lundi 30 septembre 2013

Les algériens raffolent des mangas

Alger - Les algériens raffolent des mangas, c'est ce qui fut relevé lors de La 6e édition du Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda), qui a accueilli des dessinateurs du monde entier.

Festival de la BD à Alger : Les algériens adorent les mangasLa BD algérienne a énormément évolué. Je vois de nombreuses nouveautés sortir et cela m'émeut beaucoup", confie Kaci, de son vrai nom Ahmed Aït Kaci, dessinateur de presse franco-algérien à qui le 6e Fibda remettait cette année le prix d'honneur. 

Comme lui, Le Hic, Dilem, Slim, Haïder ou Labter manient par l'ironie du trait les absurdités du quotidien dans la presse algérienne. 

Le Fibda, qui s'achève samedi, présentait cette année des oeuvres d'auteurs du monde entier, originaires notamment des Philippines, de Chine ou d'Inde, avec pour invité spécial le père de Titeuf, le Suisse Philippe Chapuis, dit Zep. 

Le Cameroun était également l'invité d'honneur avec Njoya et Nyem Popoli, tandis que l'Algérie se revoyait en dessins à travers son demi-siècle d'indépendance. 

Ses liens avec l'ancienne puissance coloniale sont restés très forts. Ainsi une trentaine d'auteurs français étaient présents, dont Philippe Margerin ou Jacques Ferrandez, auteur des célèbres Carnets d'Orient qui retracent les deux derniers siècles de l'Algérie. 

Pour la commissaire du festival, Dalila Nadjem, "le Fibda a été l'évènement révélateur de la BD et du manga". 

La jeunesse du pays est en effet de plus en plus attirée par ce genre qui offre des histoires 100% algériennes et a même sa propre publication mensuelle, Laabstore. 

Lancé en 2008, Laabstore remporte un formidable succès en librairie. De 2.000, ils sont passés à 10.000 exemplaires vendus en cinq ans en popularisant les premiers mangas algériens. 

Cette année, Dalila Nadjem a même créé une librairie consacrée à la BD, une première dans le pays, sur le site même du festival, sur les hauteurs d'Alger. 

Un bonheur pour Dalal qui rêve d'y passer toutes ses vacances. "C'est mieux que la télévision parce qu'on prend son temps avec les histoires", dit cette élève algéroise de 13 ans. 

Mais l'engouement pour le 9e art "n'est pas à la portée de toutes les bourses", reconnaît Mme Nadjem, elle-même libraire. Quant au problème de la langue: français ou arabe ? Les BD en arabe sont beaucoup moins nombreuses, explique explique-t-elle, alors que l'arabe est la première langue en Algérie.
Source de l'article Le Mag

mardi 24 septembre 2013

Les mangas algériens en pleine expansion

Algérie: des mangas 100% algériens font un tabac

  • de afpfril  - 
  • Diffusés en français, en arabe dialectal et bientôt en berbère, les mangas algériens font leur apparition dans les librairies ...

Depuis quelques années, un genre de manga entièrement conçu et dessiné en Algérie se fait une place au soleil… levant!

Rédigés en arabe dialectal, en français et bientôt en berbère, ces bandes dessinées s’inspirent du graphisme japonais, mais dans un esprit local.

"Le manga algérien est notre marque de fabrique. C'est ce qu'on appelle le DZ manga" (DZ étant le symbole utilisé pour l’Algérie sur les plaques d’immatriculation et les noms de domaine), déclare fièrement Salim Brahimi, fondateur de Z-link, à l’AFP.

manga
Photo: Facebook/laabstore-zlink

"Des entreprises, comme Sonelgaz ou Panasonic, font appel à nous pour des illustrations publicitaires", affirme Kamal Bahloul, représentant Z-link, à l’AFP. Il garde cependant la tête sur les épaules, et espère juste "voir d'ici 20-30 ans tous les petits Algériens posséder des mangas dans leur bibliothèque".

La première maison d'édition de ce type d'œuvre en Algérie (Z-link) encourage les jeunes mangaka algériens en publiant des extraits de leurs œuvres dans son mensuel Laabstore (totalement dédié aux mangas et aux jeux vidéo) , rapporte RTL.
De 2 000 exemplaires lors de son lancement en 2008, la publication est passée à 10 000 en 2013.
Le secret de cette exception culturelle? Des décors de Médina et de Kasbah à la place des grandes villes japonaises, ainsi que des histoires typiquement algériennes. Succès assuré!
Si le manga DZ est encore loin de faire de l’ombre au pays du Soleil levant, le coup de crayon algérien séduit de plus en plus. Les auteurs de mangas algériens étaient d’ailleurs présents cette année au prestigieux festival de la Bande Dessinée d’Angoulême, à la Comédie du Livre de Montpellier, et au 4ème festival "Lire en fête" qui s'est déroulé début septembre à Tizi Ouzou (à 100 km à l'est d'Alger).
Et cerise sur le gâteau: ces œuvres algériennes se sont même invitées au musée international du manga de Kyoto, au Japon.
L’élève dépassera-t-il un jour le maître?
“Inch’Allah”, et comme diraient nos amis japonais: “gambatte kudasai” (bonne chance)!
Par Rebecca Chaouch - Source de l'article HuffpostMaghreb

vendredi 20 septembre 2013

Des mangas 100% algériens font un tabac

Tizi-Ouzou (Algérie) - "Le manga algérien est notre marque de fabrique. C'est ce que l'on appelle le DZ manga", unique dans le monde arabe, lance fièrement Salim Brahimi, fondateur de Z-Link, première maison d'édition de ce type d'oeuvre en Algérie.

Des mangas 100% algériens font un tabac
"Le manga algérien est notre marque de fabrique. C'est ce que l'on appelle le DZ manga", unique dans le monde arabe, lance fièrement Salim Brahimi, fondateur de Z-Link, première maison d'édition de ce type d'oeuvre en Algérie.
Ces bandes dessinées s'inscrivent dans la lignée de cet art originaire du Japon tout en se fondant dans le quotidien algérien. Un cocktail dont raffolent les jeunes de tout le pays. 

Ailleurs, dans le monde arabe, on lit des mangas importés et adaptés du Japon. Le DZ Manga, conçu et fabriqué en Algérie (DZ symbolisant l'Algérie sur les plaques d'immatriculation ou dans les noms de domaine) est diffusé en français, en arabe dialectal et bientôt en berbère. 

"Du dessin au scénario, tout est 100% algérien", affirme Kamal Bahloul, représentant Z-Link au 4e festival Lire en fête qui s'est déroulé début septembre à Tizi Ouzou (100 km à l'est d'Alger). 

Les mangas algériens se vendent comme des petits pains. "Nous tirons 3.000 exemplaires par titre. En 2008, 40% du tirage était écoulé contre 70% aujourd'hui", se 
lon M. Bahloul.

En pleine progression, Z-Link possède un catalogue d'une dizaine de titres depuis sa création en 2007. "On a commencé l'aventure à deux. Maintenant on est près de 30 salariés!", lance-t-il. "Nous réalisons chaque année 5% de croissance en moyenne". 

Z-Link encourage les jeunes mangaka en publiant des extraits de leurs oeuvres dans son mensuel totalement dédié aux mangas et aux jeux vidéo, Laabstore. 

Lancé en 2008 par Salim Brahimi, Laabstore remporte un formidable succès en librairie. De 2.000, ils sont passés à 10.000 exemplaires vendus en cinq ans en popularisant les premiers DZ mangas. 

Ce cru local respecte naturellement les ingrédients classiques du genre, avec son humour décapant, son intrigue à suspense et ses dessins typiques en noir et blanc: gros plans sur les visages, yeux démesurés... Comme les mangas japonais, il se lit de droite à gauche. Mais il se distingue par le choix de ses scénarios. 

"Les histoires que l'on traite sont des scènes typiquement algériennes", précise Sid Ali Oudjiane, auteur de "Victory Road" qui lui a déjà permis, à 28 ans, de remporter trois prix nationaux. 

Les DZ mangas touchent à tout. Pour l'Histoire, Fella Matougui, jeune auteure de 18 ans avec déjà plusieurs titres à son actif, s'est penchée sur "La révolution", publié pour le cinquantenaire de l'Algérie en 2012. 

Dans "Samy Kun", un des premiers DZ mangas à grand succès de Yacine Haddad, un adolescent de Couscous Town, la soeur jumelle d'Alger, devient un élu impliqué dans les problèmes du Sahara algérien. 

Pour rompre avec l'influence graphique des Japonais, Amir Cheriti, 33 ans, auteur de "Roda", s'attache à "algérianiser le dessin" qu'il a appris tout seul en regardant les dessins animés japonais diffusés par l'émission de télévision française Club Dorothée des années 90. 

Malgré son succès, la création du DZ manga reste bien souvent une passion sans être un gagne-pain. 

"Je travaille à côté du manga. Je ne peux m'y consacrer que lors de mon temps libre, le week-end et la nuit", dit Sid Ali Oudjiane, fan absolu de Dragon Ball Z et de Nicky Larson. 

Invité au prestigieux festival international de la BD d'Angoulême en janvier 2013 et à la Comédie du Livre de Montpellier en juin dernier, le DZ manga conquiert ses pairs. 

Consécration suprême, le musée international du manga de Kyoto a présenté des oeuvres algériennes au Japon "non seulement pour les exposer mais aussi pour les étudier", selon Salim Brahimi. C'est déjà le cas aux États-Unis, où une analyse de l'influence du manga en Algérie est l'objet d'une thèse de l'université de Philadelphie. 

Un succès qui attire les convoitises face au formidable pouvoir de communication du manga. "Des entreprises,comme Sonelgaz ou Panasonic, font appel à nous pour des illustrations publicitaires", affirme Kamal Bahloul. 

A Tizi Ouzou, au festival Lire en fête, les éditions Z-Link poursuivent leur promotion du manga en sillonnant tout le pays. 

Ils y ont créé des ateliers ludiques pour initier les plus jeunes au "9e art" à travers la création de planches illustrées de bandes dessinées. 

Avec un seul objectif en tête pour Kamal Bahloul: "Voir d'ici 20-30 ans, tous les petits Algériens posséder des mangas et BD dans leur bibliothèque". 

A ce rythme, le pari risque d'être tenu... 

Par AFP & l'Express

jeudi 19 septembre 2013

El Djazaïr, histoire de la colonisation française en Algérie en BD

El Djazaïr, histoire de la colonisation française en Algérie en BD
Véritable document historique témoignant de la colonisation française en Algérie, la bande
dessinée El Djazaïr rééditée par Raùl Mora (Envie de Lire), sera présentée ce soir (19 septembre)
à 18h30 au centre culturel algérien à Paris.
La bande dessinée El Djazaïr, commandée à la fin des années 70 par le gouvernement algérien pour raconter la présence française en Algérie, avait presque disparue. Rééditée l'année dernière, la BD est présentée en présence de l'un de ses auteurs, ce soir (19 septembre) au centre culturel algérien.

« Pour les personnes férues de BD et d'histoire, El Djazaïr c'est un peu le serpent du Loch Ness » explique Raùl Mora, éditeur (Envie de Lire). Ce dernier a travaillé pendant plus de deux ans pour rééditer la bande dessinée El Djazaïr qui avait quasiment disparu de la circulation pendant plus de trente ans. Pourtant conçu en 1977, cet ouvrage, commandé par le gouvernement algérien, évoque tout un pan de l'histoire algérienne, sa résistance face à la présence française.

Projet algérien, réalisation espagnole
En 1977, le gouvernement du président algérien Houari Boumédiène tient à transmettre la récente histoire d'Algérie à la jeunesse algérienne. L'idée de la bande dessinée arrive très vite, seulement le problème se posait de savoir qui pourrait la dessiner : « A cette période, il n'y avait pas de bédéistes algériens. Il était hors de question de travailler avec les Français, les Belges avaient également un passé colonial en Afrique de l'Ouest, les Américains étaient « le grand méchant loup » et les Argentins étaient sous dictature militaire. Des places fortes de la BD, par élimination il ne restait que l'Italie et l'Espagne » raconte Raùl Mora.
Par un concours de circonstance, grâce à un ami officier algérien, l'auteur espagnol Luis Garcia se voit confier le projet. Ce dernier, avec l'aide de l'auteur Adolfo Usero et du scénariste Felipe Hernandez Cava, dessine cette BD et attend l'édition.
Malheureusement le président Boumédiène meurt et le projet est enterré. Un an, plus tard, un jeune éditeur basque, Ikusager, s'intéresse à la BD et la fait paraître en 1979 « mais ça restera assez confidentiel » précise Raùl Mora.

Le colonialisme en dessins
« Exception faite de courts strips de Breccia [Dessinateur argentin (1919-1993), ndlr], c'était la première fois que le colonialisme (ici le colonialisme français) apparaissait dans des BD » indique Raùl Mora. El Djazaïr devait restituer la représentation qu'avait le pouvoir algérien de l'occupation française, notamment par l'intermédiaire d'Hassan Omar, émissaire d'Alger, qui « encadrait » le projet.
Mais les bédéistes espagnols ne se sont pas laissés faire : « Par exemple, dans la BD, Messali Hadj, une figure algérienne n'apparaissait pas. Il était personna non grata pour le gouvernement algérien » ajoute l'éditeur d'Envie de Lire. Devant les difficultés, les auteurs espagnols ont signé une BD qui s’avérera être « un véritable support pédagogique en couvrant une période allant du début de la colonisation française (1830) au 1er novembre 1954, début de l'insurrection armée contre la puissance coloniale française ».

Une BD qui dérange ?
Fin 2012, El Djazaïr a revu le jour par le biais d'une co-édition entre les maisons Ici même et Envie de Lire. « Nous ne voulions pas juste faire un « reprint », nous avons donc ajouté un dossier très dense pour recontextualiser les faits » tient à préciser Raùl Mora. La maison d'édition a fait un tirage de 4000 exemplaires, ce qui n'est pas négligeable pour une petite structure. En moins d'un an, 2500 exemplaires ont été écoulés « malgré très peu de presse ».
Il semblerait que le sujet et la façon dont il est traité rendent certains mal à l'aise : « Le ton gêne un peu. Il en ressort que la première des violences est le fait colonial et que la réponse du berger à la bergère était l'insurrection armée. C'est important que ça rentre dans les consciences » selon Raùl Mora.

Cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie, la France a encore du mal à entendre certaines vérités. La réédition d'El Djazaïr est en cela un véritable document historique, témoignage de la colonisation française en Algérie.
Présentation d'El Djazaïr, ce soir (19 septembre) à 18h30 au centre culturel algérien à Paris. En présence d'Adolfo Usero (co-auteur), de Naïma Yahi, spécialiste de l’histoire culturelle des Maghrébins en France,  du bédéiste Farid Boudjellal et de Raùl Mora (Envie de Lire).
Par F. Duhamel - Source de l'article Lecourrierdelatlas

vendredi 13 septembre 2013

Production : Des cartoons arabes corps et âme, pourquoi pas ?

Tout semble prêt pour une aventure bien animée en vue de produire des cartoons purement arabes pour pallier le manque dont souffre cet espace géographique.

Dans les années 80, la télévision tunisienne avait entrepris une petite aventure en doublant quelques séries de cartoons en arabe. Plus précisément en utilisant le parler tunisien. L’expérience, en son temps, fut très appréciée. Et l’on ne voit pas pourquoi elle ne le serait pas maintenant. Qu’est-ce qui s’est passé, à ce moment-là, pour que quelqu’un songe à faire ce travail avec toutes les difficultés imaginables ? Qu’est-ce qui s’est passé aussi pour qu’aujourd’hui, avec les moyens techniques et technologiques que l’on connaît, personne ne réédite ce travail ?

Il y aurait plusieurs réponses. La première c’est que toutes les chaînes TV passent des séries toutes faites, fin prêtes et qui n’attendent que la diffusion. A quoi bon se fatiguer à traduire, à doubler, à exécuter des bruitages, à créer des sons etc. ? L’autre c’est peut-être une question de droits d’auteur. On n’en sait rien de façon certaine. Il existe d’autres considérations beaucoup plus subtiles qui n’échapperont pas à la perspicacité de nos lecteurs. Aussi n’entrerons-nous pas dans les détails.
Rappelons toutefois ces mémorables scènes ou gags de «Nakkar Ezzahouani» (Woody Woodpecker) ou «Krinet Echalouech» (Squiddly Diddly) ou encore «Chbeieh» (Casper) et autres «Moufettech Kaaboura»…
La période où ces dessins animés étaient diffusés est encore gravée dans la mémoire de plusieurs spectateurs, tant parmi les enfants que parmi les grands. Comment expliquer cet engouement pour ces D.A de la part des responsables de la programmation à la télé et, plus simplement, du très large public?
 
Parler la langue du public visé
Loin de tout purisme ou de toute autre réflexion philosophique, le but du doublage des voix, et en parler local, était de distraire et en même temps éliminer la distance entre l’image et le texte d’un côté et le public de l’autre. Le spectateur, l’enfant en l’occurrence, ne devait pas sentir fortement ce dépaysement linguistique et visuel. Autrement dit, il ne devait pas entendre une langue qui n’est pas celle qu’il parle (les dessins animés étaient généralement doublés en français) et voir des scènes auxquelles il n’est pas habitué ou des stéréotypes qui lui sont étrangers (l’image du cochon, du loup etc…) qui ne font pas partie de notre background culturel.
L’intention telle qu’elle est énoncée était bonne. Et comme premier effort dans ce sens, cela était louable. Toutefois ce qui est demandé, actuellement, c’est d’aller plus avant dans la prospection et dans la recherche pour produire des dessins animés qui soient vraiment les nôtres. La Tunisie a réalisé des dessins animés plus ou moins réussis. Des producteurs plus ou moins professionnels n’ont pas du tout été rebutés par la tâche en dépit des contraintes matérielles notamment. Mais toutes ces expériences sont restées isolées dans le temps et dans l’espace.
C’est seulement grâce à la publicité que quelques créateurs se livrent à leur passion. Mais la création artistique telle qu’elle doit être pour ce 8e art n’est pas au rendez-vous. Et pour cause.

Il est temps d’agir !
Investir dans ce domaine (financièrement et culturellement, cela s’entend) n’est pas uniquement du ressort d’un individu ou d’une société ni même d’un seul pays arabe. La production dans un secteur aussi sensible que celui de l’audiovisuel pour l’enfance exige bien des sacrifices, mais surtout une grande volonté, disons-le, politique.
N’oublions pas que beaucoup de dessins animés que nous avons vus, que nos enfants ont vus, et que leurs enfants verront si rien n’est fait aujourd’hui, sont sous-tendus d’un discours xénophobe ou intolérant. L’image de l’Autre est presque toujours dévalorisée (l’Arabe ou le Moyen-oriental, le Chinois, le Mexicain, le Noir et on en passe…) Le Blanc (Européen ou Américain) est toujours présenté comme l’être transcendant.
Cette représentation schématique et manichéenne n’a rien d’étonnant. L’auteur est dans son droit d’imaginer ce qu’il veut et de défendre le système qui lui convient. Ce qui montre la nécessité de réagir pour nous protéger de ces clichés surannés, mais dont la dangerosité n’est pas à négliger.
Par A. Chraiet - Source de l'article Tunisia Today