lundi 16 novembre 2009

Beyrouth version animée


Saviez-vous que l’animation est née bien avant le cinéma ? Le folioscope, qui donne l’illusion du mouvement lorsqu’on le feuillette, est l’une des premières méthodes d’animation. 
En 1892, avant les frères Lumière, le Français Émile Reynaud projette le premier dessin animé au musée Grevin, à Paris. De Walt Disney à Tex Avery, de Félix le Chat à Schrek aux mangas japonais… Beyrouth a, enfin, son festival d’animation !
En ouverture de cette première édition, Sita sings the blues, récompensé notamment au festival international d’Annecy en 2008. Son auteure, l’Américaine Nina Paley, mêle légende indienne et musique blues pour raconter une rupture amoureuse. Autre gros morceau de ce festival, Ponyo, de Miyazaki. Après Mon voisin Totoro ou Le voyage de Chihiro, le maître de l’animation japonais, qui continue à mêler travail à la main et à l’ordinateur, raconte ici l’histoire d’un garçon de 5 ans et d’une princesse poisson rouge qui veut devenir humaine. 
Organisé en collaboration avec le magazine de bandes dessinées Samandal et l’association Beirut DC, ce festival sera l’occasion de découvrir des courts métrages libanais et arabes, ainsi que l’un des premiers longs métrages d’animation arabe,Le fil de la vie, du Syrien Razam Hijazi. Au programme également, une conférence sur les nouvelles techniques d’animation, une carte blanche à l’artiste Lena Merhej ou encore une sélection de vidéoclips libanais tournés en animation. 
Le groupe de rock expérimental XEFM renouvellera, lui, l’expérience du ciné-concert pour clôturer le festival. C’est cette fois par les Aventures du prince Ahmed(1926) que ces musiciens se laisseront emporter…
source de l'article l'Orient le Jour

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