vendredi 28 novembre 2014

Monde arabe: jeux vidéo et cyber-commerce en forte croissance

Les jeux vidéo et le commerce en ligne sont en train de croître de manière «exponentielle» au Moyen-Orient et en Afrique du nord (MENA) où ils génèrent déjà plusieurs milliards de dollars par an, selon une étude publiée à Abou Dhabi.


Résultat de recherche d'images pour "jeu vidéo monde arabe"De son côté, Mme Nicola Mendelsohn, vice-présidente de Facebook pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique, a indiqué mercredi à l'AFP que le nombre d'utilisateurs actifs du réseau social sur une base mensuelle s'élevait à 74 millions aujourd'hui dans le monde arabe.

Ils étaient 62 millions en mars dernier, a-t-elle dit, précisant que 80% des utilisateurs se connectent sur Facebook via leur téléphone portable.

Les jeux sont le segment qui enregistre la croissance la plus rapide au Moyen-Orient et devraient presque tripler en volume d'affaires pour atteindre 4,4 milliards de dollars en 2022, contre 1,6 milliard en 2014, indique cette étude réalisée conjointement par la société de conseil Strategy& et twofour54, l'organisme de régulation des médias aux Émirats arabes unis.

De même, le commerce en ligne sera une source de croissance majeure dans la région MENA où il représente déjà cette année 2,3 milliards de dollars et devrait augmenter de 13% par an d'ici 2019, précise ce rapport.

L'Arabie saoudite et les Émirats sont les marchés dominants et continueront de représenter près de 40% du marché total de la région en 2020, poursuit cette étude publiée en marge d'un sommet annuel des médias, qui rassemble des professionnels de l'information et du monde numérique de différents pays depuis mardi à Abou Dhabi.

Enfin, le marché des contenus audiovisuels dans la région MENA connaît actuellement d'importants changements, le principal étant la transition vers un média payant. Selon l'étude, le segment de la télévision payante devrait augmenter de 10,3% par an, comparé à 7,8% pour la télévision financée par la publicité.

Source de l'article Techno La Presse

Les spécialistes de l'animation 3D tunisienne, K'art Studio, prennent leur envol

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Une success story est peut-être en route en Tunisie. K’art Studio, une startup spécialisée dans l’animation 3D et les solutions interactives, vient de lever auprès de business angels sans être jamais passée par une organisation d’aide aux entrepreneurs
K’art, c’est un studio qui crée des produits innovants dans un environnement qu’ils considèrent ne pas toujours l’être. Nous avons rencontré cette équipe de sept personnes dans ses locaux provisoires à côté du port de La Goulette.

L’interactivité dans leur ADN
K’art Studio a pour mission de créer de l’interactivité. Parmi ses faits d’arme, la modélisation, pour le compte du ministère de l’éducation, des composants d’objets complexes, tels qu’un frein à disque, afin d’obtenir une vue éclatée de l’objet et ainsi faciliter la formation des ingénieurs. Dans le même genre, la startup a  modélisé les étapes de construction d’un bâtiment afin de permettre aux ouvriers de mieux comprendre le travail à faire. K’art Studio a aussi développé des applications mobiles de réalité augmentée permettant, lorsqu’on filme un objet réel, de faire apparaître à l’écran un personnage virtuel interagissant avec cet objet réel. Effet garanti pour le consommateur !  Enfin, la startup conçoit des jeux vidéo publicitaires (advert games) ou pour les entreprises (serious games).
Mais sa création la plus intéressante reste ses lunettes 3D, semblables à Oculus Rift. La startup, qui réalise notamment des modélisations 3D d’appartements en construction pour permettre aux acheteurs potentiels de visiter virtuellement les lieux à vendre, a décidé de pousser l’immersion interactive un peu plus loin. Elle a développé une sorte de masque de plongée avec un écran intégré permettant de plonger dans l’univers 3D.
Une fois le casque mis devant les yeux, il suffit de lever la tête pour voir le plafond, de regarder vers la gauche pour visualiser une porte et la franchir virtuellement, etc. Le produit fonctionne sur le même principe que Oculus Rift, racheté par Facebook pour deux milliards de dollars en mars 2014, sauf que l’écran a été remplacé par un simple smartphone, ce qui permet de proposer un produit autonome et cinq fois moins cher que la version américaine.

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Masque de réalité immersive, présenté lors de l'ApéroEntrepreneurs Tunis en Octobre 2014
De la cave à la levée de fonds

Au lancement de K’art Studio, en juin 2013, les trois fondateurs, Mohamed Aloui, spécialiste marketing digital, Mohamed Elyes Chater, ancien chef de projet dans le game design et Hamza Gassam, ancien employé dans le webmarketing (en photo, de gauche à droite, en tête), ont fait le tour des agences d’aide à la création d’entreprise. Mais, l’équipe, découragée par la lourdeur des formalités d’entrée ou par des délais trop importants de traitement de dossier, décide de faire sans.  « 2 mois, c’est vraiment beaucoup de temps dans notre activité » nous confie un des fondateurs.
L’équipe s’est donc rapprochée de l’ancien employeur d’Elyes, Walid Sultan Midani, le fondateur de Digital Mania, le pionnier du jeu vidéo en Tunisie. En échange de quelques services, l’équipe fut hébergée gratuitement dans les sous-sols de cette entreprise créée en 2011. K’art Studio a ainsi pu bénéficier d’un environnement de travail stimulant, de synergies entre les équipes ainsi que du mentorat de Walid qui n’a pas hésité à leur faire bénéficier de son réseau et de ses précieux conseils.
Suite à son pitch devant l’accélérateur privé Wikistartup, l’équipe est contactée par trois Business Angels,  Naceur Hidoussi DG de Hexabyte (Fournisseur de Services Internet), Slim Bouzguenda Head of development de l’hôtel Medina Hammamet et Nooman Fehri, Député de l’assemblée constituante et ex Head of innovation (UK) chez Atos Origin
La startup se développe aujourd’hui en Afrique et en région MENA, notamment grâce à la proximité culturelle et linguistique qui facilite les échanges commerciaux dans cette zone. Un récent contrat signé aux Emirats Arabes Unis a conforté l’équipe dans sa stratégie.
Innover à contre-courant
Mais l’innovation est parfois difficile à mettre en œuvre. Recruter des jeunes diplômés formés aux technologies utilisés par K’art Studio était presque impossible, confie Hamza. « Les vieux professeurs des universités tunisiennes dispensent de cours préparés il y a quinze ans sans prendre en compte les dernières tendances » se plaint Elyes, pour qui « Les futurs innovateurs seront des autodidactes ». Mais les choses changent, nuance t’il, et certaines universités tunisiennes s’emploient à actualiser leurs programmes.
Elyes a également dénoncé la frilosité des  marques à mettre l’innovation au cœur de leurs stratégies : « Nous avons remarqué que les annonceurs cherchent des idées mais ne connaissent pas la réalité des technologies disponibles, donc ils demandent des solutions dépassées tout en proposant des budgets plutôt faibles. » Son associé, Hamza rajoute  « Par moments nous avons l’impression que les décisionnaires ont peur de la réaction de leur cible face à un marketing innovant. Nous avons même remarqué que certaines entreprises attendent que leurs concurrents prennent l’initiative pour ensuite les suivre en reprenant la technologie choisie ».
Malgré ces difficultés l’équipe espère se montrer digne du nom qu’ils ont choisi en l’honneur de leur ville. En effet, tout comme Qart-Hadasht (Carthage) veut dire « Nouvelle ville » en Phénicien, K’art Studio signifie « Nouveau Studio ».
Par Charles Dusart - Source de l'article Wamda

Une entreprise tunisienne élue meilleure start-up du programme PITME (Etats-Unis)

DigitalMania, studio de développement de jeux vidéo en Tunisie, vient de décrocher la première place du programme PITME qui accueille les jeunes entrepreneurs de la région MENA, les encadre et facilite leur immersion dans la capitale de l'innovation mondiale, la fameuse Silicon Valley à San Francisco.


Résultat de recherche d'images pour "Digital mania Tunisie"C'est grâce au support d'IntilaQ‏, hub d'innovation et d'affaires qui accorde aux start-ups un soutien couvrant les différentes dimensions de l'entreprise, que DigitalMania s'est vu offrir l'opportunité de suivre un mois de networking et d'accélération qui s'est terminé avec la «DemoDay» pour présenter DigitalMania à des investisseurs, des spécialistes et des mentors de la Silicon Valley.

L'entreprise a également pu valider les processus et les approche de l'industrie du jeu vidéo afin de mieux comprendre l'écosystème très dynamique de la Sillicon Valley et consolider ses actifs et ses expertises.

Comment cette jeune start-up s'est-elle frayé son chemin ?

DigitalMania est un projet lancé il y a 5 ans par Walid Sultan Midani. Ingénieur en informatique et féru des jeux vidéo, qui, voyant la scène internationale bouillonnante de nouvelles start-ups dans le domaine du gaming, s'est demandé : "Et pourquoi pas en Tunisie?". C'est de là qu'est partie l'idée de DigitalMania.

N'ayant pas de formation ni d'expérience spécifique dans le domaine du gaming, DigitalMania a dû s'autoformer et su s'entourer de bonnes compétences, puis commencer à développer des jeux et applications pour des tiers, afin de se créer une assise technique et financière.

Ce n'est qu'en 2012 que DigitalMania lève enfin des fonds et entreprend de développer ses propres jeux. Après seulement 5 jeux et plus de 500.000 joueurs enregistrés à l'échelle nationale et internationale, l'entreprise arrive à se frayer un chemin dans l'industrie du jeu vidéo.

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DigitalMania, est, de ce fait, pionnière sur le marché tunisien en tant que studio spécialiste du développement de jeux vidéo. Elle propose aujourd'hui ses services de développement de jeux et possède dans son portefeuille, plus de 20 clients internationaux.

En portant un effort tout particulier à la création de ses propres jeux, DigitalMania ambitionne de lancer 12 nouveaux jeux, au courant l'année 2015.

Toute cette aventure passionnante n'aurait pu se concrétiser sans l'engagement de toute une équipe soudée. De ce fait DigitalMania s'est vite attiré l'intérêt des médias et se retrouver sous les feux de projecteurs avec notamment des interviews de la BBC, Wamda ou sur des plateaux de télé particulièrement lors de la sortie de "Boga Bubbles" (qui en seulement 2 semaines, a enregistré 30.000 joueurs actifs et plus de 800.000 sessions jouée).

C'est dans son équipe, débordante de vitalité et passionnée par les jeux vidéo, que réside la capacité de DigitalMania de toujours innover. Et toute son équipe n'est pas prête de s'arrêter en si bon chemin!

Pour plus d'informations sur DigitalMania ou pour contacter l'équipe, rendez-vous sur le portail officiel.

Source de l’article Tekiano

jeudi 27 novembre 2014

Mobile phone gamers spend average of 40 minutes a day on electronic games

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Mobile phone gamers in Jordan spend a daily average of 40 minutes on electronicgames, according to Ipsos Jordan.

The figures, posted on the research firm’s Twitter account, showed that 79 per cent of those who play digital games in the Kingdom play them on mobile phones.

Only 9 per cent of electronic gamers in the country play games on actual gaming consoles, while 38 per cent of Jordanian electronic gamers play games online.

The figures indicated that 54 per cent of adults in Jordan play electronic games, with action games, cards and sports topping the list of gaming genres popular among Jordanians.

Meanwhile, 75.6 per cent of Jordanian Internet users access social networking sites, with a majority using Facebook, according to Ipsos Jordan. 

The figures indicated that 17.4 per cent of male Internet users do not use social networks, while 67.1 per cent of female Internet users frequent social networking sites.

In addition, 14 per cent of Internet users in west Amman do not use social media.

Among Jordanian Twitter users, 55.8 per cent are below the age of 24 years old, Ipsos Jordan figures showed, while only 5.2 per cent of Internet users above 15 years old use LinkedIn.

Smartphone penetration in Jordan stands at 55.1 per cent, thus overtaking both feature and basic phones combined, the statistics revealed.

Moreover, tablet penetration in Jordan stands at 17.8 per cent and about one in three Jordanians is aware of Google Glass.

Around 15 companies in the Kingdom work in the field of digital gaming, according to the Jordan Gaming Task Force.

Jordan, which is the largest producer of digital games in the region, contributes about 60 per cent of the games developed in the Middle East.

Founded in 2011, the Jordan Gaming Task Force seeks to develop the electronic gaming industry in the region. 

By Mohammad Ghazal - Source of article Jordantimes

mardi 18 novembre 2014

Arab Comics: Fit for Academic Exploration

Sindbad Magazine CoverComic magazines Samir, Lulu and Mickey Geeb(Pocket-sized Mickey) and Arabic translations ofTintin, Superman and Asterix and Obelix have been read and loved by generations of Arabs. Editorial cartoons are fundamental parts of every daily newspaper. But comic art remains an often unexamined and under-supported part of Arab artistic effort.

A new initiative is intent on changing that.

In September, the American University in Beirut (AUB) began a new academic program focused entirely on the study, archiving and promotion of Arab comic art. Named after its biggest donor, the Mu’taz and Rada Sawwaf Arabic Comics Initiative will also hold an annual conference to promote the artistic field and sponsor the Mahmoud Kahil Awards to highlight emerging creative talent in the field.

Mu’taz Sawwaf and the initiative’s founding director, Lina Ghaibeh are both published comic artists as well as avid comic book collectors. Early on in his career as a comic artist, Sawwaf decided it wasn’t a realistic career choice. He pursued architecture and engineering instead. Now, he hopes that the program will aid the careers of future comic artists, providing them with opportunities that he and other artists were denied.

“Look at the first generation of Arab masters in cartoons and comics, the Mahmoud Kahils, Pierre Sadek, and the Bahjouris of the Arab world,” he says. “They were left cash [strapped], yet now their art is worth millions, unfortunately mostly after their [deaths]. I hope that within five to six years, we will be able to encourage young artists to pursue a career in [comic] art and make a comfortable living.”

With the new program, the American University of Beirut joins a few other institutions offering degrees and supporting research on comic art, including the University of Florida, the University of Toronto and the University of Dundee, in Scotland.

“The Arab world is a wonderfully rich area, with a whole cultural heritage that has not been explored and deserves to be studied,” Ghaibeh says. “There have been [extensive] studies of comics in the U.S. and Europe, even the Far East; yet Arab comics have not been touched. “

Through the program, researchers will also have access to professional studio spaces, advanced digital imaging labs and university research centers.

Dating back to the early 1920s, Arab comic art provides fascinating insight into political propaganda and orientalism as well as cross-cultural influences.

“Comic art is a very rich form of Arab cultural heritage and mass media,” Ghaibeh adds. “There is a massive amount of editorial cartoons that tell you the history of the region.”

For example, some of the first unique Lebanese comics, Zarzour in the 1950s and Bissat El Reeh in 1962, depicted freedom fighters as superheroes and had heavily political themes for their target audience of children, according to a NOW Lebanon report.

The very first original Arab comic, Al Awlad, was published in Egypt in 1923. “The original creations were trying to tell stories for a younger audience that had an Arab point of origin,” says an Arab comics scholar, Nadim Damluji. “This is not to say they weren’t political, as Hussein Bicar, the founder of Sindbad, was a member of the Society of Post-Orientalist; he was very conscious of the power of the medium and how it could be used to further pan-Arab ideas.”

Cross-cultural influences are evident in Katkot, a comic magazine published in Lebanon in 1946, which contained Arabic translations of The Adventures of Tintin alongside original Arabic stories.

Egypt dominated the comic publishing industry for many years, publishing magazines such as Samir in 1952. Lebanon replaced Egypt in the 1960s as the largest hub of comic production, according to Lebanese comic artist George Khoury. With a relatively high freedom of expression compared to the rest of the Arab world today, Lebanon appears to have become the epicenter of comics production.

The lack of statistics on readership of comic art in the Arab world is irrelevant, says writer Jonathan Guyer of Oum Cartoon, as the genre’s popularity is evident on the streets.

“Every newspaper in Egypt publishes cartoons, every newsstand in Cairo sells new comics,” he says. The genre has influenced other mediums such as advertising, graphic design and street art, he adds. According to Guyer, many artists such as Egypt’s Ganzeer grew up reading Arab comics and cite them as profoundly influential.

“I think the art that has been produced post-2000 is as good if not better than similar art produced in the bigger markets of the United States, Europe and Japan,” says Damluji. Despite the quality of Arabic comics, he says, “they are often left out of conversations of the medium in the Western academy.”

While several blogs showcase the history and diversity of Arab comics, such as Majalat, Qantara and Arab Lit, the Sawwaf initiative aims at becoming the largest digital and physical resource of Arab comics in the world.

By including Ghaibeh’s database of over 4,000 Arab comics, the university’s database of several hundred issues and a future in-kind gift of several thousand issues from Sawwaf’s personal collection.

The initiative’s library will include illustrated books from the early 20th century as well as more recent productions like Samandal, an award-winning experimental Lebanese quarterly launched in 2008 and available online via a Creative Commons license.

Another important addition to the library is Tok-Tok, a self-published Egyptian quarterly started in 2011 by a group of young graphic artists.

Like Samandal, Tok-Tok’s issues are also available online to cater to their large digital audience and also possibly to avoid state censorship, an issue that should not be taken lightly in the Arab World, considering the number of arrests and attacks on artists in the region. The Egyptian comic book Metro was banned in 2008 and its author Magdy El Shafee was convicted of offending public decency. Fellow Egyptian Doaa El Adl faced charges of blasphemy in 2012 for her heavily political caricatures. Syrian dissident cartoonist Ali Farzat was kidnapped and severely beaten by pro-Assad forces in 2011.

Beirut-based illustrator Fouad Mezher, whose comic series The Educator ran from 2007 to 2010, studied under Ghaibeh at AUB and believes the program will help promote the medium in the Arab world.

“With mainstream comics becoming a dominating force in pop culture, it’s preferable that the more subversive comics can be given a longer lifespan and can pertain to a real discussion through preservation in an academic environment,” he says.

Alfred Badr, a Beirut-based illustrator and graffiti artist, is excited to be able to study comics at AUB instead of having to travel abroad.

“I was looking into joining any course that would strengthen my comic drawing skills, so it would be superb to be able to do this in Beirut and meet fellow local artists,” he says. “I’m very excited and hope to be able to attend the program’s events.”

The AUB has put itself in a position to really shake up the way we talk about comics,” says Damluji. “In the last few years the academic world has begun to realize that the study of comics is a rich discipline that has a lot of work to be done within it. All in all, it is a good time to be studying comics in the Middle East.”

Further information about Arab comics, including online comic books, awards and articles related to Arab comics can be found on the AUB’s online resource.

By Soraya Morayef - Source of article Al Fanarmedia