Les mois de novembre et décembre vont être riches en festivals BD sur le sol africain. En effet, pas moins de 4 festivals autour du 9e art sont prévus ces deux mois en Afrique aussi bien du nord qu’au centre et aussi un peu plus à l’ouest (Tryphon’s voice) !
De quels festivals s’agit-il ?
- Le Mboa BD Festival au Cameroun du 26/11 au 3/12/2016. Il fêtera sa 7ebougie emmené par Elyon’s (La vied’Ebène Duta), Yannick Deubou Sikoue (Kamer Boy), Nouther, Reine Dibussi etc
- Le Togo BD (affiche ci-contre), prévu du 21 au 26/11/2016 en sera à sa 4e édition avec les incontournables bédéistes KanAd (Monfay chez les magiciens du fer), Mawuto Assem (Haïti), etc
- Le Bilili BD Festival au Congo Brazzaville qui en sera à sa 1e édition avec en guest-star Elyon’s se tiendra du 6 au 10/12/2016
- Le festival BD du Maroc dont c’est la 1e édition se tient depuis le 15/11 et s’achèvera le 23/11/2016. Les auteurs Willy Zekid et Bob Kanza sont chacun dans une des 8 villes annoncées pour le festival.
Comme un point commun dans l’air
Tous ces festivals ont un point commun qu’il est important de relever. Ils ont parmi leurs organisateurs un acteur incontournable en matière d’accès à la culture : un institut français. Chacun de ces instituts abritera soit en totalité soit en partie les activités relatives aux festivals prévus. Ceci explique peut-être pourquoi il y a comme une concordance au niveau des agendas. En effet, une coïncidence est envisageable surtout quand on a déjà regardé la série TV Sense 8 mais là quand même, ça fait trop! Il semble évident que la dynamique remarquée en cette fin d’année autour des bandes dessinées d’Afrique ne soit le fruit du hasard. Pour preuve, la 4e Fête du Livre de Kinshasa se tient du 23 au 27/11/2016. Et devinez qui fait partie des organisateurs? L’institut français de Kinshasa of course! Tu parles d’une coïncidence! Un concours BD est d’ailleurs prévu ainsi qu’une projection de « Aya de Yopougon », le film d’animation qu’on ne présente plus.
Celebrate african comics, come on!
Ces festivals seront l’occasion pour les auteurs de montrer leurs projets finalisés (ou non) au grand public et vulgariser leur art auprès de la jeunesse, cible de choix dans des pays où la BD est encore trop associée au jeune public. Du coup, certains festivals vont jouer le jeu en réalisant des activités en milieu scolaire. C’est par exemple le cas au Cameroun qui se démarquera en allant à la rencontre du jeune public directement dans les écoles ou via un bibliobus.
Pour les fans inconditionnels, ces festivals seront l’occasion annuelle d’aller en tant que spectateurs aux séances de dédicaces, aux expositions qui montrent le dynamisme du 9e art local. De partager leur passion avec d’autres ou d’être acteurs en participant aux concours de cosplay en se mettant dans la peau d’un personnage de BD ou de jeu vidéo. Espérons que les organisateurs profitent des vitrines que sont les réseaux sociaux pour en faire profiter le plus grand nombre et montrer le dynamisme du 9e art africain.
Source de l'article Africabulles
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