Le Festival international de cinéma d'animation de Meknès (FICAM) n'en finit pas de promouvoir les artistes internationaux. Pour sa quinzième édition, le FICAM a créé, pour la première fois, une résidence francophone d'écriture à Meknès. Une initiative conjointe avec la plateforme NEF (Nouvelles écritures pour le film d'animation), l'Institut français de Meknès (ICF) et la fondation Aïcha.
Cette résidence a été initiée dans le but de créer "un lieu d'échange, de formation et de création artistique pour répondre aux besoins en la matière sur le continent africain et notamment au Maroc". Elle est destinée aux auteurs et réalisateurs émergents des pays francophones. Les jeunes retenus pour cette édition sont encadrés par Delphine Maury, scénariste et productrice française. Pendant un mois, les talents développeront des programmes d'écriture de films d'animation.
Les six réalisateurs retenus pour cette première résidence sont Célia Bchir (Maroc), Eléonore Goldberg (Canada), Léa Kamel (Liban), Sophie Racine (France), Margaux Reumont (Belgique) et enfin Sitraka Randriamahaly (Madagascar). Ils ont été choisis dans un souci d'équité entre les pays du Nord (France, Belgique, Canada), et du Sud (Maroc, Madagascar et Liban).
"Se laisser aller aux idées"
"Nous travaillons pour faire naître les mots et les idées. Certains des réalisateurs arrivent avec des images, d'autres avec un projet", a déclaré Delphine Maury lors d'un point presse tenu pendant le FICAM. "Le but de la résidence est de se retirer des contraintes quotidiennes, pour se laisser aller aux idées. Le cadre de Meknès se prête au jeu de l'inspiration" a poursuivi la scénariste, présente pour orienter les jeunes avec un regard professionnel.
Les six réalisateurs sont logés dans des appartements loués pour l'occasion et disposent d'un espace de travail spécial à l'ICF de Meknès. Cette résidence artistique est l'extension d'une résidence similaire en France qui dispose de dix places très sélectives: l'Abbaye de Fontevraud.
A terme, les résidences francophones d'écriture vont se développer à l'international, "pour répondre aux besoins constant des artistes", apprend-on auprès de Xavier Kawa-Topor, président de la NEF.
Par Zaïnab Aboulfaraj - Source de l'article Huffpostmaghreb
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