mercredi 20 septembre 2017

Algérie - BD - Dalila Nadjem : "nous avons acquis un public passionné"

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Dalila Nadjem, commissaire du FIBDA. © DR


Comment s'organise le Festival de la bande dessinée d'Alger (FIBDA), ce grand rendez-vous des passionnés et des professionnels du 9e art ? Sa commissaire s'est confiée au Point Afrique.

Pour sa dixième édition, qui se déroulera à Alger du 3 au 7 octobre, c'est la France qui est invitée d'honneur. « Une terre de la BD avec laquelle le FIBDA a beaucoup travaillé », annonce Dalila Nadjem, directrice des éditions Dalimen et commissaire du FIBDA, lors de la conférence de presse tenue mardi 19 septembre sous le chapiteau du festival sur les hauteurs d'Alger. L'organisatrice reconnaît que cette année, l'événement « accueillera moins d'auteurs pour raison de budget restreint ».

Selon le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, « seuls 10 % des 176 festivals ont été maintenus ». « Nous n'avons plus les moyens financiers d'il y a quatre ou cinq ans. Le budget destiné aux activités culturelles a été réduit. Le secteur de la culture subit la réduction du budget comme les autres secteurs, à part l'éducation et la santé », a précisé le ministre. Mais l'équipe du FIBDA ne se résout pas à l'austérité et compte sur le soutien des partenaires étrangers : le Canada, l'Italie, l'Union européenne, les États-Unis, et la France, invité d'honneur, ont dépêché leurs représentants diplomates à Alger à la conférence de presse pour témoigner de ce soutien.

Le programme, même moins dense que les éditions des années fastes, tente de maintenir le bon niveau du festival le plus en vue en Afrique et dans le monde arabe. Conférences d'auteurs venus de France (Farid Boudjellal, Jacques Ferrandez, Régis Hautière, Catel Muller, Nicolas Grivel, Richard Marazano, etc.), de Belgique (François Schuiten, Étienne Schréder, etc.), ateliers (notamment pour les enfants hospitalisés), concours de Cosplay (120 candidats !), rencontre autour du projet BD Alger-Bruxelles-La Havane, expos, résidence d'auteur pour deux auteurs algérien et italien, projections de films (Valérian et la cité des Mille Planètes et Macadam Popcorn)…

Et s'il y a de moins en moins d'argent public en Algérie, « On actionnera la "planche à BD" », lâche avec malice le plasticien Djaoudet Guessouma, membre de l'équipe FIBDA, en faisant allusion au projet du gouvernement de recourir à la création monétaire via la planche à billets.

Affiche du 10e FIBDA. © Slim

Le Point Afrique : le FIBDA fête ses dix ans cette année, quelle a été la plus importante de ses réalisations et quels ont été les chantiers restés sans lendemain ?

Dalila Nadjem : D'abord, nous avons pu réhabiliter l'ancienne génération de bédéistes algériens, nous avons sorti de l'ombre les pionniers de la BD dont l'aventure date des années 1960. Ceci est notre premier acquis. Ensuite, nous avons favorisé l'émergence d'une nouvelle génération : il y a eu un engouement formidable dès que nous avons organisé nos premiers concours il y a dix ans. Et puis il y a eu une belle production de BD, une avancée éditoriale et surtout, nous avons acquis un public passionné qui ne rate jamais ce rendez-vous. Des gens viennent de l'intérieur du pays et programment des mois à l'avance leur virée à Alger pour assister au festival. Nous avons aussi fidélisé beaucoup d'artistes étrangers à travers le monde, l'Afrique, l'Europe et d'ailleurs, certains participant à notre festival depuis des années.

Nous avons aussi réuni tout le fonds documentaire de la BD algérienne depuis les années 1960, que nous pouvons exposer. Maintenant je regrette qu'il n'y ait pas eu d'implication des éditeurs. En 2012, avec les aides publiques pour l'édition, nous avons vu émerger quand même neuf maisons d'édition qui se sont lancées dans la BD. Mais, aujourd'hui en 2017, certaines ont carrément fermé car éditer la bande dessinée reste financièrement très lourd. Ce qui reste à réaliser aussi, c'est un musée dédié à la bande dessinée, un projet qui attend toujours une dotation de terrain.

Comment le FIBDA a-t-il réussi à se classer premier festival de la bande dessinée en Afrique et dans l'ensemble des pays arabes ?

Parce que depuis dix ans, nous avons toujours réuni l'Afrique et l'Occident. Le festival est une plateforme d'échanges et de rencontres qui a révélé de nombreux auteurs et dessinateurs africains, surtout durant le Festival panafricain, 2009 à Alger (PANAF) où nous avions invité 64 auteurs de tout le continent qui ont réalisé un superbe album collectif, La bande dessinée conte l'Afrique, après une résidence de 25 jours à Alger. Et certains de ces auteurs sont aujourd'hui publiés en France. Nous avons aussi permis à des auteurs venus des États-Unis, de France, du Canada, d'Italie, de Belgique, etc., de rencontrer leurs collègues arabes ou africains : des liens se sont tissés et, surtout, des projets sont nés grâce à ces rencontres : un Cubain a pu être édité en France, un Chinois publie en Belgique après son passage chez nous, etc. On a même des gens qui se sont mariés grâce au FIBDA : une Cubaine avec un Belge par exemple !

Le budget alloué au FIBDA par le ministère de la Culture ne cesse de baisser année après année. Dans ce contexte de rigueur, comment voyez-vous l'avenir du festival ?

Cette année, les restrictions budgétaires ont été drastiques, nous n'avons pas pu, par exemple, lancer des formations (ici à Alger ou à l'étranger), or ce sont justement ces formations qui ont permis des avancées dans le domaine de la BD et qui ont fédéré autour du FIBDA de jeunes talents. Mais nous comptons aussi sur les rencontres entre le public et les auteurs, ou entre les auteurs eux-mêmes pour pallier ce manque en termes de formation. Du côté des sponsors, nous n'avons pas eu beaucoup de chance, eux aussi sont frappés par la crise. Nous devons trouver de nouvelles sources de financement comme l'entrée payante (entre 150 et 600 dinars, de 1 à 5 euros).

Par Adlène Meddi - Source de l'article Le Point Afrique

Afrique du Sud : l’élite du eSport africain prend ses quartiers à Johannesburg pour le rAge Expo 2017

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Du 6 au 8 octobre, Johannesburg accueille la 15e édition du plus grand événement de eSport sud-africain, le rAge Expo. Cette édition est principalement sponsorisée par VS Gaming une des plus importantes plateformes de jeu vidéo de la Nation arc-en-ciel. 

« Nous sommes extrêmement heureux d'être le sponsor principal de cette édition 2017 de rAge Expo. Cet évènement est d’une importance capitale pour l'industrie du jeu vidéo et ce partenariat nous permet d’aider à développer l'industrie du eSport dans son ensemble, ce qui est fondamentalement notre objectif principal.», explique Cambridge Mokanyane (photo), PDG de VS Gaming. 

En effet, plus qu’une simple messe du eSport, les rAge Expo représentent depuis 2002, année de la première édition, une mine d’opportunités d’affaires pour les développeurs de jeux vidéo, locaux comme étrangers. Par ailleurs, les grandes enseignes comme Intel et HP y sont également présentes pour promouvoir leurs matériels. 

L’apothéose des rAge Expo reste les finales de ses tournois d’eSport aux termes desquels les vainqueurs empocheront cette année, plus de 100 000 dollars. Les participants à l’évènement auront notamment l’occasion d’assister aux finales des ESL African Championship, le tournoi continental de eSport. 

Par Servan Ahougnon - Source de l'article Agence Econfin

mardi 19 septembre 2017

Dix-sept pays participent au 10e Festival international de la bande dessinée d'Alger

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Des créateurs venus de 17 pays participeront au 10e Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda), une édition anniversaire qui se tiendra du 3 au 7 octobre prochains, avec la France en invité d'honneur.

Sous l'intitulé "Dix ans déjà et ça continue !", le 10e Fibda sera marqué par des activités étalées sur cinq jours à l'Esplanade Riadh El Feth et au Palais de la Culture Moufdi Zakaria à Alger.

La France, invité d'honneur, présentera différents volets de ses créations, ses meilleures BD en présence de plusieurs de ses auteurs et dessinateurs notamment.

Parmi les pays participants au 10e Fibda, le Canada, Madagascar, l'Espagne, les Etats Unis d'Amérique, le Cameroun, l'Egypte, le Liban, le Maroc et la Tunisie.

Les visiteurs du 10e Fibda qui devront s'acquitter d'une somme symbolique à l'entrée, auront l'opportunité de découvrir plusieurs activités dont des expositions, des ateliers, différents concours et des projections de films d'animation entre autres. 

Les travaux de l'atelier algéro-italien, une exposition avec présentation d'album, reviendra sur le travail en collaboration, durant l'année 2016, entre les bédéistes des deux pays, mettant en valeur la créativité des artistes qui ont ainsi mis leurs talents en synergie.

La présentation de plusieurs auteurs de renom et une série de conférences sont également au programme du festival dont "Le roman soluble dans la BD", présentée par Jacques Ferrandez, autour de l'oeuvre d'Albert Camus, "Le premier homme".

Des lectures dessinées et des ateliers: professionnel, de réflexion, d'écriture scénaristique et de dessin pour enfants et adolescents, ainsi que des rencontres avec des bédéistes, algéro-belges notamment, seront au rendez-vous du 10e Fibda.

La bande dessinée cubaine, belge, arabe et africaine et les travaux des jeunes auteurs algériens, lauréats des éditions précédentes, seront également visibles lors de cette 10e édition, ainsi que différents concours, dont le Cosplay, des concerts dessinés et des expositions et ateliers mobiles, destinés aux enfants des écoles et ceux dans les hôpitaux. 

Par ailleurs, des tables rondes, des rencontres entre bédéistes et des concerts, ainsi que plusieurs ateliers d'initiation et de formation ouverts au public animeront le 10e Fibda dont l'affiche est conçue par le célèbre "Slim", avec le personnage de "Bouzid" au centre de sa création. 

Côté films d'animation, "Valerian et la cité des mille planètes" de Luc Besson et "Macadam Popcorn" de Jean Pierre Pozi seront projetés lors de ce festival.

Pour ses dix années d'existence, le Fibda prévoit également de réunir en résidence artistique le plasticien et dessinateur de presse L'Andalou avec le bédéiste français Joël Alessandra qui réaliseront ensemble, un carnet de croquis à quatre mains.

Source de l'article APS

Ngozi, nouvelle héroïne Marvel inspirée des filles de Chibok

ngozi chibok girls comics marvel
© Blessing in Disguise, Nnedi Okorafor / Marvel
Inspirée de l’histoire des étudiantes de Chibok, Ngozi est la nouvelle héroïne nigériane de Marvel qui se bat contre les méchants à Lagos.

Découvrez Ngozi, la nouvelle héroïne Marvel handicapée moteur vivant à Lagos, au Nigeria, dans la mini bande-dessinée de huit pages, Blessing in Disguise, faisant partie du livre Venomverse War Stories No.1. Ainsi, Ngozi se retrouve aux côtés de grandes figures de la bande-dessinée Marvel comme Venom, le vilain de Spider-Man ou encore La Panthère Noire et Deadpool.
Blessing in Disguise © Twitter / Marvel / Nnedi Okorafor
L’auteure nigériane-américaine de science-fiction, Nnedi Okorafor, s’est inspirée des 220 étudiantes de Chibok, kidnappées en 2014 par Boko Haram. Le monde s’était alors ému de leur sort et le #BringBackOurGirls avait fleuri à profusion sur la toile, soutenu par de nombreuses personnalités comme Michelle Obama ou Alicia Keys. « C’était une décision très importante pour moi de baser Ngozi sur une des filles de Chibok. Elles étaient des filles normales qui soudainement ont dû faire face à un énorme changement dans leur vie… et leur histoire de persévérance est tellement puissante » a-t-elle expliqué à Reuters. « Comme beaucoup de filles nigérianes, Ngozi est petite mais elle est forte et déterminée. »

C’est la première fois que l’histoire d’une bande-dessinée Marvel se déroule dans un pays africain qui existe réellement.


Nnedi Okorafor is working on a story set in Lagos about a young girl, Ngozi, titled "Blessing in Disguise" for Marvel's Venomverse.

Donner une nouvelle dimension aux héroïnes

En tant que grande fan de Wonder Woman, Nnedi Okorafor veut également pousser la vision de l’héroïne plus loin, en termes de personnalité, mais également de diversité. « Je ne parle pas seulement de la race ou de l’orientation sexuelle, mais du fait d’avoir toute une gamme de personnalités avec différents désirs, rêves et défauts » a-t-elle expliqué à Reuters. « Je ne veux pas seulement voir des personnages féminins qui déchirent, je veux en voir d’un peu moins prévisibles ».

Le film à succès de cet été, Wonder Woman, a été le premier film de super héros depuis 2005 à mettre en avant une femme devenue un nouveau modèle pour les jeunes femmes. Nnedi Okorafor espère que Ngozi sera également un modèle pour les jeunes femmes, mais plus réaliste et diversifié.

Par Rafaelle Laurence - Source de l'article Intothechic

samedi 16 septembre 2017

Tunisie : 58% des joueurs de social games sont des femmes


Le monde du gaming est en croissance constante. D’une simple niche d’innovation, cet écosystème s’est développé pour devenir une véritable industrie composée de sociétés à plusieurs milliards de dollars. 

Certains expliquent cette croissance par l’expansion, très rapide, du mobile gaming et la féminisation du secteur.

Le rapport de comScore de juin 2017, dédié à l’analyse de l’écosystème de l’industrie des jeux vidéo, indique que le marché américain du mobile game s’est stabilisé et a atteint sa maturité. D’après l’analyse de comScore, 76% des mobiles gamers téléchargent plus de 8 applications de jeux par mois.

Outre la dynamique qui caractérise cette industrie aux USA, nous remarquons également un grand mouvement de féminisation. Le gaming n’est plus aussi masculin qu’on le croit : 53% des mobile gamers aux USA sont des femmes, selon le rapport de comScore.


Concernant la fréquence de jeu et d’utilisation des applications de jeux, le rapport de comScore note que plus de 50% des gamers âgés de plus de 45 ans sont des joueurs quotidiens et que les plus jeunes sont plutôt des utilisateurs hebdomadaires.

Revenons maintenant aux consoles de jeux. D’après le même rapport, 50% des gamers possèdent au moins une console de jeux sachant que 10 millions de ces gamers possèdent une parmi les trois consoles de jeux les plus connues à savoir : Playstation, Xbox et Nintendo.

Pour ceux qui possèdent plus d’une console, le rapport de comScore affirme que la majorité combine plutôt la Playstation et la Xbox.

Du côté des profils des utilisateurs de consoles de jeux, le rapport précise que la majorité des utilisateurs de la Playstation et de la Xbox sont âgés entre 25 et 34 ans alors que ceux qui possèdent une Nintendo font plutôt partie de la tranche d’âge 35-44.
Le comScore ajoute également que 80% des gamers qui jouent pour plus de 20 heures par semaine sont du sexe masculin.


En Tunisie, le marché du gaming est également en pleine expansion. Plusieurs startups spécialisées dans le développement de jeux vidéos ont vu le jour ces dernières années. Certaines ont d’ailleurs réussi à lever des fonds et à booster leurs business bien que cette industrie est encore méconnue de certains investisseurs. La communauté qui s’est constituée autour de ce secteur est également grandissante et devient de plus en plus structurée.
Malheureusement, jusqu’à ce jour, nous ne disposons pas de chiffres précis sur le nombre de gamers et de gameuses ou encore le poids de cette industrie en Tunisie.

Pour avoir une plus ample idée, du moins sur les grandes tendances du secteur, la rédaction s’est orientée vers l’un des professionnels du secteur. Contacté par THD, Walid Sultan Midani, fondateur et CEO de DigitalMania Studio, nous a indiqué que “les chiffres dont disposent les professionnels du gaming en Tunisie sont plutôt des analyses fournis par Google play ou Facebook”. Cela dit, si nous nous référons à ces quelques chiffres, nous remarquons que le mouvement de féminisation est une tendance globale qui touche également la Tunisie. Selon Walid Sultan Midani, “les jeux vidéos sont un produit de consommation international” qui attire beaucoup de femmes. “Sur le segment des social games par exemple, 58% des joueurs sont des femmes”, a-t-il souligné.

Pour ce qui du comportement de l’industrie du gaming en Tunisie, le CEO de Digitalmania a noté que le marché tunisien peut être comparé à celui de l’Indonésie ou encore la Malaisie de par les similitudes en terme de consommation. “L’Indonésie et la Malaisie consomment des jeux développés par des tierces tout comme la Tunisie, et ce, bien que chez nous, nous disposons d’une production locale respectable”, a-t-il signalé.

Autre fait marquant que Walid Sultan Midani nous a communiqué, est que “la communauté tunisienne de gamers est beaucoup influencée par la mouvance globale, se comporte et évolue de la même façon”.

Notons que dans la région MEA, on recense plus de 300 millions de gamers, selon le Global Games Market Report de 2016 publié par Newzoo.

Par Nadya Jennene - Source de l'article THD

Quand le jeu vidéo fait réfléchir sur les discriminations

Capture du jeu "South Park : The Fractured But Whole" édité par Ubisoft © Ubisoft
Le nouveau jeu South Park propose un niveau de difficulté variant en fonction de la couleur de la peau. Mais ce n'est pas la première fois que le jeu vidéo s'intéresse au racisme.

"South Park : The Fractured But Whole" ("L'Annale du Destin"en version française) ne sort qu'en octobre prochain, mais le jeu fait déjà parler de lui. Il faut dire qu'il reprend l'héritage irrévérencieux de la série animée du même nom, lancée il y a plus de 20 ans et qui tire à boulets rouges depuis sur la société américaine et l'actualité en général. Et parfois, fait mouche avec de petits détails très pertinents.

Lorsque le joueur crée son personnage, il peut choisir son sexe, ses vêtements, sa coiffure, mais aussi (comme dans de nombreux jeux) la couleur de sa peau. Sauf que dans South Park, cette dernière détermine aussi automatiquement la difficulté du jeu. L'un des personnages précise d'ailleurs, en voix off, que cela n'affecte pas la difficulté des combats, mais "seulement tous les autres aspects de votre vie" (les dialogues des autres personnages s'adapteront en conséquence). Référence directe aux questionnements sur les discriminations raciales qui agitent les États-Unis depuis plusieurs mois (voire années, voire siècles).


Venant des créateurs de South Park, Trey Parker et Matt Stone, ce clin d’œil acide ne surprend pas. Mais le jeu vidéo s'est depuis longtemps emparé de questions sociales, notamment les discriminations (tout en ayant encore trop souvent, comme son grand frère le cinéma, du mal à mettre en avant des héros issus de minorités).

Être un héros de jeu noir, c'est pas si facile

Et c'est surtout très rare. Peu de grosses productions vidéo-ludiques ont osé sortir de la facilité : un héros américain, mâle et blanc. Parmi les exceptions notables, on peut citer les héros de Grand Theft Auto - San Andreas,Watch Dogs 2 ou Mafia III : le problème, c'est que tous sont aussi des délinquants voire des criminels, un lieu commun dans l'imaginaire collectif. Les héros de Assassin's Creed IV Freedom Cry (un pirate noir se battant contre l'esclavage au XVIIe siècle) ou The Walking Dead (un Américain noir accusé de meurtre qui devient le protecteur d'une petite fille dans un monde peuplé de zombies) font partie des rares à échapper à cette règle.


Il faut dire aussi que selon une étude de 2015 de l'IGDA sur les développeurs dans le monde, seuls 3 % d'entre eux sont africains-américains, contre 76 % de blancs. Mais les représentations évoluent. Certains jeux récents, comme Remember Me, Broken Age ou Sunset, mettent en scène des personnages de couleur traités exactement comme un personnage blanc. D'ailleurs, beaucoup de joueurs n'ont sans doute même pas remarqué la couleur de peau des protagonistes : l'héroïne de Remember Me ne subit aucune discrimination dans le Paris futuriste du jeu, celle de Broken Ageévolue dans un monde pastel où les couleurs ont peu d'importance, quand celle de Sunset n'est pas visible (puisque le jeu est joué à la première personne).


Utiliser le jeu pour faire vivre les discriminations

À l'inverse, d'autres jeux font d'un personnage issu d'une minorité un héros pour revendiquer fortement cette identité. Le cas de Prey (sorti en 2006) est assez édifiant en la matière. Non seulement on y joue un Indien d'Amérique vivant avec sa petite amie et son grand-père dans une réserve, confronté au racisme dès les premières minutes, et le scénario global du jeu fait écho à l'histoire de son peuple : une invasion d'extraterrestres (symbolisant les colons européens), venus pour prendre contrôle de la Terre du héros (la planète, ou l'Amérique), pour exploiter ses ressources, et exterminant sans ménagement les populations locales. Une invasion qui échoue justement parce que le héros prend conscience des forces issues de sa culture d'origine.

Encore plus symbolique, Deus Ex : Mankind Divided("L'humanité divisée") se saisit de la question des discriminations par un biais intéressant : désormais, ce n'est plus la couleur de peau qui est un vecteur de haine, mais l'appartenance ou non aux "augmentés", des humains dotés pour diverses raisons (notamment médicales) de prothèses robotiques. Une haine largement amplifiée... après une attaque terroriste. Le personnage principal étant lui-même un augmenté, le joueur subit à travers lui insultes, brimades, méfiance ou à l'inverse "solidarité de classe" de la part des autres protagonistes.


C'est peut-être d'ailleurs là le principal intérêt du jeu vidéo dans la lutte contre les discriminations : permettre au joueur de les vivre voire de les subir virtuellement pour mieux les comprendre ensuite. Histoire de se faire pardonner une histoire constituée aussi, comme pour beaucoup de films ou de séries, par des années de clichés plus ou moins racistes.

Par Olivier Benis - Source de l'article France Inter

mercredi 13 septembre 2017

Goethe-Institut : Résidence de création à Dar Eyquem



Le Goethe-Institut Tunis et Dar Eyquem, à Hammamet, organisent une résidence de création en bande dessinée.

L’objectif de cette résidence, qui réunit le collectif Lab 619 et l’auteur-illustrateur Max Baitinger, c’est la publication du 9e numéro du Lab 619, qui tournera cette fois-ci autour du thème «Identités» et qui sera imprimé avec un risographe puis relié à la main et édité par la maison de microédition «Le 5015».

Précédée d’une journée de réflexion autour du thème «Identités» et d’un workshop sur la risographie, la résidence se focalisera sur l’étape créative et sur l’expérimentation et la découverte de cette technique d’impression au rendu unique avec le risographe.

La sortie officielle du 9e numéro de Lab 619 fini est prévue pour la deuxième quinzaine de décembre 2017 au Goethe-Institut avec une exposition des planches réalisées pendant la résidence.

Source de l'article Kapitalis

mardi 12 septembre 2017

Discop en Afrique du Sud : déjà plus de 650 délégués enregistrés

Johannesburg / Los Angeles, 6 septembre 2017 – Les organisateurs du DISCOP de Johannesburg, le marché du film, de la télévision et du contenu numérique, qui se déroule du 25 au 27 octobre, ont annoncé aujourd’hui un bond de 154% par rapport à l’an dernier au même moment dans les réservations anticipées des délégués.

Résultat de recherche d'images pour "Discop Afrique du Sud"DISCOP Johannesburg 2017 devrait accueillir plus de 1000 vendeurs internationaux, acheteurs et producteurs qui proposent des activités de contenu multiplateforme et multi-écrans en Afrique subsaharienne. Plus de 10 000 heures de programmation originale seront commercialisées sur un marché en plein essor avec plus de 250 distributeurs et producteurs mondiaux, régionaux et locaux et des producteurs de 60 pays.

« Par rapport aux éditions précédentes, les délégués seront surpris par l’abondance du contenu produit en Afrique offert sur le marché », a déclaré Patrick ZUCHOWICKI, président de DISCOP, ajoutant: « Le commerce du contenu sur le continent devrait augmenter de façon spectaculaire au cours des cinq prochains années. Et cette croissance sera alimentée principalement par des productions locales. « 

L’événement de trois jours comprendra également le programme Next Gen, un programme soigneusement construit parallèlement au marché et conçu expressément pour les cadres créatifs, de production et de programmation qui aspirent à devenir des leaders dans l’industrie du divertissement.

«Le programme Next Gen garantira l’accès à des informations indispensables sur la distribution alternative et les possibilités de financement, la production de contenu de la réalité virtuelle, l’élargissement des relations entre l’Afrique francophone et anglophone et entre l’Allemagne, le pays invité DISCOP Johannesburg 2017 et l’Afrique du Sud», explique Gert BOTES, Le directeur des événements de la barre latérale de DISCOP, ajoutant: «Le programme Next Gen, sera également placé sous l’animation du spot, le segment de divertissement le plus rapide et le plus créatif d’Afrique; les nouveaux services de diffusion mondiale et leur impact sur la production de contenu d’origine; et l’Éthiopie, l’étoile montante du continent « .

Les conférenciers confirmés incluent déjà: Chris SAVIDES | Chef d’Afrique | SHOWMAX; Ines POHL | Rédacteur en chef | DEUTSCHE WELLE; Morgan BOUCHET | Chef de VR & Directeur du contenu numérique et de l’innovation | ORANGE; Ahmadou BAKAYOKO | GM | RTI; Renee WILLIAMS | Exécutif du groupe par intérim pour la télévision | SABC; Jean-Luc CRONEL | Directeur du marketing et de la distribution | TV5MONDE; Todd BROWN | CEO | XYZ FILMS; Steven MARKOVITZ | CEO | GRAND CINEMA DU MONDE; Bernard AZRIA | CEO | COTE OUEST; Liz LEVENSON | VP Intl. Acquisitions et ventes | GRB ENTERTAINMENT; Sonke KIRCHHOF | CEO | INVR.SPACE; et plus à venir.

Afrikakom est partenaire du Discop, depuis 2015.

À propos du Discop depuis 1991

Les marchés DISCOP centrés sur la région aident les acheteurs de contenu cinématographique, télévisé, numérique et musical, les vendeurs et les producteurs à se connecter, à établir des relations, à faire des transactions et à des projets de terrain. Les marchés DISCOP couvrent les régions à forte croissance où l’expansion est alimentée par les infrastructures modernes, les nouvelles technologies, la démographie démographique et la hausse des revenus disponibles: l’Afrique, l’Asie occidentale et centrale, l’Europe centrale et orientale et le sous-continent indien. Les marchés DISCOP se déroulent dans des destinations qui sont des centres commerciaux importants pour l’industrie du divertissement. Les prochaines DISCOP prévues auront lieu à Johannesburg (25 | 27 octobre 2017), Dubaï (25 | 27 février 2018), Abidjan (29 | 31 mai 2018) et Zanzibar (11 | 13 juillet 2018).


Source de l'article Afrikakom

Jeux vidéo et électronique : Abidjan accueille son 1er Festival international

Sidick Bakayoko, promoteur du Festival entend positionner Abidjan comme une des places-fortes des Jeux vidéo en Afrique.
Sidick Bakayoko, promoteur du Festival entend positionner Abidjan comme
une des places-fortes des Jeux vidéo en Afrique.
Première industrie du divertissement dans le monde, cette activité ludique connaîtra sa grand’messe baptismale en Côte d’Ivoire dès le 23 septembre avant le bouquet final en novembre.


Jeux vidéo et électronique : Abidjan accueille son 1er Festival international

La mégapole ivoirienne abritera les 11 et 12 novembre, au Palais de la culture de Treichville, la 1ère édition du Festival international de l’électronique et des jeux vidéo d’Abidjan (Feja). Avec plus de 5000 participants (Gamers) attendus, la capitale économique (culturelle et sportive) par ce tournoi, entrera de plain-pied dans le gotha des villes de grands rassemblements de ce phénomène social, culturel, économique et sportif.

En effet, au cours d’une cérémonie de lancement, le week-end dernier, à Cocody, le promoteur du Festival, Sidick Bakayoko, directeur général de Paradise Game, a indiqué que les adeptes, dans les catégories, minimes, cadets, junior et sénior rivaliseront de dextérité autour d’une trentaine de jeux électroniques et vidéo, allant de Fifa Football, Nitendo à des jeux vidéo à succès, à l’image de ceux inspirées de séries comme Final Fantasy, Metal Gear et Mario.

Né au début des années 1960, les jeux électroniques et vidéo ont connu un pic au milieu des années 1980, avant de connaître un léger déclin vers le milieu des années 1990, puis une renaissance depuis les années 2000 avec l’essor de la téléphonie mobile qui est allée de pair avec des applications multimédia au fil des ans.

Le secteur des jeux vidéo, aussi baptisé industrie vidéoludique, en Côte d’Ivoire se dynamise, depuis peu, ainsi que l’a fait remarquer au lancement, Fanta Sidibé, directrice de la communication d’Orange Côte d’Ivoire, partenaire officiel du Festival. Qui se veut le plus grand rassemblement en la matière après l’Afrique du Sud, en Afrique. Un jeu vidéo, il faut le notifier, est une activité de loisir basée sur des périphériques informatiques (écran LCD, manette/joystick, hauts parleurs ...) permettant d'interagir dans un environnement virtuel conformément à un ensemble de règles prédéfinies.

1ère industrie culturelle devant le cinéma et la musique

Le jeu vidéo est devenu en 2016 la première industrie culturelle au monde devant le cinéma et la musique. En lé réitérant, le promoteur Sidick Bakayoko, souligne qu’il s’agit d’une donne au niveau international, argue, à bon escient et toutefois : « Il nous fallait donc venir avec un événement énorme qui changerait la donne aussi bien localement que dans la sous-région ».

Il explique, par ailleurs, sur les impacts éventuels que peuvent avoir les jeux vidéo pourraient avoir l’éducation des enfants, Sidick Bakayoko rassure : « Il y a des jeux qui sont propices à l’éducation des enfants en développant certains sens et réflexes et décuplant leur créativité ».d’où l’invite faite aux parents et encadreurs scolaires à inscrire les enfants à participer au Festival, en fonction des jeux adaptés.

Les présélections débuteront le 23 septembre prochain à Marcory dans un des établissements de jeux réputés d’Abidjan. La caravane desdites présélections investira par la suite six communes du District d’Abidjan et la ville de Yamoussoukro, en ce qui concerne le plan national, ainsi que six pays africains.

Le vainqueur de la 1ère édition du Feja percevra la cagnotte de 3 millions de Fcfa et des lots divers en plus d’un trophée.

Par Ramy Coulibaly - Source de l'article Fratmat

lundi 11 septembre 2017

À la découverte du développeur tunisien Ali Mehrez et de son jeu mobile doublement primé "Grapple Gum"

Résultat de recherche d'images pour "Grapple Gum a été primé "Meilleur jeu mobile""


Dans la catégorie "Jeux" de votre app store, vous verrez bientôt surgir un petit chewingum rose. C'est l'oeuvre du Tunisien Ali Mehrez, développeur de jeux mobile.

Résultat de recherche d'images pour "Grapple Gum a été primé "Meilleur jeu mobile""Grapple Gum a été primé "Meilleur jeu mobile" et "Game of the Year" par le Tunisian Game Awards 2017. Ali Mehrez est aussi finaliste du concours Indie Prize, organisé lors du salon Casual Connect Kiev 2017, "salon dans lequel Grapple Gum aura son propre mini-booth" annonce-t-il au HuffPost Tunisie.

Edité par Zplay, éditeur chinois, Grapple Gum arrivera dès le 14 septembre 2017 dans tous les app store du monde, dont "la Chine, le Japon, la Corée du Sud et le reste de l'Asie," assure le développeur, "Et ce pour 1.99$."

"Grapple Gum est un jeu du genre SlingShot-Action-Platformer dans lequel vous jouez un petit morceau de Chewing-Gum rose et ou vous vous accrochez aux objets à l’aide d’un grappin. Le jeu offre un subtil mélange de mécanique, car vous pouvez flotter dans l'espace, vous déplacer en vous accrochant sur les différentes plates-formes, vous propulser à la manière d’un lance-pierre pour vous frayer un chemin et tirer sur tout ce qui bouge, y compris d’énormes boss et les petites créatures de suie" explique Ali Mehrez, développeur de Grapple Gum, "C'est un jeu assez facile pour que n’importe qui puisse s’amuser... mais il faut de la ténacité et du réflexe rapide pour tout maîtriser."



Interview de ce petit génie des jeux vidéos.

HuffPost Tunisie: Pouvez-­vous nous en dire davantage sur votre parcours?

Je m’appelle Ali Mehrez, j’ai 31 ans. Mes parents sont originaires de Gafsa et moi je suis né à Paris. J’y ai aussi fait mes études. Malgré ma passion pour les jeux vidéos et l’informatique, j’ai décidé de m’orienter vers une filière juridique, à l’université Paris 1, dans laquelle j’ai suivi un cursus de droit environnemental. J’ai ensuite travaillé en tant que chargé de gestion dans une société, temps pendant lequel j’ai développé mon premier jeu mobile, easyBoat.

Peu de temps après sa sortie, j’ai décidé de m’investir à plein temps dans ma passion.

Depuis quand travaillez-vous sur Grapple Gum?

Cela fait maintenant dix mois que je développe Grapple Gum, et je suis installé à Tunis.

Pourquoi le jeu mobile?

J’ai choisi de me focaliser sur le développement mobile par pure logique. Le monde est devenu mobile, tout le monde ou presque possède un smartphone, et il n’a jamais été aussi facile de jouer à un jeu vidéo, pour mon plus grand plaisir j’ai envie de dire. L’envie de développer sur PC/Console se fait sentir, mais travaillant pour l’instant seul, je préfère rester en terrain maitrisé.

Comment votre partenariat avec ZPlay a-t-il été mis en place?

J’ai été contacté par ZPlay après plusieurs articles sur mon jeu, dont un sur TouchArcade, le plus gros site de jeu vidéo mobile. Ils ont montré beaucoup d’intérêt pour mon jeu et on a passé énormément de temps (malgré les 7 heures de décalage horaire) à discuter game design.

Je suis vraiment très satisfait de leur implication et leurs conseils. J'ai été contacté par beaucoup de publisher mais aucun avec autant de sérieux et d’ambitions que Zplay.

Que ressentez-vous suite à cet accomplissement?

Je suis très content de l'accueil et des commentaires que j'ai reçu sur le jeu. J’ai eu le privilège de participer au Carthage Game Show et lors de cet événement, j’ai eu l’honneur de remporter les catégories "Best Mobile Game" et "Game Of The Year", gagné mes toutes premières récompenses dans mon pays me rend extrêmement fier.

Qu'avez-vous comme projets futurs?

Je vis ma passion et franchement je ne me vois pas faire autre chose. J’ai plein d’idée et de projets en tête, et même si je suis encore en plein dans Grapple Gum, je réfléchir très sérieusement à l’idée d’agrandir mon équipe. Mais surtout, je souhaiterais apporter ma contribution à une industrie tunisienne naissante et qui présente des perspectives énormes.

Par Ayda Labassi - Source de l'article Huffpostmaghreb

samedi 9 septembre 2017

Jeux vidéo en Côte d’Ivoire- un secteur pourvoyeur d’emploi en extension

Jeux

Face aux potentialités d’emploi qu’offrent les jeux vidéo en Afrique, le festival, dénommé Festival de l’électronique et des jeux vidéos d’Abidjan (FEJA) a vu le jour. Ce, afin de promouvoir les jeux vidéo en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Le secteur des jeux vidéo en Côte d’Ivoire se dynamise. Pour mieux mettre en exergue les potentialités du secteur, les initiatives se prennent. Sidick Bakayoko, directeur général de « Paradise Game », a lancé ce vendredi 8 septembre à Abidjan-Cocody, le Festival de l’électronique et des jeux vidéos d’Abidjan (FEJA).

Selon l’initiateur, il s’agit du plus grand événement d’ « eSport » en Afrique . L’événement se tiendra du 11 au 12 novembre 2017 au palais de la culture d’Abidjan.

« Pour nous, il était important de créer cette marque « paradise game » pour faire la promotion du jeu vidéo en Côte d’Ivoire et en Afrique de façon générale. Le jeu vidéo est devenu en 2016 la première industrie culturelle au monde devant le cinéma et la musique. On parle de jeux vidéo à l’international, il nous fallait donc venir avec un événement énorme qui changerait la donne aussi bien localement que dans la sous région », a expliqué Sidick Bakayoko.

A l’en croire, l’industrie du jeu vidéo offre des possibilités d’emploi et de métiers divers tels que le scénariste, constructeur de jeu, éditeur, développeur, Game designer et programmeur. « Le domaine de l’industrie du jeu vidéo a énormément de potentialités d’emploi. Organiser un événement de cette taille ouvrira les yeux à cette jeunesse ivoirienne et africaine qui est en quête de nouveau métiers, de nouveaux challenges », a-t-il insisté.

Sur les impacts que peuvent avoir les jeux vidéo sur l’éducation des enfants, Sidick Bakayoko se veut rassurant : « Il y a des jeux éducatifs qui sont propices à l’éducation des enfants ».

Selon lui, ces jeux invitent les enfants à être concentrés et à s’exercer. « Pour l’éducation des enfants ou jeunes c’est extrêmement important de passer par les jeux vidéo », a-t-il assuré. Toutefois, il a invité les parents à notamment donner un temps aux enfants pour jouer, pour éviter les débordements et également de sélectionner les types de jeu selon l’âge de leurs enfants. « C’est la raison pour laquelle nous convions les parents à ce festival », a ajouté le Directeur général de Paradise Game.

Cette première édition du FEJA sera marquée entre autres par des tournois d’ « eSports », les conférences, des ateliers sur les jeux 

vidéo et le marché électronique.Concernant les tournois d’ « eSports », les présélections débuteront ce 23 septembre prochain à Playce dans la commune de Marcory. La caravane des présélections va sillonner six communes du district d’Abidjan et la ville de Yamoussoukro ainsi que six pays africains. Les personnes qui désirent y participer peuvent s’inscrire déjà sur le site du paradiseGame.net. Le lauréat recevra la somme de trois millions de FCFA et d’autre lots.

Paradise Game est une marque de l’entreprise ivoirienne Siam Technologie. Le FEJA bénéficie du soutien d’orange Côte d’Ivoire. Ce sont 50.000 visiteurs qui sont attendus à ce grand événement du numérique et du jeu vidéo.La Côte d’Ivoire compte plus de 800. 000 gamers( joueurs de jeu vidéo via mobile, ordinateurs) selon une étude menée par Paradise Game.

Par Gnoungo Fanta - Source de l'article News Abidjan

mardi 5 septembre 2017

Une compétition maghrébine des eSports débarque en Algérie

ESPORTS

Les e-sportifs maghrébins ont désormais leur compétition. Prévue du 7 au 11 septembre à la salle Harcha Hassan (Alger), la "Summer Playoffs 2017" verra la participation de 124 joueurs des trois pays Algérie Maroc et Tunisie. 

Ils s’affronteront sur les jeux Conter Strike et League of Legends et bien d’autres pour décrocher le "Price Pool Global" qui est une somme de 1 million de dinars.

Organisée par l’entreprise Algérienne North African Cyber League (nacl), spécialisée dans l’organisation de compétitions de sport électronique (e-sports). La "Summer Playoffs 2017" est la première initiative à l’échelle nord-africaine.


"Nous avons organisé récemment à Alger une compétition de e-sports qui nous a permis de nous rapprocher de cette communauté de gamers, et de constater que ces jeunes ont réellement du talent. C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser cette compétition en vue de recenser ces athlètes et les former pour des compétitions internationale", précise Ahmim Yanis, chef de projet chez North African Cyber League.

Les qualifications pour cette compétition se sont faites par le biais de 24 tournois versés dans quatre jeux vidéo. Selon les organisateurs plus de 1680 joueurs y ont participé Lors de cette première phase, les Algériens se sont distingués avec un taux de réussite de 75%.
L’Algérie se distingue aussi avec la seule équipe féminine de cette compétition les "Dz GeekGirls". Une équipe qui brille particulièrement sur Counter Strike, le fameux jeu de tire.

A partir du 7 septembre, 124 "cyber-athlètes" s’affronteront durant 10 heures dans six jeux notamment : League of Legends, Counter Strike, Global Offensive et bien d’autres. La finale de chaque jeu se déroulera le 11 septembre.

Les "Summer Playoffs 2017" prévoient aussi un riche programme de divertissement pour le grand public. Les visiteurs découvriront plusieurs stand, dédié entre autre au "Retrogaming", a l’histoire du e-sports et au Crossfit.

Les responsables de l’entreprise North African Cyber League ont promis de faire de la "Summer Playoffs 2017" un rendez-vous annuel.

D’autres projets sont en cours pour donner aux e-sports elgérien une meilleure visibilité à l’échelle nationale comme la création d’une association de e-sport algérien. Et la volonté de créer une fédération de sport électronique Algérien.

Source de l'article Huffpostmaghreb