jeudi 27 avril 2017

Lutte contre le paludisme: « Dabo l’ambassadeur »,le dessin animé qui sensibilise les enfants


Elle tue un enfant toutes les deux minutes en Afrique subsaharienne. Elle est transmise par des piqûres de moustiques. Elle est très célèbre dans notre continent, son nom: le paludisme.

En effet, les enfants sont les premières victimes de cette maladie. C’est pourquoi, Sanofi, acteur majeur dans la lutte contre ce fléau depuis des décennies, « les met au cœur de sa stratégie de communication pour changer les comportements » afin de sauver ces adultes de demain.

En conséquence, pour participer à la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, l’entreprise pharmaceutique a lancé, ce mardi, 25 avril, le dessin animé « DABO L’AMBASSADEUR ». Un dispositif de prévention qui permet de toucher le plus grand nombre d’enfants. Déjà testé dans des pays comme la Côte d’Ivoire ou le Kenya, les résultats ont été très positifs car « plus de 97% des enfants interrogés ont appris des choses nouvelles sur le paludisme. »

Divers outils qui permettent aux enfants d’apprendre tout en s’amusant sont proposés par Sanofi en collaboration avec ses partenaires, « une gamme complète d’outils ludo- éducatifs sur le paludisme pour sensibiliser les enfants d’Afrique subsaharienne et transmettre les messages clés de prévention : jeu de plateau, boite à images, contes, jeu de cartes sont autant de manières différentes et complémentaires de comprendre et d’apprendre sur le paludisme tout en s’amusant. »


Source de l'article Socialnetlink

Gaming : un premier jeu africain au lancement du GearVR


Bien que le secteur du gaming reste hors des radars en Afrique, un petit studio marocain constitué d'une dizaine de personnes vient de lancer un premier jeu en réalité virtuelle. Le jeu produit est mis en vente dans la vitrine principale de la firme américaine. Un détail qui lui donne toute ce chances de réussite.

Une première africaine dans le domaine du gaming. Funsoft, un petit studio marocain vient de lancer son premier jeu mobile appelé « Rangi » pour Gear VR, le casque de réalité virtuelle développé par Oculus, une filiale de Facebook, en partenariat avec Samsung, le 21 avril.  Le jeu de puzzle d'aventure en réalité virtuelle est inspiré de l'art tribal, l'architecture antique, la musique et les paysages africains.
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Il s'agit du seul jeu africain sélectionné par la firme sud-coréenne pour le lancement de son gadget. Prochainement, le jeu sera également disponible pour Oculus Rift et HTC Vive, les casques de réalité virtuelle qu'ont lancé Oculus Vr et le géant taïwanais HTC pour les PC.
Le jeu est commercialisé sur l'Oculus Store pour le Gear VR à 5 dollars. Il est également inclut dans un pack de 5 jeux de lancement à 20 dollars. Il sera bientôt disponible sur la plateforme dématérialisée de vente de jeux, Steam, après la sortie de sa version PC.

Bande annonce du jeu

Un jeu en réalité virtuelle en moins d'un an

Le développement du jeu a commencé en juillet 2016. « En septembre, nous sommes passés à la vitesse supérieure quand nous avons conclu avec Oculus le partenariat qui permettra au jeu de d'être mis en avant sur l'Oculus Store», explique le fondateur du studio et le responsable de la production du jeu, Hatim Bensaid à La Tribune Afrique.
Un prototype qui comporte une partie du jeu a été ainsi présenté aux testeurs et aux experts de la technologie VR pour vérifier le respect du cahier de charges de Samsung. Cette version démo a été lancée dès fin janvier 2017.
Même si ni le Maroc, ni aucun autre pays africain, ne dispose d'école ou d'institut de formation dans les métiers du gaming, les talents n'ont pas manqué pour la réalisation du projet. Il faut dire que le bref passage d'Ubisoft au Maroc, à travers son studio de Casablanca qui a fermé en juin 2016, a été fructueux. Une bonne partie de l'équipe de développeurs et designers (6/10) de Funsoft ont été formé et/ou ont travaillé chez le géant canadien du jeu vidéo, dans leurs locaux de Casablanca. C'est le cas par exemple du directeur artistique (creative director) du projet, Fabien Delpech, qui a supervisé la création de titres phares de la marque tel que Rayman ou encore « Les Lapins Crétins ». Pour le reste, il s'agit principalement d'autodidactes qui ont débuté dans le gaming mobile.
« Nous ne sommes pas différents des autres studios de jeux vidéos. Nous suivons un processus agile et créatif où nous devons expérimenter, tester et implémenter nos idées », explique Omar Guendeli, un des programmeurs (autodidactes) qui ont travaillé sur le jeu.

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Les banques et les investisseurs toujours distants du secteur du gaming

Quant au volet financement, les actionnaires de Funsoft n'ont pu compté que sur eux-mêmes. Chaque centime du million de dirhams qu'a coûté la réalisation du jeu a été financé en fonds propres. Un montant qui reste bien inférieur aux financements qui se comptent en millions, voire en milliards de dollars, qu'investissent les géants du secteur. En même temps, il faut savoir que le secteur du gaming est en plein ébullition. De nouveaux moteurs de jeux (ensemble de composants logiciels qui effectuent des calculs de géométrie et de physique utilisés dans les jeux vidéo), principalement Unity, sont apparu sur la Toile, facilitant l'accès au développement aux nouveaux challengers. Du coup, un grand nombre de férus de jeux vidéos peuvent aujourd'hui produire des jeux et les mettre en vente en ligne, ouvrant ainsi un marché évalué à plusieurs milliards de dollars de chiffre d'affaires.
« Lors du Game Developers Conference (événement de la communauté des développeurs internationaux qui prend lieu annuellement à San Francisco, ndlr), nous avons rencontré des responsables d'Oculus. La firme américaine cherchait en effet des jeux qui ont du potentiel pour assurer le lancement de la nouvelle télécommande du casque GearVR, leur objectif étant d'avoir un minimum de 20 jeux au lancement. Une fois le contact établi, nous avons travaillé en étroite collaboration afin que le jeu soit prêt pour le grand jour », raconte Bensaid.
Le jeu a eu l'approbation de la firme qui a fourni les prototypes de la nouvelle télécommande de jeu et le casque pour le développement de « Rangi ».

Quand la passion fait le business

Le fondateur du studio n'est pas étranger au monde du gaming. Ce jeune marocain de 35 ans avait commencé sa carrière dans le secteur des télécoms au Canada, pour ensuite se lancer avec un partenaire, dans le secteur en lançant deux jeux free-to-play(gratuit) « qui ont bien marché ». La réussite de ces jeux a permis aux deux partenaires d'avoir les ailes pour se lancer dans une autre activité proche. En lançant « Ad4game », une régie publicitaire spécialisée dans les jeux vidéo, Hatim Bensaid a pu se construire l'expertise, mais aussi se donner les moyens pour réaliser ses ambitions dans le développement de jeux. En 2010, il rentre au pays et rapatrie une partie de son business au Maroc pour préparer la création de Funsoft qui aura lieu en 2012. Parallèlement, il se lance dans la presse spécialisée dans le jeu vidéo en mettant en ligne Mmo-play.com, un portail spécialisé dans le contenu gaming. « L'idée était surtout de se mettre à jour par rapport à l'industrie, après quoi, nous avons lancé Funsoft », explique-t-il. Aujourd'hui, le studio emploie 10 personnes et prépare un nouveau jeu gratuit dont le soft-launch aura lieu dès juin prochain.


Par 
Mehdi Lahdidi  - Source de l'article La Tribune

How 'game' are we in the UAE?

The MEA region was one of the fastest growing gaming regions in the world, with 26.2% year-on-year
 growth in 2016. 
(KT Graphics)
Gamers in the UAE are a dedicated demographic, and their passion is driving the demand for video games in the region, especially in the mobile and online gaming segments.

Developers and retailers have taken note of the growing legions of gaming fans in the region, and have accelerated their efforts to cater to the needs of the gaming population, promising regional releases that are simultaneous with international launches, and the latest products as soon as they hit the market.

A report by newzoo found that in 2016, the Middle East & Africa (MEA) region was one of the fastest growing gaming regions in the world, with 26.2 per cent year-on-year growth. The region's 301.4 million gamers were estimated to have spent a total of $3.2 billion in 2016, making up three per cent of global revenues. The report also noted that the mobile segment will remain the largest category, with year-on-year revenue growth rates between 30-60 per cent in the coming years. This is facilitated by quickly increasing smartphone and mobile Internet penetration. 

"The Middle East and North Africa (Mena) region has enormous potential, as about half the population of nearly 400 million is younger than 25 years of age," said Jeroen Schlosser, MD of Equinix for the Mena region. 

Newzoo's 2016 version of the 'Global Games Market Report' also found that the top five countries in the region generated more than 60 per cent of all MEA gaming revenues. Turkey is the 16th largest games market worldwide and the leader in the MEA region with $755 million in revenues. Saudi Arabia follows after Turkey, with revenues of $502 million. The UAE comes in at fourth position in the MEA region, with revenues of $249 million, trailing slightly behind Iran at $270 million.

Schlosser noted that the Arab online gaming market is growing at an exponential rate due to the robust increase in Internet users. "The mobile market is also one of the fastest-growing media segments in the Middle East. Smartphone penetration in Saudi Arabia and the UAE has surpassed 75 per cent of the population, with more than 55 per cent of users accessing the Internet every day on a smartphone. Gamers are therefore more inclined towards online and mobile games, weaning away from the consoles and pre-installed PC games."

He also pointed to a movement towards more immersive digital entertainment, from movies to games. Virtual reality, he said, will go from solitary to shared. "The future of VR will be about being transported to another place and doing something cool with your friends.Physically collaborative games where body will be more than just an anchor to the physical world will become more popular."

Gareth Evans, Mena territory manager at Ubisoft, is of a similar mind, saying: "We are expecting more growth on current platforms; with the previous launches of the PS4 Pro, and VR platforms such as Oculus Rift, PSVR, HTC Vive, in addition to the start of new life cycles on systems such as the Nintendo Switch, Google Daydream, and Microsoft's Xbox One Scorpio."

He further revealed that the UAE continues to be a strong market for video games and a key focus for Ubisoft as it looks to support the launches of key franchises in the coming years.

"Ubisoft has a very big focus on the UAE and Middle East, with a business team based in Dubai to support the growth of the region as we continue to localise, promote, and support the games we release. In addition to that, we have a development studio in Abu Dhabi, in partnership with TwoFour54, celebrating their fifth year anniversary this year, who previously launched CSI: Hidden Crimes, and NCIS: Hidden Crimes on mobile platforms and Facebook, and are leading live operations for Growtopia, a free to play game Ubisoft had recently acquired, in addition to working on some pretty exciting projects for the future. Late last year, we had also announced a partnership with the IMG theme parks, in bringing the Rabbids, Assassin's Creed, and Just Dance franchises to the parks as part of their IGM World of Legends expansion," he said.

Further elaborating on the popularity of online gaming in the region, Evans said: ""Most games now come with some sort of online component offering the consumers further experiences when you play or compete with the wider world, expanding the life of a game. There is an incredible amount of choice when it comes to online gaming allowing the players to compete in extreme sports, and car races or battle it out in numerous time periods. Online games are also becoming synonymous with sports, under the banner of 'eSports', with competitions happening all the time online or at events being hosted in the UAE and across the Middle East."

When it comes to online gaming, however, there is nothing that universally frustrates gamers more than lag. Every gamer has experienced lag in some way shape or form, Schlosser says.

"Whether they're unable to micro their units, missing that critical hit, or simply waiting for an update to load - it is the number one cause of frustration for online gamers. In fact, a game server that lags or crashes on game launch can expect to be quickly shot down by reviewers and gamers alike. You need a gaming infrastructure that can scale to handle millions of new users, with world-class reliability. Platform Equinix data centers and Equinix Performance Hub can help companies reduce latency to reach the world's top markets in less than 10 milliseconds and significantly improve content and application acceleration and gamers' quality of experience," he said.

Platform Equinix data centers scale access to a variety of gaming options for multiple device types and provide world-class operational reliability and security by interconnecting the various businesses that are required to make the online gaming experience a seamless process

"It is also essential for gaming companies, especially in a high growth market like the Mena region, to work in concert with content delivery networks, social networks, game console companies, cloud service providers and smart phone device platforms to reach an expanding customer base. They also must support various monetization models, such as subscription and free-to-play, to further grow their customer base and revenues," he added.

Sharing his thoughts on gamers in the region, Kishan Deepak Palija, MD of Geekay Group, said that gamers in the region need all the latest gadgets and games that release on day one, and that some go to unimaginable lengths to acquire them.

"Having said that, being the premier gaming retailer in the region means it is our duty to fulfill these wishes and so far we have been able to bring all the gaming products under one roof at our Geekay Games and Geek Nation stores at the earliest. The release of Nintendo Switch in UAE is a testimonial to the fact that Geekay Group believes in bringing the latest and greatest in gaming to the region on day one. We were able to bring the console to all our stores on the official release date," he shared.

Palija also noted that sales for all gaming consoles and games this year have seen strong growth, and that he was confident that the trend will continue with the new releases coming up.

"Geekay Group has witnessed growth year on year and this year too, we seem to be on track to do better in terms of volumes and profitability. So far, all the gaming eco-systems have witnessed growth and with the release of a new player in the form of Nintendo Switch, competition is getting fierce for game companies to bring better and bolder exclusives for their consoles. Exclusivity will dictate which consoles have the upper hand and with the E3 convention and game announcements around the corner, we will know by mid-June which system will take the lead in terms of sales," he said.

Asked about recent gaming trends in the UAE, Palija said that with the release of the PlayStation VR, HTC Vive, and other VR headsets, gamers were fascinated by the ability of immersing themselves in the virtual world and enjoyed every second of the experience.

"Thanks to games such as Resident Evil Biohazard, VR Worlds, etc. the content was available readily and with future projects in pipeline, this experience is only going to get surreal and more thrilling," he said. "Thanks to Pokemon GO, we have also witnessed a rise in Pokemon fans leading to increase in the sales of our range of Pokemon trading cards, merchandise and games. Gamers can't seem to get enough of their favorite Pokemon characters and so far we have managed to satiate their thirst for all things Pokemon and intend to do so in the future as well."

By Rohma Sadaqat - source of article Khaleejtimes

vendredi 7 avril 2017

Dalia Si Ahmed. Bédéiste autodidacte - N’empêchez pas vos enfants de développer leurs passions



Dalia Si Ahmed est une jeune Algérienne de 29 ans. Etudiante – chercheure en génie mécanique à Bab Ezzouar, elle est connue sous le pseudo de Delou. Elle se définit comme illustratrice et bédéiste autodidacte. 
Elle publie ses créations essentiellement sur Facebook. Via ses dessins, Delou raconte le quotidien des jeunes Algériennes.

- Comment avez-vous commencé le dessin ?

On a tous gribouillé étant enfants, certains se sont arrêtés pour s’intéresser à des activités disons plus «matures», mais d’autres comme moi ont continué à dessiner. En 2006, j’ai découvert l’existence de communautés d’artistes sur internet, c’était alors l’occasion d’apprendre, d’échanger, de se valoriser et de se faire accessoirement des amis.

- Quelle est votre source d’inspiration ?

La vie quotidienne ! Rire de ses malheurs est la meilleure des thérapies ; si on peut en plus partager ce rire et dédramatiser certaines situations, c’est encore mieux. Ce qui m’a aidée à me lancer dans ces mini récits illustrés, c’est de voir le travail de certaines auteures à succès comme Pénélope Bagieu, Diglee et Margaux Motin. Des filles dans l’air du temps qui racontent avec élégance, humour et talent leurs anecdotes personnelles.

- Quelles sont vos ambitions futures ?

J’ai choisi de faire du dessin mon activité secondaire et de le garder comme passion, car rares sont ceux qui arrivent à vivre exclusivement de l’art. Choisir ce domaine comme métier aurait nécessairement changé mon rapport à la BD et l’illustration. A vrai dire, j’aurais fini par détester cela.

Et disons-le, c’est plaisant et très enrichissant de se diversifier dans la vie ; je lance d’ailleurs un appel aux parents : n’empêchez pas vos enfants de pratiquer des activités extrascolaires et de développer leurs passions, ils vous en remercieront par la suite. Pour mes projets, je travaille en ce moment sur le passage du virtuel au réel, et donc à la publication d’un recueil papier de mes mini BD. C’est tout de même plus agréable d’avoir un album entre les mains que de rester des heures face à son ordinateur.

Il y aura bien évidemment des histoires inédites. En parallèle à cela, je continue à faire des collaborations avec d’autres bédéistes ou même des porteurs d’idées sur divers thèmes tels que la santé, l’écologie, la vulgarisation scientifique, l’identité algérienne et le respect de la femme. L’idée est qu’on peut plus aisément passer des messages à travers des dessins qu’avec de simple textes.

Par Mehdi A. - Source de l'article El Watan

samedi 1 avril 2017

Plongée dans le Casablanca des années 50 avec la bande dessinée "Morocco Jazz"

morocco jazz

Le 22 mars dernier, la bédéiste française Julie Ricossé a sorti un album intitulé "Morocco Jazz", aux éditions Vents d'Ouest, qui retrace le Casablanca de l'époque coloniale.

"Une idée d'il y a six ans, deux ans de gribouillages" pour ce "Morocco Jazz présenté le 25 mars au salon du Livre de Paris, où le Maroc était l'invité d'honneur. Dans cette œuvre, Julie Ricossé nous raconte l'histoire de Louise, aujourd'hui vieille dame habitant à Paris. Après avoir reçu un colis venu du Maroc, Louise se rappelle sa jeunesse dans le Casablanca des années 50, encore sous colonie Française. Elle était chanteuse de jazz, vivait pour son amour avec le brigadier Henri et pour ses amies Camille et Sybil dans une ville sous tension permanente entre nationalistes et colonialistes.

Pour sortir cette nouvelle œuvre de 112 pages, la bédéiste a sorti les archives des placards. Au-delà de son histoire fictive, elle a glissé des éléments historiques dans ses planches.




"La partie du récit qui raconte l’enfermement en surnombre de prisonniers s’inspire d’un fait réel. Après de violents affrontements de rue à Oujda, la police enferme 45 émeutiers dans une cellule de 2,50 m sur 1,50 m. La porte se referme sur eux, et on les laisse là de 14 h à 8 h du matin. Le lendemain, on emmènera 6 personnes mortes d’asphyxie (il y aura 14 morts en tout; les autres étant décédés à la suite de tortures, que la police tentera de maquiller en évasions", raconte l'auteur. Cette dernière a en effet choisi de consacrer les dernières pages de son ouvrage à une partie historique, éclairant ainsi les lecteurs sur le contexte dans lequel se déroule l'intrigue.

Pour restituer les véritables couleurs de cette époque particulière de la capitale économique, Julie Ricossé a été aidée par l'Institut français de Casablanca, Abdelmajid Kaddouri, professeur d’histoire à l’université Mohammed V de Rabat et spécialiste des relations entre le Maroc et l’Europe et d’histoire des mentalités. Elle a aussi reproduit quelques photos prises à l'époque, avec le soutien de la Fondation du roi Abdul-Aziz pour les études islamiques et les sciences humaines.

Les lecteurs intéressés pourront se procurer "Morocco Jazz", disponible au prix de 19,50 euros (250 DH sur livremoi.ma).

Par Camille Bigo - Source de l'article Huffpostmaghreb