mardi 30 octobre 2012

Foulen wa Foulena, qui sont-ils ?

Foulen wa Foulena sont deux personnages fictifs, une création artistique de PixelOne Studio selon les techniques 3D, et ceci pour représenter un couple tunisien récemment mariés, et qui vont rapidement vivre des histoires, des problèmes de la vie quotidienne. 

Foulen et Foulena ont vécu une vraie histoire d'amour, tellement forte qu'elle va les protéger et préserver leur vie d'un couple heureux. Mais si un problème particulièrement de santé survient, induisant une situation embarrassante et persistante et qui altère la qualité de vie de couple 

Foulen et Foulena, intervient alors le savoir faire de la société ProxiPharma, la société qui a créé ce concept Marketing, en offrant un produit de santé, un remède au problème des Foulen's, et par conséquent améliorer leur qualité de vie et préserver leur vie de couple. ”

Source de l'article Tunizen

   

lundi 29 octobre 2012

Rencontre autour du film d’animation - Les Autrichiens tendent la main aux cinéastes algériens


L’ambassade d’Autriche à Alger, en partenariat avec la Cinémathèque algérienne, a organisé toute la journée de dimanche dernier à la Cinémathèque d’Alger, une rencontre-débat autour du film d’animation. Une rencontre élargie ces prochains jours à d’autres villes du pays.
Cette rencontre a eu lieu en présence de l’ambassadrice d’Autriche, Mme. Aloisia Wörgetter, du directeur de la cinémathèque d’Alger, Lyès Semiane, de Benmehdjoub de l’ISMAS, de Beskri de Dynamic Art-Vision, de Djilali de Djinn, de Tayeb de Studio Elbouraq et Mlle Viktoria Metschl, jeune experte de film éduqué à Vienne. Une première du genre qui a permis d’évaluer la situation des lieux, et par la même occasion d’entrevoir des solutions à même de rendre plus efficace la coopération algéro-autrichienne en matière de cinéma. 
« Mon vœu à travers cette initiative est de voir prochainement des cinéastes algériens concourir au festival Ars Electronica et le faire connaître à travers les villes algériennes », a déclaré l’ambassadeur d’Autriche à Alger, Mme Aloisia Wörgetter. Ars Electronica est un festival international qui se déroule chaque année, au mois de septembre, en Autriche dans la ville de Linz avec, pour principal but, de promouvoir et soutenir l’art d’animation des artistes indépendants du monde entier. « Il faut que les Algériens osent tenter l’aventure en proposant leurs films. 
Le plus souvent, les jeunes ne sachant pas comment démarrer un projet, là l’ambassade d’Autriche leur montre le chemin à parcourir en leur demandant de venir les voir. C’est une porte qui s’ouvre », a déclaré Djilali, producteur de « Djinn ». Il n’est pas fortuit non plus d’avoir choisi le 28 octobre pour le lancement de cette activité car cette date marque la journée internationale de l’art d’animation par l’association ASIFA. « Cette initiative va permettre de souligner qu’aujourd’hui (dimanche, Ndlr) est la journée mondiale du film d’animation, et peut-être donnera une idée pour l’avenir », a-t-il poursuivi. 
Le film d’animation en Algérie « tâtonne » au vu de l’isolement de ses auteurs, et excepté le génie créateur de certains comme la toute fraîche expérience de Djilali Beskri qui compter réaliser 54 épisodes de « Papa N’Zenu conte l’Afrique », en référence à 54 pays africains, beaucoup reste à faire pour voir émerger, demain, l’art de l’animation propre aux Algériens et même Africains à même de rivaliser avec le reste du monde. 
« Beaucoup de jeunes souhaitent faire de l’animation, ils ne savent pas comment s’y prendre en production et post-production. J’espère que les quelques jeunes qui ont marqué leur présence vont prendre contact avec l’ambassade d’Autriche », a-t-il préconisé. Il est vrai que c’est le public qui a brillé par son absence au cours de cette rencontre, et le directeur du Centre algérien de la cinématographie, Lies Semiane « regrette ce manquement qu’il ne s’explique pas », surtout de la part « des étudiants ». 
Parallèlement, une écrivaine algérienne et non moins professeur de cinéma à Barcelone, Ouardia Oussedik, en l’occurrence, a affirmé qu’elle répercutera cette nouvelle expérience algéro-autrichienne lors d’une prochaine rencontre qui se déroulera en Espagne. A noter, enfin, que pas moins de 10 films sélectionnés ayant obtenu le prix Ars Electronica ainsi que quelques films d’animation algériens ont été projetés dans la salle. 
Par Rabah Douik - Source de l'article Horizonsdz

vendredi 19 octobre 2012

Les Libanais se défoulent sur les jeux en ligne

Routes barrées, pneus qui brûlent sur les barrages, coupures incessantes d'électricité : le quotidien des Libanais se retrouve dans des jeux sur Internet, où ils sont invités à tourner leurs soucis en dérision.
Une image issue du jeu "Bad Year".
Une image issue du jeu "Bad Year".

Si, pour la grande majorité des Libanais, les problèmes récurrents du pays représentent une source de stress et d'angoisse, pour un petit groupe de jeunes graphistes, ces mêmes problèmes s'avèrent être une vraie source d'inspiration.
Baptisé Mercury, un groupe de graphistes libanais a créé une série de jeux numériques s'inspirant des incidents qui font la routine libanaise, comme le rationnement de l'électricité et les coupures de routes.
"Nous nous sommes inspirés de la vie quotidienne des Libanais, des problèmes et des expériences auxquels nous faisons face tous les jours dans notre pays", affirment les concepteurs dans une entrevue avecLorientlejour.com. "Ces jeux sont des initiatives divertissantes et simples qui n'ont pas été conçus à des fins commerciales, poursuivent-ils. Notre but est de jeter la lumière sur les crises que vit le Liban, d'une manière humoristique et artistique, dans l'espoir de sensibiliser les gens et d'améliorer la situation du pays."
C'est dans cet esprit qu'a donc été lancée la page Lebanon Games sur Facebook où les jeux de Mercury sont diffusés au grand public. Deux jeux y sont déjà répertoriés : BadYear et Takkit.

Compte à rebours avant coupure générale
Dans BadYear – dont le nom est inspiré de la célèbre marque de pneus GoodYear –, le joueur est invité à garder les rues libanaises "propres" et dépourvues de toute trace de pneus brûlés.
Les coupures de routes à l'aide de barricades, de pierres ou de pneus en feu sont devenues un des modes d'expression favoris des manifestants en colère, à Beyrouth mais aussi dans d'autres villes du Liban. "C'est un jeu qui s'inspire de la situation sociopolitique du pays, expliquent les concepteurs. Le but est tout simplement d'empêcher les gens de bloquer les routes."
Quant à Takkit – terme signifiant que le disjoncteur du générateur a "sauté" –, le jeu est bien plus compliqué... L'utilisateur est invité se mettre dans la tête du Libanais en mal de courant. En moins de dix secondes, le joueur doit débrancher toutes les machines et ustensiles ménagers susceptibles de faire "sauter" le disjoncteur du générateur qui se met automatiquement en marche lorsque l'électricité coupe.
Que faut-il débrancher en premier : le séchoir ou la machine à laver ? Le chauffe-eau ou la machine à café ? L'ordinateur ou le four à micro-ondes ? Un vrai casse-tête qui nécessite rapidité, logique et une certaine expérience en la matière. "C'est un jeu auquel les Libanais jouent plusieurs fois par jour, dans la vraie vie, à la maison !" affirment les jeunes graphistes de Mercury, qui promettent à leurs fans de nouveaux jeux tout aussi drôles "très bientôt".

lundi 15 octobre 2012

It’s boom time for UAE’s animation industry



Although the Middle East’s animation industry has been developing rapidly in recent years, experts say it is yet to find its feet in terms of producing world-quality content with international audiences in mind. The shortage of top talent is another challenge, coupled with a lack of proper investment in local productions.


“In order to see the industry grow to its true potential, it is important to get to a point where content developed in the region works around the globe in a similar way to shows created in the US, Canada, Europe and Japan,” says Adam Khwaja, creative director at Cartoon Network Studios Arabia. “Similarly, TV, film and games animation businesses need to produce content that travels widely in order to build IP into commercially successful franchises.”


Natalie Habib, GM and executive producer of Dubai-based Blink Studios agrees that there is a huge gap in the regional market for well-trained animation talents, but she also notes that investing in locally produced animation is not a priority for broadcasters, producers and general investors.

“Buying ‘off-the-shelf’ readymade content dubbed into Arabic makes up most of the animation content that is viewed across Arab screens,” she claims, stressing that local content has what it takes to travel worldwide.

“There is no reason why local content cannot be produced and be successful,” Habib adds. “We at Blink Studios have already created and developed several series that have enjoyed international appeal and have been recognised by international broadcasters at various points in their development. Our first taste of it came through the production of our first short film, ‘Ostora’, which received festival nominations across the US, Europe and Asia.”

Others are seeing the potential if the right infrastructure and right talent are in place. “The region’s talent pool is still growing and the natural talent we see, in terms of visual artistry in particular, is generally of a high standard which shows a promising future for the industry,” notes Khwaja.

While both Egypt and Jordan were among the first Arab countries to make successful animation films and series, the Gulf region, led by the UAE capital Abu Dhabi, is taking some bold steps towards creating a pool of talented Arab animators who have an international focus and local values.

Abu Dhabi has the ambition to become a centre of excellence for innovation and creativity, whether it's animation, TV production, movies, or the digital gaming industry,” notes Khwaja.

This ‘ambition’ is what also prompted TBS Arabia (Turner Broadcasting Systems Arabia), a division of the Turner Broadcasting System, to launch Cartoon Network Studios Arabia at Abu Dhabi’s twofour54. The company also partnered with twofour54 to open the Cartoon Network Animation Academy.

Cartoon Network Arabia was launched in October 2010 and broadcasts free-to-air programmes in Arabic across the entire MENA region, delivering a wide range of international and locally-produced kid's entertainment including: ‘Ben 10’, ‘Adventure Time’, ‘Generator Rex’, ‘Powerpuff Girls’, ‘Dexter's Laboratory’, ‘the Smurfs’, ‘Ben and Izzy’, ‘Freej and Skatoony’.

The Cartoon Network Animation Academy, located at twofour54 Tadreeb, celebrated the inaugural graduation ceremony last September for the animation production class of 2010/11.

The academy offers academically intensive animation courses delivered by expert instructors that have worked in some of the world’s biggest animation studios, such as Warner Bros Animation, Turner Studios, and Walt Disney.

“The Cartoon Network Animation Academy is doing a fantastic job in developing very talented animation artists with a working knowledge and experience of all the essential principles of animation,” Khwaja stresses, noting that Cartoon Network Studios Arabia offer internships of up to three months for talented graduates to work on CN’s latest shows that are either in the development or production stages.

“This year, they have been able to offer six extended internships and eight shorter ones which has been a great opportunity for the graduates to gain invaluable working experience on real Cartoon Network projects,” he adds.

Oliver Acker, head lecturer at the Cartoon Network Animation Academy said that the academy, which accepts 12 students each year, employs a thorough process to choose the students.

“We go through every individual application and sometimes we meet with the applicant to know why he or she wants to join the academy,” he explains. “We are mainly looking for two elements, passion and talent; sometimes the talent doesn't show right away so we ask them to do a test and send it back to see how serious they are about their job and future.”

Once they have been accepted, things go more smoothly. “We see ourselves as guides to the students more than teachers; we’re helping them bring their ideas to life, and it’s not about right or wrong,” he adds.

When asked to reflect on working with Arab students, he said, “the communications between me and them is awesome – they are friendly, demanding, driven and competitive but in a friendly way. From my experience in Singapore, for example, the students only listened, but here they ask why we have to do this in this way, which enriches the conversation. That is what I love about this region”.

Besides the CN Academy, the Abu Dhabi government-backed media and entertainment hub, twofour54, signed a partnership with the Digital Domain Media Group (DDMG) in May of this year.

As per the agreement, DDMG will establish an animation, visual effects, and motion capture studio, and Digital Domain Institute media school in Abu Dhabi. DDMG will begin production of visual effects and animation in studios in twofour54 at the beginning of 2013, with plans to immediately recruit and hire staff from both local and international talent pools.

DDMG will also develop a purpose-built 14,000 square metre state-of-the-art entertainment production complex, which is expected to be operational by the end of 2015.

The French gaming giant Ubisoft also teamed up with twofour54 to open a development studio in Abu Dhabi. The two companies will work together on the launch of the twofour54 gaming academy, aimed at creating up to 100 jobs in the industry, specifically for local talent.

In August 2011, twofour54’s investment arm, Ibtikar, signed investment deals worth $2.5m with two online gaming firms, as well as taking minority stakes in Arabic online games companies Tahadi Games and Jawaker, in deals expected to create a large number of new jobs for local youth.

“The platform that Abu Dhabi has created for the media industry in the region has proven to be one that is quite influential in allowing room for all the various forms of animated productions to grow,” says Habib.

“We are the first animation studio in the region to be contracted by twofour54 to deliver work to the BBC. We already carried out the regional adaptation of season 1 of the CBeebies hit ‘Driver Dan's Story Train’ and we were tasked with both adapting the whole series for the Middle East, and animating 20 episodes out of the 52 episodes for season 2 for the BBC,” she added.

When asked about which sectors within the region’s animation industry are growing the fastest, Habib said that the online sector is growing quickly due to the flexibility of producing one-offs/shorts for regional animation artists.

“Online offers them the freedom to circulate their productions without the hassle of having to convince major investors and/or broadcasters to pay the budgets for a full series, feature or high tech games,” she argues. “Apps, on the other hand, are a growing sector mainly due to the ease of funding them and the distribution platform.”

Khwaja notes that the market is seeing a shift towards longer forms of original content for TV, film and gaming. “We are beginning to see high quality 2D and 3D TV shows, games and films being developed and produced in the Middle East. For this reason, major studios such as Cartoon Network Studios Arabia and other international players including Digital Domain and Ubisoft are opening studios here in Abu Dhabi.”

While Khwaja notes that the buoyant animation industry is leaning towards the high-end, family feature film market, he is also seeing a general decline in traditional TV viewing across the board in the children’s sector, primarily because of the expansion of the video device market.

“Animation has also recently penetrated the commercial regional realm with more brands looking to associate themselves with content,” Habib concluded. “Yet is it still tricky to look into that sort of streaming unless the studio/artist has a clear understanding of the brand’s positioning and current market requirements, and meets them through a creative content platform.” 

By Badar Salem, Cherbel Gabro - Published in Variety Arabia