À Lagos, la capitale économique du Nigeria, les jeux vidéos de la start-up Chopup sont téléchargés des centaines de milliers de fois. Les deux fondateurs de la jeune pousse expliquent la genèse de leur projet et leur business model dans l'émission "Réussite", co-produite par le Groupe Jeune Afrique, Canal + Afrique et Galaxie Presse.
Les danfos (bus jaunes) étant le moyen de transport le plus populaire à Lagos au Nigeria, Bayo Puddicombe, un jeune informaticien a eu l’idée de le décliner en jeu vidéo qui est sorti en 2011. Résultat ? Ce jeu a été téléchargé un million de fois depuis sa création. C’est ainsi que l’aventure de la start-up Chopup a démarré avec son co-fondateur Zubair Abubakar.
Le concept de la jeune pousse aux 4 employés est basé sur la création de jeux 100% africains qui sont à la fois simples à prendre en main et addictifs. Cela permet même à des automobilistes de se divertir dans les énormes embouteillages que connaît la ville de Lagos.
La plateforme mobile est la plus adaptée
Forte de son succès populaire, la société est capable de sortir un jeu toutes les six semaines et son catalogue contient désormais plus d’une dizaine de références dont Chicken Escape et Jagun Clash of Kingdoms qui ont été téléchargés 100 000 fois en l’espace de quelques mois.
Les jeux vidéos créés par Chopup sont uniquement disponibles sur téléphone mobile, afin de profiter de son fort taux de pénétration au Nigeria et sur le continent.
Un business model en rodage
Au départ, Chopup a proposé ses jeux en accès gratuit, avant de passer en accès payant. Ce qui n’a pas marché. La start-up s’est tournée un temps vers les annonceurs pour vendre de la publicité mobile. Depuis début novembre, elle semble avoir trouvé la bonne formule : un accès complet à son catalogue contre la somme de 100 Francs CFA par semaine, qui sont déduits directement de la facture de téléphone mobile de l’utilisateur.
Et la demande locale est au rendez-vous selon ses dirigeants en attendant peut être de rencontrer le même succès hors des frontières du Nigeria.
Source de l'article Jeune Afrique
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