Depuis le 4 décembre, Brazzaville vibre au rythme du Festival international de la bande dessinée (BD) du Congo qui réunit, jusqu'au 8 décembre, plusieurs acteurs du domaine venus d'Afrique et d'Europe.
L'événement qui fait de Brazzaville la capitale africaine de la BD et ses arts voisins (dessin animé, digital painting, jeu vidéo…) en cette fin d’année, est une opportunité pour les jeunes dessinateurs qui souhaitent s’exprimer devant non seulement les professionnels en la matière mais aussi devant les producteurs, éditeurs et autorités. Ce festival né de la volonté conjointe entre l’artiste et auteur des BD Elyon’s et l’Institut français du Congo (IFC) se déroule chaque première semaine du mois de décembre. Il est le dernier festival du genre sur le continent. Festival bilili BD permet aux auteurs locaux de gagner en visibilité tout en nouant des relations avec des éditeurs internationaux et les promoteurs culturels. Il participe également à la promotion de cet art.
Contrairement aux deux premières éditions, celle-ci regroupe plus de mille personnes à l’IFC, avec des invités venus de l’intérieur du Congo, du Rwanda, de la France, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Maroc, du Sénégal, du Nigeria et bien d’autres pays. L’accès et la participation à ce festival annuel sont totalement libres. « La particularité de cette édition est que nous aurons des invités de marque. Il y aura des grands éditeurs de la bande dessiné francophone. Nous aurons la présence du directeur du festival de la bande dessiné d’Angoulême qui est le plus grand festival en Europe et dans la francophonie. Dans quelques années, ce festival fera du Congo en particulier et de l’Afrique centrale en général une référence de la BD en Afrique », nous confiait Elyon’s, fondatrice du festival, avant l'ouverture de cette édition.
Célébrée autour de la thématique « Métissages graphiques», la troisième édition du Festival international de la BD du Congo met en exergue plusieurs activités comme les expositions et vente des ouvrages, les ateliers, la foire, les projections des films, des concours et des conférences-débats.
Par Rude Ngoma - Source de l'article Adiac Congo
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