
Dans le cadre de la formation aux techniques de la 3D et du dessin animé pour le postgradué spécialisé, l’École supérieure des beaux-arts d’Alger a abrité mardi dernier une conférence organisée par Isser Arts Prod et AVI Production, sous le thème de l’idée de créer une école de dessins animés et de lancer un festival euro-méditerranéen du film d’animation en Algérie. Cette rencontre a été animée par René Borg, auteur et réalisateur de films d’animation et de dessins animés et créateur des Shadoks. Prenant la parole en premier, Rachid Dechimi, d’Isser Arts Prod, explique « l’ambition de promouvoir ce genre de formation en Algérie ». Il pose, par ailleurs, deux problématiques, à savoir « de quelle façon une institution comme l’École des beaux-arts peut-elle instituer cette formation ? » et « quelles sont les possibilités de concrétisation de cette formation ? » Afin d’y répondre, M. Borg entama un long historique du dessin animé.
En fait, il a parlé de ce genre, mais aussi de sa carrière, jalonnant son intervention d’anecdotes quant à son parcours, afin de mieux intéresser l’assistance, composée essentiellement d’étudiants de l’école. Par ailleurs, et abondant dans ce sens, le directeur de l’École supérieure des beaux-arts, M. Kessab, a affirmé que l’établissement qu’il dirige est en train de « de réfléchir pour intégrer cette formation » au cursus de l’école, étant donné que « la matière est là ».
En finalité, une initiative comme celle-ci, à savoir le lancement de la formation dans le domaine de la création de dessins animés, offre de nouvelles perspectives aux étudiants de l’École des beaux-arts et une grande opportunité d’emploi. Le tout étant d’y penser sérieusement car, en Algérie, ce ne sont pas les talents qui manquent.
À rappeler que le projet est en gestation et que l’idée remonte à environs quatre ans, lors de la visite de M. Borg à Alger. Certes, l’idée est séduisante et le projet en lui-même est générateur d’emplois, mais il reste sa mise en place et sa faisabilité, parce qu’il faut trouver les moyens de le concrétiser, ce qui n’est pas facile en soi.
Source de l'article Algérie 360
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