Une conférence de presse a été donnée avant-hier à la cinémathèque d’Alger, portant sur la présentation du premier Festival du film d’animation. Cette rencontre avec les médias a été animée par Seddik Tayeb Cherif, directeur général du studio El Bourak,organisateur de ces journées cinématographiques, assisté de Ifaz Matoub, réalisateur de films d’animation et directeur du studio Real dream digital.
La ligne directrice de ce grand événement culturel est la démonstration du savoir-faire national dans la production du film d’animation de la conception à la réalisation.
« Nous faisons en Algérie l’ensemble des opérations de réalisation d’un film d’animation », précise Seddik Tayeb Cherif.
La matière grise existe avec la pépinière algérienne de très talentueux dessinateurs, secondés en vue de la réalisation, à travers le biais de la haute technologie numérique, par nos experts et ingénieux informaticiens maîtrisant à fond les logiciels d’application.
« Notre grande ambition consiste à atteindre la perfection, en réalisant des films aussi bien et même mieux que les standards internationaux et nous en avons les moyens », précise le directeur du studio El Bourak.
Pour concrétiser cette idée, durant les trois jours de la durée de ce festival des films d’animation made in Algeria seront projetés en parallèle avec des réalisations cinématographiques de renom international. Le programme des films projetés durant ces trois journées est alléchant.
Ce programme compte une cinquantaine de films dont des longs métrages et une trentaine de courts métrages. Parmi ces films, nombreux passent dans les chaînes de notre télévision nationale et d’autres, nouveaux, ont été rarement montrés au public. Les films algériens sont parlés dans les deux langues nationales, arabe et tamazight.
Ils sont projetés les 29, 30 et 31 décembre au Palais de la culture, à la cinémathèque d’Alger et celle de Tizi Ouzou. Durant ces trois jours, les espaces du Palais de la culture sont un remarquable point de mire national du film d’animation dans ses riches et denses dimensions.
C’est d’abord un gigantesque village où se regroupent, pour le partage et les échanges d’expérience, les professionnels et les artistes. Ici sont exposées et débattues les questions ainsi que la problématique de la situation et de la réalisation chez nous du film d’animation .
C’est ensuite un immense lieu didactique et pédagogique avec des ateliers, des tables rondes rondes, des conférences. Ce qui est remarquable à souligner, c’est que l’encadrement pédagogique est constitué uniquement d’experts, de spécialistes et de professionnels algériens, donnant une image grandiose des belles et hautes capacités nationales dans le domaine de la réalisation
et de la production du film d’animation, allant des spots publicitaires aux clips et films éducatifs en passant par les films de simple mais captivant divertissement.
Il faut saluer cette louable initiative de jeter un regard très constructif sur ce domaine du film d’animation, un créneau économique très porteur sur le plan national et international et abritant des compétences élevées, souvent méconnues.
Ce qu’il faut encore souligner, constitutant la fierté du know how de notre pays, c’est la maîtrise par nos nationaux de l’ensemble des maillons de la chaîne de réalisation du film d’animation.
Par Kamal Cherit - Source de l'article Jeune Independant
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