mercredi 27 juin 2012

Labstore, Ghost et Houma Fighter : La BD à l’assaut des Algériens !

Décidément, le regard affûté de nos jeunes Algériens n’en finit pas de nous étonner par sa fraîcheur et créativité et c’est tant mieux. A suivre et à encourager surtout pas nos institutions.

Une des attractions cette année au Féliv (Festival de la littérature et du livre de jeunesse), est le stand dédié à la BD, manga et autres revues spécialisées dont Labstore. Ça tombe bien !

La BD à l'assaut des Algériens!Le magazine des jeux vidéos-mangas/ BD-cinema, 10% algérien, du mois de mai, était exposé et vendu (prix 200 DA) avec comme, à l’accoutumée, des news et des dossiers surprenants. Dans ce nouveau numéro, la revue rendait hommage au grand Shingo Araki, monstre sacré de l’animation japonaise décédé en décembre 2011.

Dans l’éditorial, le responsable de Labstore, Sayan, explique le retard de sortie de ce 32e numéro. «La réponse est simple: nous nous sommes concentrés sur l’édition de plusieurs DZ-Mangas dont les deux premiers viennent de paraître: il s’agit de Ghost de Matougui Fella et de Houma Fighter de Saïd Sabaou, disponible chez votre libraire.»

Décliné en noir et blanc dévoilant des images plutôt épurées, Ghost destiné plutôt au jeune public raconte l’histoire du jeune collégien Nadjib, qui en voulant aider une jeune fille qui s’est fait agresser, se heurte à la violence de l’agresseur, son abnégation lui vaudra une blessure qui le plonge dans un profond coma. Dès lors, Nadjib se réveille dans un monde peuplé de créatures malveillantes, heureusement qu’il croise de nouveaux amis volatiles, ceux-là lui permettront de percer le secret du monde de Ghost…Belle histoire qui vous entraîne loin dans le royaume du fantastique.

Houma Fighter est l’histoire de Sofiane kick-boxeur très doué. Il est banni par la fédération de kick-boxing pour non-respect des règles de ce sport. Il décide de quitter le pays en harrag étant donné qu’il ne peut plus nourrir sa passion pour ce sport. C’est en essayant de trouver la somme demandée par un pêcheur qu’il découvre totalement par hasard lors d’un tournoi de combat de rue appelé Houma Fighter: une compétition qui oppose des combattants venus des quatre coins du pays dans des confrontations complètement loufoques et décalées.

Des duels explosifs où tous les coups sont permis, où la seule règle est qu’il n’y en a pas. Le vainqueur se verra décerner une grosse somme d’argent. Sofiane est bien décidé à prendre part à ce combat. Truculent et drôle est Houma Fighter qui n’est qu’à son «Round 1», nous signale-t-on.

Autrement, d’autres numéros verront le jour prochainement. Pour revenir à la revue Labstore dans sa nouvelle livraison, celle-ci comme à chaque fois, vous apporte son lot de nouveautés. On citera le retour du manga algérien Sardar avec les huit premières planches soigneusement préparées par un talentueux mangaka algérien qui nous vient d’Oran: Amine Benali.

Aussi, Amir Chériti poursuit sa publication des aventures de Roda. Beaucoup de rencontres et entretiens enrichissent ce numéro, notamment le fameux concert de musique japonaise qui s’est invité à Alger il y a quelques semaines, Shamisen.

D’autres news et planches de BD agrémentent cette revue haute en couleurs et en surprises. A découvrir sur les étals de vos buralistes en urgence.


Par O. Hind - Source de l'article  L’Expressiondz 

mardi 26 juin 2012

L’application "Land of Plane" remporte l’Android Game Project, parrainé par Orange Tunisie

Orange Tunisie parraine et soutient l’Institut supérieur des arts multimédias de la Manouba (ISAMM) pour l’Android Game Project, la première Coding Party consacrée aux jeux vidéo en Tunisie.

Dans le cadre de son programme développeurs, l’opérateur continue à encourager les jeunes développeurs tunisiens. C’est dans cette perspective que s’inscrit le partenariat entre l’opérateur et l’ISAMM, un institut leader en termes de développement mobile et de design. En effet, trente étudiants doués et motivés, issus de différentes universités, se sont affrontés le 2 et 3 juin à Hammamet pour développer un jeu 100% tunisien sur Android.
Après 24 heures de challenge, le résultat était au rendez-vous puisque toutes les applications développées étaient ludiques, dynamiques et originales, sans oublier leur graphisme recherché et coloré.

Après délibérations, le jury a désigné son lauréat en choisissant l’application "Land of Plane", un jeu de simulation d’avion de chasse développé par "Esprit Mobile", une équipe de trois geeks de l’école d’ingénieurs Esprit.
En deuxième place, arrive l’équipe "Droiders" qui a conçu "Arblocks", un jeu basé sur la technologie de la réalité augmentée. La 3ème équipe primée, "J'android", a quant-à elle développé l’application "Vache Taureau", un jeu de réflexion et de logique.
Orange Tunisie a donc récompensé ces trois équipes pour leur créativité, originalité, ainsi que pour leur compétence technique en leur offrant des Smartphones Facebook Phone, des Flybox et des clés 3G.

Source de l'article Businessnews

jeudi 21 juin 2012

Stolen Pad Studios Releases Tin & Food Trailer

Stolen Pad StudiosTunisian indie studio Stolen Pad Studios is busy at work on their upcoming “screengame platformer” Tin & Food. The hook of Tin & Food is quite literally a tether as danger – in the form of the monster named Food – follows around the hero Tin.

Tin must constantly evade Food with double jumps and tornado spins while attempting to placate him with food. Meat, vegetables, and fruits appear on the screen and the player must lead Food into bouncing onto the food and eating it. Filling up Food’s hunger meter will win the stage and introduce a boss battle. At that point the rules are flipped and Food becomes an ally used by Tin to help take out the stage’s boss.

The colorful visuals and quirky gameplay look like fun, and players won’t have to wait too much longer for a chance to play it. The beta will open up in about 2-3 weeks after a little more work is completed on the boss fights so stay tuned. In the meantime, check out the latest trailer which demonstrates some of the mechanics in Tin & Food.

Article by Theindiemine

mardi 12 juin 2012

Peak's revenues, user numbers soar thanks to social games for Middle East

Résultat de recherche d'images pour "peak games"Istanbul-based developer Peak Games (Okey) claims it has the third-largest social gaming platform in the world with its audience of some 9.7 million daily active users across its titles and third-party published releases on Facebook.

Peak says it's managed to surpass other major global companies like Electronic Arts (8.7 million DAUs) and Wooga (8.4 million DAUs) because of its focus on emerging markets like Turkey, the Middle East, and North Africa.

The developer says those regions make up the third-largest population in the world and the fourth-largest economy. By offering titles tailored for those markets, Peak has increased its 2012 first quarter revenues by ten times compares to the same period last year.


Its DAU numbers might still be far behind Zynga's 56 million players and King.com's 12.1 million on Facebook, but Peak's 30 million monthly active users is already ahead of other social sites like Foursquare (15 million) and Pinterest (20 million).

To support the company's growth, Peak has brought in Robert Unsworth, previously Digital Chocolate's global sales and business development VP, as its new business development director. He's tasked with managing the company's partner relations and penetration into new markets.
Peak Games

Ali Kutay, an angel investor and former CEO of WebLogic and GoldenGate, has also joined Peak's board of advisors.

Founded in 2010, Peak employs more than 170 workers across its offices in Turkey, Jordan, Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Germany, and Spain. Its game portfolio includes 20 Facebook, web, and mobile titles.

By Eric Caoili - Source of article Gamasutra

mercredi 6 juin 2012

Sofiane, le kick-boxer professionnel Vient de paraître : Houma Fighter, Round 1 de Saïd Sabaou

Ce jeune bédéiste, dont l’âge frise les vingt-quatre ans, a déjà gratifié les mordus de bande dessinée, lors de la tenue, l’année dernière, du Festival international de la bande dessinée à Alger, d’une première publication intitulée Mondialé ! Cumulant la fonction de dessinateur et de scénariste, Saïd Sabou avait donné un avant-goût de son talent pour le neuvième art.


Inspiré de la bande dessinée japonaise, en l’occurrence le manga, l’auteur dévoile une histoire progressant sur neuf chapitres. Le personnage principal, Sofiane, évolue dans une société algérienne. C’est un kick-boxer professionnel brillamment doué pour ce sport. A la suite d’un match, il est banni par la Fédération de kick-boxing pour non-respect des règles de ce sport. Après mûre réflexion, il décide de quitter le pays par la voie de la «harga».

Un des passeurs, en l’occurrence un pêcheur, lui demande une somme faramineuse pour ce voyage, prévu d’ici un mois et demi. Il est, dès lors, confronté à l’épineux problème de financement de son voyage. C’est en flânant la nuit, dans une des artères de la capitale, que Sofiane entend un bruit assourdissant, émanant d’un endroit isolé. Il se rend compte très vite qu’il s’agit, en fait, d’un lieu où se déroulent, presque chaque soir des tournois de combat de rue appelés «Houma Fight».

Hakkou, la souris, l’organisateur de ce genre de compétitions, lui donne un petit aperçu sur ce jeu. Sofiane comprend très vite que les compétitions qu’opposent les combattants, venus des quatre coins du pays sont des confrontations loufoques et complément décalées. Les duels sont certes explosifs avec des coups permis mais où, a priori, aucune règle n’est soumise.

L’heureux vainqueur du tournoi a bénéficié d’une coquette somme d’argent. Après avoir triomphé plusieurs fois, Sofiane décide de mettre en pratique tout ce qu’il a appris durant ces deux derniers mois, en participant à la plus grande compétition du Houma Fighter… avec des rêves et un grand désir de vengeance comme principale source de motivation.

Cette bande dessinée se referme ainsi avec un goût d’inachevé… Le deuxième tome de Houma Fighter renseignera, à coup sûr, sur le pronostic de ce présent tournoi. A travers Houma Fighter, Round 1, Saïd Sabaou a réussi, à travers ses dessins en noir et blanc, à donner vie à un personnage ambitieux et rebelle, le tout assaisonné d’une bonne dose d’humour algérien. Nacima Chabani

Saïd Sabaou- Houma Fighter Round 1. Edition Z-Link-. 125 pages. Prix public 250 DA.

Source de l'article El Watan et Djazairess

vendredi 1 juin 2012

FICAM, Festival International de Cinéma d’Animation au Maroc


11 ans, 11 Films. Devenu un rendez-vous essentiel du Cinéma au Maroc, FICAM, Festival International de Cinéma d’Animation au Maroc revient sur ce parcours au travers de 11 longs-métrages qui ont marqué l’histoire de cette manifestation.

Co-organisé par l’Institut Français du Maroc et les Conserves de Meknès-Aïcha, FICAM souhaite rayonner encore plus fort dans les cœurs des jeunes marocains désormais curieux et exigeants.
Rassemblant des œuvres poétiques et radicales de réalisateurs qui fondent le cinéma d’animation d’aujourd’hui et de demain, et dont les témoignages chaleureux honorent FICAM, cette rétrospective généreuse souhaite vous faire voyager.
Rendez-vous du 04 au 07 juin 2012 à l'institut français de Marrakech

FICAM 2012
Du lundi 04 juin au jeudi 07 juin
@ Institut Français de Marrakech
Jbel Guéliz, Boite Postale 566 40001

Site FICAM : http://www.ficam.ma/

Algérie : dessins de guerres

À l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie française, plusieurs bandes dessinées reviennent sur la lutte pour la libération. Et évoquent également les nombreux conflits dans lesquels les Algériens furent embarqués. Tour d'horizon.
La bande dessinée, une opportunité pour les deux pays de faire progresser un dialogue difficile.
La bande dessinée, une opportunité pour les deux pays de faire progresser
un dialogue difficile.
 


Rarement anniversaire aura provoqué telle flambée éditoriale ! Sous toutes les formes et dans tous les formats, le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie envahit les librairies françaises, preuve s'il en est qu'entre l'Hexagone et son ancienne colonie l'histoire est loin d'être terminée. L'on pouvait évidemment s'attendre au fait que les historiens mènent le bal avec force essais et enquêtes. Ce qui est plus étonnant, c'est la floraison de bandes dessinées qui, page après page, disent sur un mode sensible les relations tourmentées des frères ennemis. Opportunité commerciale ? Sans doute. Mais opportunité aussi, pour les deux pays, de faire progresser un dialogue difficile grâce à un média qui, en étant facile d'accès, peut restituer toute la complexité d'un passé lourd à digérer. Sélection.
La question harkie
Si Daniel Blancou a choisi le sujet le plus difficile qui soit, ce n'est pas tout à fait un hasard. Il s'en explique dans l'introduction de l'ouvrage : « Depuis mon enfance, j'entends parler du camp de harkis de Saint-Maurice-l'Ardoise, sur la commune de Saint-Laurent-des-Arbres. Pendant neuf ans, mes parents y ont exercé leur métier d'instituteur. C'est là qu'ils se sont rencontrés, se sont mariés. Quelques mois après sa fermeture, je naissais. »
Dessinateur inspiré par les travaux d'Emmanuel Guibert, Étienne Davodeau et Guy Delisle, Daniel Blancou a donc longuement interrogé ses parents sur leur expérience, tout en complétant les informations qu'ils lui transmettaient par d'autres entretiens et des recherches historiques. « Je voulais montrer comment l'on peut passer à côté d'événements importants sans en prendre la mesure, explique-t-il. Montrer le cheminement de mes parents et leur prise de conscience politique. » Aidé par une ligne épurée et un fin sens du cadrage, Blancou raconte le quotidien d'un camp de harkis cinq ans après la fin de la guerre d'Algérie. Un village de préfabriqués entouré de grillages et de fil de fer barbelé, placé sous commandement militaire et rassemblant ces familles que la France ne sait « où caser » au fin fond des Cévennes.
« Et tu n'avais pas vu les miradors et le reste ? » demande Daniel Blancou à son père. « Si, mais comment te dire... Je les avais vus, mais je ne les avais pas regardés. » L'isolement, l'exil, les blessures de la guerre, la révolte et la démolition finale du camp : l'auteur exprime avec justesse une réalité complexe trop souvent réduite à la caricature. « Avec la bande dessinée, on peut plus facilement être dans le non-dit grâce à ce que l'on montre des décors ou des personnages, explique-t-il. On peut laisser le lecteur arpenter ces lieux sans être dans l'action. » Cinq ans de travail lui ont été nécessaires pour parvenir à ce résultat étonnant d'équilibre et de sensibilité. « Le sujet m'a conduit à être très précis, notamment dans la reconstitution des lieux, dit-il. Il le fallait, par respect pour les quelques auteurs qui auraient vécu dans ce camp. » De ce camp, il ne reste aujourd'hui plus que quelques dalles de béton, des barbelés rouillés et une stèle abandonnée à une nature qui a repris ses droits... De l'histoire de ceux qui y ont vécu, il reste aujourd'hui un livre profondément humain.
Alger à la dérive
Sur une plage d'Alger, un couple est retrouvé assassiné dans la position du missionnaire. L'homme a été émasculé, le tueur a placé ses testicules dans sa bouche et, sur son dos, il a écrit au couteau les lettres OAS... Au départ, Alger la Noire est un roman de Maurice Attia, publié par les éditions Actes Sud en 2006. Le dessinateur Jacques Ferrandez a choisi d'en réaliser l'adaptation graphique. N'est pas Tardi qui veut, mais malgré un dessin souvent approximatif, l'intrigue policière séduit et l'ambiance délétère de la fin du conflit est rendue avec intensité.
Violence, sexe, perversions, racisme, extrémisme se mélangent pour donner d'Alger une image de ville à la dérive où l'on tue pour un idéal politique comme pour les revenus d'une prostituée. Et dans cette atmosphère morbide, les personnages inventés par Attia et croqués par Ferrandez tentent de survivre avec leurs blessures ouvertes, constamment sous la menace, entre Éros et Thanatos. L'espoir est-il permis ? Pas sûr : « L'Algérie est bientôt indépendante, les pieds-noirs sont en marche pour l'exil... Le pays est plongé dans une guerre fratricide et une haine définitive entre les communautés. Alger la Blanche est devenue Alger la Noire. »
D'un conflit l'autre
Auteur reconnu (Le Gone du Chaâba) et homme politique à géométrie variable - ministre du gouvernement Villepin de 2005 à 2007, il a été proche de François Bayrou (MoDem) avant d'appeler à voter François Hollande en 2012... -, Azouz Begag signe avec Leçons coloniales un scénario classique : une jeune institutrice pétrie d'idéaux républicains débarque à Sétif avec la ferme intention d'enseigner à tous, sans distinction d'origines, comme le stipule le décret du 27 novembre 1944. L'intrigue se déroule en 1945, alors qu'en Europe la Seconde Guerre mondiale s'achève. À Sétif, la tension s'accroît entre colons et Algériens, jusqu'à exploser le jour même de la victoire alliée sur les nazis, le 8 mai. La révolte qui secoue la ville est réprimée dans le sang...
Mêlant évolution politique et histoire(s) d'amour, Begag parvient à créer une jolie galerie de personnages tout en donnant une idée juste des tensions qui finiront par déboucher sur la guerre. Peu aidé par un dessin un tantinet daté, il ne parvient néanmoins pas à surprendre.
Tirailleurs de Constantine
Avant la guerre d'Algérie, avant la Seconde Guerre mondiale, il y a eu la boue, les tranchées, le gaz moutarde, les pluies d'obus... Un enfer que les tirailleurs algériens ont vécu pour défendre le drapeau tricolore. En racontant l'histoire d'Alouache Ahmed Saïd Ben Hadj, incorporé en 1912 au 11e régiment des tirailleurs algériens, les auteurs de cette bande dessinée originale reviennent sur un aspect trop souvent passé sous silence de la Première Guerre mondiale. Surnommés Turcos par les Russes - à cause de leur uniforme - pendant la campagne de Crimée (1854-1856), les tirailleurs algériens et tunisiens sont, avec les zouaves, parmi les plus décorés de l'armée française. En s'attachant au destin d'un homme « tué à l'ennemi le 20 juillet 1918 », les auteurs donnent de la chair aux dates qui figurent sur le drapeau du 11e régiment : Artois 1915, Champagne 1915, Verdun 1915, Soissonnais 1918... Le trait et la narration ne sont pas toujours à la hauteur du défi, mais peu importe : il s'agit avant tout de rappeler la dette (de sang) de la France envers ses ex-colonies.
Par Nicolas Michel - Source de l'article Jeuneafrique

la Tunisie présente au Festival d'Annecy 2012

annecy-2012La Tunisie sera présente en sélection officielle au Festival d'Annecy 2012, le plus grand festival mondial du cinéma d'animation, qui se tient du 04 au 09 juin 2012 avec le soutien de l'Institut français de Coopération.
Nadia Raïs représentera la Tunisie en compétition internationale au «Cannes de l'animation», avec son deuxième film d'animation «L'Mrayet». A rappeler que Nadia Raïs est déjà l'auteur réalisateur du court métrage d'animation « L'Ambouba », prix du meilleur court-métrage africain au festival de Meknès en 2010.
Pour en savoir plus sur le programme court-métrage en compétition,cliquer ici.

Synopsis du film :
La Tunisie fut sous un régime totalitaire depuis le coup d'Etat médical du 7 Novembre 1987... C'est dans ce contexte que Boum Mrayet, un personnage imaginaire, est né dans un univers où les êtres portent des lunettes dès leur naissance.
Devenu adulte, il s'engage dans une firme chargée d'écrire le futur afin qu'il ne leur échappe plus...

Vidéo du film


Source de l'article Tekiano