Pour le dernier jour de l’événement incontournable du 9e art, le jury du concours national a remis les prix aux lauréats. Ça concernait plusieurs catégories : jeunes talents, espoirs scolaires et prix spécial du jury . À ces derniers il faut ajouter le prix d’excellence de l’Union européenne.
Après cinq jours non-stop, le 8e Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda) a pris fin samedi dernier à l’esplanade de Riadh El-Feth (Oref). Pour cette édition, Dalila Nedjem, la commissaire du Fibda, ne cachait pas sa satisfaction : “Il y a une forte augmentation de fréquentation de la part du public. L’an dernier nous avons eu 60 000 visiteurs et cette édition a connu une affluence de plus de 83 000 personnes. Aujourd’hui à 13h (samedi), nous étions à 31 000 visiteurs et le premier jour à 5100 personnes.”
Et d’ajouter : “Je ne veux pas faire de l’autosatisfaction, ceci dit les conférences et les ateliers ont été très fréquentés. Aussi, les déplacements vers les hôpitaux et dans les écoles se sont bien passés.” Pour la clôture, le jury du concours national du Fibda de cette année, présidé par le plasticien et journaliste Djaoudet Guessouma, a remis les prix aux lauréats. “Le niveau était bon et il y a des talents qui se confrontent. D’ailleurs, c’était très difficile de choisir”, a-t-il précisé. Dans la catégorie Espoir scolaire, le 1er prix est revenu à Kawther Touahria, 16 ans (Alger). Quant aux 2e et 3e prix, ils ont été remis à Yasmine Aboura, 13 ans (Alger) et Tarek Meddahi, 17 ans (Alger). Pour la deuxième catégorie Jeunes talents, le 1er prix a été décerné à Racim Bey Benyahia, 22 ans (Constantine). Le 2e et 3e prix à Mohamed Réda Bari, 49 ans (Alger) et Nadjib Laïb, 21 ans. “Comme le niveau de cette année était bon, affirme Djaoudet Guessouma, il a été rajouté le prix spécial du jury” dont le choix des critères portait sur “l’originalité, scénario, dessin et encouragement”.
La délégation de l’Union européenne en Algérie a offert pour ce Fibda le prix d’excellence de l’Union européenne, qui a été octroyé au jeune dessinateur Noureddine Aïssaoui, 31 ans (Béjaïa).
À ce propos, Dalila Nedjem a déclaré : “Le prix d’excellence ça ne peut qu’encourager, c’est une très belle contribution.” Et de renchérir : “J’espère qu’elle va durer. L’ambassadeur de la délégation m’a confirmé que ce sera dans la continuité. Ceci va donner encore plus de force à ces jeunes pour aller plus loin. D’aboutir à leur rêve, à leurs travaux et la concrétisation de leur ambition.” Concernant le prix du concours international, le 1er prix a été donné vendredi dernier à Toufik Mebarki pour l’album Gris. “Nous avons une grande satisfaction personnelle dans le concours international, il y a eu quatre prix internationaux et ce sont des auteurs algériens. Ces auteurs sont tous issus du Fibda, ils ont commencé en 2008 et aujourd’hui ils sont au même niveau que l’international”, a confié la commissaire. “Ils ont été jugés par des professionnels internationaux. Nous avons une belle génération qui va nous représenter partout dans le monde.” Pour rappel, le Fibda, inscrit sous le slogan “Dis-le moi en bulles”, a vu cette année la participation de 32 pays, dont la Corée du Sud était l’invité d’honneur, et de 12 maisons d’édition.
De nombreuses conférences, colloques et ateliers ont été organisés tout au long de cette période (du 6 au 10 octobre). Outre les activités à l’Oref, des formateurs ont animé des ateliers d’écriture et de lecture dans des écoles à Aïn Taya, Alger-Centre, dans deux hôpitaux et une école pour autistes.
La saison prochaine s’annonce, selon les organisateurs, très alléchante. Une promesse qui fera certainement plaisir aux amateurs du 9e art.
Source de l'article Liberté Algérie
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