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mardi 25 février 2014

Jeux vidéo en Afrique, un marché en pleine expansion

Presque 70 milliards de dollars ! Voilà ce que pèse l’industrie des jeux vidéo sur la planète et plus de 95% de ces revenus proviennent des pays occidentaux qui, depuis près de 30 ans, ont fait de ce secteur un secteur clé dans le divertissement. 

Mais désormais, l’Afrique, grâce à son développement de plus en plus important, entend bien s’insérer dans ce marché qui pourrait lui rapporter gros à l’heure de l’émergence d’une classe moyenne de plus en plus grande. Mais le continent n’entend pas développer le jeu vidéo « classique » avec console de salon comme on peut trouver en Europe, aux Etats-Unis ou au Japon. A la faveur de l’évolution technologique, les africains souhaitent s’insérer sur le marché des jeux vidéo disponibles sur smartphone. Alors que l’Afrique connait une croissance fulgurante de l’usage des smartphones c’est un opportunité en or qui s’offre aux éditeurs de jeux africains. Dans ce tout jeune secteur pour le continent, c’est le Nigeria qui a été le premier à s’engouffrer dans la brèche. On peut ainsi noter l’existence de l’éditeur Maliyo Games qui propose des jeux certes simples, mais divertissants. Car à l’heure du jeu vidéo sur téléphone, les usagers ne demandent rien de plus que du divertissement. La qualité des consoles de salon n’est pas ce que recherchent les consommateurs, bien conscients qu’ils sont sur une plateforme différente. Gamsole une autre entreprise nigériane connait une ascension historique et chaque mois ce sont plusieurs millions de téléchargements qui sont enregistrés.

Un marché africain à destination du monde

Mais si le succès est au rendez vous sur le continent, les éditeurs africains n’ont nullement l’intention de se cantonner à un marché intérieur. Certains jeux sont désormais téléchargés en Inde, en Chine ou au Brésil, des marchés de plusieurs milliards de dollars potentiels. Les succes story américaines ou japonaises sont certes des modèles de réussite, mais l’exemple très récent d’un vietnamien qui a fait de sa création « Flappy bird » le jeu le plus rentable de l’Histoire fait rêver sur le continent. Le jeune créateur de 29 ans seulement avait développé en quelques heures ce jeu d’une très grande simplicité loin des perfectionnements occidentaux du domaine. En seulement 6 mois plus de 50 millions de téléchargements ont été enregistrés. Depuis dépassé par le succès le créateur a retiré son jeu des plates-formes de téléchargements, mais cela démontre bien que la marge de manœuvre est immense. Le jeu américain « Candy Crush » qui rapporte plus d’un million de dollars de chiffre d’affaire chaque jour est aussi un exemple de réussite. D’une simplicité enfantine, il est devenu en 2 ans à peine, le leader mondial incontesté. Si sur le continent les nigérians sont très intéressés par la création et le développement de ces jeux, la région MENA (Afrique du Nord et Moyen Orient) l’est aussi. Du côté de l’Afrique du Sud le marché commence également à percer de manière importante et le jeu vidéo rapporte désormais plus de 200 millions de dollars par an.

A l’heure de l’explosion du divertissement sur smartphone, l’Afrique est bien décidée à faire sa place. Une ambition loin d’être inaccessible et qui pourrait rapporter à terme plusieurs milliards de dollars chaque année aux start-up du secteur.

Par Louise Diallo - Source de l'article Afriqueinside
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lundi 24 février 2014

Créez votre jeu vidéo à l’Algeria Game Challenge

Le club scientifique Micro-Club / .NET Club de l’USTHB organise un concours de développement de jeu vidéo, qui invite étudiants et amateurs à mettre leur talent et créativité au service de la création de leur propre jeu.


L’Algeria Game Challenge 2014 vise à stimuler les esprits des passionnés de gaming côté conception, en les amenant à mettre en pratique leurs connaissances et énergies dans le but de créer un jeu qui leur est propre, qui les définira dans le concours en question.

Afin de motiver les troupes, des investisseurs et des professionnels du secteur seront présents lors de la finale afin de connaitre et de repérer les compétences algériennes en matière de création de jeux vidéo.

Les inscriptions sont ouvertes et prendront fin le 1 avril prochain. Tous les détails d’inscription et du déroulement du concours sont expliqués longuement sur la page « Règlement » du site officiel de la compétition ou sur la page Facebook de l’événement.

Vous pourriez aussi lire : 
Quel avenir pour la création de jeux vidéos au Maghreb ?
Découvrez le collectif des passionnés de gaming en Algérie 
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Source de l'article Vinyculture
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lundi 17 février 2014

Le Maroc est-il prêt à devenir un producteur clé de jeux vidéo

Le marché des jeux vidéo est une industrie florissante qui dépasse depuis quelques années toutes les autres industries du divertissement, cinéma et musique compris, en termes d’impact culturel et de revenus financiers. 



A titre d’exemple, chaque année entre 2010 et 2013, un nouvel opus de la franchise Call of Duty écoulait près de 29 millions d’exemplaires par titre. Le très attendu Grand Theft Auto V a même dépassé en septembre dernier les 20 millions de ventes durant ses deux premières semaines de commercialisation, frôlant le milliard de dollars de revenus pour un budget de production initial estimé à 265 millions.

Ces blockbusters baptisés « AAA » ne représentent pourtant pas la richesse du marché puisque beaucoup de petits producteurs et de studios indépendants ont vu le jour aux quatre coins du globe pour bousculer l’ordre établi. Rovio, Halfbrick etZynga n’en sont que les représentants les plus reconnaissables. Mais qu’en est-il du Maroc ?

Le Maroc montre un intérêt croissant pour les jeux vidéo. Les résultats de la FNAC Casablanca en sont une belle preuve. Selon, Media24, les ventes de jeux et de consoles ont atteint 23 000 unités, sur la période 2007-2012, contre 45 000 pour les CD/DVD, 65 000 pour les produits techniques et 140 000 pour les livres. Cela a poussé le magasin spécialisé dans la distribution de produits culturels et électroniques à organiser deux événements, le tournoi FNAC Gaming Experience et les Journées mondiales du jeu vidéo.

Quelques jeux marocains 

Ubisoft, l’un des ténors de l’industrie, s’est intéressé au Maroc depuis plus de dix ans. Le numéro 3 mondial a ouvert à Casablanca un studio qui a travaillé sur des jeux aussi célèbres que Rayman, Les Lapins Crétins, Beyond Good and Evil et Prince of Persia.


Côté productions locales, les ressources humaines et financières ne sont toujours pas suffisantes pour assister à l’émergence d’un écosystème viable au Maroc, mais de plus en plus de jeux indépendants voient le jour, comme Germiz, en photo à gauche, sorti par Ezelia, l’un des premiers studios indépendants marocains.

Les Maroc Web Awards sont ainsi devenus l’occasion de recenser les applications web et mobiles les plus innovantes. Lors de la septième édition, plusieurs jeux ont participé dans la catégorie « Application de l’année » dont :

-

9talni Telj, jeu en HTML5 décliné en versions iOS et Android qui reprend le personnage d’unevidéo qui avait buzzé en 2012 sur les réseaux sociaux au sein de la communauté marocaine (en photo à droite) ;

- Al Jawab Assahih, jeu de réflexion en arabe installé sur plus de 50 000 appareils ;

- Alaab Alaaql, un autre jeu de réflexion et puzzles du même éditeur HeroKey, encore plus populaire puisqu’il a dépassé les 100 000 installations.

L’opérateur télécom privé marocain Inwi souhaite profiter de cette manne à venir en organisant les Inwi Days qui réunissent le temps d’un week-end professionnels et passionnés de jeux vidéo. La deuxième édition a eu lieu en octobre dernier à Casablanca et s’est conclu par un Hackathon Gaming. Plusieurs équipes de concepteurs en herbe s’étaient fixés pour objectif de développer une démo jouable en seulement 24 heures pour la défendre en 10 minutes devant un jury et espérer ainsi empocher 100 000 MAD de récompense (soit 82 000 $ US). Vous pouvez en lire le compte-rendu sur The Nexties.

Les Inwi Days


La majorité des prototypes étaient des jeux sociaux basés sur le principe du free-to-play, tendance indéniable du marché, et reposaient sur les technologies HTML5 et CSS3 beaucoup plus accessibles et versatiles que les langages de programmation plus conventionnels.

Le prix a été partagé par deux gagnants arrivés ex-æquo, le jeu de puzzle Trombia (qui signifie "toupie" en dialectale marocain) et le runner Roul (qui signifie "courir" et qui est dérivé du verbe "rouler"), tout deux profondément inspirés de la culture marocaine.

En organisant les Inwi Days, l’opérateur s’est positionné en tant que principal éditeur de jeux indépendant marocain puisque les 100 000 MAD de récompense s’accompagne d’une cession des droits de distribution.

Inwi a d’ores et déjà lancé sur Android deux jeux de cartes marocains utilisant des cartes espagnoles, Ronda et Sota, et un jeu de courses automobiles en 3D prenant place dans les rues de Casablanca, Rabat, Marrakech, Essaouira, Ouarzazate et Tanger, baptisé Tomobile Racing. Ces jeux ne sont pas exceptionnels, les commentaires de certains utilisateurs restent assez virulents quant à leur qualité et à leur originalité, mais avec des retours globalement enthousiastes (avec un brin de fierté nationaliste) et quelques dizaines de milliers d’installations comptabilisées, il est clair que le marché est porteur.

Les studios et éditeurs marocains

"Sur ce point, Anas El Filali est d’accord, puisqu’il déclare à chacune de ses interventions sur le serious gaming que le Maroc a le potentiel de devenir un hub régional. Il ajoute que la création de sites web, l’offshoring, le community management et l’hébergement en ligne sont des secteurs d’activité de plus en saturés au Maroc et que les domaines qui ont d’avantage d’avenir sont ceux où la créativité est sollicitée, comme la création de contenus ou le développement de jeux vidéo sociaux.

Il s'est ainsi associé à Ezelia pour regrouper une dream team constituée de jeunes talents qui travaillent actuellement sur un RPG hautement personnalisable basée sur un noyau en HTML5. Parmi ces faiseurs de miracles, le designer Mehdi Annasi que la rédaction The Nexties interviewait dès novembre 2012.

Au Maroc, les jeux vidéo ne génèrent pas encore les milliards de dirhams escomptés, mais la culture du gaming y est très forte, la consommation de jeux vidéo est en pleine croissance et de plus en plus de professionnels s’intéressent à une industrie embryonnaire mais extrêmement prometteuse.

Par Mehdi Reghai - blogueur, rédacteur en chef de The Nexties, co-fondateur de Synergie Media et co-organisateur des Maroc Web Awards. 

Source de l'article  Wamda
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mercredi 12 février 2014

Lab 619. De l’art de démocratiser la bande-dessinée

Lab 619. Lab pour « laboratoire ». 619 pour les trois premiers chiffres constituant le code barre des produits commerciaux et industriels tunisiens. Lab 619, c’est le nom d’un collectif de sept dessinateurs, passionnés par la bande-dessinée.  Une bande de créatifs engagés qui expérimente son art dans une initiative citoyenne.
 
LAB-619
 
Issus des domaines du dessin, de la publicité, ou encore de l'informatique, les auteurs du projet ont tous des profils différents et se sont connus sur les réseaux sociaux. Ils ont commencé par travailler ensemble sur Koumik, un recueil de bandes dessinées et d’illustrations de 130 pages publié en septembre 2011, et qui a réuni une quinzaine de dessinateurs. « Koumik était un festival qui réunissait des bdéistes, des dessinateurs, des caricaturistes ou des illustrateurs pour célébrer la liberté d’expression qu’on venait juste d’arracher » raconte Noha Habaieb, dessinatrice. Autodidactes ou formés aux Beaux Arts, ils mettent aujourd’hui leur imagination débordante au service de leur création : 619.
 
 
LAB-619-3619 est un magazine BD trimestriel expérimental, jouant sur « des styles nouveaux, des idées originales et des scénarios différents ». Pour Noha, « Koumik et Lab 619 ont le même objectif, relancer la bande dessinée en Tunisie. »
 
Le même objectif, oui, mais pas la même démarche. Alors que Koumik se vendait à 14 dinars (environ 70 dirhams marocains), 619 se vend, lui, à 2 dinars (environ 10 dirhams marocains). Pour Lab 619, l’intérêt du projet est de démocratiser la bande-dessinée, un art déserté en Tunisie sous l’ère de Ben Ali, et de « la faire entrer dans toutes les maisons ». Leur premier numéro, paru en mars dernier, est même disponible en ligne gratuitement.
 
 
LAB 619 4L’exploration et la recherche de Lab 619, ce sont aussi de nouvelles collaborations et des invités à chaque édition. Dessinateurs ou scénaristes, ils font leur apparition le temps d’un numéro. L’équipe de Lab 619 s’est d’ailleurs agrandie, dès son second ouvrage, en accueillant Mourad Ben Cheikh Ahmed, agent financier, amateur de retrogaming et urban exploring et Lamia Mechichi, designer produit et illustratrice.
À ce jour, 619 ne dépend d’aucune maison d’édition, et est publié à compte d’auteur afin de garder sa liberté de création. Le collectif se désintéresse de l’aspect pécuniaire de son projet. L’argent ? Très peu pour eux. Ce qu’ils veulent ? Promouvoir le 9ème art en Tunisie.
 
Par Sarah Miftah - Source de l'article OnOrient
 Site officiel Facebook
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mercredi 5 février 2014

1ère édition du manga tunisien

Si vous êtes fan de mangas, de japanimation et de bande dessinée, alors ne manquez surtout pas le 1er festival du manga 100% tunisien qui se déroule le samedi 8 février au carrefour de La Marsa.

A cette occasion, pas moins de trois mangas tunisiens seront lancés: THE NOX (VOLUME 2, De Jawhar Dridi), JASMINE REBIRTH (VOLUME 2 de Houssem Ben Romdhane et KAZUSHI) et le premier volume du manga d'Elyes Manai et Chedly Makhlouf dénommé UTOPIA.


L'événement sera animé par les danseuses du groupe «J-Dance Studio» et un coin karaoké sera mis à la disposition des participants afin qu'ils puissent passer d'agréables moments entre amis.

Les auteurs des mangas seront présents afin de dédicacer leurs mangas, et proposeront aux premiers arrivés des cadeaux et autres goodies.

Source de l'article Tekiano
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lundi 3 février 2014

Z, la Tunisie ni mauve ni bleue

Pour le festival d'Angoulême, «Libération» est allé à la rencontre de dessinateurs étrangers dans leurs pays. En Tunisie, focus sur «Z», caricaturiste politique au blog très visité.
Extraits de dessins de Z.
Extraits de dessins de Z.
Sa cible numéro un s’est enfuie le 14 janvier 2011, mais «Z» n’a renoncé ni son anonymat, encore moins au mordant de sa plume. Bien au contraire. Depuis la chute de Ben Ali, le blogueur et caricaturiste tunisien d'une trentaine d'années, a trouvé une matière nouvelle pour ses caricatures.

C’est parti en 2007, d’une histoire urbaine. Architecte de métier, Z - il préfère rester anonyme - ouvre un blog, «Débatunisie», en réaction au méga-projet de «ville nouvelle» planifié par une société émiratie, sur les berges du lac de Tunis. Son personnage principal, un flamant rose habitant du lac, est l'«allégorie du citoyen tunisien», «exclu des débats qui concernent sa cité», écrit Z. Petit à petit, il glisse dans la critique du régime, de sa corruption. Quand le blog est censuré, en 2008, Z passe à l’attaque frontale contre la dictature et ses symboles: le culte du chiffre sept entretenu par Zaba (acronyme de Zine el-Abidine Ben Ali), le zèle des «mauves» (couleur du RCD, le parti-Etat), serviteurs du régime…

Depuis la révolution, l’univers de Z, membre de Cartooning for peace, s’est enrichi. Les «mauves» sont toujours là, en embuscade, de même que les policiers. Les «Ben Simpsons», archétype de la famille bourgeoise moderniste, s’alarment pour leurs libertés, sous l’œil incrédule de leur domestique, incarnation de cette Tunisie pauvre ignorée du débat politique. Le nouveau maître, c’est «Zaballah», allégorie du pouvoir islamiste «bleu», un système à la Zaba teinté de religieux, bourré de tabous que le blogueur attaque à coups de dessins crus et de caricatures divines. Z croque une «Dame Tunisie» prise entre «mauves» et «bleus». Entre les deux, la révolution, figurée par un taureau, fait les frais de cette lutte.


«Panique à Carthage». Le 12 janvier 2011, au début de la révolution.

«Les Ben Simpsons se mettent à l’internationale» Le 24 février 2013.

«Dame Tunisie entre Zaba et Zaballah…» Zaba, c'est Ben Ali,
Zaballah le pouvoir islamiste. Le 27 octobre 2013.
Par Elodie AUFFRAY à Tunis - Source de l'article Libération
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Shennawy, un coup d'accélérateur dans la BD égyptienne

Pour le festival d'Angoulême, «Libération» est allé à la rencontre de dessinateurs étrangers dans leurs pays. Au Caire, focus sur Shennawy, fondateur du collectif Toktok.

Extraits de «Le Moule».
Extraits de «Le Moule». (Dessins Shennawy)
A 35 ans, Mohammed Shennawy fait déjà figure de pionnier dans le petit monde de la BD égyptienne. En janvier 2011, deux semaines avant la révolution, ce Cairote aux yeux clairs lance avec quatre amis Toktok, fanzine réunissant de jeunes bédéistes et caricaturistes, sous la bannière de l’humour et de l’impertinence. Le trimestriel, élargi à neuf participants, aborde tous les sujets de société, avec une prédilection pour ceux qui fâchent : politique, harcèlement sexuel, chômage des jeunes, hypocrisie religieuse… Le nom ne doit rien au hasard et traduit cette volonté d’être au plus proche de la vie vécue par les Egyptiens : le toktok est cette voiturette jaune et noir, bruyante et dangereuse, qui est le moyen privilégié pour se déplacer dans les quartiers populaires, pas toujours goudronnés.

La revue a été récompensée au Festival international de la bande dessinée d’Alger en 2011. Son fondateur a lui été nominé dans la catégorie jeunes talents au festival d’Angoulême en 2009 pour son court-comique, Plus de batterie. Parfaitement francophone, Shennawy comme il se fait appeler, s’est longtemps nourri de BD belge (Hergé, Franquin, Maurice Tillieux) et porte un grand intérêt à la nouvelle BD française, notamment les publications de l’Association (Blutch, Nicolas de Crécy….) Mais sa principale source d’inspiration, c’est en bas de chez lui qu’il la trouve, au milieu de la perpétuelle agitation du centre-ville du Caire et de ses cafés à chicha, où il passe une bonne partie de ses soirées.

A consulter le site internet de «Toktok», et d'autres dessins de Shennawy. 

        


A signaler aussi en BD égyptienne, Madgy El Shafee, et Hatem Aly.

Par Marwan CHAHINE correspondant au Caire - Source de l'article Libération

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Sandra Ghosn, introspection libanaise

Pour le festival d'Angoulême, «Libération» est allé à la rencontre de dessinateurs étrangers dans leurs pays. A Beyrouth, focus sur Sandra Ghosn, dont les dessins confrontent le Liban à ses silences.

Extraits de «Résilience», «Phantagma» et «Piggy Stardust».
Extraits de «Résilience», «Phantagma» et «Piggy Stardust».
(Dessins Sandra Ghosn.)
Dessiner pour «exister», pour ne pas succomber à la fatalité de cet état de guerre permanent qui ronge le Liban depuis plus de quarante ans. C’est un peu le credo de Sandra Ghosn, cette Libanaise qui ne cesse d’interroger cette «normalité anormale», et fait ressurgir dans ses dessins les non-dits d’une société qui ne parvient pas – ou ne veut pas - réaliser son introspection, préférant rejeter la faute sur l’«autre», plutôt que d’entamer un indispensable travail de mémoire depuis la guerre civile (1975-1990).

Issue de la nouvelle génération d’illustrateurs libanais, à tout juste 30 ans, Sandra Ghosn est une touche à tout: après une expérience universitaire en psychologie et en Lettres modernes, elle s’est consacrée à l’étude de l’image à l’Académie libanaise des Beaux-Arts (Alba), puis à l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs, à Paris. En 2007, elle s’est installée en France, quelques mois après la guerre entre Israël et le Hezbollah, «la goutte de trop». Elle collabore avec des magazines de bande dessinée libanais – la Furie des Glandeurs ou Samandal – illustre des livres pour enfants, et participe à plusieurs expositions collectives.

Parmi ses influences, on retrouve des auteurs de comics américains, comme Charles Burns ou Robert Crumb, mais aussi la peinture paléochrétienne ou les estampes japonaises. Dans Phantagma, sa dernière création présentée en 2013 à l’Inalco, Sandra Ghosn s’interroge sur l’intimité amoureuse, moyen de réminiscence des fantômes du passé qui forgent l’identité. Début 2014, la dessinatrice est revenue s’installer au Liban, un «nécessaire retour aux origines».

Le site de Sandra Ghosn est là.

«Résilience». Dessin Sandra Ghosn. «Depuis la fin de l’année 2013, une explosion en moyenne frappe le Liban chaque semaine. Les Libanais assistent, impuissants et désabusés, à la dégradation de la situation sécuritaire, abreuvés par un déluge d’informations anxiogènes». 
Par   Thomas ABGRALL à Beyrouth - Source de l'article Libération
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samedi 1 février 2014

Festival d'Angoulême - Super-héros... et musulmans

Les Américains n'ont plus le monopole des super-héros : depuis 2006, les "99", crées par le Koweïtien Naif al-Mutawa, rivalisent avec Superman and Co.

Deux membres des 99 tiennent en main une des gemmes vertes, couleur de l'islam, dont ils tirent leurs super-pouvoirs.
Deux membres des 99 tiennent en main une des gemmes vertes, couleur de l'islam,
dont ils tirent leurs super-pouvoirs.
 © The 99
Ils s'appellent Samda l'Invulnérable, Jabbar le Puissant, Noora la Lumière ou Bari le Guérisseur, mais leur nom ne vous dira rien. Pourtant, dans les pays arabes, ils ont déjà supplanté Superman et Batman et sont en train de gagner l'Inde et la Chine. L'Europe, pour l'instant, se refuse encore à eux. Ce sont des super-héros qui font partie des 99, comme les 99 noms d'Allah dans le Coran, un groupe de justiciers issus de pays différents, mais qui ont tous la particularité d'être musulmans. Ils ont été créés en 2006 par le Koweïtien Naif al-Mutawa, psychologue de formation. 
Traumatisé par les attentats du 11 Septembre, effrayé par la radicalisation extrême d'une frange de l'islam qui pousse les enfants à prendre pour exemple les terroristes kamikazes, Al-Mutawa a fait un rêve : il forgera des super-héros calqués sur les comics américains et destinés à offrir aux enfants arabes un modèle alternatif aux martyrs de la cause intégriste, avant de les faire connaître aux États-Unis et au monde entier. 
Salué Obama
Mais depuis dix ans, les 99 ont bien grandi. Et Al-Mutawa est devenu une star. Il a été salué par Barack Obama pour avoir donné "la réponse la plus innovante au dialogue avec le monde musulman" avec ses super-héros "qui incarnent les enseignements et la tolérance de l'islam", et il vient d'être classé par le magazine Arabian Business parmi les 500 personnalités arabes les plus puissantes du monde. C'est aujourd'hui un homme pressé et réclamé dans le monde entier : "Lorsque j'étais enfant, j'étais un très grand lecteur, et pas seulement de bandes dessinées, mais, lorsque j'ai songé à un projet qui devait toucher le plus de personnes possibles, le genre du comics m'est apparu comme évident."
Un projet ? Un pari fou plutôt. D'abord parce que le marché américain est écrasé par les deux mastodontes que sont Marvel (propriété de Disney), l'écurie de Spider-Man, des X-Men ou d'Iron Man, et DC Comics (propriété de Warner), celle de Batman et Superman. Ensuite, parce que ces personnages sont souvent accusés dans les pays arabes de véhiculer un message de suprématie culturelle ainsi que des stéréotypes sur les civilisations étrangères, notamment musulmanes, derrière les valeurs de liberté qu'ils prétendent défendre. Mais Naif al-Mutawa est un homme habile. Plutôt que de chercher une confrontation perdue d'avance contre les géants américains, il a su profiter de leur savoir-faire : "La plupart des dessinateurs et scénaristes qui travaillent pour DC et Marvel sont des agents libres. J'ai donc proposé des contrats à certains d'entre eux."
Prophète
Évidemment, une telle entreprise suscite des interrogations légitimes. Pourquoi donc donner une identité religieuse à ces super-héros, là où Spider-Man ou Batman ne semblent guère travaillés par la leur ? Et ces super-héros "halal" ont-ils la même vocation d'universalité ? "L'identité religieuse des personnages n'est pas au centre de l'histoire, réagit Al-Mutawa. Nous ne mentionnons jamais dans le scénario qu'ils sont musulmans. Ils sont de 99 pays différents et, au-delà de leur religion, ils sont forts de leur diversité. Alors, certes, ils sont fondés sur des archétypes musulmans, mais tout comme Hollywood fonde ses personnages sur des archétypes issus de la Bible. Superman n'est-il pas une sorte de prophète, comme Moïse, envoyé pour sauver l'espèce humaine ? Il n'y a aucun prosélytisme dans les 99. On ne voit aucun super-héros prier ! Enfin, ils partagent des valeurs de liberté et de justice, et luttent contre un ennemi commun." Cet ennemi, un certain Rughal, présente d'ailleurs une ressemblance troublante avec Ben Laden, dans son usage tyrannique de l'islam.
Une étape décisive est franchie en 2010 avec la publication de plusieurs épisodes croisés (appelés "crossover") où certains des 99 rencontrent la Ligue des justiciers, un groupe emblématique de super-héros avec à leur tête Superman. Joli clin d'oeil à l'histoire, lorsque l'on sait que l'homme d'acier a été créé par deux juifs, Jerry Siegel et Joe Schuster. Pourtant, c'est à partir de ce moment que les choses se compliquent pour Al-Mutawa : "J'ai été très fier de ce crossover, car le précédent datait de 1996 entre l'univers de DC et celui de Marvel. L'ironie de l'histoire veut que les réactions les plus violentes aux États-Unis soient apparues lorsque le succès est arrivé. Elles sont venues du camp ultraconservateur américain qui disait : faites attention à ce que lisent vos enfants !"
"Djihad culturel"
Pamela Geller, une blogueuse connue pour ses prises de position radicalement anti-musulmanes, a notamment souligné sa crainte d'un "djihad culturel", et Andrea Peyser, une journaliste du New York Post, a confessé son effroi devant le port d'une burqa par Batina la Cachée, l'une des 99. Al-Mutawa soupire : "En fait, j'ai retrouvé dans leurs réactions celles des extrémistes arabes qui ont voulu faire interdire les 99. On m'a même accusé d'être envoyé par le pape pour promouvoir le catholicisme ! Mais les résistances les plus fortes sont clairement venues des États-Unis, même si elles se sont un peu calmées. Il faut savoir que les 99 sont aussi destinés à un public musulman, et j'ai donc choisi de jouer le jeu d'une certaine façon." C'est pour cette raison, par exemple, que les 99 vont toujours par groupes de trois, car on ne peut laisser un garçon et une fille seuls ensemble dans l'islam. 
Et c'est là que le bât blesse. Si l'on ne peut reprocher à Naif al-Mutawa sa bonne foi, ne pèche-t-il pas par naïveté, à l'image de ses super-héros un peu lisses et assez enfantins, qui n'ont pas la noirceur, la complexité et l'ambiguïté de leurs pendants américains ? Car, en préservant des traits culturels et identitaires, comment tendre à l'universalité souhaitée ? La question de la condition féminine, par exemple, si elle est sans doute posée de manière excessive par les ultraconservateurs américains, n'est pas vraiment évoquée parmi les 99.
Miss Marvel 
Cette contradiction pourrait bien être surmontée par une autre héroïne musulmane. Marvel vient en effet d'annoncer la renaissance de Miss Marvel, sous les traits de la jeune Kamala Khan. L'éditeur est connu pour ses clins d'oeil appuyés aux communautés, en témoignent Miles Morales, son Spider-Man latino, et le mariage gay d'un des membres des X-Men. La précédente Miss Marvel était une cascadeuse blonde et voluptueuse. Son épigone sera une adolescente frêle et brune, tiraillée entre une famille traditionnelle (son frère est très conservateur et sa mère ne craint qu'une chose, qu'elle tombe enceinte) et ses désirs d'émancipation. Ses nouvelles aventures, prévues pour le début de cette année, sont d'autant plus attendues que l'éditrice, Sana Amanat, est une jeune musulmane, comme sa scénariste, G. Willow Wilson, une Américaine convertie à l'islam. 
Amanat a eu l'idée de ce personnage en s'inspirant de son expérience : "C'est un récit d'apprentissage tel que je l'ai connu. Il y a et il y a eu des super-héros musulmans dans le catalogue Marvel (NDLR : la plus célèbre, Dust, est une Afghane membre des X-Men), mais ils n'ont pas eu à grandir aux États-Unis comme Kamala, qui est une Américaine musulmane, et à faire face à une identité plurielle, avec laquelle ils doivent composer. Kamala doit choisir son propre chemin, avec les signaux contradictoires qui surgissent tout du long. Les premières réactions face à notre Miss Marvel sont plutôt positives. Le public est heureux que la culture pop ait redéfini les normes de ce que peut et doit être un héros. Nous reflétons le paysage changeant de notre société, ce que tout le monde attendait depuis longtemps." Des super-héros musulmans, hérauts de la paix mondiale et sismographes de la société américaine ? À voir. Les vieux "prophètes" Superman et Batman, malgré leur grand âge et leurs coups de blues, vont-ils ainsi se laisser voler la vedette ?
À voir : Super-héros, l'éternel combat, de Michael Kantor (DVD Arte Éditions, 20 euros).
À lire : Super-Héros ! La puissance des masques, de Jean-Marc Lainé (Les Moutons électriques).
Festival d'Angoulême, du 30 janvier au 2 février (www.bdangouleme.com).

Nightrunner, le super-héros de Clichy-sous-Bois

En 2010, deux auteurs de DC Comics, David Hine et Tom Lyle, créent Nightrunner, une sorte d'adjoint de Batman. Sous le masque, Bilal Asselah, un jeune musulman qui, au cours d'une émeute à Clichy-sous-Bois, a vu son meilleur ami tué par la police. Au lieu de se venger, il décide de lutter contre le crime et d'oeuvrer pour la réconciliation entre jeunes et policiers. Une mission ambitieuse pour laquelle il fallait bien un super-héros
Par Romain Brethes - Source de l'article Le Point
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Toonmed le blog d'information de CREATEC

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Festival du film d'animation de Néapolis

Festival du film d'animation de Néapolis
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Saphirprod
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Netinfo est une école de formation métier axée sur l’apprentissage des techniques de production 3D

Netinfo est une école de formation métier axée sur l’apprentissage des techniques de production 3D
Cette école riche d’une expérience de 10 ans est la seule, en Tunisie, a être certifiée Iso 9001. Netinfo est également riche par la diversité de ses étudiants venus du Maghreb, d’Afrique ou encore d’Europe. La formation qu’elle dispense offre plus qu’un métier: un réel savoir faire dans le domaine de la création audiovisuelle. Une formation initiale proposée dure de 1 à 3 ans dans divers domaines de la production de l’image: infographie 2D et 3D, cinéma d’animation, compositing et effets spéciaux 3D, architecture 3D, 3D temps réel, jeux vidéo, webdesign.

Studios d'animation en Tunisie

  • 1001 Images
  • CGS 3D
  • Freeh Production
  • Morbiket
  • Pikto
  • Digisoft
  • Unik
  • Voodoo Production
  • Pixel One Studio
  • Smart Frame Prod
  • Omnia Production

Studios d'animation en Algérie

  • Real Dream DIGITAL
  • Studio El Bouraq
  • Dynamic Art Vision

Studios d'animation en Egypte

  • Deadline Studios
  • Karmah Studio
  • A 4kids animation studio
  • Cairocartoon
  • Icom Studios

Studios d'animation en Jordanie

  • Sketchinmotion
  • Oxanimation
  • Gilgameshstudio
  • Curl Stone
  • RGH - Rubicon Group Holding
  • Kharabeesh
  • Crazy Piranha

CGS 3D

CGS 3D
Leader de l'animation et de la post production opère en offshore. Pour toute demande de cotation, projets, partenariats : toonmed@gmail.com

Studios d'animation au Liban - Syrie

  • Bluedar
  • Beirut Animation Network SAL

Studios d'animation au Maroc

  • Sigmatechno
  • Atlas 3D
  • Mammoth Studio

Studios d'animation au Moyen Orient

  • Barajoun Entertaiment
  • Pixel Hunters
  • OK Toons
  • Alter Ego Productions
  • Blink Studios - Dubaï
  • Lammtara Studio - Dubaï
  • I-Friqiya - Dubaï
  • Meena Ibrahim - Dubaï

Simsim Entertainment

Simsim Entertainment

Studios, Associations d'animation en Afrique

  • Afrikatoon - Côte d'Ivoire
  • Afriqu'Art Toons
  • Animation South Africa
  • Anthill Productions - Nigeria
  • Association Burkinabé du Cinéma d'Animation
  • Bino & Fino - Nigeria
  • Blablabla - Afrique du Sud
  • Bongotoonz Animation - Tanzania
  • Gddigitalart - Afrique du Sud
  • Gilgamesh Animation Studios - Afrique du Sud
  • Malitoon - Mali
  • Obelustudio - Sénégal
  • Shy the Sun - Afrique du Sud
  • Smids Animation - Nigeria
  • Triggerfish - Afrique du Sud

Studios de jeu vidéo - Game studios Maghreb

  • Madcat Games - Tunisie
  • Saphirprod - Tunisie
  • Funecs - Algérie
  • DivisiOn - Maroc
  • DigitalMania - Tunisie
  • Ezelia - Maroc
  • Rangi Game - Maroc
  • Gamepad Tribe - Tunisie
  • DivisiOn Game - Maroc
  • Newgen - Tunisie
  • The Wall games - Maroc
  • Rym Games - Maroc
  • Prolancers Games - Tunisie
  • K'art Studio - Tunisie
  • Comos Digital Maroc
  • Soft One - Tunisie
  • Stolen Pad - Tunisie
  • Lorem - Maroc

Studios de jeu vidéo - Game studios Middle East

  • 2Genstudio - Turkey
  • Afterwork Games - EAU
  • AN Games - Egypt
  • Appsinnovate - Egypt
  • Arcademonk - Turkey
  • Arinat - Saudi Arabia
  • Babilgames - EAU
  • Baskalet - Jordan
  • Beelabs - Jordan
  • Beladcom - Jordan
  • Bug Games - Jordan
  • Compass Games - Kuwait
  • Consola - Turkey
  • Crytek - Turkey
  • Digitoygames - Turkey
  • Diwaniyalabs - Koweit
  • Empire Studios - Bahrain
  • Falafel Games - Lebanon
  • Funwave Games - Egypt
  • Funwavegames - Egypt
  • Game Cooks - Lebanon
  • Game Power 7
  • Game Tako
  • Gamegos - Turkey
  • Gamester - Turkey
  • Gamesxp - Jordan
  • Girnaas - Qatar
  • Gram - Turkey
  • Gripati - Turkey
  • Hakogames - Saudi Arabia
  • Hybrid Humans - EAU
  • Infosfer - Turkey
  • Instinct Games - Egypt
  • Joy Game - Turkey
  • Kammelna - Saudi Arabia
  • Magiclick - Turkey
  • Maysalward - Jordan
  • Momentum - Turkey
  • NA3M - Jordan
  • Nezal - Egypt
  • Oyun Studyosu - Turkey
  • Peakgames - Turkey
  • Pinchpoint - Palestine
  • Pixofun - Turkey
  • Play 3 Arabi - Jordan
  • Quirkat - Jordan
  • Red Stallion Gaming - Bahrain
  • Riot Games Istanbul - Turkey
  • Sema-Phore - Saudi Arabia
  • Sobee - Turkey
  • Spyros Games - Egypt
  • Tahadi Games - EAU
  • Tahadi Ingaz - EAU
  • Taleworlds - Turkey
  • Tamatem - Jordan
  • Tarboosh games
  • The State Studio - Egypt
  • Ubisoft Abu Dhabi - EAU
  • Warlockarts - Turkey
  • Wixel Studios
  • Wizards Productions
  • Woweez - EAU
  • Zibumi - Turkey
  • Zoetrope Interactive - Turkey

Studios africains de gaming

  • Afrikana Digital - Kenya
  • Afroes - Afrique du sud
  • Amanirenas Studio
  • Americanagames - Afrique du Sud
  • Avena Games - Nigeria
  • Black Division Games - Kenya
  • Bonako Games - Cap Vert
  • Bongotoonz - Tanzanie
  • Cauriolis - Sénégal
  • Celestial Games - Afrique du Sud
  • ChopUp Games - Nigeria
  • Dream Africa - Kenya
  • Fossa Studio - Madagascar
  • Freelives - Afrique du Sud
  • Gamez Boost - Afrique du Sud
  • Gamsole – Nigeria
  • I-Imagine Interactive – Afrique du Sud
  • Kiroo Games - Cameroun
  • Kola Studios – Ouganda
  • Kukulu - Ethiopie
  • Kuluya - Nigeria
  • Leti Games – Ghana
  • Limpio Studio - Togo
  • Lomay - Madagascar
  • Maliyo Games – Nigeria
  • Masseka Game Studio - Centre Afrique
  • Mogmedia Design - Niger
  • Momentum Core - Kenya
  • Nelli Studio - Madagascar
  • Noohkema - Cameroun
  • Nyamako - Afrique du Sud
  • SDK Games - Cameroun
  • Slightly Mad Studios
  • Smallfrymobile - Afrique du Sud
  • Tasty Poison Games - Afrique du Sud
  • The Brotherhood Games - Afrique du Sud
  • Thoopid – Afrique du Sud
  • Weza Interactive
  • Workd Group - Côte d'Ivoire

Cartooning for Peace

Cartooning for Peace
Conçue par le dessinateur français Plantu, Cartooning for Peace est une initiative née le 16 octobre 2006 au siège de l'ONU à New York. Organisée par Kofi Annan, alors Secrétaire général de l'ONU, une conférence de deux jours réunit 12 des dessinateurs de presse les plus renommés au monde pour "désapprendre l'intolérance".

Auteur et Film d'animation - « L’Ambouba » de Nadia Raïs

Nadia Raïs est née à Tunis où elle obtient une maîtrise en sciences et techniques des arts en spécialité design graphique à l’Institut technologique d’Art, d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis . Après une expérience professionnelle dans le domaine publicitaire en tant que graphiste, story-boardeur, animatrice 2D et dans le film d’animation en tant qu’illustratrice et animatrice, elle fut membre fondateur du bureau de l’Association Tunisienne de dessins Animés. Elle se lance dans la peinture, participe à des expositions et se lance en parallèle dans la réalisation de courts-métrages d’animation : L’Ambouba et bientôt L’Mrayet. L’ambouba, prix du meilleur court-métrage africain au festival de Meknès en 2010, a été sélectionné dans plusieurs Festivals internationaux et diffusé sur TV5 Monde.

Extrait du film « L’Ambouba » :

Site de l'Ambouba

DJEZMA 2050 - Clip du groupe algérien DJEZMA – sur des personnages de CGS 3D

Le groupe Djezma est le fruit d'un métissage artistique d'un genre nouveau, il représente une Algérie jeune et ouverte sur le monde, riche d'une double culture occidentale et orientale. On ressent dans leur musique rock des années 70, savoureusement épicée par des rythmes maghrébins où l'on est enivré par la chaleur des sonorités méditerranéennes. Djezma, terme tiré de l'arabe littéraire, désigne la botte en cuir du nomade, c'est le symbole de l'authenticité et de la noblesse du rock ainsi que de la simplicité d'un groupe qui a pour ambition de pousser loin son bonhomme de chemin.

Membres du Groupe :

- Zakaria Merghoub : Plus jeune membre du groupe et frère de Ali ; multi-instrumentiste de génie (guitare, basse, clavier) ; il exprime a travers son jeu groovy-bluesy un idéalisme légèrement teinté de mélancolie, il est à la fois le membre le plus flexible musicalement et le plus stable dans le groupe.

- Nassim M'hamsadji : Chanteur à la voix d'or et élément central du groupe, sa personnalité s'exprime parfaitement à travers son chant suave et mélancolique, qui laisse vibrer un rock puissant et survolté. C'est un bon vivant à la sensibilité écorché chez qui l'humour est élevé au rang de philosophie de vie.

- Ali Merghoub : Guitariste fougueux, il marque sa présence par des solos floydiens où culmine la quintessence de Djezma. Il est l'élément le plus dynamique et le plus audacieux du groupe. Ses traits distinctifs sont une ouverture d'esprit et un inébranlable optimisme.

Djezma sur Youtube


Auteur et film d'animation - Château de sable de Mustafa TAIEB

CHÂTEAUX DE SABLE (قصور من رمل) - Réalisateur : Mustafa Taieb - Tunisie |2010

Résumé de film : Anis est un petit garçon passionné d'Histoire et en particulier celle de la Tunisie. Grâce à Internet, Anis part dans un voyage imaginaire sur les traces d'un cavalier mystérieux qui lui fait découvrir les grandes étapes de l'Histoire de la Tunisie. Ce film est une fiction en dessins animés où les personnages dessinés évoluent dans des décors réels représentant essentiellement les régions du Sud tunisien.

Mustafa Taieb : Né en 1961 à Tataouine, Mustafa Taieb débute comme artiste-peintre avant de rejoindre en 1978, le mouvement des cinéastes amateurs et réalise en 1979 un documentaire sur le FIFAK. En 1981, il est assistant-réalisateur et décorateur-animateur et dessinateur des courts métrages suivants : L'enfant et l'avion, Artiste comme la cigale, (Jahjouh, Il était une fois. En 1986, il réalise Secourez-là, elle est en danger (dessin animé) qui obtient le prix de l'ACT aux JCC 86. Il réalise également Le calligraphe (1987), Le soulier (1989), et Le Déluge en 1992. En 1994, il part à Rome pour devenir Senior Producer au sein du Bouquet de chaines de télévision arabe "Orbit". Il rentre à Tunis en 2008 et fonde 2MT Productions. Il signe en 2010 un nouveau court métrage d'animation : Châteaux de sable (produit par 2 MT Productions).

Bande Annonce du film "Châteaux de sable":

http://www.facebook.com/events/140547642690206/

Auteur et Film d'animation - kharmoouj de Rafik Omrani

Rafik Omrani

Né au Kef , ville du nord ouest Tunisien, en 1979 . il a suivi des études en Marketing, "Nouvelles technologies d'information et de communication" et Gestion d'établissements publics.

cinéphile passionné, il a été membre actif dans certains ciné-clubs membres de l'FTCC pour enfants ainsi que pour adulte depuis 1991.

Il a mené plusieurs actions de volontariat dans le cadre des ONG internationales à but socioculturels entre les années 2000 - 2002 . Il est actuellement adhérent à l'FTCA (Fédération tunisienne des cinéastes Amateurs) - club Tahar Hadad

Etant formé en autodidacte aux techniques d'animation, Il commence par la réalisation d'un trés court-métrage en solitaire, «kharmoouj», un petit film de 2 minutes 13 sec qui a fait le tour de plusieurs festivals

http://www.wat.tv/video/kharmouj-o5fc_2h17v_.html

Filmographie

  • kharmoouj - animation 2min12sec -2008
  • si ...jamais - doc 7 min -2008
  • Amour nevrosé - animation 2min 26 sec - 2008
  • de bon pied fiction 1min30 2008
  • Ali weld essoltana" fiction 13 min - Prod infinity solution/ ibrahim ltaief 2009


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Je suis un Méditerranéen passionné. Mon objectif à travers ce blog est de faire découvrir la création, la richesse, l’esprit d’entreprendre dans la zone arabo-méditerranéenne en matière d’animation, de jeux vidéo, de bandes dessinées, d’art numérique, la 3D. Ce blog se veut une tête de pont, une place d’échange pour coopérer, découvrir, partager nos passions communes, mais aussi une fenêtre pour les nombreuses start up arabo-méditerranéennes souvent méconnues et mettre en valeur leur créativité qu'il convient de reconnaitre et d'encourager. MediTunes Pour me joindre par mail : toomed@gmail.com
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