jeudi 29 août 2013

Ghanaian Studio Pioneering African Video Games

“Why don’t I see anyone making games in Africa?” asked Leti Games founder Eryam Tawia in an interview with BBC Africa.

Finding a lack of African-themed games and games from African developers, Tawia and his friend Wesley Kiriniya co-founded Leti Games “to create the next African Super heroes via comics and Games.”


And they’re well on their way. Rooting their games in African themes, culture, and mythology, the studio is currently at work onAnanse: The Origin, a game that features the West African godAnanse who possesses a human body endowing him with super powers. You can catch some of the footage here.Ananse from “Ananse: The Origin” (Leti Games)

With mobile phones being more prominent than consoles and PCs in many countries in Africa, the studio is focusing on mobile platforms, and their first mobile game iWarrior is already available on the iPhone.


Source Geekoutsider


dimanche 25 août 2013

Le jeu vidéo s’invitera-t-il un jour au Maghreb ?

La localisation de Tomb Raider pour le Moyen-Orient est une excellente occasion pour se poser la question d’une éventuelle entrée du secteur vidéo-ludique dans la zone du Maghreb dans un avenir proche.

Cela serait une grande avancée pour nos trois pays (Algérie, Maroc, Tunisie) que de s’ouvrir à l’industrie exponentielle du jeu vidéo, qui, rappelons-le, dépasse celle du cinéma en termes de chiffre d’affaires. 
Pour y arriver, il faudrait proposer dans un premier temps aux étudiants d’informatique et à ceux des beaux-arts des formations complètes autour de la création de jeux vidéo, en introduisant des modules spécifiques lors du premier cycle universitaire, Puis dans un second temps, en faire une spécialisation à part entière en Master.


Faire coopérer les différentes facultés et écoles, afin d’organiser des stages à l’étranger, dans les grands studios, à l’image d’Arkane (France, Dishonored) ou Mercury Steam (Espagne, CastleVania : Lords of Shadow), qui permettra aux étudiants passionnés d’apprendre de leurs idoles, tout en étant au cœur du processus créatif. 
Une fois la formation complète et la main-d’œuvre prête, ouvrir des studios de développement pour les différents acteurs majeurs du média. Le Maroc compte déjà Ubisoft Casablanca, pourquoi ne pas imaginer un Ubisfot Algiers, ou un Electronic Arts Oran ?



L’État pourrait conventionner avec un seul éditeur pour commencer, qui délocalisera ne serait-ce que ses portages HD en Algérie. D’un côté, cela permettra des économies non négligeables à l’éditeur, d’un autre, cela offrirait une réelle expérience pour nos apprentis. Imaginons une seule seconde le portage HD des GTA fait par une équipe bien de chez nous. De portage en adaptation, de convention en collaboration, aboutir sur une formation reconnue, des étudiants devenus professionnels et des studios ayant prouvé leur savoir-faire, parés et ouverts au monde entier.

La jeunesse algérienne ne manque certainement pas de prodigieux informaticiens, ni de virtuoses au crayon et au pinceau. Ces derniers n’en seront que plus motivés et stimulés à réussir leurs études sachant qu’elles pourraient déboucher sur un domaine qui a bercé leur enfance.

Davantage de choix aux étudiants, un nouveau marché exploité, donc plus de revenus et plus d’emplois, cela ne peut que faire du bien à l’économie numérique. Pourquoi pas, en fin de parcours, aboutir sur des fabrications de jeux sur notre sol, permettant enfin d’avoir des œuvres qui sortiraient en neuf, sous cellophane, et à moindre coût chez nos revendeurs ?

Au-delà de l’utopie, de la stagnation générale et du désintérêt le plus total des responsables, pensez-vous qu’une telle formation puisse rencontrer un succès auprès des jeunes ? À votre avis, est-elle seulement envisageable ? 
La collaboration entre Electronic Arts et Nazara est-elle un premier pas vers l’ouverture ?

Source de l'article Vinyculture

mercredi 21 août 2013

17ème session du Salon Bandes Dessinées de Tazarka (Tunisie) avec pour thème : Femmes et B.D.

Cette année c'est la 17ème session du Salon Bandes Dessinées de Tazarka du 23 au 25 Aout avec pour thème : FEMMES et B.D.


festival-bd-tazarkaLes héroïnes et les auteures seront là à travers les expos de BD tunisiennes, françaises, belges, italiennes, algériennes, marocaines et congolaises; et la table ronde animée par les universitaires Issam Marzouki et Majid Majoul grands connaisseurs en BD. 

Outre cela une kermesse, une soirée jeunes BD Fil Bel et les ateliers jeunes avec des participants de l'association "El Mourouj 2" et de Bourouis-Siliana (où nous participons le 23 juin à la mise en place d'un noyau de bibliothèque scolaire dans une école isolée) etc...

mardi 13 août 2013

Comment va la BD made in Kin ?

Malgré des initiatives personnelles et l´existence du collectif Kin Label, le neuvième art congolais demeure balbutiant. Loin de l´âge d´or des années 1970.

« Dans les aventures de Tintin, chaque fois qu´Hergé dessinait un Noir, la tête était représentée par une boule noire, avec des lèvres comme des boudins. » Depuis son enfance, le créateur du magazine Chaleur tropicale, Asimba Bathy, est « choqué » par cette image. Il a dû attendre la parution des premiers albums « made in Kinshasa » en 1968 pour voir « enfin » les Noirs dessinés « autrement et bien ». 
Ce qui déclencha d´ailleurs sa passion. « C´est à cette époque que j´ai eu vraiment envie de m´y mettre moi aussi », se souvient-il. Et aujourd´hui, cinquantenaire, il se retrouve à la tête de Kin Label, une association qui regroupe une trentaine de dessinateurs congolais, principalement ceux de la capitale. Objectif : « Tenter de faire renaître la bande dessinée congolaise de ses cendres. » 
Le collectif existe depuis plus de cinq ans, mais le résultat escompté peine à se réaliser. Le secteur demeure balbutiant, loin des années de gloire de ses débuts. Quand la célèbre revue en noir et blanc Jeunes pour jeunes, créée par le journaliste Achille Ngoie et le dessinateur Denis Boyau, un des pionniers du ­neuvième art en RD Congo, débarquait sur le marché avec « des dessins loufoques » sur le quotidien des Congolais, bien avant l´arrivée fracassante de Kouakou et de Calao, du scénariste français Serge Saint-Michel.

La BD, victime de la crise

À l´époque, l´engouement était au rendez-vous à la sortie de chaque numéro de ce premier magazine de BD. « Avec des récits puisés dans leur vécu quotidien, les jeunes se reconnaissaient dans les personnages de Jeunes pour jeunes [Apolosa, Kikwata, Molok, Coco, Mama Sakina, NDRL] », relève Berry Malundamene, enseignant à l´Académie des beaux-arts de Kinshasa. « C´était quelque chose de différent : rien à voir avec les histoires des super-héros à l´américaine », ajoute-t-il, rappelant également qu´« à l´époque, les écoliers kinois étaient friands de BD, et la conjoncture économique leur permettait encore de s´en procurer ».

Au bout d´une bonne dizaine d´années de succès, tout s´est arrêté. « La crise sociopolitique est passée par là, commente Asimba Bathy. La BD n´existait plus, la caricature politique était à la mode dans les journaux. » Et pour éviter de disparaître complètement, certains dessinateurs ont tenté de rebondir à travers des initiatives individuelles. Mais souvent sans succès ; le réseau de distribution classique faisant défaut. Même les aventures populaires de Djo Ef de Lepa ont dû emprunter d´autres voies pour s´assurer une certaine pérennité : le magazine était créé par le dessinateur, puis financé par les revendeurs de journaux du Marché central de Kinshasa. Le schéma a fonctionné un temps, mais n´a pu résister à l´inflation récurrente de la monnaie nationale à la veille de la chute de Mobutu, en 1997.

Seize ans plus tard, les bédéistes kinois éprouvent toujours de sérieuses difficultés pour publier leurs planches. Autour d´Asimba Bathy, 35 dessinateurs ont choisi d´unir leurs efforts pour tenter de « réintroduire la BD dans le marché kinois et redonner aux jeunes le goût de la lecture ». La démarche est soutenue depuis 2009 par Africalia. Grâce à l´appui financier de l´ONG de développement culturel belge, les auteurs regroupés au sein de la plateforme Kin Label parviennent à produire un fanzine en noir et blanc, quatre fois par an. Impossible de faire mieux avec les 4 100 dollars (un peu plus de 3 000 euros) qui leur sont versés pour produire les 2 000 exemplaires de chaque numéro. Mais le magazine n´arrive pas à se vendre. « Le pouvoir d´achat de la population congolaise est très faible, avance Jason Kibiswa, jeune bédéiste kinois de 29 ans. Les écoliers préfèrent s´acheter un petit pain et du coca que de se procurer un livre qui coûte 1 000 francs congolais [environ 80 centimes d´euros]. » Une situation qui oblige les dessinateurs à imaginer d´autres stratégies pour écouler leurs productions. « Nous allons nous-mêmes sur le terrain pour la promotion de nos publications. Le deal consiste à proposer aux écoles une journée d´animation pendant laquelle nous expliquons quelques notions de dessin aux élèves. Entre-temps, nous en profitons pour vendre notre magazine. Et en bonus, chaque acheteur a droit à un portrait », détaille Jason Kibiswa. Une façon de contourner les difficultés liées à l´absence de librairies dans la capitale congolaise.

Des artistes reconnus mais en difficulté

Bana Boule

Dans un local de 15 m2, derrière le bâtiment administratif de la commune de Bandalugwa, dans la partie nord de la ville de Kinshasa, les bédéistes de Kin Label ont installé le siège de leur association. C´est là qu´ils se retrouvent pour parler des problèmes auxquels ils sont confrontés. Parfois, des « visiteurs de marque » viennent tendre l´oreille. « Nous avons reçu ici l´ancienne ministre de la Culture Jeannette Kavira Mapera. Des promesses ont été faites, mais, comme d´habitude, elles sont restées lettre morte », regrette Asimba Bathy, qui espère que le ministre actuel s´intéressera à leur sort.

En attendant, les bédéistes comptent sur l´« effo perso » (« effort personnel » en parler kinois) et tentent de se professionnaliser davantage. Quelques noms sortent du lot, à l´instar de Fati Kabuika, formé à l´Académie des beaux-arts de Kinshasa, qui a réalisé en 2012, avec le scénariste franco-camerounais Christophe N´Galle Edimo, La Chiva colombiana (éd. Les Enfants rouges), un roman graphique en couleur sur la situation sécuritaire en Colombie. Ou d´Alain Mata Mamengi, alias Al´Mata, bédéiste de Kin Label, 43 ans, qui a décroché le premier prix de la BD africaine lors du quatrième Festival de la bande dessinée d´Alger en 2011, avec son album Le Retour au pays d´Alphonse Madiba dit Daudet (éd. L´Harmattan), le récit d´un éternel étudiant africain expulsé dans son pays d´origine, après avoir raté sa scolarité en Europe, ne sachant pas « comment avouer son échec à tout un clan, toute une famille, qui a placé ses espoirs sur [lui] ».

Afficher l'image d'origine

Autre figure incontournable de la BD congolaise, Thembo Muhindo, dit Kash, a exposé en 2013 ses deux derniers albums, Vanity et Jungle urbaine (éd. L´Harmattan), au Festival d´Angoulême. Et depuis son Bukavu natal, dans l´est du pays, Séraphin Kajibwami, 34 ans, met, lui, ses bulles au service de la lutte contre le sida. Avec l´appui du fonds de dotation African Artists for Development (AAD), il travaille actuellement sur le deuxième tome de sa BD à succès Les Diamants de Kamituga (éd. AAD) dont le premier fut tiré à plus de 100 000 exemplaires. Une première dans l´histoire de la BD en Afrique subsaharienne, selon son éditeur. « C´est un thriller doublé des messages de sensibilisation et de prévention contre le VIH », explique le bédéiste. Les fonds récoltés à la vente du premier tome – vendu en France mais distribué gratuitement à Bukavu – ont été versés à une ONG locale, SOS Sida, qui « a pu ainsi soutenir, à son tour, les personnes séropositives du Sud-Kivu et ouvrir des centres de dépistage à travers la province ». Autant de signes qui attestent que la BD congolaise respire encore. Mais non sans difficulté.

Koko NtiriNtiri ne nourrit pas son homme 

On en redemande, encore et encore. En RD Congo, chaque soir, à la fin du Journal en lingala facile, les Congolais restent scotchés devant leur petit écran pour suivre les histoires de Koko NtiriNtiri. « C´est un moralisateur qui s´évertue à enseigner les règles de bonne conduite dans la société », explique Djemba Isumo, dit Djeis, 50 ans, l´auteur du célèbre personnage, qui dit s´être « inspiré des faits sociaux pour dénoncer, à travers [ses] planches, certains comportements inacceptables de [ses] concitoyens ». Mais malgré le succès de ses dessins, le caricaturiste le plus populaire de Kinshasa peine à joindre les deux bouts en fin de mois. « Ainsi va le Congo », se résigne-t-il.

Par Trésor Kibangula - Source de l'article Jeune Afrique

jeudi 8 août 2013

« Le Printemps des Arabes » à travers images et bulles de BD

Les albums de bande dessinée ne sont plus simples divertissements. Ils sont aujourd’hui outil de réflexion, de témoignage, d’information et d’analyse. Illustration du phénomène avec « Le Printemps des Arabes » (éditions Futuropolis – 112 pages). Un éclairage percutant.


Alors que l’Égypte est une fois de plus dans la tourmente et sous les feux des contradictions, alors que la Syrie bascule dans l’horreur et que bon nombre d’autres pays arabes ne sont pas encore sortis d’un tunnel bien sombre et cacophonique, Jean-Pierre Filiu et Cyrille Pomes, un historien et un dessinateur, mettent leur talent en commun pour une plongée effarante au cœur de ce printemps qui a tout l’effet d’un jeu de domino qui n’en finit pas de s’écrouler.
Conjointement, ils signent ce Printemps des Arabes, une narration aux dessins et bulles qui en disent long sur la fracture d’une chaîne de pays réduits à la pauvreté, à la misère, à l’ignorance, à la paupérisation, à l’analphabétisme, aux répartitions nationales inéquitables, aux dictatures et aux émergences islamistes extrêmes.

D’abord un petit mot d’introduction sur les deux auteurs. Pour le récit, bondissant, passant d’une frontière à une autre, fouillé et réservant bien des surprises (surtout pour ceux qui ne lisent pas régulièrement la presse), la plume documentée et acérée de Jean-Pierre Filiu.

Historien, arabisant, spécialiste de l’islam contemporain, professeur à Sciences Po Paris, auteur de plusieurs ouvrages (notamment Le nouveau Moyen-Orient, Les neufs vies d’el-Qaëda, Les Frontières du Jihad, Histoire de Gaza, tous aux éditions Fayard), Filiu voit dans la révolution arabe en cours depuis l’hiver 2010-2011 le début d’une vague historique de longue durée, une seconde Renaissance, un prolongement de la Nahda du XIXe siècle... à l’accouchement lent et douloureux.

Pour les dessins et les couleurs (grisaille et tonalités olivâtres), la touche de Cyrille Pomes, illustrateur de la Vie actuelle qui a à son actif plusieurs ouvrages, en solo ou en travail collectif. On cite, entre autres, Le jour où..., Sorties de route, Chemins de fer et Vies tranchées... Contours des images sans douceur, portant la griffe des combats agressifs et attitudes musclées tout en ne manquant pas d’une certaine ironie où caricature et réalisme ont bon vent. 
Images fortes, sans concessions ni fioritures pour ce reportage d’une carte géographique aux remous sanglants et violents, dans une région perturbée.

Pour les peuples du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, 2011 aura été une année sans précédent. Des millions de personnes, de tous âges et de toute condition, ont envahi les rues pour exiger une liberté qui leur a tant été contestée et revendiquer plus de justice, plus de respect et de dignité. Ce sursaut a prouvé que ces aspirations sont profondément humaines et universelles.

À la lumière de ce sursaut, le tandem Filiu et Pomes offre aux lecteurs un voyage au cœur de l’enfer des êtres qui se battent pour un peu de pain, de paix, de confort minimal, de soins humains et d’espace à rêver.
L’engrenage remonte, par l’image et le verbe, à Sidi Bouzid en Tunisie. La police locale confisque sa charrette et sa balance à un jeune marchand ambulant de fruits et légumes, qui n’avait que cela pour faire vivre sa mère et ses six frères et sœurs. En un geste de protestation ultime face aux brimades, aux humiliations et à la corruption qui durent depuis des années, Mohammad Bouazizi s’immole par le feu. Cri et geste de désespoir et d’absolue détresse.
Mais tous les yeux et les oreilles des gouvernants, repus, arrogants, impitoyables, tyrans, sont scellés. Aveugles et sourds aux autres. Gens de caste qui ont refusé de voir autre chose que leur gloire vaine.
Ce sacrifice provoque des émeutes qui gagnent la Tunisie toute entière. Un régime despotique, qui paraissait invulnérable, est balayé en trois semaines. Et le serpentin, domino contagieux, prend de l’ampleur. Le printemps arabe, dont l’étincelle a jailli de la révolution du Jasmin, vient de commencer.
Les dictatures tombent en Égypte, puis en Libye. Du Maroc à Bahreïn, en passant par le Yémen et la Syrie, aucun pays n’échappe à ces défis révolutionnaires portés par une jeunesse militante et relayés par les réseaux sociaux, nouveau cheval de bataille des foules et imparable moyen de communication et de révélation des vérités qu’on ne peut plus maquiller.

C’est en revenant au plus près de ces événements marqués par le sang et les répressions que les deux auteurs replacent le tourbillon houleux de cet effritement. Ils jettent la lumière sur ceux et celles qui en furent les acteurs. Des femmes et des hommes qui payèrent de leur vie cet engagement pour un certain changement (à défaut de changement certain !), pour un brin d’espoir.

Rien n’est encore dit ni écrit. Le feuilleton du monde arabe continue. On n’a qu’à regarder tous les soirs les écrans de télévision. Mais cet album sans concession, en citant presque une soixantaine de noms, des gouvernants et simples acteurs des pays arabes, et par-delà les images de ruines, de destruction, d’abomination et d’apocalypse, apporte une vue constructive sur un effondrement qui n’en finit pas de faire des vagues.
Pour la gloire de ces hommes et de ces femmes qui se sont levés pour reprendre en main leur destin, la phrase finale, dans une atmosphère de chaos et de confusion, reste une pensée à méditer : « La liberté se mérite chaque jour et la démocratie est trop humaine pour ne pas être 
fragile. »

Par Edgar Davidian - Source de l'article l'Orient le Jour

* L’ouvrage « Le Printemps des Arabes » de Jean-Pierre Filiu et Cyrille Pomes (éditions Futuropolis – 112 pages) est en vente à la librairie al-Bourj.