lundi 25 mai 2015

La 8ème édition du FIBDA lance ses concours

Le Festival International de la Bande-dessinée d’Alger (FIBDA) revient pour une 8ème édition et lance pour l’occasion ses différents concours artistiques.

Résultat de recherche d'images pour "Fibda 2015"Les jeunes talents, les espoirs scolaires, les professionnels ainsi que les BD blogueurs sont appelés à participer au prochain FIBDA en envoyant leurs créations.

Les gagnants de chaque catégorie ont la possibilité de repartir entre 50 000 et 200 000 DA et de voir leurs œuvres exposées tout au long de la tenue du Festival. La date limite de participation a été fixée au 31 août 2015 et le règlement est à retrouver ici.

À noter que le concours de l’affiche n’est plus d’actualité après 7 éditions où les artistes ont eu à imaginer l’affiche du festival.

Source de l'article Vinyculture

jeudi 21 mai 2015

"Confidences à Allah" de Saphia Azzeddine adapté en BD par le scénariste Eddy Simon et la dessinatrice Marie Avril

Après une adaptation théâtrale au Festival d’Avignon en 2008, le roman à succès de la franco-marocaine Saphia Azzeddine, "Confidences à Allah", fait l’objet d’une seconde adaptation, cette fois en bande dessinée

SAPHIA AZZEDINE

La BD éditée par les éditions Futuropolis sortira en France le 5 juin prochain.

Sous les traits de la dessinatrice Marie Avril, Jbara, l’héroïne du roman, prend vie en dessins, toujours troublante et combattante, en quête d’affranchissement face au poids d’une société patriarcale qui réserve un sort cruel aux femmes qui n’ont pas eu la chance d’être "bien nées".



Eddy Simon adapte ce texte crû et sans concessions, le monologue d’une Jbara attachante et poignante, qui se confesse et se raconte à Allah tel qu’on le ferait face à un intime. Tout y passe: ses tourments, sa perte de foi, son impuissance face au monde, sa colère autant que son amour d’Allah, celui qui l’a mise sur cette terre.



Par Constance Durantou Reilhac - Source de l'article Huffpostmaghreb

vendredi 15 mai 2015

Jeu vidéo : Aurion, un Fantasy à l’africaine

La société Kiro'o Games lance Aurion, un jeu vidéo entièrement conçu au pays. Séduira-t-il les marchés américain et européen ?

L’idée d’Olivier Madiba, aujourd’hui à la tête de Kiro’o Games et de sa vingtaine d’employés, a germé en 2003, alors qu’il était encore sur les bancs de l’université de Yaoundé. Il a fallu patienter dix ans, au gré des formations et des investissements, pour que le studio devienne enfin opérationnel. "Nous avons eu des difficultés d’accès à internet et à l’électricité. Au début, nous avons même dû dormir sur place pendant deux mois", se souvient cet entrepreneur de 29 ans, qui indique l’emplacement de son ancien lit de camp, à quelques centimètres de son bureau.

Malgré le parrainage du ministère des Arts et de la Culture, la reconnaissance tarde à venir. "Beaucoup ne comprennent pas ce que nous faisons. Certains croient encore qu’on a ouvert une salle de jeu", s’amuse le jeune homme. Cela n’a pas empêché Kiro’o Games de franchir les étapes les unes après les autres. Pour boucler le financement, l’équipe a lancé mi-2013 un appel à contribution auprès de la communauté des joueurs, leur proposant d’acheter des parts du jeu selon un système proche du crowdfunding (financement participatif).


En ce début d’avril, la société a réussi à rassembler les 120 millions de F CFA (plus de 182 500 euros) nécessaires. Une somme relativement faible dans cet univers, mais qui a permis de poursuivre le développement du jeu et de commencer à le faire connaître. "Les joueurs qui l’ont testé en avant-première sur des sites spécialisés ont apprécié. Les commentaires sont très élogieux", se réjouit Olivier Madiba, qui entrevoit déjà le succès… en dehors du continent. "Il y a un marché en Afrique, mais il n’est pas organisé. On vise surtout les Européens et les Américains", reconnaît-il.

Ce jeu vidéo de fantasy à la mode africaine aura la lourde tâche de séduire un public occidental qui bénéficie déjà d’une offre abondante. L’histoire se veut donc exotique, mais accessible à toutes les cultures. Le personnage principal, Enzo Kori-Odan, prince de Zama, cherche en compagnie de sa fiancée, Erine Evou, à retrouver son trône, usurpé par son beau-frère.

Contraint à l’exil, le couple royal va parcourir le monde et, au fil de ses aventures, "acquérir des compétences guerrières" qui aideront Enzo à récupérer son héritage. "Aurion est assez différent des autres jeux de fantasy, explique Olivier Madiba. Il n’y a pas d’elfe, de nain ou de ninja… On a développé une thématique aux racines africaines. Le défi, c’est de rendre ce jeu universel."

"Open space"

En réunissant assez de soutiens auprès de ses utilisateurs, le premier volet d’Aurion a reçu début mars le feu vert pour une commercialisation via la plateforme américaine Steam, une référence dans le milieu. Une avancée de taille dans la conquête du marché américain, avant d’attaquer la scène continentale.

"Nous cherchons un partenaire dans la production de disques pour pouvoir être distribués au Cameroun, au Nigeria, en Afrique du Sud ou au Ghana", explique le dirigeant de Kiro’o Games, qui ambitionne de faire de sa société "le premier éditeur de jeux vidéo en Afrique".

Kiro’o Games veut lancer le premier jeu vidéo made in Cameroun au printemps 2015

"Nous verrons ensuite si nous étendrons notre activité aux secteurs des jeux mobiles et du dessin animé, tout en poursuivant la saga Aurion." Avant cela, le premier chantier sera plus terre à terre : Kiro’o Games a prévu de changer de locaux. Objectif : quitter la "grotte" et s’offrir un open space. Et, pourquoi pas, des panneaux solaires et une meilleure connexion à internet.

Par Mathieu Olivier - Source de l'article JeuneAfrique


mercredi 13 mai 2015

Garrad, amplifying the artistic voices of tomorrow

A multimedia content studio and creative incubator, Garaad's projects are some of the most unique coming out of Cairo today. Eihab Boraie meets founder Moustafa Zakaria ahead of the launch of the fourth issue of their awesome comic to find out more.


Hidden amongst Egypt’s massively diverse population are the talented artists and creative minds that will one day be the voice of the currently unheard generation. The reasons for its current silence is not due to a lack of things that need to be said, but rather the lack of resources to amplify and support a unified community. 

Looking to build up this community of artists by providing them with resources and financial support needed to find their own voice is Garaad, a multi-platform content studio and creative incubator based in Cairo. Ahead of their event on Friday 20th February, celebrating the release of the fourth edition of just one of their projects, comic book Pass by Tomorrow I headed to the creative hub to find out more,.

Officially launched in May 2014, Garaad was founded by the executive director Moustafa Zakaria. A native of Alexandria, Zakaria received his masters in directing and producing at the Red Sea Institute of Cinematic Arts. From there he headed to the Emirates, where he spent most of his upbringing, to start his professional career. 

“My last job I worked as a development producer at Image Nation, but I also worked in various production roles on feature films, commercials and TV shows, in addition to directing several award-winning short films and music videos” explains Zakaria about his experience working in Dubai.

Taking a sabbatical from his job to re-evaluate where his career was heading, Zakaria decided to head to the Cambodian jungle in order to write his own feature film. “It was somewhere there in the jungle where I sort of started to think about what my dream job would be. Standing in front of Angkor Wat provided a moment of clarity where I decided my dream job would be to work with the coolest, nicest, most creative, talented nobodies in film, music, TV.... Wherever there’s creativity, I just want to be there. I want to help get that out. I want to help get it made,” a passionate Zakaria describes.

Looking to turn that dream job into reality, Zakaria would have to look no further than his native land for a well of untapped talent waiting to be heard. During the January 25th uprising, a generation of young rebellious minds found their voice and used it to express themselves across a wide range of artistic mediums. Zakaria points out that “Half of the population is under 30, if we’re ignoring them, if we’re alienating them, if we’re not telling stories that they can remotely relate to, then there’s no conversation as a society…”

A firm believer of the Gestalt philosophy, Garaad set out to recruit and amplify creative young minds and help them add their stories to the conversation. “What Garaad’s trying to do is create a whole that is more than the sum of parts. It’s more than just a database of 100 contributors, it’s more than just a comic book, and it’s more than just a radio series. It’s about creating a community and bringing in high calibre talent together to appeal to malnourished audiences," explains Zakaria.

The range of projects that Garaad develops is very diverse. From their first project a short film called Cold Voice, which was screened at international short film festivals to a web-series like Film Gamed presented by a man that Zakaria describes as “not a film critic, but rather the type of guy I want to eavesdrop on when I’m leaving the cinema to hear what he thinks about the movie." Arguably Garaad's most successful and imaginative project is the hilariously Egyptian Sci Fi comic series Pass by Tomorrow. “This is another project that was submitted to us through our website. The creator of the concept, illustrator, and writer is Sherif Adel, who’s professionally dentist but is an artist at heart with a hilarious vision of the future. We’re going into our fourth issue now. Our circulation right now is around 4,000 copies per issue,” explains Zakaria.

I had the great fortune of talking with Sherif Adel at the comic's launch last year. Since that time, I have seen issues ofPass by Tomorrow at several bookstores and it can even be found as one of Virgin Megastore best sellers. Initially picked up for six issues, Pass by Tomorrow's success has led to Garaad to extend its run to 12 issues. To celebrate this news and the release of the fourth issue, Garaad is putting together a multimedia event on Friday the 20th of February at the Rawabet theatre at 7pm. The night will be filled with a sneak peek at the new issue, limited edition and equally delicious Pass by Tomorrow cookies. Rounding out the night will be a special performance by Cartoon Therapy.

In order for Garaad to continue to grow and become sustainable Zakaria believes “it’s going to take momentum, because we’re absorbing the creative risk that the mainstream industry doesn’t want to take. To transfer this risk into sustainability, they have to see that this is something we could buy, there’s an audience for this, why not put an ad in this comic book, why not sponsor this web channel... and in order for them to see that, they have to see the work itself, they have to see the audience reacting well to this work."

If you are interested in seeing for yourself the amazing work Garaad is producing and want to help them build the momentum they need we suggest attending Friday’s event. Not only will it be fun but it may inspire your mind to come up with your own creative project, and when you do we highly suggest submitting it to Garaad, who will help you amplify your voice to a generation of young thinkers craving stories they can relate to. 

For more information, follow Garaad’s visit their Website or to follow them on social media check out their Twitter or Facebook.


Photography by Mohamed Diaa.- Article by Eihab Boraie - Source Cairoscene

Game - Tale of Toulan

Beladcom is a Jordanian game developer, and present :

Tale of Toulan

Having once played host to a sultanate of immense wealth and power, where native Insians and alien Narians worked for peace and prosperity in an almost indestructible nation, Toulan is now only a mere shadow of its past self.

Comics-3Comics-2

It was 600 years ago that an apocalyptic war, caused by the greed of the two races and fuelled by the fight to control Nawa, the planet’s lifeforce, destroyed the majestic splendour of the land. The old bazars that once held vast riches of spices, gold, silk and swords were turned into rubble, as was the old city of Sabad and most of the continent’s societies. The Insians were nearly made extinct, and the Narians were sent off of the planet, locked behind a door and kept out of Toulan.
To make the planet whole again, the Safians – the perfect race of people numbering less than a dozen – began to rebuild the planet, a process that had to start with the rebuilding of the Insian race. The Safians came up with a technology that allowed them to bring to life individual Insians, incorporating into each person a Nawa core to allow for the cultivation and manipulation of the energy.
As part of the new batch of mortal Insians colonising the planet, you are here to rebuild the nation to its past magnificence, travelling through vast landscapes to hunt mobs, unearth hidden treasures, battle others PVP highlight for land control or run your own guild for the renaissance of Toulan.

Solomon W Jagwe Announces the Comic Book Nkoza & Nankya TV

Résultat de recherche d'images pour "Nkoza & Nankya TV Series, Comic Book"Solomon W. Jagwe (www.sowl.com) the Creator and Director of the Nkoza and Nankya TV series, an African based, 3D Animated Adventure set in Uganda, East Africa is asking all to join the Adventures of Nkoza and Nankya on an animated Afrocentric journey that will leave your young ones with great entertainment, informed and inspired.

Solomon is truly excited to finally create something he has dreamed of since he was a kid growing up in Africa: An Animated, Afrocentric journey, telling the story of a little boy called Nkoza and his adorable little Sister called Nankya.

Solomon’s goal is to create a visually appealing experience that explores and teaches Youth and Adults alike, the value of Ugandan Culture, Languages, History and Geography. The TV series will also address social issues in Africa and Uganda, such as Poverty, life in Rural and Urban Schools, Health Challenges, Wildlife Conservation, Environment Awareness, and the hope and Value of Dreaming Big and pursuing one’s Dreams and Passion.

Résultat de recherche d'images pour "Nkoza & Nankya TV Series, Comic Book"

Check out the progress Solomon has made so far at the TV series website: www.nkozaandnankya.com and the Facebook Page: www.facebook.com

Solomon does need your support in the creation of the first 12 Episodes for the Nkoza & Nankya TV Series. Every Donation counts.

 photo nkozaandnankya.jpg

Remember it takes a village to raise a child be the village with your contribution and remember to share with your friends.

Résultat de recherche d'images pour "Nkoza & Nankya TV Series, Comic Book"

To learn more about the project, or to find more information, please visit: www.gofundme.com

Source of article Crowdfundingpr

mardi 12 mai 2015

Finale de l’Algeria Game Challenge 2015 le 16 mai

L’association d’informatique Micro-Club/.NET de l’Université des Sciences et de la Technologie Houari-Boumediène (USTHB) organise la finale de la compétition de développement de jeux-vidéo Algeria Game Award le 16 mai 2015.
hg
La compétition met en confrontation plusieurs projets étudiants ou amateurs portant sur la création de jeux-vidéo, cette 5e édition ayant la particularité de s’être spécialisée dans le domaine du jeu sur mobile.
Les équipes participantes ont eu le temps de travailler leur projet et de le soumettre au jury, qui déclarera le vainqueur lors de la finale, prévue le 16 mai prochain à la salle de conférence Karim Benabadji de l’Institut d’Informatique de l’USTHB.
La cérémonie commence à 9h (soyez présents dès 8h30), est ouverte à tout le monde, à condition que les externes à la faculté réservent leurs billets gratuits à cette adresse.
Page facebook de l’événement : ici.
Vidéo promotionnelle de la compétition :
Source de l'article Vinyculture

Kiro’o Games secures 240K USD – Africa’s first video game studio in the making



Congrats to the VC4Africa listed team at Kiro’o Games! They just secured 240K USD, after earlier finding one of their first mentors and investors via VC4Africa. Also see an earlier profile at the start of their campaign. We had a chance to catch up with Olivier Madiba, Kiro’o Games Founder & CEO. 

Congratulations on the new funding you’ve secured! How did this come together?

“Thank you. Regarding our funding, we opted for the equity crowdfunding technique that we adapted based on the reality of our environment. In the end we reached 84 shareholders and raised 240K USD. This was slightly above what we estimated from the start. In a few weeks we plan to start to raise more.”

We profiled you before in 2013 and 2014 on VC4Africa. What happened since and what new milestones did you reach in the mean time?

“A lot has happened! Let’s begin with the opening of the studio in December 2013 which marked the beginning of the realization of the game Aurion. In 2014, we achieved our first success with the feedback of the first videos of the game we published, which were very positive. In 2015, this success increased thanks to the game’s demo which received quite favourable responses from journalists and other video games experts who tested it, including a preview on the American video game website Polygon.

Besides this, Aurion received a sales authorisation on Steam (the largest video games’ sales platform in the world) via the Greenlight. This Greenlight reassured us that with Aurion we can possibly reach our main targets: America and Europe.

Now we are in partnership with a French videogame publisher Plug-In-Digital, they have a good team and they are very motivated about the distribution of the games in US and European markets.

In short, we can say that it’s thanks to all these results that were able to not only sell the remaining shares, but to also make our game credible, and position ourselves as a studio having considerable potential on the continent. Some call our game the “best game designed in Africa” so far.

Why are you interesting to investors?

“Kiro’o Games is interesting for investors because many newspapers and other experts in the industry introduce us as the most technically advanced team on the continent. While Kiro’o Games is currently realising Aurion, which will be played on PC, almost all other African studios are realizing games for mobile devices (phones, tablets). The challenge of tackling the gaming market for PC and consoles with a unique product is a strong point to attract investors.

Besides this, we aim to create games here and sell them mainly outside the continent (America, Europe, etcetera). This presents significant margins of returns and will enable prospective investors have huge profits if sales are significant. In the long run, we intend to use that money to develop the industry on the continent.

Another interesting aspect for investors is transparency proposed and applied to the levels of spending. Each Kiro’o’s shareholder receives a monthly report detailing all inflows and outflows made. This allows them to know how and why their funds were used. This same traceability is seen in the media. We have never concealed our sums, despite the repercussion it may have.

Finally, the quality and technical recognition of the game received and acknowledged by influential people in the industry in Europe and the US helped to boost a favourable public opinion. And this would not have been the same without the “team of warriors” behind Kiro’o. The Kiro’o team is united, everyone is immersed in the project, which instils trust among investors. We believe that these are all the aspects that made our project credible, attractive and peculiar.”

Which milestones do you want to reach with the new funding? And what do you hope to achieve with your company in the long run?

“The realisation of Aurion is currently coming very close. The funds we raise we will be needed to manage the different charges related to the operations until its release. We recently went into partnership with a publisher of independent games, Plug-in-Digital with which we will manage aspects related to the game’s release and its sales.

We take this opportunity to announce that we are currently looking for partners for the production and distribution of the DVD of the game in Africa. This will allow us to lay the groundwork for the publishing that is one of our main ambitions.

Regarding our objectives in the long-term, we would like to complete the Aurion Saga (envisaged in three components) and we hope, as we have said earlier, to be the first game publishers on the continent. We envisage being able to organize the video game market and other by-products (Comic books, Cartoons, books, etc.). At mid terms we will embrace the mobile markets too of course.”

What is your suggestion to other entrepreneurs who wonder what VC4Africa can do for them?

“VC4Africa proved invaluable in terms of the viability and credibility of our business plan. The fact that we were chosen showed that our project was viable. The VC4Africa staff supported us from the start and introduced us to some potential investors. In the end we used our own specific funding technique, targeting more and smaller investors.

As advice to other entrepreneurs, I would recommend them to register on VC4Africa. The platform provided us with a lot of opportunities indirectly and we intend to get back for our future achievements. We greatly appreciate the VC4Africa team for all the support they give us.”

Anything else you’d like to add?

“We are open to any partner that would like to assist us in the production and distribution of the DVD of the game Aurion, to use our product on the continent and to maximise returns on our savings. As we earlier said, our publisher is based in France and is more focused on the European and American market. It will be a great disappointment if Aurion is not sold in its continent and we hope to be informed about some business experts in distribution in the coming days. Moreover, since the closing of the fund-raising, we constantly receive emails for the purchase of shares. We envisage putting some shares up for sale by the end of May 2015. We ask potential purchasers to contact us. We would be delighted to welcome them to the large Kiro’o family.”

Interested investors should check out Kiro’o Games’ VC4Africa venture profile
Also see the company website.
By Miguel Heilbron - Source VC4 Africa 

mercredi 6 mai 2015

Disrupt!Games! : pour résoudre des problèmes rien ne vaut des jeux

Pour certains, le weekend du 1er mai rimait avec travail. Le weekend dernier,Hivos avait, en effet, réuni la communauté du gaming tunisien dans l’objectif de trouver des solutions aux problèmes de la vie de tous les jours de façon efficace et amusante.


Pendant les trois jours de formation et de compétition de Disrupt! Games!, une trentaine de participants, en grande partie des étudiants ou jeunes diplômés, majoritairement regroupés en équipes, se sont réunis à l’espace de coworking tunisois Cogite, sur les bords du lac pour apprendre à transformer leur idée en idée viable et en un business mode. Le weekend s’est conclu sur une compétition de pitch devant quatre juges. 

Le focus de cette session était la résolution de problèmes, c’est-à-dire la création de solutions innovantes aux problèmes de la vie de tous les jours. « Les jeux ont le pouvoir énorme de pouvoir “perturber” notre façon d’apprendre, de participer, mais aussi -bien sur- de jouer » estime l’organisation Hivos, qui avait déjà organisé Disrupt!/Media! en novembre dernier, sur son site.

« Nous avons vu tellement d’idées différents pendant ces trois jours, explique Andra Iacob de Hivos, permettant de résoudre une grande variété de problèmes, comme les files d’attente ou la ramassage d’ordures. » Pour l’équipe organisatrice, l’objectif de soutenir les idées ayant du potentiel et de les encourager est atteint.

Les jurés se sont attachés à l’effort apporté à trouver une solution à un besoin particulier et à la capacité à accomplir une tâche, explique le juge Karim Sehnaoui. « Nous les avons encouragé à ce challenger » ajoute t’il.

Un événement pas comme les autres

L’événement a commencé par un jeu, évidemment, durant lequel les participants avaient pour mission de nettoyer le quartier. Un sac en plastique ramassé rapportait un point aux participants, une bouteille en plastique cinq points et un sac rempli de déchets dix points. Ces points ont été ensuite pris en considération lors du concours de pitch, mais aussi lors de la distribution des déjeuners.


En vingt minutes, les participants ont ramassé 50 sacs poubelles pleins. « On voulait montrer aux participants l'impact de la gamification. Si tu peux motiver des gens à ramasser des ordures, tu peux les motiver à attendre n’importe quel autre objectif » explique Walid Sultan Midani, le fondateur de Digital Mania, le premier studio de développement de jeux vidéos dans le pays, et l’un des deux coachs de l’événement.

Avec Adel Beznine, cofondateur de Boost, un jeune accélérateur pour startups en phase d’amorçage du pays, il a préparé les participants à la compétition du dimanche en menant différents ateliers qui ont permis aux participants de transformer une idée en un “business model canvas” et d’améliorer leur capacité à pitcher.

Les participants ont aussi reçu des formations individuelles avec les coachs et des cours pratiques sur la méthodologie des jeux, notamment sur le fonctionnement en mérites et récompenses.

Le dernier jour, le jury a récompensé KidzLearnMate, un jeu permettant aux enfants avec des difficultés tels que l’autisme d’interagir avec des couleurs, des sons et des photos.


Une question de gamification

« Nous avons désormais une meilleure compréhension de la gamification » estime Aymen Belarbi, un des membres de KidzLearnMate. Pour lui, la gamification permet d’introduire les jeux dans la vie de tous les jours et de rendre des tâches ordinaires et parfois difficiles amusantes.

Faouzi Ghodhane, un étudiant de 25 ans à la fameuse université d’ingénieur Esprit, continue. Pour lui, la gamifaction est l’utilisation des jeux pour résoudre des problèmes de la vie de tous les jours.

Avec son équipe, il a construit un jeu autour du recyclage appelé “Green city” dont l’objectif est de changer les mentalités des enfants et de les encouragés à garder leur environnement propre en leur distribuant des points quand ils recyclent ou mettent à la poubelle des ordures.

Du pitching à la monétisation

Au cours de l’événement, il a appris à clarifier son idée, mais aussil’importance du langage corporel. 

« Avant de vous lancer, vous devez identifier un problème » a, lui, appris Ahmed Abidi, qui a créé avec son équipe un jeu pour améliorer les connaissances en physique des enfants. Le problème qu’ils voulaient résoudre était le manque de connaissance des enfants et la faible qualité de l’enseignement. « Concentrez-vous sur l’aspect fun, pas sur l’argent. L’argent suivra. »

Pour Mehdi Hassen, ce qu’il a appris de plus important était de transformer son idée en business. « Il faut toujours travailler en groupe » estime l’entrepreneur qui a pitché un jeu cherchant à traiter l’anxieté, car cela permet d’avoir des personnes avec qui discuter et résoudre des problèmes. « Ne soyez pas stressé et amusez-vous ! » conclue t’il. 


La partie networking était aussi une partie importante de l’événement, estime Ayman Belarbi. « Si vous entendez parler d’un événement, allez-y ! » N’hésitez pas, sauter sur l’occasion car vous ne savez jamais ce à quoi cela peut mener, il explique.

« Nous voulions créer une communauté gaming forte ici » explique un Walid Sultan Midani impression par la qualité des projets et les progrès des participants. Un des objectifs de l’événement était de montrer que la jeunesse tunisienne avait un vrai potentiel et encourager les jeunes à se lancer dans les jeux vidéos, un secteur jouant un rôle clé dans le succès du printemps arabes.

Photos : Cogite
Par Christine Petré - Source de l'article Wamda

samedi 2 mai 2015

« Ubongo Kids », un dessin animé tanzanien à la conquête de l'Afrique

La série, dont la production a bénéficié d’un financement participatif via Internet, enregistre un million de téléspectateurs chaque semaine sur la télévision tanzanienne.

Une scène d'un épisode de la série animée tanzanienne "Ubongo Kids".

Une voix éraillée de perroquet résonne dans les bureaux d'Ubungo Media. Dans le petit studio d'enregistrement mal isolé aménagé au fond de l'open space, Cleng'a Ng'atigwa, un des cinq cofondateurs de cette start-up tanzanienne spécialisée dans la production de dessins animés, enregistre les dernières répliques de Mama Ndege, un oiseau au plumage vert et à l'air rieur, tandis que trois animateurs 3D s'affairent derrière leurs ordinateurs. Dans deux jours, un nouvel épisode d'Ubongo Kids sera retransmis sur les ondes de TBC1, la chaîne de télévison publique tanzanienne.

Diffusé pour la première fois en janvier 2014, Ubongo Kids est la première série animée « créée de toute pièce en Tanzanie par des animateurs tanzaniens ». Son contenu éducatif, axé sur les mathématiques et les sciences, met en scène les aventures de trois enfants dans un monde imaginaire où les animaux parlent.



Grâce à une plateforme SMS interactive accessible au prix de 2 centimes d'euros les 24 heures, les enfants peuvent participer à des quiz dont les thématiques ont été abordées lors de l'émission.

« 9 millions de personnes ont un téléviseur et la pénétration mobile est estimée à plus de 65%. Nous avons créé une émission qui s' adapte aux technologies présentes en Tanzanie pour toucher le plus d'enfants possible », explique Cleng'a Ng'atigwa.

Propulsé en quelques mois au rang de programme le plus regardé du pays avec plus d'un million de téléspectateurs chaque semaine, Ubongo Kids est également diffusé en anglais dans toute l'Afrique de l'Est via la chaîne satellite chinoise Star Swahili, explique Nisha Ligon, cofondatrice et directrice exécutive d'Ubongo Media.



Après avoir passé un an à Dar-es-Salaam dans le cadre d'un échange universitaire et validé un master à Londres specialisé dans l'enseignement des sciences via les nouvelles technologies, cette Américaine d'une trentaine d'années, aux cheveux bouclés et au visage enfantin, décide en 2013 de s'installer définitivement en Tanzanie.

« Je voulais mettre à profit mes connaissances et proposer des programmes éducatifs dans un pays où il n'y avait rien de la sorte. Lors de mon année étudiante à Dar-es-Salaam, j'ai été frappée par l'absence de divertissements pour les enfants et par les defaillances du système éducatif tanzanien », raconte-t-elle.

Si l'entreprise emploie aujourd'hui quinze personnes à plein temps et s'apprête à déménager dans de nouveaux locaux plus grands et équipés d'un studio d'animation, Nisha Ligon se souvient de l'époque où les cinq cofondateurs se réunissaient chez elle pour travailler. « Nous avions tous un travail à côté. Nous avons créé les six premiers épisodes sans structure et avec nos propres moyens », se souvient la productrice.

Financé majoritairement par des investisseurs privés et des campagnes de crowdfounding (mode financement participatif via le Web), Ubongo Media a pu se développer ainsi en partie grâce au soutien de la banque tanzanienne CRDB et aux revenus générés par la diffusion de l'émission sur la chaîne satellite Star Swahili.

« Nous avons récolté 50 000 euros grâce à une campagne de crowdfounding et la CRDB nous a alloué une enveloppe de quelques dizaines de milliers d'euros. Mais la majorité de nos revenus sert à payer notre diffuseur principal. Les chaînes en Tanzanie n'ont pas d'argent. La régle c'est payer pour être diffusé », explique la jeune femme.

La start-up recherche des financements pour la seconde saison d'Ubongo Kids. Dans son optique de s’étendre à l’Afrique de l’Ouest francophone, Ubongo Media fait traduire actuellement des épisodes en français. L’agence s'apprête à lancer un nouveau dessin animé éducatif pour apprendre l'anglais aux enfants de 3 à 7 ans.

Par Emile Costard - Source de l'article Le Monde