jeudi 14 novembre 2013

Quatrième édition du festival d'animation Casanim

La quatrième édition du festival d'animation s’est tenue du 25 octobre au 1er novembre à Casablanca


Casanim gâte les mordus de l’animation
Les manifestations artistiques dédiées à l’animation ont désormais le vent en poupe au Maroc, rapporte l’hebdomadaire Al-Ahmram en ligne. Ce genre est en phase de voler la vedette au septième art. Les pinceaux des dessinateurs s’y affûtent au grand bonheur d’un public grandissant. 
Le temps d’un festival orga­nisé par l’association Animaroc, Casablanca a succombé aux pinceaux et effets animés de divers artistes en provenance des quatre coins du monde. Du 25 octobre au 1ernovembre, l’Ukraine, la Belgique, les Pays-Bas, Taiwan et la Chine ont été représentés par des férus de l’image itinérante. La quatrième édition du Festival Casanim s’est récem­ment déroulée à la Villa des arts de la grande métropole marocaine et a pris d’assaut plusieurs centres cultu­rels de la ville.
Cette quatrième édition de Casanim a mis en lumière l’ébulli­tion de l’animation à Casablanca, donnant la parole à tous les profes­sionnels marocains de cet art à la fois narratif et plastique. Les amateurs (jeunes et moins jeunes) ne sont pas exclus. « Nous envisageons de pro­mouvoir le film d’animation maro­cain au niveau national et interna­tional », témoigne l’artiste graphiste marocaine Aïcha Hafidi.
Cependant, il y a lieu de s’inter­roger sur l’avenir de ce genre de films au Maroc. Sachant qu’il existe des filières dédiées à l’ani­mation dans les écoles marocaines, force est de constater que les chaînes nationales exposent, à lon­gueur de journée, des spots publici­taires en deux ou trois dimensions, entièrement réalisés par des concep­teurs et animateurs marocains. De même, les séquences d’animation sont devenues indissociables des feuilletons et films cinématogra­phiques marocains.
Seulement voilà, à l’instar du public égyptien, les Marocains préfèrent largement les films d’animation en prove­nance du pays de l’Oncle Sam, souvent doublés en arabe marocain ou en français.
En d’autres termes, malgré sa grande évolution en la matière, le Maroc ne pourra pas encore se déclarer concurrent à l’échelle internationale.

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