Les jeunes Marocains ne sont pas que de simples consommateurs de nouvelles technologies. Ils apportent aussi leur pierre à l’édifice. Outre les logiciels «made in Morocco», les start-ups qui percent de plus en plus à l’international, les jeux vidéo font aussi partie de leurs centres d'intérêt.
De jeunes Marocains conçoivent ces jeux et participent même à des concours. Pour la deuxième édition des «Inwidays» qui s'est tenue à Casablanca, les 26 et 27 octobre dernier, l’opérateur télécoms Inwi a choisi de mettre le cap sur le gaming au Maroc et à l'international. Ainsi, 300 passionnés de jeux en ligne y ont pris part. Ils ont pu débattre avec des intervenants nationaux et internationaux autour du thème de l’édition de gaming et de son avenir au Maroc. «Inwi a choisi ce thème pour sa 2e édition d'Inwidays, car c’est un domaine qui lui est cher et qui est aujourd’hui en pleine évolution.
Les statistiques les plus récentes ont démontré qu’il y a plus de personnes qui jouent aux jeux vidéo que d’individus qui regardent des films et que le jeu vidéo rapporte plus que le cinéma et la musique réunis», indique l’opérateur télécoms. Au programme également de cette deuxième édition, un concours de développement (Hackathon gaming). Le coup d’envoi de cette compétition a été donné le 26 octobre. 96 jeunes passionnés, répartis en 20 équipes, ont mis leur talent à l’épreuve.
Ils avaient 24 h chrono pour concevoir un jeu online et en développer les scénarios d'interactions et l’univers graphique. Ils ont ensuite eu 10 minutes pour convaincre le jury constitué des intervenants et présidé par Taher Alami, consultant web et directeur général d'Abweb Consulting, et par ailleurs secrétaire général de l’ASTEC (l’Association des sociétés du Technopark) et président de la commission multimédia de Maroc Numeric Cluster.
Le verdict est tombé le 27, et c’est le jeu «Roul» qui a remporté le prix Inwidays. Il s’agit d’un jeu d’obstacles en blind.
Le principe est de mémoriser le parcours ainsi que les obstacles qui peuvent joncher le niveau. Le jury a également eu un coup de cœur pour le travail et l’aboutissement de l’idée d’une autre équipe qui a conçu le jeu «Trombiya». Cette dernière a présenté un jeu qui comme son nom l’indique, est une version du fameux jeu de toupie dont le but est de faire avancer sa toupie grâce à l’accéléromètre de son smartphone et de lui faire éviter des obstacles.
Plus qu'un simple soutien aux jeunes fervents de jeux vidéo, Inwi table sur une activité qui connaît une forte croissance dans le monde, mais aussi au Maroc. D’ailleurs, l’opérateur télécoms a annoncé en avant-première le développement, avant la fin de l’année d'un prochain partenariat, un partenariat avec Gameloft, un leader mondial dans l'édition de jeux digitaux et sociaux. De même, l’opérateur lancera sa Game Zone de téléchargement de jeux.
Candy Crush, le jeu vidéo le plus téléchargé au monde
Lancée par l’entreprise britannique King en 2012, Candy Crush Saga est (avec son équivalent oriental Puzzle and Dragons) l’application la plus téléchargée au monde, selon la presse internationale. Elle compte 80 millions d’usagers et réalise 700 000 euros de bénéfices par jour. Le jeu consiste à associer des combinaisons de trois bonbons identiques minimum. À chaque niveau, un objectif : points, nombre de déplacements ou encore nombre de bonbons détruits. Au bout d’un certain nombre de défaites, il se bloque.
Pour rejouer, vous devez patienter 20 minutes… ou bien payer des parties supplémentaires.
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