mardi 25 mai 2010

Ouverture du 6e festival International de la bande dessinée de Tétouan

La 6e édition du festival international de la Bande Dessinée (BD) de Tétouan, s’est ouvert, lundi, avec une série d’activités notamment le vernissage de l’exposition « La ciudad de Laton» à l’Institut Cervantès.

Ouverture du 6e festival International de la bande dessinée de TétouanLa journée de lundi a également été marquée par des visites publiques aux expositions, des projections non stop de films d’animation (courts métrages d’Europe et d’Afrique, et des films du festival Casanim 2010), à l’Institut national des beaux arts (INBA).

Un atelier au profit des étudiants de l’INBA animé par Philip Xavier, artiste franco américain, et une exposition de la BD marocaine et une autre de la BD africaine, sont également prévus dans ce festival.

Le programme de cette manifestation artistique comporte en outre une soirée musicale, une présentation théâtrale en avant première de l’oeuvre récente de Youssef Raihani « Jamaa Mezouak» , un spectacle du groupe musical espagnol « Vagamundos» , musique itinérante, ainsi que la présentation théâtrale « Farces et comédies» de Molière, une création du Théâtre national populaire de Villeurbanne (France).

Selon les organisateurs, ce festival qui prendra fin samedi prochain, est devenu un rendez-vous culturel incontournable à même de consolider la vocation culturelle de la ville de Tétouan.

14 pays (neuf africains, quatre européens en plus d’une participation américaine, la première du genre) prennent part à ce festival organisé avec le concours notamment de la direction régionale de la culture et l’Agence de promotion et de développement des provinces et préfectures du Nord du Royaume.

Source de l'article Maroc Webdo

samedi 22 mai 2010

Le festival de la BD, un événement à même de consolider la vocation culturelle de Tétouan

La 6ème édition du festival international de la Bande Dessinée (BD) de Tétouan, constitue un événement à même de consolider la vocation culturelle de "la Colombe blanche", ont souligné vendredi les organisateurs de ce rendez-vous annuel, lors d'une conférence de presse.

Le festival de la BD, un événement à même de consolider la vocation culturelle de TétouanCet évenement culturel (24-29 mai), verra la participation de 14 pays, neuf africains, quatre européens en plus des Etats-Unis, qui prend part pour la première fois à ce festival, qui s'ouvre cette année sur le 9è art en Afrique.

Le directeur de l'Institut national des beaux arts (INBA) de Tétouan, M. Abdelkrim Ouazzani Thami et le commissaire du festival, Jaouad Diouri, ont indiqué que, de par sa dimension nationale et internationale, cette importante manifestation qui gagne en popularité au fil des ans, permet à cette ville de "retrouver son rayonnement d'antan dans le domaine des arts plastiques, et d'accompagner les projets de l'initiative nationale pour le développement humain, lancée par SM le Roi, en contribuant à la formation et à l'encadrement d'une nouvelle génération d'artistes".

En rendant hommage à la bulle africaine, le festival, ont-ils précisé, "s'ouvre sur le continent et amorce la transition vers un événement spécifique à la région, susceptible de renforcer les liens d'amitié et de renouveau culturel entre les peuples africains à travers l'art".

Cette édition sera marquée par l'organisation d'une exposition dédiée spécialement à la BD marocaine, ainsi que par des vernissages, des ateliers, des projections non stop de films d'animation à l'INBA, des courts métrages d'Europe en plus de tables rondes.

Initié notamment avec le concours de la direction régionale de la Culture, l'Agence pour la Promotion et le Développement Economique et Social des Préfectures et Provinces du Nord du Royaume, la Commune urbaine de Tétouan, les Instituts Français et Cervantès de Tétouan, des services culturels de certaines ambassades européennes et américaine, ce festival est le reflet de la coopération culturelle internationale, ont souligné les organisateurs qui ont fait état de l'organisation, lors de la prochaine édition d'un grand festival de l'Art vidéo avec la participation de pays pionniers en la matière.

L'INBA de Tétouan est le seul institut à avoir créé un département de la Bande dessinée au Maroc, dans le monde arabe et en l'Afrique. Fondé en 2000, ce département a inspiré les responsables de cet institut à mettre sur pied ce festival qui, depuis sa première édition en 2004, ne cesse de s'imposer sur l'échiquier culturel national et international.

Source de l'article Le Mag

mardi 11 mai 2010

«Je reviendrai au Maroc pour engager des partenariats» : Pierre Sauvalle, Réalisateur, storyboardeur en dessin animé


Les échos quotidien : Qu’apprend-on aujourd’hui aux étudiants dans les studios d’animation en Afrique ?
Pierre Sauvalle : La première des choses, la plus essentielle, est l’humilité. Il faut leur apprendre à démystifier le monde de l’animation tel qu’on nous le présente en Occident. Il faut, sinon, qu’on leur apprenne l’abnégation et le travail. Certes, c’est très difficile, mais cela est le propre de tout métier artistique. Ce n’est pas un métier exclusivement réservé aux pays occidentaux. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’animateurs africains et même marocains qui interviennent sur les plus grands projets d’animation. Sur le plan de la formation, je recommande de passer par l’animation avant d’aborder la réalisation. Cela permet de comprendre la problématique du mouvement, pour que le réalisateur ne soit pas étranger à l’univers du monde de l’animation.
Quel chemin emprunter pour un jeune réalisateur dans un pays comme le Maroc ?
Utiliser le web pour véhiculer des messages d’animation vers le public. Les réalisateurs pourraient également réaliser des publicités ou des montages de messages de prévention. Cela permet à la fois de continuer l’exercice aux techniques d’animation et de réalisation. L’animation est le mode de communication le plus approprié et le plus direct pour engager des préventions sur un sujet donné. Souvent, ces campagnes ou publicités concernent la santé, l’hygiène, l’écologie… A fortiori, il faut créer un besoin pour engendrer une industrie.
Comment s’est déroulée la formation des étudiants que vous avez financée au Sénégal ?
J’ai commencé par former pendant 3 mois plus de 1.000 personnes qui ont été sélectionnées pour en garder 100 animateurs. Ils sont tous âgés de 18 à 26 ans, et pour la plupart, ils n’ont pas fait d’études aux beaux-arts. La formation a  duré 3 à 4 ans à Pictoon. Elle a abouti à la production de Kabongo le Griot, première grande production qui affiche une volonté de vendre le savoir-faire africain. Avec ces mêmes animateurs, nous avons travaillé sur des spots publicitaires et de prévention pour permettre aux studios de subvenir à leurs charges financières. J’ai fait également un travail pour le clip musical d’un rappeur. Le studio emploie actuellement entre 60 et 80 personnes et nous disposons de notre propre pôle de formation. Une chose est certaine : je reviendrai au Maroc pour engager des partenariats de réalisation et de production
Source de l'article Les Echos Maroc

dimanche 9 mai 2010

Un dessin animé koweïtien présente le Maroc comme le pays de la "prostitution et de la corruption"



«Bouktada et Abou Nabil», un dessin animé koweitien qui personnifie le Maroc du petit roi avec un humour fou, provoque une vive polémique dans le Royaume chérifien.

ces dessins animés koweïtienne n’en finissent pas de susciter des réactions. Internautes, journalistes et politiques ont pris, tour à tour, la parole pour exprimer leur indignation et dénoncer cette stigmatisation dont a été victime le peuple marocain au lieu et place du petit roi et sa cour. Actuellement diffusée sur une chaîne privée koweïtienne, El Watan, cette série de dessins animés véhicule une image négative de ce pays. 
Dans l’un des épisodes de ce feuilleton, deux hommes koweïtiens partent en voyage pour le Maroc. Une destination très prisée par les gens du Golfe. Dès qu’ils foulent le sol du Royaume chérifien, ils se retrouvent confrontés à une multitude de problèmes. Il y a d’abord le douanier corrompu qui leur demande du bakchich à défaut de quoi, ils ne pourront pas entrer. 
Ensuite, une fois arrivés à Agadir, ces messieurs font la connaissance de deux jeunes femmes. Celles-ci les invitent à prendre un thé chez elles. Ces femmes préparent la boisson avec une poudre étrange. Une décoction magique grâce à laquelle, ces deux Koweïtiens tomberont immédiatement amoureux de ces femmes et n’auront ainsi qu’une seule et unique obsession, se marier avec elles. Peine perdue, puisque les épouses de ces deux Koweïtiens les suivaient de près et ont pu intervenir au moment opportun. C’est ce à quoi se résume l’épisode de la série de dessins animés dont l’un des épisodes a donné une image peu reluisante des Marocains et du Maroc, en général.
En effet, corruption, prostitution, sorcellerie sont autant de préjugés ou de poncifs dont, semble-t-il, usent et abusent les créateurs de cette série, Bouktada et Abou Nabil, concernant le Maroc. Au Maghreb, comme un peu partout dans les pays où le champ de la liberté d’expression est de plus en plus restreint, Internet demeure l’outil de communication favori de la société civile. 
Une image de l’épisode incriminé du dessin
animé Abou Qatada et Abou Nabil. 
De nombreux internautes et blogueurs marocains se sont indignés quant à la diffusion de cet épisode. Sur les différents sites Internet comme sur les blogs, ces derniers n’ont pas lésiné sur les mots pour dénoncer ce qui pour eux est un «coup démesuré et abject de la chaîne koweïtienne El Watan», note emarrakech.info. «Cette bande dessinée dit tout haut ce qu’une grande majorité d’habitants du Golfe pensent des Marocains et surtout des Marocaines: Les Marocaines qui se prostituent, voleuses de maris, utilisant la magie noire pour atteindre leurs objectifs...», fait remarquer de son côté, le rédacteur du blog marocain Bigbrother.ma dans un article qui date du 8 août dernier, intitulé: Une BD koweïtienne fait dans l’insulte du Maroc: corruption, prostitution, Magie noire...«Il est clair que ces phénomènes existent bien au Maroc comme partout ailleurs, y compris dans les lieux les plus sacrés au Golfe. Mais cette rigolade me parait d’un très mauvais goût», tranche-t-il. 

Objet du scandale, un épisode de la série animée koweïtienne 'Bou Qatada et Bou Nabil'.Des groupes ont également été créés à l’occasion sur différents réseaux sociaux, en vogue actuellement au Maghreb, notamment Facebook. La réaction officielle du Royaume chérifien ne s’est pas fait attendre. Le ministre de la Communication, Khalid Naciri, a fait souligner que le gouvernement marocain «s’intéressera de près à cette offense faite aux Marocains».
Réalisant le grand préjudice que cette série a porté aux Marocains, le ministre des Affaires étrangères koweïtien a tenu à exprimer ses excuses pour l’atteinte causée au peuple marocain à travers la série de dessins animés diffusée par la chaîne locale El Watan. La chaîne télévisée koweïtienne a également émis des excuses, tout en affirmant que les épisodes, objet de la polémique, ne portent aucunement atteinte au peuple marocain.

Source de l'article Saidabiidablog
Lire : 
- Maroc-Koweït: Les dessins de la discorde

jeudi 6 mai 2010

Maroc: près de 80 films d'animation seront projetés à Meknès lors du FICAM

Meknes - Près de 80 films d'animation représentant plus de 70 pays dont la France, le Canada, le Japon et plusieurs pays africains seront projetés à Meknès, dans le centre du Maroc, au Festival international de cinéma d'animation (FICAM) qui s'ouvre jeudi, ont déclaré les organisateurs.

Maroc: près de 80 films d'animation seront projetés à Meknès lors du FICAMDes films d'animation destinés aux "enfants, aux adolescents, aux familles et aux adultes" seront projetés dans différents lieux de Meknès, dont la célébre place L'Hdim qui date du 17ème siècle, ont-ils ajouté. 

"C'est l'alliance entre le culturel et l'éducatif. Nous en sommes déjà à notre 10ème édition et c'est un signe de stabilité et d'engagement", a déclaré pour sa part à l'AFP Marie-Annick Duhart, directrice de l'Institut français de Meknès et une des organisatrices du FICAM qui dure jusqu'au 14 mai. 

"En 2001, lors de la première édition, les gens faisaient la confusion entre bande dessinée et cinéma d'animation, alors que celui-ci recèle un potentiel de développement dans des domaines variés : publicité, jeux vidéo, cinéma", a précisé Mme Duhart. 

De nombreux professionnels du cinéma d'animation sont invités au FICAM 2010, parmi lesquels le réalisateur français Michel Ocelot, dont le second long métrage "Azur et Asmar" (2006) avait connu un succès in ternational. 

La 10ème édition du FICAM verra notamment la projection en avant-première mondiale de "L'élue de la ville d'or", "un épisode de la nouvelle collection de contes de fée de Michel Ocelot", ont ajouté les organisateurs. 

L'objectif du FICAM, soulignent ces derniers, "est de familiariser les différents publics marocains au cinéma d'animation et à l'évolution de ses formes par un travail d'éducation à l'image en milieu scolaire". 

La création "à moyen terme d'une Ecole de formation aux métiers d'animation est un rêve qui caresse de plus en plus les mécènes du FICAM. Nous souhaitons qu'il se réalise un jour", a-t-on conclu de même source.

Source de l'article LeMag

Global content producers to converge on Dubai

Content takes the centre stage with the launch of MyContent 2010, an international content show in the Mena region, which is growing at a rapid pace and is expected to be worth $2 trillion (Dh7.34trn) by 2011, according to a study by PricewaterhouseCoopers.

The company is also looking to syndicate the Arabic cartoon Freej. (EB FILE)

To be held under the patronage of Sheikh Majid bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Chairman of Dubai Culture and Arts Authority, the first edition of MyContent 2010 is set to be held in November.

This was announced by Index Conferences & Exhibitions Org Est – member of Index Holding, in conjunction with Character Dubai and Dubai World Game Expo.

Organisers of the show emphasised at the media gathering that "MyContent will for the first time attract global content producers across all platforms to the region and provide an opportunity to the Middle East broadcasters, producers and distributors to evaluate, buy, sell, co-produce and finance in their own backyard.

"In addition, the event will also provide professionals involved in the TV, film, animation, comics, music, digital content and media content industry with the perfect platform to do business."

With more than 250 million viewers served by 400 TV channels generating a $4 billion market these staggering numbers point to the immense potential and demand in the region, clearly placing the Middle East content industry among the fastest growing markets in the world, highlighted officials, citing these figures as the basis of their intention to host a global exhibition.

MyContent will also open new horizons of investment for online, mobile and digital entertainment content industry that is seeing a sharp increase in demand with 40 million internet users and 175 million mobile users.

Mobile content, including music, games, ring tones and interactive TV, is worth more than $45bn globally, revealed officials.

"Preparations for MyContent are under way. There is a tremendous demand for content in the region due to numerous broadcasters emerging all over the Middle East and North Africa. We are pleased with the support and participation of leading content producers from different parts of the world. Opportunities in the content market are tremendous, from TV, to mobile phones and the internet.

"The event will also be an opportunity for leading Arab content producers to showcase their production and network with their international peers," said Abdul Salam Al Madani, President, Index Holding and Chairman of the Arab Asian Entertainment Content and Licensing Alliance.

Laila Suhail, Chief Executive, Dubai Events and Promotions Establishment, said: "We are very pleased to be supporting My Content 2010. We strongly believe that this initiative will have a positive impact on the overall character licensing industry in the region.

"My Content 2010 comes at the right time to cater to a demanding industry that has grown proportionally across the region backed by various cartoon characters that have gained huge popularity in the past few years. As managers of Modhesh character, we understand the need for these exhibitions, hence our continuous support for such initiatives."

The event is sponsored by Twofour54 and is supported by leading international industry associations and local government authorities, including Dubai Culture and Arts Authority, Gulf Co-operation Council Joint Program Production Institution, Gulf Radio & TV Organisation (Gulf Vision) and International Television Expert Group. Major exhibitors include Telemundo International (part of NBC Universal), Charisma TV Productions, Mondo TV and C in Motion, among others.

"Twofour54's sponsorship of MyContent, and Dubai World Game Expo reinforces our commitment to support the development of a sustainable Arabic media and entertainment content creation industry. Events such as these, which bring together some of the region's leading content creators, are important as they provide impetus to the region's aspiring media professionals," said Noura Al Kaabi, head of tawasol, twofour54.

Dubai International Character & Licensing Fair and Dubai World Game Expo are to be held from November 29 to December 1. The events have attracted more than 10,000 visitors and 200 exhibitors in their previous editions. Many fruitful business agreements have also been side during both events.

The Mena is rapidly emerging in terms of licensing and merchandising with the toy market that is growing at an impressive 11.8 per cent per year and is estimated to be worth $1.5bn. Retail sales of licensed products in the entertainment category are expected to be worth $21.7bn worldwide.

"A steady platform where we can create and feature new business is what we had experienced by participating in the Dubai Character and Licensing Fair. The last two years of participation turned out to be a remarkable venture for Fanar Production and this has given us unequaled determination to consolidate our position as a frontline player in the region's animated series. We strongly believe that Dubai Character and Licensing Fair will help us achieve our strategic objectives," said Adnan Omar Al Obthani, CEO of Fanar Production.

Animation is also seeing tremendous growth in the Middle East and the emerging markets of China and India. As these territories invest in building world-class digital media industries, animation is one of the key elements to ensuring the viability and infrastructure is in place for digital film, television and games.

"Lammtara is pleased to announce its participation once again in the forthcoming Character and Licensing Fair 2010, having successfully exhibited at the fair since its inception. We are proud to exhibit once more and to reconfirm our desires to support the fair as we feel this is an integral part of maintaining on going exposure for the Freej brand be it from a local as well as an international perspective," said Mohammed Harib, CEO, Lammtara.

Major deals have been signed during Character Dubai 2009, including a $22 million agreement between Emari Toons and Speedy Productions. The agreement concentrates on producing 22 episodes that display facts and challenges from each and every Arab country.

This year's event is expected to witness competitions and events for young designers and producers. In addition, it will be a great opportunity for them to showcase their talents and to present their work to leading businesses in the region.