jeudi 27 juillet 2017

Carthage Game Show: Un événement geek qui réunit tous les passionnés de gaming

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La culture geek en Tunisie n'est pas des moindres. Développeurs de jeux, gamers, cosplayers et youtubeurs forment ensemble toute une communauté réunie autour d'une seule passion, le gaming.

Carthage Game Show est l'événement geek qui permettra désormais aux Tunisiens de participer à des compétitions internationales.

Organisé par la TGD (Tunisian Game Developers), la TAG (Tunisian Association of Gamers) et Nexus, l'événement Carthage Game Show se tiendra sur 2 jours, les 5 et 6 août à l'UTICA.

5 tournois prendront place durant l'événement. Le tournoi phare, "e-Sports Tunisian Cup ETC 2017", permettra au gagnant de participer au 9ème championnat du monde des sports électroniques "IeSF World Championship 2017 – BUSAN", qui aura lieu en Corée du Sud, du 8 au 12 Novembre.

4 autres tournois seront dédiés aux autres passionnés de gaming et de e-sport.

Tout d'abord, il y a les cosplayers et ils défileront devant un jury dans le cadre du concours "Cosplay Solo", dans sa première édition.

Un autre challenge concerne les youtubeurs cette fois, "Tunisian Youtuber Cup", et ce sont les fans de jeux vidéos qui choisiront leurs youtubeurs préférés parmi 10 youtubeurs, dans le domaine du gaming, sélectionnés par les organisateurs.

Ensuite, place aux développeurs de vidéo avec la compétition "AMV Competition" mais aussi aux développeurs de jeux vidéos en Tunisie et dans la région MENA.



Les gagnants remporteront des trophées qui leurs seront remis lors de la cérémonie Tunisian Game Awards. "Un jury international va choisir les meilleurs projets de l’année 2017 selon les différentes catégories" précisent les organisateurs.

Les tournois seront entrecoupés d'animations musicales mais surtout de conférences, présentées par des figures internationales du gaming.

Source de l'article Huffpostmaghreb

mercredi 26 juillet 2017

Afrique du Sud : jeux mobiles moquant Zuma

En Afrique du Sud, alors que les appels à la démission se multiplient, les déboires du président Jacob Zuma inspirent les créateurs. 

Résultat de recherche d'images pour "Zumalator"Le président a été le sujet de peintures et de caricatures controversées ces derniers mois. Sur un ton plus léger, les créateurs de jeux en ligne s'amusent aussi avec l'image du chef de l'Etat sud-africain. 

Plusieurs jeux ciblant le président ont fait leur apparition sur le Google Play Store d'Android ces derniers mois: le Zumalator pour «calculer comme Jacob Zuma», le JZ Soundboard qui prononce des citations du président, ou encore Zuma Escape où le joueur doit aider le chef de l'Etat à fuir le pays. 

Le jeu mobile «Tricky Zuma » a été mis en ligne mi-avril. RFI a rencontré son jeune créateur, Arnaud Mukenge, à Johannesburg.

Par Lizza Fabian - Source de l'article RFI

Jengo, un jeu d'aventure sud-africain

Jengo, un jeu d'aventure sud-africain

Ils fument quoi en Afrique du Sud ?

Développé par le studio sud-africain Robot Wizard, Jengo est un jeu d'aventure point & click. Vous allez jouer un jeu prodige du jeu vidéo, Jeff, qui ne sait pas encore quoi faire de sa vie. Jusqu'au jour où il est happé dans un étrange univers sur le point de mourir : une large fissure est apparue dans le ciel et ravage peu à peu le monde...

Jengo est annoncé sur PC et Mac pour 2018.

Jeff va devoir s'improviser sauveur...

Source de l'article Gamalive

mardi 18 juillet 2017

Un étudiant toulousain crée un jeu vidéo inspiré de la culture centrafricaine

Planche du jeu vidéo Kissoro tribal game./ Photo Teddy Kossoko.

En s’inspirant des jeux de sociétés africains et de la culture de son pays, la Centrafrique, Teddy Kossoko, étudiant en master informatiques appliquées à la gestion des entreprises à Toulouse, a développé son propre jeu vidéo sur smartphone. 

Il vient d’être financé à hauteur de 5000 euros grâce à une opération de crowfunding sur le site Ulule qui va lui permettre de finaliser ce projet. 

Teddy Kossoko est arrivé dans la ville rose en 2012 pour commencer ses études en informatique. Il y a trois ans, il a eu l’idée de créer un jeu vidéo : « Je me suis rapidement aperçu que le marché était saturé, j’ai donc cherché une perspective différente. Puis l’idée de m’inspirer de ma culture centrafricaine m’est venue », raconte le jeune homme. Il se lance alors dans ce projet en s’inspirant de jeux de société africains inconnus en Europe et en y adaptant les codes du jeu sur smartphone : « Aujourd’hui mon jeu Kissoro tribal game est disponible sur IOS et Android, mais je souhaite développer une version web. »


Derrière le jeu, un message fort 

Les amoureux des jeux de stratégies seront servis, puisque Teddy Kossoko a intégré à l’univers de son projet une histoire où la réflexion est nécessaire : « L’histoire raconte la lutte entre deux royaumes pour contrôler le fleuve qui les sépare. Un jeune orphelin propose alors à son roi d’organiser un tournoi du jeu de plateau. Le but est de récupérer les pions de son adversaire et le gagnant du tournoi peut contrôler le fleuve, explique l’étudiant. Les noms des personnages et des royaumes sont centrafricains.» 

Dans cet univers qui oppose deux peuples, le jeune homme a voulu faire ressortir un message fort : « Je voulais montrer qu’on peut arriver à résoudre un conflit sans armes, que parfois on peut s’asseoir, réfléchir et jouer pour gagner.»

5000 euros pour aller plus loin 

Pour l’instant, le jeu a été téléchargé plus de mille fois : « Cette première version est ouverte aux tests et à la critique. Les gens ont surtout eu un problème avec la clarté du tutoriel, ça m’a permis de le peaufiner.» 


Ces deux dernières années, le jeune homme a travaillé sur son projet en rentrant des cours, « parfois jusqu’à deux heures du matin », confie-t-il. Aidé d’un graphiste qui lui a fait confiance, il a pu développer l’aspect visuel de son jeu vidéo, créant autour de lui tout un univers.

Si Teddy a lancé une campagne de crowdfunding c’est pour permettre à son projet d’aboutir. Grâce aux 5000 euros récoltés, Teddy va pouvoir payer son graphiste et faire de la publicité. La version finale du jeu sera gratuite à 60%, il faudra ensuite payer pour débloquer les 40% restant. 

Par Elodie Potente - Source de l'article La Dépêche

lundi 17 juillet 2017

« Un chant d’amour », l’histoire du conflit israélo-palestinien vue depuis la France

Couverture de « Un chant d’amour ; Israël Palestine, une histoire française ».

Des premières prises de position du général De Gaulle au vibrant toast porté par François Hollande en l’honneur de ses hôtes lors de sa visite à Jérusalem le 17 novembre 2013, « Un chant d’amour » retrace l’histoire du conflit israélo-palestinien sous le prisme de la France.

À cette occasion, Alain Gresh, le directeur de l’Orient XXI, s’est associé à l’illustratrice Hélène Aldeguer.

« Un chant d’amour ; Israël Palestine, une histoire française », Hélène Aldeguer et Alain Gresh, Éditions La Découverte, 191 p., 22 €.

Juin 1967, palais de l'Élysée, Charles De Gaulle, président de la République, est songeur : depuis le début de la guerre qui, du 5 au 10 juin, a opposé Israël et ses voisins arabes, il est isolé. La plupart des responsables français, y compris dans son propre camp, critiquent sa prise de position contre Israël.

Les évolutions de l’opinion française

À l’époque, l’opinion française est nettement pro israélienne et elle le reste jusque dans les années 1980 et la généralisation du petit écran dans les foyers français qui favorise le basculement de l’opinion : « la guerre de 1967 a été suivie dans les journaux, les événements de 1980 et la guerre au Liban l’ont été à la télé », raconte le journaliste Alain Gresh.

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Divisé en quatre chapitres, le récit qu’il fait avec Hélène Aldeguer, dans cette « bande dessinée historique », des relations entre les entités israélienne et palestinienne vues depuis la France, met cette évolution en évidence.

Il est construit de manière chronologique : des origines du conflit en 1917 à la visite de François Hollande en Israël en novembre 2013.

Palette de couleurs

À mi-chemin entre le livre historique et la bande dessinée, dans « Un chant d’amour », les dessins se mêlent aux textes explicatifs. Hélène Aldeguer, a choisi d’utiliser une palette de couleur restreinte : les fedayins, les combattants palestiniens, sont toujours représentés en rouge, tandis que le bleu habille les soldats d’Israël. Seuls le blanc et le noir complètent ce parti pris de bichromie.

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Travail d’archives

« Rien n’est faux », s’exclame Alain Gresh au sujet de ce que son livre raconte. Pour retranscrire ces événements passés le plus fidèlement possible, les deux auteurs ont travaillé une année à partir d’archives publiques, de coupures de presse (en témoignent les anciennes Unes célèbres que l’on y redécouvre), mais aussi d’après les mémoires de certains hommes politiques. Celles de Jacques Chirac, parues en 2011, ont particulièrement été utiles.

Historique, mais aussi très politique, « Un chant d’amour » est une lecture importante, une ouverture sur un conflit toujours d’actualité.

par Salomé Parent - Source de l'article La Croix

Le juteux business du eSport gagne le Maroc

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Sponsors, championnats, récompenses… le sport en ligne ne cesse de faire des émules aux 4 coins de la planète. Au Maroc, pour répondre aux demandes de plus en plus nombreuses et pallier le manque d’infrastructures, les joueurs ont décidé de s’organiser eux-mêmes. TelQuel est allé à leur rencontre lors d’un événement inédit: Legends of Morocco.

Le Maroc n’avait jamais vu ça. En ce premier week-end de juillet à Rabat, trente deux équipes s’affrontent au jeu en ligne League of Legends (LOL). Entassés dans la nouvelle salle de jeux Moroccan Gaming Arena, une cinquantaine de supporters s’enflamment pour ces compétiteurs 2.0. Ici, on pratique l'eSport. Une compétition en ligne, dans un concert de clics et de touches de clavier. Imperturbables, les joueurs enchaînent les matchs comme les canettes de Coca. Leur objectif, détruire le totem de l’équipe adverse. Leur terrain de jeu, une carte en ligne où l'on s'affronte à grand renfort de pouvoirs magiques.

Dans ce jeu de rôle multi-joueurs particulièrement addictif, chaque personnage a une fonction spécifique. Certains sont offensifs, d’autres doivent simplement encaisser les coups. Les combats durent de 20 à 50 minutes. A terme, le vainqueur remporte de l’or qui permet d’acquérir des tenues pour ses personnages, et augmenter ses statistiques. S’il le souhaite, il peut également dépenser de l’argent, réel cette fois, pour acheter de nouvelles tenues. Pour le reste, tout est gratuit. A commencer par le jeu lui même, téléchargeable sur son site éponyme. C'est le principe des "Free to play". LOL rassemble de vastes communautés sur la Toile, dans les salles de jeux, et même dans des stades, comme celui de Las Vegas.

Gamer auto-entrepreneur

Réuni dans une salle à part, le public scrute la partie sur grand écran. En guise de commentateur : Younes Lesfer, co-organisateur de l’événement. A 25 ans, le jeune homme dirige League of Morocco, une association de sport électronique qui organise le tournoi du jour, baptisé Legends of Morocco. Parti d’un groupe Facebook, ce collectif de passionnés rassemble aujourd’hui 132 joueurs venus de tout le pays. A la clé pour l’équipe gagnante, la coquette somme de 20 000 dirhams, en cash. Le reste du podium se partageant 10 000 dirhams. Confortablement assis dans son siège de gamer, le joueur auto-entrepreneur explique la genèse du projet : “Face à la demande grandissante des joueurs de League of Legends, nous avons commencé à organiser des tournois en ligne, puis dans des salles. Au Maroc, les compétitions d'eSport n’existaient pas. Nous avons donc créé League of Morocco pour combler ce manque”. Ambitieux, il contacte l’éditeur du jeu, Riot Games, qui accepte de financer une partie de l’événement. Les entreprises Lenovo et VeT Pro lui emboîtent le pas. Reste à trouver un lieu adéquat. Ce sera la Moroccan Gaming Arena, à Rabat.

Inaugurée il y a tout juste un mois, cette structure a été particulièrement pensée pour le e-gaming. “Le public est demandeur de ce genre d’endroits, notamment à cause de la lenteur des connections Internet au Maroc”, explique Reda, président de Moroccan Gaming Arena. Son objectif : “Ouvrir des salles dans la plupart des grandes villes. Cela devrait d’ailleurs se faire très prochainement à Tanger”, se réjouit-il. En 2014, Internet soufflait ses 25 bougies, et le Maroc son 138 milliardième e-mail. Aujourd’hui encore, avec ses presque 20 millions de citoyens connectés, le pays demeure l’un des plus connectés du continent. S’il n’existe pas de statistiques concernant l’eSport, la World Gaming Federation (WGF) estime cette communauté à plus d’un million de membres au Maroc. Cette start-up, rivale de League of Morocco, organise aussi des tournois de League of Legends. Son prochain événement : la finale de la Morocco LOL Cup qui se tiendra début septembre au Morocco Mall de Casablanca. Un événement majeur à l'occasion de l’Africa Games Show, l’un des plus importants salons de sports en ligne. Autant d’indices qui attestent d’une véritable tendance au royaume.


Un business prometteur

“Le potentiel du Maroc en matière d'eSport est énorme. Aujourd’hui, nous devons multiplier les événements et pousser les sponsors à investir. Notre objectif : créer un écosystème qui regroupe joueurs, organisateurs et investisseurs. Il faut donc créer tout un business qui permette à chacun d’évoluer”, ambitionne Younes. Conscient des belles perspectives qu’offre le sport électronique, les sponsors commencent à se mobiliser au Maroc. Dans le reste du monde, ce business a déjà séduit Orange, HTC, Coca-Cola, Red Bull, ou encore Amazon qui a dépensé 970 millions de dollars dans l’acquisition de Twitch, principale plateforme de streaming pour l’eSport.

Certaines marques, comme Samsung, créent même leurs propres équipes. Lorsque le géant coréen dépense entre 300 000 et 500 000 dollars pour racheter trois des meilleures équipes mondiales, il rebaptise la plus célèbre de son nom : Samsung Galaxy Ozone. Loin de ces sommes astronomiques, le phénomène des sponsors reste encore marginal au royaume. Parmi ceux qui en bénéficient, l’équipe féminine Pink Wards, sponsorisée par Lenovo, est un modeste précurseur. “Nous ne sommes pas rémunérées pour notre activité, mais nous avons reçu quelques goodies de la part de la marque, qui a payé notre inscription au tournoi (200 dirhams par équipe). Nous sommes parmi les premières équipes sponsorisées au Maroc. C’est un privilège, nous allons travailler dur pour le mériter”, explique Imane, une jeune joueuse de Pink Wards pré- sente au tournoi Legends of Morocco.


Bien que récent au Maroc, le business du eSport, comme dans le reste du monde, est indiscutablement prometteur. Selon l'agence d'études dédiée aux jeux vidéo Newzoo, l’audience du sport électronique en 2017 représenterait près de 200 millions d’individus dans le monde. “Aux Etats-Unis, cette audience dépasse même celle de la NBA”, s’enthousiasme Younes. Symbole du succès de cette discipline : les World Cyber Games. En 2016, cet événement rassemblait, au Brésil, 10 000 athlètes du clavier venus de plus de 200 pays. De quoi s’assurer une solide réputation de “Jeux Olympiques du eSport”. Chaque année, le développeur Riot Game organise aussi ses propres championnats du monde de League of Legends. Lors de sa première édition en Suède en 2011, le premier prix était de 1 million d’euros. On est loin des 30 000 dirhams de Legends of Morocco… “Mais ça viendra”, promet le jeune président de League of Morocco.

Des olympiades aux arènes virtuelles

Difficile de passer outre la percée des jeux vidéo dans le monde du sport. En 2013, le gouvernement américain délivrait son premier visa d’athlète pour un joueur de sport électronique, permettant ainsi au gamer canadien Shiphtur IG de rejoindre l’équipe américaine Team Coast. La même année, Washington reconnaissait officiellement League of Legends comme un sport à part entière. Un moyen idéal pour concurrencer le leadership coréen dans le domaine du sport en ligne. Mais le Maroc pourrait aussi s’imposer dans cette compétition, notamment à travers l’équipe The Black Lotus, championne du tournoi Legends of Morocco.

Formée il y a six mois, l’équipe travaille quotidiennement pour améliorer ses statistiques. “Pour Legends of Morocco, nous avons commencé l’entraînement le 10 juin. Pendant le mois de ramadan, nous jouions de 10h à 19h. Le soir nous regardions nos replay pour pointer nos erreurs et éviter de les reproduire”, se souvient Mohamed Lagharissi, coach de l’équipe. Un entraînement presque olympique qui pousse les joueurs à considérer cette discipline comme un véritable sport. “Certes, on ne se dépense pas autant qu’un footballeur, mais l'eSport reste une compétition éprouvante sur le plan physique. Rien que pour ce championnat, l’équipe enchaîne jusqu’à sept parties d’affilée qui peuvent durer une heure. Cela génère beaucoup de stress et de fatigue”, poursuit-il, le logo de son équipe floqué sur son tee-shirt. Un constat partagé par Younes, qui a abandonné l’idée de devenir joueur professionnel à cause du temps que cette activité requiert. “Compétition, récompenses, activité physique… tous les éléments du sport sont présents dans le e-game”, insiste-t-il. Fort de son succès auprès d’une jeunesse hyper-connectée, ces sportifs d’un nouveau genre ont encore de beaux jours au Maroc, comme dans la région. Preuve de cet intérêt au Maghreb : l’organisation le 25 août prochain d’un championnat de League of Legends à Alger. Une compétition dans laquelle les Black Lotus comptent bien défendre les couleurs nationales, après leur victoire aux Legends of Morocco. Question “légende”, pas de doute que celle des gamers marocains s'écrit doucement mais sûrement.

Par Cyril Castelliti - Source de l'article TelQuel

mercredi 12 juillet 2017

La participation de l’ambassade US à Comic Con Tunisie est marquée par la présence de Marvel Comics, David Mack


Du 7 au 9 juillet, l’ambassade a participé à la deuxième édition de Comic Con Tunisie, où près de 8000 tunisiens dans les communautés de la bande dessinée, du jeu vidéo et de l’art numérique affluaient au centre d’exposition le Kram pour se connecter, réseauter et partager leur passion et développer leurs intérêts

Dans le but de promouvoir le renforcement des échanges et de soutenir l’industrie naissante locale de l’animation et du jeu vidéo et également pour joindre les jeunes, la section d’affaires publiques a organisé un stand qui a fourni aux tunisiens des informations sur les programmes d’échange du gouvernement des Etats-Unis et les études aux Etats-Unis, et a apporté le dessinateur primé David Mack de Marvel Comics pour assister à une variété de présentations et d’ apparitions publiques.

Lors de la visite de David Mack en Tunisie du 7 au 11 juillet, la section des affaires publiques a organisé de multiples activités de sensibilisation auprès d’artistes professionnels et de jeunes des régions marginalisées de Tunis et de Sousse. 
Au cours de ces réunions et discussions, Mack a présenté son œuvre d’art, a partagé ses techniques de dessin, et a souligné que le dévouement et le professionnalisme et pas seulement le talent sont essentiels pour exceller dans le monde de l’art. Une grande partie de son travail se concentre sur le partage de fortes idées, socialement engagées aux super-héros ayant des déficiences physiques.


Vidéos



Source de l'article U.S. Embassy Tunis 

lundi 10 juillet 2017

East Africa Gets First Animation Pitch Competition with Anicomp

My Child: Teenage Mutant Azanians

There’s no slowing down for the African Animation Network, which in its most recent game-changing collaboration has teamed up with Nairobi Comic Con (NAICCON), The Association of Animation Artistes Kenya (A3K), My Child TV and Laugh Industry to launch East Africa’s first animation pitching competition at NAICCON 2017. The con is scheduled for July 29-30 in Nairobi, Kenya’s Sarit Centre Expo Hall.

“We strongly believe that we can create and produce Afro-centric content that can be sustained on our home broadcast territory. Furthermore, we would like to partner with pioneering animation associations, initiatives, studios and talents across the continent to develop content that resonates within their home country, which can travel and which can be monetized for the benefit of the content producers,” said Nick Wilson, Project Manager for AAN. “We would like to see a plethora of self-sustained animation studios across Africa and we would like to be a part of the skills development, collaboration and co-production that is necessary for that to happen.”

AAN, which also driving the Annecy – MIFA Pitches Animation du Monde collaboration with DISCOP in Abidjan and Johannesburg, is joined in this initiative by East Africa’s premiere comics convention, NAICCON, which promotes and displays both local and international comics, games, animation and visual arts. A3K, established in 2008, caters to the growing needs of artists, producers and animation fans in East Africa. The competition hosting collaborators are rounded out by Laugh Industry, the region’s leading comedy production company whose Churchill Show reaches 8 million viewers each Sunday; and My Child TV, which is spearheading Afro-centric animated content for mature audiences.

My Child TV notably self-financed their pilot My Child: Teenage Mutant Azanians, which is the first half-hour of adult animated comedy producer for and broadcast to an African audience. The pilot premiered at the Comedy Central International Comedy Festival and broadcast on Comedy Central Africa in late 2015. AAN’s Wilson is also MD of My Child TV.

The studio will mentor the NAICCON Animation Competition (AniComp) winner in character design, storyboarding and animation while producing a 2 minute short based on the winning pitch. The short will then be included in the up-and-coming web series Azanian All Stars, which boasts the strongest cast of African comedians ever assembled, including; Richelieu Beaunoir (SA), Nina Hastie (SA), Griff (US), Mpho Popps (SA), Trevor Gumbi (SA), Carl Joshua Ncube (Zimbabwe), Salvado (Uganda), Daliso Chaponda (Malawi), Basketmouth (Nigeria) and Churchill (Kenya).

Scriptwriters, illustrators, animators, comic-book and storyboard artists are invited to submit their pitch concepts by July 21, 2017 via the online submission form. Finalists will be notified on July 24. Rules and submissions here.

By Mercedes Milliga - Source of article Animation magazine

Comic Con Tunisia: Where cosplay and conscience collide

A long, long time ago, in a galaxy far, far away, Tunisian comic artists had three options: keep quiet, draw cartoons praising the country’s dictator Zine El Abidine Ben Ali, or risk their freedom and publish what they believed in.

While George Lucas was free to use southern Tunisia as sets for his Star Wars movies, local graphic novelists were unable to do what they wanted.

All of that changed in January 2011, when the revolution liberated expression of art and writing and gave comic book writers and artists a higher profile. With this came increasing agency to host large-scale events – such as Comic Con Tunisia, which celebrated its second edition on 7-9 July.
A young Star Wars fan (and droid) pose at Comic Con Tunisia (McCormick-Cavanagh/MEE)
Garbed in Jedi robes and anime costumes, teens and young adults poured into the Kram Exhibition Centre in Tunis. Attendees stood in line for up to two hours under the hot sun just to enter the venue for the event, whose sponsors included the Tunisian National Tourist Office and the US Embassy in Tunis.

Stands ranged from anime memorabilia to 3D printer set-ups, comic-books to videogames. Among the name guests was artist and writer David Mack, known for his work on Kabuki and Daredevil among many others.


"I first heard about Tunisia from Star Wars," he told MEE.

Aside from signings and QA sessions, he had also been out in the community, teaching.

I taught at the School for the Deaf in Tunisia today. And played soccer with the students.


A league of their own

Lucas chose the deserts for Luke Skywalker’s home planet of Tatooine, even borrowing traditional Tunisian apparel to clothe some of the characters. But Tunisia has yet to capitalise on the films’ popularity.

The sets are scattered across the south of Tunisia, including Nefta, a town near the oasis city of Tozeur; the dried salt lake of Chott El Djerid, and the troglodyte homes in Matmata.

For decades, the previous governments neglected the Star Wars sites, leading to the desertification of at least one. Serious geeks have made the trips but the locations are a good five hours drive south of Tunis.
Gamers enjoy playing on old school Nintendo consoles (McCormick-Cavanagh/MEE)
Abdou Ameur, the president of the Star Wars Fan Club of Tunisia, dreamed about organising the country’s first Comic Con for many years.

The first was in September 2016, followed by this summer edition. Talking to Middle East Eye, Ameur said he hoped it had gone well. "It was great. I'm very happy. We had 9,000 attendees."

Some visitors who had attended both events complained that the exhibition centre was more congested than last year, with noise spreading from one event to another.

Zouhair Ben Larbi, 39, a host at Express FM, said: "I would have liked to have seen more activities. I felt as though it was a bit basic."

Ameur said: "I really felt that it was much better than last year. We had more comic and cultural elements. Of course we can make improvements in the following year. We hope to have even more guests, specifically focusing on gaming and comics."

But student Sana Arbi, 23, told Middle East Eye that highlights included some impressive fantasy and sci-fi character costumes. "It was well-organised and definitely worth waiting in the sun. I loved the cosplay and dancing games."

Even Ben Larbi offered his praise, saying: "There was good spirit and many sparkling eyes throughout the venue."

Sabrine Ben Saada, 24, hosted a stand showcasing her exhaustive collection of retro video game handhelds and consoles, which she began collecting at seven.

It proved a hit, with young boys and girls crowding the table and its collection of old-school handheld devices from the start until the end of the day.
Hundreds of fans huddle to watch the League of Legends gaming final (McCormick-Cavanagh/MEE)
Want to play Space Invaders on a mini arcade setup? Pick this one up and move the joystick until your fingers get tired.

Such a collection in Tunisia is rare, but not unheard of. What makes Ben Saada’s of note is that she bought all hers from Tunisian flea markets or fripes.

"This handheld console would normally go for $40 or $50 on eBay," she told Middle East Eye. "I got it for three Tunisian dinar," which is the equivalent of $1.24. Now she wants to encourage fellow Tunisians by advising them where they can find their retro products.

In the cosplay area, the jury panel, which included Vivian Wijaya – aka Dr Vee of Manga Big Bang - chose the three winners: Optimus Prime, Reinhardt from Overwatch, and a Blood Elf from World of Warcraft.

Fans of serious gaming watched League of Legends teams compete in the Tunisian championship, with the winner heading for Morocco and the African championship.

The freedom to draw

But these activities are more than entertainment.

Nidhal Ghariani, 43, an IT engineer who has always been passionate about comic book culture, told Middle East Eye: "Before the revolution, comics were an endless source of entertainment.

"However, the Ben Ali dictatorship completely censored any comic images, except for ones praising him."

Ghariani explained that during the 1990s especially, censorship prevented any free expression through comic books.
The creators of Lab 619 say they have more freedom to publish comic-books (McCormick-Cavanagh/MEE)
"There are mainstream cartoonists, which are different from comic artists, who suck up to the ruling Nidaa Tounes and Ennahdha parties."
In 2013 Ghariani co-founded Lab 619. It's been called the first comic laboratory in Tunisia, a place where Tunisian artists can showcase their work. Fusing a mix of Arabic, French, Japanese, American and British influences, it publishes in Arabic and French.

Ghariani is especially happy to see Comic Con in Tunisia. "We are celebrating the ninth art [comic strips] and the future of the industry in Tunisia can only get better."

By Conor McCormick-Cavanagh - Source of article Middleeasteye