The international comics festival CairoComix will become the first comics festival in Egypt and its biggest comics event yet on Sept. 30 when it held at the Greek Campus in Downtown Cairo.
The four-day festival, which ends on Oct. 3, will include the Shamareekh comics exhibition which will display the works of both professional and amateur artists from the Arab world.
The festival’s management left the door open for any artist from the Arab world to apply for the opportunity to be included until Sept. 20. At the exhibition, some of the works will be selected to be displayed at an Arab comics exhibition in Europe.
“Send us your work before Sept. 20 and come attend the events of the International CairoComix Festival with us”
In addition, the festival includes a competition for which six awards will be given in the categories of Best Published Graphic Novel, Best Short Comics Story, Best Printed Magazine, Best Press Comic Strip, Best Digital Comics Series, and Best Project in Progress.
The festival, whose sponsors include the French Institute in Egypt and the American University in Cairo , will also include the 3Al-Sotooh event, a series of meetings that will gather comic artists from across the Arab world, and a cosplay event on Oct. 2.
CairoComix was founded by three Egyptian comic artists, Mohammed Shennawy, Magdy El-Shafee and Twins Cartoon. Shennawy founded the comics magazine TokTok in 2011 with four other artists and was selected for the Jeunes Talents exhibition in Angouleme, France, in 2009.
El-Shafee won the best African comics (Afro-Mediterranean) with Author Wael Saad in 2007 and founded the comics magazine El-Doshma, while Mohammed and Haytham Ra’fat of Twins Cartoon founded drawing series Kawkab Elrasameen and the comics magazine Garage.
With this initiative, their goals are to “put more lights over the Comics industry in Arabia,” “promote the growth of visual entertainment,” and create an environment that fosters “the development of an Arabic Comics ecosystem,” according to the festival’s official website.
Tickets for CairoComix are available online on eventtus.com and can also be bought at the door.
Phénomène - Capt'ain Majid, Grandayzar, Sanchiro... Les Marocains sont fans de mangas mais il l'ignorent. Les dessins animés du pays du levant sont diffusés sur la télé marocaine et ont bercé l'enfance de générations de Marocains.
Plus de trente ans après la diffusion des premiers mangas sur le petit écran, voilà qu'une génération de Marocains revendique sa passion pour cet univers.
Organisée au Morocco Mall en août 2015, la convention Manga Afternoon a attiré près de 35.000 spectateurs désireux de partager leur passion pour les bandes dessinées japonaises et par extension de la culture nippone dans son ensemble. Preuve de l'intérêt grandissant des marocains pour le sujet, la première édition du Manga Afternoon n'avait réuni que 100 personnes en 2010: "C'était assez mal vu d'être fan de mangas auparavant, explique Amine, le créateur de l'événement. Mais les mentalités ont évolué. Il y a beaucoup de communautés sur internet qui permettent aux passionnés d'échanger sur le sujet. Et ces conventions sont l'occasion pour eux de se rencontrer. A l'époque nous organisions nos événements dans des théâtres, cette année le Morocco Mall a fait le pari de nous accueillir".
Pour Amine, le phénomène manga au Maroc a pris de l'importance avec l'arrivée d'internet dans les foyers au début des années 2000 : "Les gens ont commencé à regarder les épisodes d'animés en streaming, explique Amine. Chaque semaine, des fans traduisent les épisodes japonais, et les marocains ont ainsi pu découvrir de grandes sagas comme Naruto ou One Piece. En fait, nous sommes tous fans de mangas sans le savoir. Tout le monde regardait Olive et Tom et Capitane Flam sans savoir qu'ils s'agissaient d’œuvres japonaises".
Outre l'intérêt de rencontrer les autres membres de la communauté, les événements comme la Manga Afternoon permettent aux passionnés de faire leurs emplettes: "Il y a beaucoup de boutiques en ligne, mais avec les conventions ils peuvent vendre directement leurs produits". Se procurer au Maroc des objets liés à l'univers du manga peut en effet être compliqué: "Les livres sont difficiles à trouver, le choix est limité, les prix exorbitants comparés à l'Europe, et on en trouve qu'à la FNAC ou Virgin", raconte Abdellah, un lecteur de mangas 23 ans.
La communautés des cosplayeurs marocains
Lors des rassemblements dédiés au Japon, les visiteurs peuvent être sûrs de croiser des participants dans des accoutrements qui peuvent paraître de prime abord étranges. Il s'agit en fait d'adeptes du cosplay. Ce terme désigne la pratique qui vise à se déguiser comme son personnage de manga ou de jeux-vidéo favori.
Les cosplayeurs marocains étaient présents en masse lors de la manga afternoon. Il y a eu en tout plus de 250 déguisements différents durant toute la convention. Safia est une jeune cosplayeuse de 20 ans qui a commencé à se déguiser il y a quatre ans: "J'ai rencontré la communauté marocaine fan de mangas. J'ai commencé à m'y intéresser, et je suis devenue fan des animés japonais. Le cosplay est manière pour moi de m'amuser et de rencontrer des gens avec le même intérêt".
Safia, qui se fait appeler Flat Lolita dans la communauté, consacre en moyenne deux semaines à un mois pour la confection d'un costume, qui lui revient généralement aux environs de 500 DH: "Je commande les perruques sur internet, explique-t-elle. Et je fabrique les habits moi même. Mes amis et ma petite sœur m'aident à les faire. Je choisis toujours des personnages que j'aime et qui me correspondent".
Et forcément, un personnage de manga qui débarque dans les rues casablancaises a tendance à attirer les regards: "Les gens nous fixent comme si nous étions des extraterrestres, confie Safia. Mais il n'y a pas beaucoup de moqueries. Les passants sont au contraire très curieux. Des gens qui étaient au Morocco Mall pour faire leur shopping se sont arrêtés pour se prendre en photo avec nous".
La scène J-Rock marocaine
Si dans les pays francophones les génériques d'animés sont irrémédiablement liés à des mélodies et des paroles un brin ringardes, au Japon ces chansons sont composées par de grands groupes de rock. La culture du manga est donc intimement liée à celle du rock'n'roll japonais, appelé J-Rock.
Au Maroc, on compte quelques groupes dédiés à ce style de musique. Nanashi, un groupe casablancais, fait partie de cette scène. Fondé en 2009 par des étudiants de japonais, la formation fait le tour des événements liés au Japon: "Nous avons une longe liste de morceaux, raconte le batteur du groupe Soufiane. Comme les morceaux de Bleach, qui est un des premiers mangas a avoir véritablement été populaire au Maroc".
Les quelques japonais qui ont pu assister à un concert des Nanashi ont été charmés par le groupe: "Ils n'auraient jamais cru qu'un groupe marocain pouvait jouer ainsi en japonais, s'amuse Soufiane. Ils apprécient beaucoup l'initiative, c'est important pour nous d'avoir des avis positifs de leur part".
Par Mathieu Albertelli - Source de l'article Huffpostmaghreb
Alors que la lecture, de manière générale, ne cesse de reculer pour des raisons multiples, l'intérêt de plus en plus manifeste pour la lecture de la bande dessinée (BD) semble progresser ces dernières années en Algérie.
Je dis semble parce qu'il n'y a aucune statistique fiable permettant de l'affirmer, en l'absence de tout sondage ou enquête concernant le livre et la lecture. Ce constat de l'engouement pour la BD est confirmé par le succès qui ne se dément pas de- puis sept ans du Festival international de la bande dessinée d'Alger (Fibda) lancé en 2008 et qui draine, d'année en année, des publics branchés BD, de plus en plus nombreux, notamment celui des «ados» tendance mangas.
C'est une nouvelle génération, née dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, qui a grandi dans une Algérie mise à feu et à sang où la culture, sous toutes ses formes, n'existait quasiment plus, mais qui s'est nourrie de dessins animés qui vont la marquer et déterminer ses goûts pour la lecture.
Si de 1969, date de la parution de M'Quidèch, la première revue de BD algérienne, à 1989, année du lancement de Tim et Sim- sim, la dernière des revues de BD de cette époque, l'Algérie s'est taillé la part du lion dans la BD arabe et africaine, les violences commises par les terroristes fondamentalistes, au début de 1990, allaient emporter non seulement le 9e art, mais toutes les formes d'expression artistiques et culturelles du pays.
La préoccupation était alors à la «culture de la survie» et non à «la survie de la culture» déjà bien malmenée par la crise économique de 1986 qui avait obligé l'Algérie à passer sous les fourches caudines du FMI et du même coup préparer le terrain déjà miné à l'explosion populaire d'Octobre 88.
Garage est le titre d’une nouvelle revue de bande dessinée. Lancée par les frères Raafat, elle a pour ambition de propulser les jeunes talents dans le monde des comics.
Garage est le nouveau-né dans le monde de la BD, son premier numéro a été lancé au Caire la semaine dernière. Il s’agit d’une initiative des deux frères Mohamad et Haïtham Raafat, bien connus sur la scène de la bande dessinée et surnommés les Twins Cartoon. « Il est question d’une production underground, indépendante, comme s’il s’agissait de commencer par la base puis de s’élever et de s’ouvrir sur le monde », explique Haïtham Raafat.
Ce numéro de Garage est le fruit d’un atelier de travail qui rallie le dessin à l’écriture des comics. «Les projets présentés par les participants à l’atelier étaient trop nombreux pour être publiés en un seul numéro.
Le 1er numéro de Garage ne comprend que 12 projets d’artistes qui ont travaillé en duo, dont certains sont inconnus et d’autres plus établis, pour faire une sorte d’équilibre », affirme Raafat. Il existe de nombreux dessinateurs qui ont leurs histoires dans ce numéro de Garage, mais le plus souvent, les artistes collaborent avec les écrivains.
C’est le cas de l’artiste syrien Ammar Khattab, qui collabore avec l’écrivain égyptien Mohamad Abdel-Aziz. Les Twins Cartoon avaient commencé en 2014 à organiser des ateliers de dessin (la planète des dessinateurs), puis avec leurs amis, ils les ont développés en ateliers de comics. Ils ont été invités en tant que professionnels des comics par l’Institut français d’Egypte en 2014 lors de la Semaine des comics BECA, qui a regroupé des illustrateurs d’Egypte, d’Allemagne et de France.
Bien qu’ils dirigent le projet, les jumeaux n’ont pas de contribution artistique de poids dans ce premier numéro de Garage. Leur rôle se limite au design de la couverture ou à la contribution à l’une des histoires. « Nous voulons nous concentrer sur les autres artistes », insiste Raafat.Garage présente également plusieurs artistes femmes, telles Sara Khaled et Doaa Al-Adl, déjà connue pour ses caricatures dans la presse, ainsi que Alia Ali. C’est une matière de fierté pour les jumeaux, surtout que le nombre d’artistes femmes de comics est très faible. Raafat insiste sur le partenariat arabe-arabe, à travers des contributions d’artistes arabes du Liban, du Maroc, de Jordanie et de Syrie, dans Garage.
« Nous avons toujours tendance à regarder les publications étrangères, tandis que nous avons beaucoup à montrer dans notre région. Notre vision de Garageest celle d’un magazine arabe, reflétant la vie sociale dans les différents pays », affirme Raafat.
Dans sa quête de rassembler les bédéistes, Garage devrait faire face au défi de trouver un financement. C’est le problème qu’affrontent la plupart des publications de comics en Egypte. Le premier numéro de Garage est couvert financièrement par les jumeaux Twins Cartoon. Leur plan pour l’avenir est de ne pas se limiter au Caire, mais de distribuer leur revue à Alexandrie, Assiout, Louqsor, Port-Saïd et Minya, à travers un projet culturel intitulé Alwanat, et à Ismaïliya à travers la librairie Ketabina. Pour le moment, Garage est une revue trimestrielle, jusqu’à atteindre son lectorat visé, puis elle sera mensuelle, dans l’ambition de voir un jour les BD diffusées comme les journaux. Tel est le rêve de leurs créateurs.
Une soirée de dédicace aura lieu à la librairie Kotob Khan à Degla, Maadi, mercredi 16 septembre à 19h
La 4ème édition du Festival international du film pour l’enfance et la jeunesse, se tiendra du 9 au 13 septembre à Chefchaouen, sous le thème « voyez la musique et écoutez l’image ».
Cette édition, dédiée à la musique des films, verra l’organisation d’une soirée artistique cinématographique animée par le groupe « Beringuer » spécialisé dans la musique des films, avec un spectacle de clôture donné par l’artiste marocaine Salma Rachid.
Cette manifestation culturelle, organisée par l’association Montagnes média, rendra un vibrant hommage au cinéma marocain en la personne de l’actrice Touria Alaoui, et au 7ème art libanais, à travers l’une de ses figures de proue, Sami Clark.
Le film « le lynx perdu », sera projeté en ouverture de cette édition, qui connaitra l’organisation d’une compétition officielle des courts métrages, des documentaires et des films d’animation, ainsi que d’un concours de « 10 films d’enfants » représentant plusieurs pays, dont le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Espagne, la Russie, l’Angleterre, l’Iran, la Palestine, l’Egypte et le Maroc.
Au programme de cet événement figure également l’organisation d’ateliers à caractère académique théorique et pratique, qui seront conclus par la remise de certificats donnés par la Faculté des beaux-arts de Grenade, ainsi que trois ateliers sur la réalisation cinématographique, animé par le réalisateur marocain Mohamed Chrif Tribak, sur la photographie cinématographique aux cascades d’Akchour, et sur les films d’animation pour enfants.
Cette manifestation verra également l’organisation de Master-Class sur l’avenir de Chefchaouen, en tant que ville cinématographique, outre une rencontre ouverte avec Sami Clark, au profit des enfants.
Présidé par l’actrice égyptienne Dalia Mustapha, le jury est composé de l’acteur marocain Anas El Akel, le producteur espagnol Fransesco Luminia, l’acteur marocain Amin Naji, Manuel Peledo Moura (journaliste espagnol).
Une pléiade d’artistes du 7ème art marocain, arabe et étranger, prendra part à ce festival qui sera ponctué par la projection de films étrangers sur le thème de l’enfance et de la jeunesse.