fait convenable. Toutefois, en Afrique, ils doivent se connecter sur des serveurs européens ou d’Amérique du Sud, et ceci avec une latence rendant le jeu inégal. Le problème se résume à ce que l’on appelle le ping. Il détermine la rapidité avec laquelle votre connexion répond à une commande.

Un écart se creuse entre un groupe de pays et un autre. Il y a d’un côté ceux qui ont rarement les capacités de se montrer et d’affirmer leurs qualités, et ceux qui en possèdent de très importantes. Cela démontre l’énorme manque de moyens que connait le continent. Un manque bien plus criant et important que celui que nous connaissons parfois chez nous, en France.

Des responsables ?

Comme tous joueurs, nous aimons les défis. On souhaite affronter les meilleurs pour être plus performants, et participer à des tournois internationaux. Malheureusement, les joueurs africains sont exclus de la scène mondiale. La raison ? Le manque de support et d’investissement en Afrique des principaux éditeurs de jeux comme Blizzard et Riot Games.


Ces éditeurs proposent des compétitions comprenant un mélange d’équipes nationales et internationales. Mais les joueurs africains sont remarquablement absents des listes des participants. Ce n’est pas par manque de compétences ou d’efforts. L’Afrique représente un bassin inexploité de talents. Mais l’ensemble du continent est essentiellement écarté des tournois internationaux en raison d’un manque de serveurs spécifiques aux jeux.

Jusqu’à ce que l’Afrique obtienne ses propres serveurs pour améliorer le ping, les équipes de cette partie du monde ne pourront pas se qualifier pour les tournois internationaux des gros hits eSport : LoL et Overwatch.

Dans un poste officiel sur Reddit, l’un des responsables de chez Riot, Nicolo, a exposé les raisons pour lesquelles il n’y avait toujours pas de serveur dédié pour LoL. Ce message est toujours d’actualité. D’après Nicolo, il y a plusieurs années, ils ont effectué une étude du nombre de joueurs susceptibles de jouer à leur jeu. Cela a abouti à un refus de la direction d’intégrer des serveurs car il n’y avait pas assez de joueurs potentiels pour maintenir les serveurs dans un confort optimal.

On peut aussi constater que finalement, les éditeurs ne sont pas seuls responsables, mais l’infrastructure internet est aussi remise en cause.

Ainsi, les africains, pour passer outre ce problème de lag, ont préféré se porter sur la compétition console avec FIFA et Call of Duty. Et pour ceux ayant des moyens financiers trop limités, il reste le mobile avec les jeux du développeur finlandais, SuperCell, Clash of Clan et Clash Royale. Comme présenté sur le panorama de l’eSport en Afrique, réalisé par beIN Sport, ces jeux ne demandent presque aucun investissement, en dehors de l’acquisition d’un smartphone. Côté PC et consoles, le prix est bien plus élevé. Il l’est d’autant plus si l’on compte les supports externes nécessaires (écran, souris, clavier, manette, télévision).

Une lueur d’eSpoir ?

L’eSport est l’un des marchés à plus forte croissance dans le monde d’après l’étude réalisée par Newzoo. Il attire plus de téléspectateurs que la NBA.

Valve est le seul des principaux éditeurs ayant mis à disposition des joueurs africains des serveurs, Counter-Strike : Global Offensive et Dota 2. Ils sont rapidement devenus deux des jeux de compétition PC les plus populaires du continent. C’est d’ailleurs via CS:GO que nous pouvons voir des équipes Sud-Africaine sortir du lot pour réaliser l’exploit en international, telle que Bravado Gaming.

L’Afrique souhaite faire du bruit afin que la communauté internationale des jeux la remarque. Elle souhaite prouver que le jeu vidéo et l’eSport sont en train de grandir là-bas. Il ne manque plus que l’intervention de Blizzard et Riot pour structurer les équipes et les tournois et ainsi aller en ce sens.

Notons tout de même que le jeu compétitif de Blizzard, Hearthstone, a bien ses compétitions eSportives. En effet, les jeux au tour par tour ne demandent pas d’avoir une latence rapide.

Au niveau local, de plus en plus de marques s’impliquent sur le marché de l’eSport africain. Elles réalisent son immense potentiel inexploité. En conséquence, d’autres tournois sont organisés, les cash prize augmentent et plus d’équipes africaines se qualifient pour participer à des tournois mondiaux. C’est le cas de l’équipe Armoured Brothers, championne Nord Afrique sur League of Legends. Elle ira courant novembre, en Corée du Sud pour participer à la Fédération Internationale d’eSport (IeSF).

L’Afrique n’est donc destinée qu’à évoluer si l’on en croit la tendance actuelle. Nul doute qu’elle pourrait, elle aussi, être représentée par de grands joueurs à l’international.

Cela étant dit, posons-nous la question suivante : pourrait-on voir des équipes africaines concourir en international et avoir plus d’informations sur leur actualité ? Très certainement !

Par ShowMe - Source de l'article Connectesport

vendredi 20 octobre 2017

Discop Afrique du Sud : le dessin animé made in Africa à l’honneur


Le 25 octobre prochain à Johannesburg, seront lancées les manifestations du Discop. L’évènement, comme à ses précédentes éditions, attend la participation d’importants acteurs de l’industrie de la production, de la commercialisation et de la distribution de contenu multimédia en Afrique

Au total, environ 1 200 acteurs de 70 pays sont attendus pour acheter ou vendre environ 10 000 heures de contenu.

Cette édition aura une attention particulière pour les dessins animés conçus en Afrique. « Nous mettons progressivement en place une dynamique pour construire une plateforme où pourront s’insérer les acteurs africains de l’industrie de l’animation », explique Nick Wilson, de l'African Animation Network (AAN).

D’ailleurs, durant le Discop, les acteurs concernés pourront prendre part au village africain de l’animation. A cette occasion, les producteurs de dessins animés africains pourront discuter et proposer leur contenu aux grandes enseignes internationales comme Turner Kids, dont la présence au Discop de Johannesburg est confirmée depuis plusieurs semaines.

Par Servan Ahougnon - Source de l'article Africatime

mercredi 18 octobre 2017

Le plan de la TAG pour booster le gaming en Tunisie et un nouvel espace de test des jeux AR/VR ouvre au Lac


Dans le 47ème épisode de DigiClub powered by Topnet, nous avons invité le Secrétaire Général (SG) de la Tunisian Association of Gamers (TAG), Ahmed Cheickrouhou, ainsi que le directeur du nouvel espace de travail et de testing pour les gamers, Level1 aux Berges du Lac, Ryadh Bouslama.

Dans son intervention, le SG de l’association tunisienne des jeux vidéo a parlé de son historique. Cette association a été crée en 2012 et a eu tout de suite après la reconnaissance internationale via l’Ie-sf (International e-Sports Federation, l’équivalent de la FIFA pour le gaming). Chaque année, la TAG organise plusieurs tournois dont le Carthage Game Show (CGS). C’est un tournoi qualificatif pour la finale à Busan, en Corée du sud.

Une équipe de LoL (League of Legends) tunisienne, qui s’appelle Armored Brothers dirigée par Ali Gaaloul (lire notre article), a donc pu se qualifier à cette finale Internationale. Suite à l’appel lancé par Ali Gaaloul lors du dernier épisode de DigiClub spécial gaming, et suite à un effort de communication et de lobbying de la part du S.G de la TAG, l’opérateur Orange a pris en charge une grande partie des frais de voyage.

Mieux encore, juste avant la diffusion de l’épisode, le S.G de la TAG a pu même lever des fonds pour envoyer, et pour la première fois, un journaliste tunisien avec l’équipe Armored Brothers. C’est notre collègue Amine Bouneoues, journaliste IT spécialisé dans le gaming, qui va donc couvrir l’évènement et communiquer sur la participation tunisienne en tant que responsable presse de l’équipe.

Malgré ces efforts de dernières minutes, il reste encore quelques personnes de Armored Brothers qui ne sont pas partis en Corée du Sud. Quant au S.G de la TAG, Ahmed Cheickrouhou, il a décidé de partir avec l’équipe à ses frais. Son passage à DigiClub était, donc, une occasion pour rappeler que le problème de financement de la TAG est un combat continu.

«La discipline des jeux vidéos peut rapporter de l’argent et peut être un métier si elle est bien encadrée», a-t-il lancé au micro de Mohamed Nabli (Spout). «On a beaucoup de talents, de jeunes et moins jeunes. Mais ceci demande un coup de pouce. Et en absence d’aides de l’Etat, on devient entièrement tributaire des sponsors, malheureusement».

Avec son départ à Busan, en Corée du Sud, avec l’équipe Armored Brothers et le journaliste Amine Bouneoues, le S.G de la TAG espère, non seulement à attirer l’attention des pouvoirs publics à l’importance du e-Sports en Tunisie comme discipline qui pourrait honorer le drapeau tunisien, mais également pour faire du lobbying sur place. Son but ? Décrocher pour la Tunisie l’organisation de la prochaine finale internationale. Ahmed Cheickrouhou a également évoqué son prochain Challenge en tant que S.G de la TAG : La création dans les prochains mois de la fédération tunisienne de e-Sports.

Quant à Ryadh Bouslama, il a présenté son nouveau projet Level1, un nouveau concept qu’il a tendance à appeler «Anti-Café». «Level1 est le vécu d’un startuppeur qui a galéré durant 8 ans avec les problèmes de financement, les soucis de la douane pour importer du matériel technologique, les problèmes d’homologation et j’en passe», a-t-il déclaré. «Nos startups peinent à vendre en Tunisie. Or cette référence sur le marché local est parfois une condition pour qu’elles puissent vendre à l’international».

L’idée de Level1 le travaillait depuis un moment jusqu’à ce qu’il a été approché par le parc d’attraction Carthage Land (qui est basé aux Berges du Lac et à Hammamet) et ce, pour créer un cowroking space. «Mais j’ai refusé. La Tunisie ne manque pas de coworking spaces. Les startuppeurs peuvent même travailler dans un café ou de chez eux», a-t-il expliqué. «Le problème qui se pose plutôt, c’est le matériel avec lequel on test le logiciel ou le produit. Or, si on va s’hasarder à investir dans ce matériel qui nous servira probablement qu’une seule fois, ça sera un investissement autant le dire, jeté par la fenêtre».

Et c’est là l’avantage de Level1 (cliquez ici pour visiter leur page FB). A mi-chemin entre le co-working space, le Cyber Café et un Fab Lab, ce nouvel espace de Ryadh Bouslema propose aux développeurs de jeux vidéos ou créateurs de films 3D, de venir utiliser le matériel mis à leur disposition par Level1.

Les prix varient, de 5DT l’heure, à 25 Dt pour une journée de 8h à 19h. Ceux qui souhaitent prendre Level1 comme leur quartier général pour une plus longue période, ils peuvent payer 350 DT/mois. Bonne nouvelle, un Self Service est offert pour tous les clients.

Mieux encore : Grâce au partenariat avec Carthage Land, les développeurs de ce types de jeux vidéos pourrait trouver un arrangement avec le parc d’attraction pour leur vendre la solution gaming en AR/VR, ou sinon faire un partage des gains a chaque fois que les clients de Carthage Land l’utilisent. Quant aux créateurs de films 3D, Carthage land pourra l’acheter pour leur cinéma «7D», qui se trouve juste à côté de Level1.

«C’est ainsi que le startuppeur pourra se faire connaitre et vendre à l’international en ayant comme référence un client tel que Carthage Land», a-t-il conclut.

Vous pouvez écouter les interventions au complet de Ahmed Cheickrouhou (à gauche sur la photo) et de Ryadh Bouslama (à droite sur la photo) dans le 47ème épisode de DigiClub powered by Topnet sur SoundCloud et sur iTunes.

Source de l'article THD

dimanche 15 octobre 2017

The African Animation Network introduces the FupiToons Festival


“It is clear that Africa is still experiencing challenges in getting original IP out to the international market and for many reasons, and our goal is to co-operatively create a bridge to help each other over the barriers we collectively face.” – Wendy Spinks

The African Animation Network (AAN), which made a successful debut at DISCOP Africa 2016, will this year present the very first FupiToons Festival, which will run parallel to the upcoming DISCOP Johannesburg event, scheduled to take place from 26 to 29 October 2017.

“It is the first ‘Made in Africa for Kids’ animation-only-focused festival, dedicated to screening shorts selected from all of Africa,” shares AAN head of content and festival director, Wendy Spinks.

According to Spinks, FupiToons arose from a probe regarding how much completed animation content there was in Africa; furthermore the team analysed what were the challenges, limitations and trends around the content being created.

“It is clear that Africa is still experiencing challenges in getting original IP out to the international market and for many reasons, and our goal is to co-operatively create a bridge to help each other over the barriers we collectively face,” shares Spinks.

“The FupiToons Festival will be launched in Johannesburg, but the intention is for it to roam the continent and screen the content at other conferences throughout Africa,” she adds.

AAN project manager, Nick Wilson expands: “African animation needs access to audience; it is a fundamental requirement to build a sustainable industry. Furthermore, animation is an expensive content medium, thus, the majority of African animated content is short form. This format of animated content has never really had a focused platform in Africa previously and thus, FupiToons Festival is both necessary and relevant.”

A call was made by FupiToons for submissions of the best African animated content targeted at audiences aged 2 to 12 years old.

“We decided to make the FupiToons Festival aimed and suitable for the age demographic of 2 to 12 years for many reasons, one of the main ones being that worldwide there are over 3000 broadcast platforms with dedicated children’s blocks buying content, and only a handful of broadcast platforms for anything considered not children’s, which is above 12 years of age,” explains Spinks.

Entries have since come from far and wide within the African continent, with South Africa and Ghana recorded to have pitched in the highest submissions so far.

“I have been quite pleasantly bowled over by the unique, quality and fresh styles and stories; a clear indication of the talent that lies within Africa,” Spinks enthuses.

According to global studies conducted by Women in Animation (WIA), the female population accounts for just about 65 per cent of the student body in animation schools, however only 23 per cent of those women are being placed in creative leadership roles within the industry.

“We have no firm statistics from Africa, but believe it to be significantly lower,” remarks Spinks.

However, ever since WIA rolled out its initiative of a 50/50 equal split of jobs for both genders by 2025 in 2015, AAN aspires to align itself with this vision.

This alignment has been set in motion with FupiToons’ all-female crew enthusiastically hoping to wave the flag for women in animation in Africa and thereby inspiring more females to participate in the animation space.

The chosen “shorts” will form part of the two-hour screenings which will be hosted as part of AAN’s partnership with Ster-Kinekor, and will be showcased at the cinema chain’s Rosebank facilities from 26 and 29 October 2017.

“I had approached Ster-Kinekor in 2016 as a potential partner of The Animation Lounge pilot project and precursor to the African Animation Network. Unfortunately their schedule didn’t allow for their involvement at the time but, we continued the discussions in 2017 and eventually found a common ground for us to work together,” Wilson shares.

“In the long term, we’re hoping that the first edition of the festival is a success and can be scaled-up into the rest of Ster-Kinekor’s Sub-Saharan footprint,” he adds.

During DISCOP Johannesburg’s animation activities and events Wilson will also be fostering efforts and participation towards this new addition to AAN’s animation offerings. A panel discussion titled ‘African Animation debut FupiToons Festival,’ will offer insight into the long-term strategy of what the FupiToons festival intends to project as the first animated short film festival in Africa.

“We would also like to provide a platform for African animation to engage and test audience. Running the festival in parallel to DISCOP Johannesburg also means that there are a significant number of decision makers in African content in Johannesburg and it is our intention to invite them to the Industry Premiere on 26 October,” Wilson concludes.

By Gezzy S Sibisi - Source of article Screenafrica

vendredi 13 octobre 2017

Gaming: Inwi poursuit son engagement


Quelques semaines à peine après son lancement, inwi e-league remporte l’engouement massif des Gamers marocains avec plus de 10.000 inscrits et 2 millions qui ont interagi avec la plateforme. 
Inwi e-league s’impose ainsi comme une plateforme de référence pour le Gaming au Maroc. Elle confirme également l’engagement constant d’inwi pour la promotion et le développement du e-sport au Maroc.

Pour accompagner cet engouement et permettre au plus grand nombre de Gamers marocains d’accéder à inwi e-league, l’opérateur global des télécommunications organise des tournois hebdomadaires qualificatifs en ligne.

Depuis le 26 septembre, les joueurs de toutes les régions du pays peuvent s’inscrire pour participer, en ligne, aux tournois qui seront organisés et managés par des professionnels les deux premiers mercredis de chaque mois.

Les 10 joueurs les mieux classés dans chacun des 8 jeux de la compétition pourront ainsi intégrer la inwi e-league en tant que challengers pour jouer des matchs barrage contre les joueurs les moins bien classés de la division D.

«L’organisation de ces tournois hebdomadaires répond à deux objectifs. Le premier est de permettre au plus grand nombre de joueurs, partout au Maroc, de participer sans se déplacer à des tournois professionnels, qualificatifs à inwi e-lague. Le deuxième objectif est d’offrir en permanence à la communauté des Gamers marocains un espace de compétition et de challenges, en parallèle au déroulement des sessions Off-line de inwi e-league», explique Brahim Amdouy, Manager des contenus à inwi.

Et ce n’est pas tout ! inwi e-league et AREA 12 intègrent officiellement l’ESWC (eSport World Convention). Le vainqueur de la compétition se verra automatiquement qualifié et pris en charge pour représenter le Maroc lors des championnats du monde au Paris Games Week – PMG 2017.

«L’engagement de inwi dans le domaine du Gaming n’est ni conjoncturel ni opportuniste. Depuis quelques années déjà, inwi considère les gamers et les développeurs marocains de jeux vidéos comme faisant partie de son écosystème naturel. En quelques années, inwi a soutenu la création de jeux 100% marocains comme Z7am en collaboration avec le collectif Moroccan Game Developpers. Ensemble, nous avons organisé la Maghreb Game Conference qui a fédéré des joueurs et des développeurs de pays de la région maghrébine. A ce jour, inwi est le seul opérateur marocain à disposer d’une plateforme, La3bine, entièrement dédiée aux jeux en ligne. Avec inwi e-league, nous réaffirmons donc notre engagement dans le e-sport au Maroc et restons plus que jamais aux côtés des développeurs et des Gamers qui se distinguent au niveau international», conclut Brahim Amdouy.

Par RAchid Amaou - Source de l'article TIC Maroc

jeudi 12 octobre 2017


Jeu vidéo – Facebook séduit par le jeu Gazkar


Le jeu de course « made in Madagascar » Gazkar continue de faire parler de lui. Au Kenya, Facebook était séduit par ce projet.

A Madagascar, il n’y a pas uniquement que la peste. De bonnes initiatives existent aussi. Le jeu de course virtuel Gazkar continue encore de faire parler de lui en dehors des frontières. Maintenant, c’est Facebook, le plus grand réseau social qui était séduit par ce jeu vidéo de Lomay. D’après les explications de Matthieu Rabehaja, son équipe a été contactée par une équipe du plus grand réseau social lors de la phase finale du tout premier Startup Battlefield Africa de TechCrunch organisée, hier, à Nairobi Kenya. « Ils étaient impressionnés par le jeu Gazkar. Ils nous ont approchés pour parler d’un projet. Nous allons travailler prochainement ensemble », confie le co-fondateur de Lomay.
Facebook était le sponsor de cet événement de TechCrunch qui veut célé­brer les meilleurs innovateurs, décideurs et entre­preneurs tech du continent africain. C’est un parrainage un peu logique, vu l’ambition de la société de Mark Zuckerberg. Le plus grand réseau social continue son engagement en Afrique en soutenant les petites et moyennes entreprises.
« Après le pitch, ils étaient ébahis par notre potentiel », continue-t-il d’expliquer.

Redécouverte

Quinze startups ont été sélectionnées pour cette phase finale. Elles s’étaient lancées dans une compétition féroce hier pour décrocher le chèque de 25 000 dollars et une participation à San Francisco de l’événement de TechCrunch dénommé Disrupt SF 2018. Ce prix revient à la startup Lori Systems. Cette startup kenyane a construit une plate-forme logistique pour améliorer le transport de marchandises à travers l’Afrique. Plus important encore, Lori Systems peut optimiser l’utilisation des camions afin de ne pas perdre de temps et d’argent. AgroCenta a brillé dans la catégorie bien social. Et SynCommerce remporte le prix dans la catégorie jeux et divertissement.
Même si l’équipe de Lomay n’a pas pu aller à San Francisco en trébuchant à cette finale, elle semble être très contente de cette participation avec cette « visibilité » proposée par Facebook. Le jeu Gazkar va continuer encore son aventure sur la scène internationale. Déjà en février, l’équipe de Lomay avait eu l’occasion de rencontrer Xavier Niel, le patron de Free et fondateur de la Station F, la plus grande incubatrice en France.


Conçu par des jeunes talentueux malgaches, Gazkar est un jeu de cours en trois dimensions « made in Madagascar ». À travers ce jeu virtuel, son promoteur, la société Lomay veut faire redécouvrir Madagascar et sa beauté. Au volant des Renault 4L et Citroën 2CV qui circulent encore dans la capitale, mais aussi des superbes Ferrari ou Porsche, ainsi que la fameuse voiture malgache Karenjy Mazana II, les joueurs peuvent rouler sur des circuits réalistes dessinés sur les rues d’Anosy à Mahamasina, en passant par Analakely, Ankorondrano ou encore le fameux By-pass.

Par Lova Rafidiarisoa - Source de l'article l'Expressmada