mercredi 29 août 2018

Evénement 3D Africa Talent 2018 les 06 et 07 septembre au Technopark el Ghazela


Le Digiart living lab (DALL) annonce le lancement du premier grand événement dédié à la technologie 3D en Afrique ” 3D Africa Talent 2018″ et ce les 06 et 07 septembre 2018 au Technopark el Ghazela. 

Il s’agit là du premier festival qui cible l’ensemble des professionnels des secteurs de la 3D en s’ouvrant sur le continent africain afin de créer une connexion Sud / Sud pour développer l’Art de la 3D, de l’animation, des jeux vidéo, de la réalité virtuelle, réalité augmentée et mixte.

3D Africa Talent 2018 propose de se connecter avec les acteurs les plus innovants du marché et d’adopter les meilleures pratiques dans l’industrie de la 3D toute discipline confondue (Design, Architecture, Animation, jeux vidéos, VR, AR, …).

Au programme de 3D Africa Talent 2018 :
  • 200 acteurs de l’industrie de la 3D (Professionnels, plateformes, boites, institutions, amateurs et journalistes). La présence de 9 speakers qui animeront 3 workshops et 6 shows.
  • Le 3D Africa Award : un concours qui reconnaît et récompense le professionnalisme, l’excellence, la qualité et la pertinence de travaux de 3D en Afrique. Ce prix est destiné aux professionnels de la 3D. Cette initiative a pour but de booster et motiver ces talents en les mettant en exergue et les exposer devant les professionnels réunis spécialement pour l’événement 
  • Une exposition rétrospective du Projet Tfanen (Tunisie Créative) financé par l’Union Européenne en Tunisie.
Source de l'article Tekiano

samedi 11 août 2018

Le studio de jeux vidéo LargeLabs, un pied en France, l’autre en Egypte


Le studio de jeux vidéo LargeLabs, un pied en France, l’autre en Egypte
Les deux entrepreneurs, Karim Aboul-Enein et Sébastien Marty. François Hume-Ferkatadji
Deux entrepreneurs, Karim Aboul-Enein et Sébastien Marty, l’un Franco-Egyptien et l’autre Français, se sont installés il y a deux ans en Égypte. « Alien vs Cowmander » est le premier jeu vidéo sur téléphone portable sorti de leur studio de création, LargeLabs qui a un pied à Villandraut en Gironde, et l'autre au Caire en Égypte. 

Résultat de recherche d'images pour "http://largelabs.fr/"« Alien vs Cowmander » est à destination du marché européen, mais aussi entièrement imaginé pour répondre aux attentes des joueurs du Moyen-Orient. François Hume-Ferkatadji les a rencontrés dans leur espace de création au centre de la capitale égyptienne, pour comprendre quelles sont les promesses de développement du secteur du jeu vidéo en Égypte, et dans tout le Moyen-Orient.

Dans une rue calme du centre du Caire, colorée au printemps par les fleurs rouges des flamboyants se trouve le petit bureau cairote de Largelabs. Des écrans, une palette graphique, et une décoration qui met à l’honneur l’univers des jeux vidéo. Karim Aboul-Enein, cofondateur du studio explique pourquoi il a voulu s’installer dans la capitale égyptienne, après avoir travaillé 2 ans dans un grand studio parisien :« Il y avait une véritable opportunité de marché au Moyen-Orient pour faire des jeux, localisés en arabe et adaptés aux joueurs de la région, nous à LargeLabs, on fait des jeux à forte influence culturelle du Moyen-Orient ou de la France, on est un studio multiculturel, assumé, et... on met l'accent sur la localisation en arabe dans nos jeux »

La localisation, c’est le fait d’adapter le contenu d’un jeu à une région, comme le précise Sébastien Marty, cofondateur de LargeLabs et directeur artistique.

Résultat de recherche d'images pour "http://largelabs.fr/"

« La localisation c'est l'opération qui consiste à adapter le contenu d'un jeu pour une cible géographique, donc ce n’est pas seulement une traduction bête, il y a un vrai travail de réadaptation qui est fait au niveau des contenus des textes, mais aussi au niveau du contenu du jeu, afin de pouvoir le rendre soit éligible, soit plus intéressant auprès d'une cible particulière, par exemple dans le cas de « Alien vs Cowmander » on a fait un gros travail de réadaptation des textes afin que les jeux de mots soient compréhensibles aussi en arabe, afin qu'il y ait un type d'humour qui rende ça attrayant », explique Sébastien Marty.

« Et après, d'un point de vue purement créatif, Le Caire, c'est une ville assez unique dans un pays qui l'est tout autant et c'est vrai qu'il y a un rythme fou ici, et ça influence beaucoup la façon dont on crée, la façon dont on pense, et les expériences qu'on développe, et c'est aussi très valorisant de voir qu'il y a tout un écosystème de développeurs indépendants ici qui essaient de s'organiser, qui en est un petit peu à ses balbutiements et de pouvoir travailler ici et de participer à l'élaboration de tout ça, et pouvoir apporter notre pierre à l'élaboration d'un plus gros écosystème, développement de jeu en Égypte, c'est une super expérience », ajoute-t-il.

LargeLabs espère à terme embaucher une dizaine de personnes en Égypte, pour développer le studio et proposer une offre singulière pour les joueurs moyen-orientaux. Les deux entrepreneurs ont notamment remarqué que l’App Store d’Apple n’a pas de section en arabe. Les joueurs arabophones ont tendance à se connecter sur le store USA. D’où la nécessité de créer des jeux vidéo pensés dès le début en arabe, trop absents, selon eux, des catalogues en ligne.

Leur premier jeu vient tout juste de sortir. Deux autres jeux sont en préparation... 


Par François Hume-Ferkatadji - Source de l'article RFI

mercredi 8 août 2018

Gamescom 2018, l’Afrique sera sur place grâce à Paradise Game

gamescom 2018 Africa
Le salon allemand Gamescom est sans doute l’une des plus grandes rencontres annuelles de l’industrie du jeu vidéo au monde. Jusque là absente, la version 2018 voit pour la premiere fois un « Africa Corner by Paradise Game », un stand dédié aux représentants venant d’Afrique avec la poussée de l’entreprise ivoirienne Paradise Game. 

Simple hype comme au VIVATECH 2018 ou veritable changement en profondeur apres la découverte du potentiel technologique de l’Afrique suite à l’hystérie “Black Panther” ?

Les Jeux Vidéo Made in Africa se lancent à la Conquête de la Scène Internationale à la Devcom grâce à un Jeu de Paradis, en amont de la Gamescom 2018

PARADISE GAME, acteur majeur de l’industrie du Jeu Vidéo en Afrique de l’Ouest, présentera cinq studios indépendants Africains à la devcom 2018

À l’occasion des dix ans de la gamescom, le plus grand salon européen de jeux vidéo, plusieurs créateurs africains participeront à la devcom, la conférence des développeurs indépendants qui se tiendra les 19 et 20 août 2018 à Cologne, en Allemagne.

Ce sont cinq studios indépendants d’origines et de parcours différents qui feront le voyage. Il s’agit notamment de MASSEKA GAME STUDIO (Centrafrique), de STUDIO LOMAY (Madagascar), du studio MOG MEDIA DESIGN (Niger), du studio WEZA INTERACTIVE (Kenya), et du studio FRONTFIRE (Algérie).

Les développeurs africains se regrouperont dans l’« Africa Corner by Paradise Game » à l’aile Est de Koelnmesse. Cet espace dédié aux jeux vidéo « made in Africa » leur donnera l’opportunité de présenter leurs créations à des professionnels de l’industrie et de mettre en valeur leur culture.

paradise Game Gamescon 2018

Sidick Bakayoko, CEO et fondateur de Paradise Game a déclaré : « Notre rêve est de faire du jeu vidéo l’un des moteurs de la croissance économique de l’Afrique, et l’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois du continent. Pour cela nous avons besoin d’un écosystème fort avec des développeurs de jeux qui s’exportent sur la scène internationale. »

L’industrie du jeu vidéo dans le monde représente près de 100 Milliards de dollars et 27% de ces revenus proviennent des jeux mobiles. L’Afrique présente un potentiel énorme, avec près de 500 Millions d’utilisateurs de téléphones mobiles.

Le jeu vidéo offre des opportunités d’affaire pour les développeurs africains, et des débouchés pour une jeunesse en quête d’emploi. Le jeu vidéo est aussi un nouvel outil de promotion de la culture africaine. Paradise Game s’est donc donné pour mission de créer un label Made-in-Africa ; l’enjeu est donc de taille.

Par Ahmed BA - Sources de l'article SocialNetlink

mercredi 1 août 2018

Ethiopia now has a 3D runner game and this team made it happen

Qene Technologies team


On a holiday morning in the magical land of Ethiopia, Kukulu, the brave chicken, is about to be slaughtered by her captive farmer. Can you help her escape and run for her life?

And so begins the epic magical adventure of Kukulu, Ethiopia’s first 3D runner created by Qene Technologies, also the country’s first game development company. Since Kukulu was released in April 2018, it has garnered over 3000 downloads and a 4.8 rating score on the Google Play Store.


Dawit Abraham, the CEO and Lead Game Developer, alongside his cofounders, Samrawit Demeke and Henok Teklu established Qene Technologies in January 2017 to create fictional superheroes that Africans can relate with. Releasing Kukulu a year after was one of many steps to achieving their goal.

Gaming, as an art form is one of the most intrusive today because technology has expanded the canvas upon which artists are able to paint and tell their stories. The result of a Grand View Research released in January 2018 projects that the global gaming industry would be worth $171.96 billion by 2025.

In order to tap into the potential of the industry, many game development companies are springing up across Africa and Dawit Abraham wants to make sure Ethiopia is not left out.

Starting a game development business in Ethiopia

Up until April 2018 when Abiy Ahmed, the new Ethiopian prime minister came into power, the country was not exactly the most favourable place to start a business, let alone an Internet company. For years, the Ethiopian government imposed a restriction on the use of the Internet and didn’t budge despite the series of anti-government protests.

However, under the new leadership, the country is undergoing a series of reforms that are making things easier than they used to be.

“If we had released this game six months ago, we would have had a significantly lower number of downloads because Internet was restricted throughout Ethiopia, due to the regime. But a lot has changed with the new prime minister.” Dawit told Techpoint

Dawit Abraham

Asides the unfavourable business environment, Dawit and his team, like many African startups, faced the challenge of funding their operations while building the game. They were able to overcome their initial funding challenges when they were incubated by Gebeya, an incubator and investment facilitator within Ethiopia.

While they were incubated, the Gebeya team provided Qene Technologies with funding, a workspace and business-oriented training that helped them scale beyond the initial stage. All that was left at the time was to build a team that would deliver a top notch game.

“We had the quality standard of the international games to compete with because everybody here plays Subway Surfers and Temple Run so we had to make sure that we build a product that is just as good and even better”.

Even though there have been 2D games released by individuals in Ethiopia before 2017, the lack of an existing gaming industry in the country saw Dawit and his cofounders face some major challenges in talent acquisition. While building the first version of Kukulu, they had to outsource most of the aspects of the project to graphics design companies outside of Ethiopia.

“As we started to build momentum and market the product that we had, we started to get good reception. The talents that were already available started to hear about us and we started to build a team that could finish the product that we had”.

The team

Between the beginning of 2017 and now, the Qene Technologies team has grown from a founding team of three, to a team of 15 professionals from different fields all working tirelessly to keep the company on its feet.


The team consists of animators, concept artists, graphics designers, programmers (API, Game and Android programmers), story writers, a creative director, a music producer, a marketing team and business team.

“One person falls into a lot of categories. A team of 15 people is actually a huge one for an indie gaming studio. There are a lot of games made by four or five people, we’re lucky to have this big team but it’s not as big as those games that have 100 or 200 people working on them. So we still have to make sure that one person moves things around a lot to make sure that all things that are required for the game are being done”.

Monetising Kukulu

While the rest of the team focuses on updating Kukulu and working on building other games, the business team is plagued with finding new ways to monetise the game since game monetisation is one of the major challenges that face the African gaming industry.

Currently, Kukulu is free to download and play to the end of the first level. To unlock the full game which has three levels in the prerunner mode, players would have to pay $1. They also generate revenue through ads and in-app purchases.


“It’s actually starting to generate revenue. We have already made an amount that is actually very surprising for us, considering the number of downloads we’ve had,” says Dawit.

However, there’s still a challenge of convincing many Africans to part with $1 to play the game. At the moment, most of the revenue generated is from outside Africa.

“We have people who have a lot of problems generally in life and you give them this game and ask them to pay for something as insignificant to them. It’s really hard to convince them but things are not the same now as they were a year ago or two years ago. Africans are going in that direction where they are able to afford $1 for their entertainment”

Dawit is confident that the game economy techniques put in place in Kukulu to make it interesting and worthwhile to purchase will ensure the generation of more revenue.

What the future holds

According to Dawit, Qene Technologies wants to keep building African games that will compete internationally and inspire young artists and developers to create their own gaming companies.

“We want to prove that the gaming industry is actually going to work in Africa, to make sure a lot more developers venture into game development”.

Being the lone gaming company in Ethiopia is obviously too unchallenging for the Qene Technologies team, they are working hard to inspire some competition.

By Titilola Oludimu - Source of article TechPoint Africa