Organisé par un groupe de jeunes avec le soutien et la collaboration de l’Officie de promotion de la culture et artistique (Opca), ce festival “a pour but de répondre aux demandes des fans du film manga et japanime”, nous a déclaré Boualem Lamari, concepteur du projet. Et d’ajouter : “Il n’y a pas ce genre d’événements en Algérie. Les passionnés de ce genre de film existe mais n’ont pas de lieu où ils peuvent se rencontrer et/ou voir des japanimes.”
Depuis son lancement, le 16 décembre dernier, ce festival accueille des dizaines de personnes tous âges confondus. Coïncidant avec les vacances d’hiver, c’est aussi une opportunité pour les organisateurs de faire découvrir le monde du film d’animation japonais et celui du manga, et de “rallier à notre passion d’autres personnes qui viendront agrandir le cercle des fans”, a confié Boualem Lamari. Pour notre interlocuteur, la culture du manga et du japanime a dépassé les frontières du pays du Soleil levant. En France, un grand festival est organisé chaque année, réunissant des milliers de fans qui viennent découvrir ce qui se pratique dans ce domaine.
D’ailleurs, ils sont des millions dans le monde à en être fans. D’où l’idée d’organiser un rendez-vous manga/japanime à Alger. Il faut remonter trois années en arrière pour découvrir la genèse de ce projet. En fait, en 2006, un groupe de jeunes organisait des rencontres ponctuelles et informelles entre eux, qui leur permettaient de parler de leur passion (manga et japanime), de faire des échanges… Outre vouloir faire la promotion du film d’animation japonais et du manga, les organisateurs veulent aussi montrer la différence entre un dessin animé et un japanime. “Une confusion que beaucoup de ceux qui viennent font”, avoue notre interlocuteur. Malgré l’horaire très matinal (de 8h30 à 12h, c’était la seule tranche horaire disponible), le public se fait de jour en jour plus nombreux. Pour certains, ce sont des initiés, connaissant le monde merveilleux du manga et du japanime, alors que d’autres viennent pour la première fois les découvrir.
Outre les projections de film d’animation japonais (fournis par l’Office de promotion culturelle et artistique), les adeptes de ce genre de films peuvent découvrir des albums mangas. Pas du tout médiatisé, ce festival n’est quand même pas passé inaperçu. Le bouche à oreille et internet ont été les seuls supports de communication. Concernant les films projetés, ce sont, pour la plupart, de grands succès : Hellsing, le Château ambulant, Horus, Naruto Shippuden movie, City Hunter, Traversée du temps…
Avec ce premier rendez-vous, les “Saiyuki saiku” — c’est ainsi que l’on surnomme ces jeunes qui sont les instigateurs de ce rendez-mangas — veulent en organiser d’autres non pas uniquement à Alger, mais un peu partout à travers le pays pour élargir plus la culture manga.
Source de l'article Algériaisp
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