Alors que le marché des jeux vidéo a généré près de 120 milliards de dollars en 2017, on estime qu’il pourrait atteindre jusqu’à 235 milliards d’ici 2022.
Toujours est-il que pour l’instant, l’Afrique ne représente que 1% de cette industrie. Les choses pourraient néanmoins bientôt changer puisque le marché des jeux vidéo se dynamise petit à petit sur le continent africain.
Les jeux mobiles : un accès plus facile
Comme les consoles et les ordinateurs sont encore beaucoup trop cher pour la majorité des Africains, ces derniers se tournent le plus souvent vers les jeux mobiles. En effet, de nombreux développeurs conçoivent désormais des applications qui peuvent être utilisées sur portable pour répondre à la demande croissante des consommateurs africains. Cette tendance est notamment très présente dans la niche des casinos en ligne. Pour se faire connaître, ces sites web offrent des promotions à leurs nouveaux utilisateurs. À titre d’exemple, le Casino LeoVegas accorde des tours gratuits à ces clients, et ce, sans qu’ils aient besoin de faire un dépôt initial. Notons qu’il existe des plateformes spécialisées qui permettent de faire une comparaison facile entre les différents casinos en ligne pour trouver les meilleurs bonus. Par conséquent, il est préférable d’effectuer des recherches exhaustives avant de choisir un casino en ligne.
L’émergence de jeux locaux
À l’heure actuelle, de nombreuses sociétés de production de jeux vidéo émergent aux quatre coins de l’Afrique. Certains d’entre eux ont connu un succès international grâce à leurs créations. C’est le cas de l’entreprise camerounaise Kiro’o qui a connu un grand succès avec le jeu d’aventure Aurion. Bien que leurs moyens restent limités, il y aurait tout de même près de 300 studios dispersés sur le continent. Des entreprises ont même fait leur apparition en Centrafrique et à Madagascar. Selon Sidick Bakayoko, créateur de la société ivoirienne Paradise Game, les concepteurs de jeux vidéo doivent mettre l’accent sur la richesse culturelle de leurs pays afin de se démarquer de leurs concurrents américains et asiatiques. Ce constat est d’ailleurs corroboré par les propos de l’analyste Thierry Barbaut. « Si on veut développer un jeu, en étant Ubisoft par exemple, sans connaître la culture africaine, c’est quasiment impossible », a-t-il déjà déclaré dans une entrevue accordée au média Sputnik.
Des rassemblements pour attirer les foules
Source : Compte @ParadiseGame.net sur Facebook
Plusieurs événements visant à faire la promotion des jeux vidéo sont désormais organisés en Afrique, comme en témoigne la tenue de la deuxième édition du Festival de l’électronique et du jeu vidéo d’Abidjan (FEJA) ayant eu lieu du 23 au 25 novembre dernier. En plus de permettre à des jeunes de participer à un tournoi de jeux vidéo, ce festival avait comme objectif d’expliquer aux intéressés comment cette industrie fonctionne. En organisant l’événement, l’entreprise Paradise Game voulait éduquer la population sur les métiers auxquels toute personne ambitieuse peut aspirer.
En somme, l’Afrique est un terreau fertile pour les développeurs de jeux vidéo qui sont à la recherche d’un grand potentiel de croissance. Alors que l’industrie est à ce jour principalement dominée par l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Maroc, le Nigéria et l’Algérie, d’autres pays comme le Cameroun commencent à s’imposer comme des acteurs de premier plan.
Par Francky - Source de l'article AfrikMag
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