lundi 28 novembre 2011

Tunisie - Festival du cinéma d'animation 2011


Toute la Tunisie - Bizerte, Gabés, Sfax, El Kef, Houmt-Souk, Nabeul, Carthage, Tunis, 



la Goulette et Sousse


Du ven, 16/12/2011 au ven, 23/12/2011
L'édition 2011 du festival du cinéma d'animation arrive !

Elle se déroulera du 16 au 23 décembre dans toute la Tunisie. L'occasion pour les grands et surtout les petits de découvrir ou redécouvrir le meilleur de la création animée tunisienne et française. De nombreuses associations tunisiennes et l'Institut français de Tunisie se sont associés pour vous présenter une selection exceptionnelle de courts-métrages, longs-métrages, films pour enfants et pour adultes, films 3D et films en images de synthèse...

Vite, renseignez-vous sur les diffusions dans votre ville en téléchargeant le programme du festival.
Ne manquez pas cet évenement, entrée gratuite


dimanche 20 novembre 2011

Jordanian Gaming Developer Quirkat Launches MENA Speed (Sur3a) With Tracks in Major Arab Cities

Jordanian gaming developer Quirkat has launched MENA Speed (Sur3a) on Sony Play Station, the company says the game works with both PSP and PS3.

“MENA Speed is the first drag race game with tracks in major cities across the Middle East, pumping adrenaline with screeching tires and burned rubber across the roads of Dubai, Amman, Kuwait and Cairo. The player can customize and upgrade the car then accept challenges across different terrains.



There are many different power-ups to enjoy by upgrading the car engine, gearbox, cooling system, and manifold to improve its performance; and customize its look with different paint jobs, spoilers and rims; all with a wide range of options.”

While it provides an edge “somehow” for regional gaming developers to develop games with local touch “or” feel, they are encouraged to rather create a new untapped and exciting games that can be combined with the rich Arabian and Islamic cultures.

Source of article Arabcrunch

mercredi 16 novembre 2011

Sharif El Sayed graphiste


Sharif El Sayed, graphiste, travaille à l’Académie Arabe des Sciences et Technologies d’Alexandrie, en tant que concepteur multimédia et illustrateur depuis 1998. Dans son travail, il cherche à mettre en relation les possibilités du numérique et les problématiques socioculturelles.
En 2003, Sharif a obtenu une bourse UNESCO pour venir six mois en résidence de recherche avec l’association Cyprès, pour la recherche et la production d’art numérique à la Friche Belle de Mai/ Marseille.
En 2006, il crée avec Mohamed Youssef : « A Table- A la recherche du temps perdu », présentée dans le cadre du Festival Arborescence, Aix-en-Provence, puis en 2007 à Beyrouth et Alexandrie dans le cadre de la plate-forme RAMI.
En 2006-07, Sharif est associé à la réalisation d’un Web cartoon avec des enfants de Arles et Alexandrie : Mare Nostrum, dans le cadre d’un projet commun à des collèges d’Alexandrie et de Arles, accompagné et produit par le CEAlexandrie et ZINC.
En 2008, il réalise ce court dessin animé, ZLEZLA, avec un groupe de 13 enfants égyptiens guidés par une équipe de spécialistes du dessin animé (financé par El-Mawred El-Thakafi). ZLEZLA a été récompensé en Mars 2009 au Festival international du film d’animation du Caire.
En 2010, il publie avec l’auteur Kohinour Osman aux éditions Nahdet Misr Publishing Group"Philip wa Omar"- album pour enfants sélectionné par le programme Litterature jeunesse dans le monde arabe de la Fondation Anna Lindh.
Source de l'information Ramimed

Miniature








Extrait de Zlezla 1

vendredi 11 novembre 2011

La Révolution tunisienne au Carrefour de l'animation du Forum des images à Paris



nov2011/carrefour_images
"Le cinéma d'animation est un voyage entre les arts plastiques et le cinéma."

Une programmation spéciale consacrée à la révolution tunisienne à travers le cinéma d'animation a été concoctée par la 9ème édition du Carrefour de l'animation au Forum des images à Paris.

Cette journée prévue le 4 décembre 2011 comporte des débats, projections, exposition de dessins de presse et de caricatures avec une carte blanche à Zouheir Mahjoub, grand nom de l'animation au Maghreb et en Afrique, actuellement, directeur de AZA production et président de l'association de promotion de cinéma d'animation et des arts connexes à la Marsa.  Une sélection de courts métrages sera présentée dont "Le guerbaji/le porteur d'eau" (1985), "Les deux souris blanches" (1992), "La Goutte miraculeuse" (2009) et "Ruse pour ruse" (2006) de Sancho Mongi, pionnier de l'animation tunisienne.


Une carte blanche est réservée également à l'association tunisienne de cinéma d'animation (ATCA) créée en vue de promouvoir le cinéma d'animation en Tunisie, d'encadrer des ateliers de formation pour les enfants et les jeunes amateurs de cinéma, de créer un réseau entre les professionnels du métier et d'organiser des projections de films d'animation.Au cours de cette journée, sera présenté un programme de courts-métrages produits ces deux dernières années en Tunisie dont "Le château de sable" (Mustapha Taieb), "La poule de Sabaa" de Rafik Omrani, "Coma" de Alaeddine Boutaleb, "L'enfant roi" de Hassine Grayaa et "L'ambouba" de Nadia Rais.


Partant de la révolution du 14 janvier 2011, une table ronde intitulée "La révolution s'anime", évoquera l'animation comme moyen de communication complémentaire au dessin de presse avec un coup de projecteur sur les créations artistiques animées et libres sur You tube et dans les films d'étudiants.Parmi la liste des intervenants figurent notamment Wassim Ben Rhouma président de l'ATCA, Zouheir Mahjoub (cinéaste tunisien), Lucas Menget, grand reporter France 2, Plantu deCartooning for Peace.


Il est à rappeler que la 9ème édition du Carrefour de l'animation, constitue le temps fort annuel de l'animation au Forum des images créé il y a 20 ans par le poète Pierre Emmanuel.Pendant quatre jours de découvertes, se croiseront cette année grand public, professionnels et écoles françaises autour d'un programme qui célèbre les cinémas d'animation venus de Pologne et de Tunisie.Source Tunisartgalleries

jeudi 3 novembre 2011

4ème Festival international de la bande dessinée d’Alger La BD à l’honneur, un salon leader


En progression constante, le Festival international de la Bande dessinée d’Alger (FIBDA) a confirmé pour sa 4e édition son caractère international : 37 pays participants, environ 90 invités, et toujours une forte place offerte à la bande dessinée africaine. Avec 13 expositions et la tenue de nombreuses conférences, son ampleur s’est accrue sur un espace de 7000 m2.
JPEG - 30.4 koInvités par le festival et avec le soutien de l’ambassade de France en Algérie, une dizaine d’auteurs français de BD (dont Jacques Ferrandez et Benoit Peeters) étaient présents, deux expositions ont été acheminées, tandis qu’un hommage était rendu à Francis Groult, fondateur du Festival d’Angoulême avec lequel le FIBDA entretient des liens étroits.
Le FIBDA, très soutenu par le ministère de la Culture algérien, confirme son rôle de catalyseur pour la BD algérienne, qui vit depuis 4 ans une renaissance avec l’émergence de jeunes bédéistes, notamment des femmes, et l’apparition de plusieurs nouvelles maisons d’édition, pour un total d’une dizaine d’éditeurs. Le « manga » algérien connaît quant à lui une progression remarquable, tandis que se multiplient fanzines et albums à compte d’auteur. Deux périodiques existent, avec la relance en 2011 de la revue Bendir.
Le festival initie également depuis 2011 des actions de formation tout au long de l’année.
JPEG - 27.3 koDes ateliers professionnels ont été organisés dans ce cadre, dont un atelier sur le film d’animation : cet atelier a réuni 5 bédéistes africains (Egypte, Congo, Mali, Burkina, Cameroun) qui seront associés à la réalisation d’un projet de film d’animation panafricain, lancé par la société de production algérienne, Dynamicarts, avec le soutien du Service de Coopération et d’Action Culturelle.
La venue à Alger des futurs réalisateurs a été appuyée par le réseau culturel français, en particulier au Mali. Notons qu’une exposition spéciale dédiée à l’Algérie est actuellement envisagée au programme du festival d’Angoulême 2012.
Source de l'article Scac Ambafrance

mercredi 2 novembre 2011

«La bande dessinée intéresse les jeunes» Sofiane Belaskri. Bédéiste


Agé de 19 ans, Sofiane Belaskri signe, aux éditions Z-Link, sa première bande dessinée intitulée Drahem. Rencontré lors de la tenue du 4e Festival international de la bande dessinée d'Alger, ce jeune étudiant oranais en deuxième année de génie civil a décroché le deuxième prix «Jeune talent». 
Dans cet entretien, il nous parle de sa passion pour la bande dessinée, ne manquant pas de revenir sur son premier-né, Drahem. 

- Comment êtes-vous venu à la bande dessinée ?
J'ai découvert la bande dessinée à l'âge de 13 ans. Auparavant, je ne savais même pas ce que signifiait le terme bande dessinée. Je me suis intéressé au 9e art grâce aux planches de mon voisin qui était friand de Dragon Ball. J'ai commencé, dans un premier temps, à les copier avant de me lancer dans la reproduction intégrale d'autres bandes dessinées telles que Titeuf ou encore les Comics américains. Un peu plus tard, je me suis mis à travailler un peu plus sérieusement en créant mes propres personnages et mes propres histoires. En fait, je suis un autodidacte.

- Comment est née votre première bande dessinée ?
Avant tout, je tiens à préciser que mon expérience avec Drahem, c'était juste pour le plaisir. J'ai commencé cette bande dessinée il y a deux ans déjà. J'ai cessé d'y travailler pendant une année, pour mieux me consacrer à la préparation de mon baccalauréat que j'ai décroché haut la main. J'ai présenté mes planches à mon actuel éditeur. J'ai attendu une année pour avoir l'aval de la publication. Ainsi, mon album Drahem a vu le jour lors de la tenue de ce 4e Festival de la bande dessinée d'Alger. J'ai également participé à l'album collectif de bande dessinée intitulé Monstres, publié par les éditions Dalimen lors du Fibda .

- De quoi est-il question dans Drahem ?
Dans Drahem, il s'agit de l'histoire d'un jeune lycéen, Ramzy, d'une classe terminale, qui trouve, un beau jour au bord de la mer, une valise pleine d'argent. Il décide de se confier à son ami d'enfance Samir. Ramzy remet le quart de la coquette somme trouvée à son pote. Avec cet argent tombé du ciel, Ramzi peut dorénavant s'offrir tout ce dont il a toujours rêvé mineur, il pourra même franchir le seuil de la discothèque de son quartier, simplement en brandissant quelques liasses de billets de banque. Les relations de Ramzi avec son entourage, et spécialement sa famille, se dégradent de plus en plus. Commence alors la descente aux enfers pour le lycéen.

Image associée- La bande dessinée reste votre cheval de bataille…
Oui, effectivement, j'ai un penchant très prononcé pour la bande dessinée. Je ne fais pas beaucoup d'illustrations ou de croquis. Ma priorité essentielle est de penser à l'histoire, l'écrire et par la suite l'illustrer. J'aime la bande dessinée, car j'ai beaucoup d'histoires à raconter soit chez moi, soit dans le monde entier. Ce sont des histoires imaginaires, mais tirées tout de même de la réalité. A titre d'exemple, j'habite non loin de certaines boîtes de nuit, j'en parle dans Drahem.

- Quels sont vos bédéistes de référence ?
Quand j'ai commencé à m'intéresser au 9e art, je ne connaissais pas la bande dessinée algérienne. Par contre, j'avais une grande notion sur les bandes dessinées japonaises et européennes dont, entre autres, Akira Toriyama pour son célèbre manga Dragon Ball ou encore l'illustrateur italien Hugo Pratt. Ayant pris à présent plus de recul et d'expérience, si j'ose dire, j'apprécie plusieurs dessinateurs et bédéistes algériens, tels que Amine Benali et Sid-Ali Oudjiane. Je pense que la bande dessinée algérienne a de l'avenir. Il y a beaucoup de jeunes qui veulent s'engager dans cette voie.

- Des projets en perspective ?
Je compte bien gratifier les mordus de la bande dessinée d'un autre ouvrage. Il est vrai qu'entreprendre un tel projet n'est évidemment pas facile, surtout que cette année j'ai un emploi du temps très chargé. Mais je m'y attellerai, c'est certain. 

Par Nacima Chabani - Source de l'article Djazairess et Elwatan