vendredi 29 mars 2013

Coup de coeur : Willis from Tunis, chroniques de la révolution

willis-chroniquesAuteur : Nadia Khiari
Illustré en N&B – 122 pages
Editeur : Editions La Découverte (France)
Parution : 2012

Drôles, subtiles et parfois grinçantes, mêlant satire et humour noir, ces Chroniques de la révolution montrent au jour le jour comment se trace, dans l’urgence des évènements, une forme humble de résistance à l’oppression, où engagement politique et distanciation critique, ardeur et rire, loin de s’exclure, s’alimentent réciproquement. Au-delà du témoignage, ce feuilleton en images est un document pour l’histoire, un journal dessiné qui donne à voir, par la bande, comment chemine une révolution. 

willisfromtunis-chroniquesSi vous avez envie de passer un bon moment de rigolade, n’hésitez surtout pas et (re)plongez-vous dans la révolution tunisienne, et une partie du printemps arabe, vue par Willis le téméraire. Vous ferez la connaissance de Mamie Bouna, résistante de la première heure qui aime bien l’équitation avec des hommes aux cheveux longs. Vous verrez aussi Zaba victime d’un coma éthylique, Papa Moammar et son fils sans oublier Mam’isérable.

Si on devait vous donner une seule raison de lire cet album, la voici. Au préalable, mettez vous en situation. Vous avez des enfants, ce n’est pas encore la période des vacances scolaires mais l’école est fermée depuis une semaine.
Quelque soit votre humeur, que vous soyez allergique au poil de chat ou bien que vous en ayez une peur bleue, ne passez pas à côté de ce condensé des gags du chat tunisien le plus célèbre. En plus d’être hypoallergénique, il est attachant et incontournable pour ceux qui veulent revivre de l’intérieur des moments clés de l’histoire tout en rigolant.

Source de l'article Africabulles





jeudi 28 mars 2013

L’Institut français met en lumière la bande dessinée algérienne

La 3ème édition de la fête de la bande dessinée à Oran est l’occasion de redonner un nouveau souffle au 9ème art en Algérie. De grands noms ont fait le déplacement pour ce festival, comme Morvandiau ou Alban Chevalier, directeur artistique d’Harry Potter.

Affiche de la 3ème édition de la fête de la BD © DROrganisé par l’Institut français d’Oran du 23 au 28 mars 2013, ce festival s’étaye de diverses manifestations culturelles comme des expositions, dont "Caractères", axée sur 50 ans d’histoire de la bande dessinée algérienne, des rencontres avec des professionnels, des formations et des ateliers pour dessinateurs confirmés, animés par l’auteur Morvandiau, et d’autres pour plus jeunes, animés par le bédéiste Igor-Alban Chevalier, directeur artistique de la superproduction Harry Potter.

La grande nouveauté de cette 3ème édition est le "BD-Concert". Premier événement du genre, qui réunit des auteurs de bandes dessinées et des musiciens. Ces illustrateurs dessinent sur scène, devant le public, accompagnés musicalement par le groupe Democratoz, connu notamment pour son tube "Ana Djazaïri".

La génération montante

Preuve du dynamisme de la discipline, la direction de cette fête de la bande dessinée a été confiée à un jeune bédéiste Oranais, Nime, l’un des plus doué de sa génération et remarqué pour ses planches "Dans ma bulle". Il est actuellement en résidence d’auteur à Angoulême. Son implication dans ce festival lui offre l’opportunité de revenir sur son expérience et, gageons-le, de susciter des vocations.

Lien utile : 

Source de l'article LatitudedeFrance

Maroc : « Maarifa » s’invite au Festival de Meknès

Après avoir suivi l’atelier « Maarifa Lab animation » à Valence en octobre 2012, trois réalisateurs d’origine marocaine et syrienne ont participé à la 12ème édition du Festival International de Cinéma d’Animation 2013 de Meknès (FICAM).

CFI poursuit son accompagnement à la professionnalisation de jeunes auteurs-réalisateurs de films d’animation éducatifs dans les pays du Maghreb et du Proche et et Moyen Orient en organisant, du 22 au 27 mars 2013, une étape de son programme Maarifa au FICAM.

Parmi les participants de l’atelier Maarifa Lab de Valence, CFI a choisi d’inviter à ce festival Yasmeen Fanari (Syrie), Amine Beckoury (Maroc) et Aziz Oumoussa (Maroc). Pour eux, CFI a organisé sur place des séances de travail sur l’écriture, le story board, le « character design » et la recherche de financements, encadrées par quatre experts.

Le festival de Meknès invite chaque année des grands noms du cinéma d’animation international et propose des projections de films, des débats, des masterclass techniques, ainsi que ateliers « pitching » et montage de dossiers destinés aux professionnels. 
Autant de rendez-vous auxquels les trois réalisateurs de l’atelier Maarifa ont pu aussi participer.

Enfin, ils ont pitché leurs projets en soirée de clôture du FICAM le 27 mars 2013.

Plus d’informations :
- sur le programme Maarifa : www.maarifa.tv
- sur le FICAM : www.ficam.ma

Amine Beckoury durant le Festival de Meknès

Source de l'article CFI

mardi 26 mars 2013

AL-COMIX AL-ARABI le souffle printanier de la BD arabe

La BD arabe gagne en reconnaissance en Europe. Dynamisée par les révolutions, elle ne s’enferme pas dans les sujets politiques. swissinfo.ch a rencontré deux de ses représentants, un Egyptien et une Libano-allemande, au récent festival Fumetto à Lucerne.

La libanaise Lina Merhej (l’une des fondatrices de la revue «Samandal» à Beyrouth) et l’égyptien Mohamed Shennawy, fondateur de la revue «Tok Tok» au Caire.
La libanaise Lina Merhej (l’une des fondatrices de
la revue «Samandal» à Beyrouth) et l’égyptien
Mohamed Shennawy, fondateur de la revue
«Tok Tok» au Caire.
 (swissinfo)
Ils ont les yeux bleus, le visage souriant et l’humeur joyeuse. Tout-petits déjà, ils se passionnaient pour les histoires illustrées, connues sous le nom de «comix» dans les pays arabes où le 9e art reste peu populaire et manque de moyens financiers.

Ils, ce sont Lina Merhej (36 ans), graphiste et illustratrice libano-allemande, et Mohamed Shennawy (34 ans), graphiste et dessinateur égyptien. Deux artistes connus du milieu de la BD pour adultes grâce à leurs activités dans leur pays respectif. La première a créé en 2007, en collaboration avec cinq grands artistes libanais, Samandal, une revue trilingue (arabe, français, anglais) publiée à Beyrouth. Le deuxième a lancé la revue Tok Tok(publiée en égyptien vernaculaire) le 25 janvier 2011. Soit quelques jours avant le début de la révolution.

Depuis, les deux revues ont gagné en popularité. Elles jouissent également de la reconnaissance des amateurs de BD et des professionnels, grâce à leur audace, à la qualité et à la variété des sujets traités.

Nouvelle réalité culturelle
Selon Lina Merhej «le comix arabe est aujourd’hui mieux connu en Europe où de nombreux festivals ont exposé ces deux dernières années des œuvres d’artistes arabes abordant des sujets qui ne se limitent pas aux révolutions».

Parmi les rares spécialistes européens qui s’intéressent au comix arabe, il y a l’Italienne Anna Gabai, commissaire d’exposition, en charge de la section «Al-comix al-arabi (int)» au sein de Fumetto. Elle confie : «Les révolutions ont braqué les projecteurs sur le monde arabe. Or le comix fait partie de ce monde, avec ses nouvelles réalités culturelles et ses nouvelles productions que l’Occident a soudainement découvertes».

Il faut dire que les révolutions ont permis l’éclosion de talents qui se sont exprimés par des graffitis, entre autres, dans les villes en proie au soulèvement.

Même écho chez Mohamed Shennawy, qui affirme: «Après le 25 janvier (2011), l’art visuel a pris une certaine ampleur. Chacun y est allé de son talent pour exprimer le fond de sa pensée. Et beaucoup de gens ont commencé à regarder les vidéos, photos et dessins postés sur Facebook et Twitter».

Samandal, un amphibien
Enfant, Lina Merhej a connu la guerre civile à Beyrouth. Certains de ses dessins évoquent justement ses souvenirs d’enfance. En créantSamandal, elle réalise un rêve. Le titre de sa revue n’est pas anodin. Al-Samandal (la salamandre) vit entre deux mondes, la terre et la mer. Ainsi en est-il de la revue qui vit elle aussi entre deux mondes, «le texte et l’image, les beaux-arts et les arts populaires, le traditionnel et l’expérimental», explique l’amphibien en dessin et en bulles sur le site de la revue.

Comme slogan, l’équipe rédactionnelle a choisi l’expression: «bande dessinée d’ici et d’ailleurs». Histoire de gommer les frontières géographiques et linguistiques et de souligner le mélange de styles (ironie et poésie) et de thématiques (religion, politique, sexualité…), en n’oubliant jamais de tempérer les passions par l’autocensure.

Samandal reste ouverte aux artistes non arabes, et ce dans le but d’encourager l’échange d’expériences. Le Brésilien Flab, l’Américain Andy Warner et la revue belge L’Employé du moi furent les premiers à y avoir collaboré.

Bien que l’aspect politique soit très présent dans les pages de la revue, la guerre civile libanaise n’y occupe pas une place dominante. Lina Merhej explique: «Le comble, c’est que nous refusons d’écrire sur la guerre, un sujet qui nous excède. Nous souhaitons, en revanche, nous concentrer sur la créativité, exploiter nos ressources artistiques et utiliser les nouvelles technologies pour la narration».

Tok Tok et les embouteillages
Comme Lina Mehrej, Mohamed Shennawy préfère éviter l’utilisation du mot «comix». Si la Libanaise parle d’un «art de la série», Mohammed Shennawy, lui, choisit l’expression «histoires illustrées». Expression qu’il utilise d’ailleurs pour définir sa revueTok Tok, fondée avec un groupe de caricaturistes égyptiens.

Tok Tok est tel un médicament, «à garder hors de la portée des enfants», comme l’écrit Mohamed Shennawy en page de couverture de sa revue. Les sujets abordés peuvent en effet choquer: la saleté et le harcèlement sexuel, entre autres. Avec beaucoup d’humour, Shennawy raconte comment lui est venue l’idée du titre. «Tok Tok, dit-il, évoque le tricycle qui s’introduit facilement dans les ruelles encombrées du Caire, mais cause toutefois des problèmes à la circulation. Notre revue est comme ce tricycle : elle est efficace, mais dérange par son ton ironique».

«Le rire et la satire, poursuit-il, sont des traits caractéristiques du génie égyptien. Ils nous permettent de faire passer le message que nous voulons transmettre».

Lever les tabous
Tok Tok essaie de lever les tabous. Ses rédacteurs pratiquent néanmoins l’autocensure, surtout lorsqu’il s’agit de sujets concernant la religion ou la sexualité. «Il arrive même que la censure soit observée par nos lecteurs, raconte Shennawy. Certains d’entre eux nous écrivent pour nous dire: «Honte à vous!». D’autres, au contraire, manifestent leur admiration face à une publication qui reflète la réalité».

La revue collabore aussi bien avec des bédéistes égyptiens qu’étrangers. Elle reste également ouverte aux nouveaux courants des arts visuels. Une année après son lancement, elle a reçu pour sa diffusion le soutien de l’Union européenne. CommeSamandal, elle apporte la preuve que le comix arabe vit lui aussi son printemps.

Par Islah Bakhat - Source de l'article Swissinfo

LA BD arabe

  • La bande dessinée s’est développée dans les pays arabes au cours des années 30, le plus souvent sous forme d’adaptations d’albums anglais ou français.
  • Depuis les années 50, des histoires ont été dessinées, écrites et publiées en arabe.
  • Ce type de publications semblait particulièrement indiqué pour forger et diffuser les identités nationales.
  • Mickey Mouse avait sa revue égyptienne Miky.
  • Les aventures de Superman ont été traduites au Liban et vendues dans tout le monde arabe.
  • Il y a 10 ans, les bandes dessinées étaient encore considérées comme des lectures pour enfants.
  • Depuis 10 ans, un nombre croissant d’histoires pour adultes a toutefois vu le jour.
  • En 2007 paraissait à Beyrouth, Samandal. Et La Furie des Glandeurs incarne depuis quelques années une autre plateforme dédiée au neuvième art au Liban.
  • L’actuelle époque mouvementée que traversent les pays arabes est également relatée en images.
  • Depuis janvier 2011, le chat Willi From Tunis raconte sur Facebook les événements qui se déroulent en Tunisie.
  • Metro, la BD arabe la plus connue en Europe, est traduite depuis l’année dernière en allemand. L’histoire se déroule sous la présidence de Hosni Moubarak et relate la frustration de la population égyptienne.
Source : Anna Gabai, Fumetto


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« Hoffili », Noces Berbères ! de Lotfi Mahfoudh

Un dessin animé jubilatoire
Samedi dernier, la salle de cinéma le Mondial a abrité une projection de presse du court-métrage d'animation « Hoffili », noces berbères d'une durée de 13 mn en Béta numérique de Lotfi Mahfoudh produit par Mille et une Images (Tunisie).

Le dessin animé est rare en Tunisie. Mis à part quelques tentatives isolées, ce genre manque terriblement sur nos écrans pourtant ailleurs notamment dans les pays occidentaux, il réalise les plus forts taux d'entrées.
Lotfi Mahfoudh entreprend l'aventure cinématographique en choisissant le dessin animé dont la production nécessite de gros moyens financiers et humains. C'est grâce à la subvention accordée par le ministère de la Culture que ce court métrage a pu être réalisé nécessitant une année et demie de travail entre préparation, tournage et post production. Le réalisateur aborde son film par le côté festif en proposant un zoom sur les noces telles qu'elles sont célébrées chez les nouveaux riches.

Le pitch : Brahim B, étudiant en 3ème cycle de sociologie spécialité anthropologie à Manouba
, muni d'une petite caméra vidéo d'un modèle courant et dont les images sont de médiocre qualité, effectue un reportage, sur le mariage de sa sœur aînée qui a enfin trouvé chaussure à son pied, en vue d'illustrer sa thèse de fin d'études.
Dans ce petit film amateur, aux péripéties hilarantes, nous assistons, à travers ce regard particulièrement indiscret, dans une continuité assez chaotique et dont la chute est pour le moins inattendue, au cérémonial de la noce chez certains nantis avec leur sens particulier de la fête, leurs libéralités, leurs opulences et leurs traditions qui connaissent une évolution notable.
Tout d'abord arrêtons-nous sur le titre Noces Berbères qui ne reflète pas tout à fait le contenu du film. Il risque même de tromper car il ne s'agit pas de berbères mais plutôt de nouveaux riches qui vraisemblablement ne portent aucun signe de « berbérité ». On ne comprend pas ce qui justifie un tel titre.

Le choix de mise à distance par l'utilisation d'une mise en abîme des événements relatés n'est pas une première en son genre. De nombreux cinéastes ont recouru à ce procédé mais rarement dans les dessins animés. Cela permet de justifier tout : excès, lacunes et ressemblance avec des personnes publiques comme par exemple les chanteurs, Lotfi Bouchnak et Habouba...

Les noces commencent depuis les préparatifs de la salle et de la mariée chez le coiffeur jusqu'à la salle des fêtes pour finir par le viol de la vedette libanaise convoitée par les hommes et une dispute entre les deux familles et les convives des époux. Dérision, pince-sans-rire et jubilation caractérise ce dessin animé qui est une véritable réussite tant au niveau technique qu'artistique. On attend beaucoup de Lotfi Mahfoudh qui a le talent en herbe et pourrait se spécialiser dans le dessin animé et nous offrir la prochaine fois un long métrage.

Source de l'article Turess

FICAM 2013 - De la magie au cinéma d’animation

Le grand maître de l’animation Peter Lord a dévoilé les coulisses de son
 dernier long métrage «Les pirates ! Bons à rien, mauvais en tout»
.

Après six jours d’émotions, de découvertes, et d’expériences artistiques inédites, le rideau tombe aujourd’hui sur la 12e édition du Festival international du cinéma d’animation de Meknès. Cet événement artistique d’envergure qui a débuté le 22 mars a relevé, cette année encore, le défi de la créativité et de l’ouverture sur le monde pour le bonheur de son public toujours plus nombreux. 

En effet, des figures emblématiques du cinéma d’animation international telles que Michel Ocelot, Benjamin Renner, ou encore Peter Lord ont répondu présentes, confirmant le succès de ce festival qui a su s’imposer comme une plateforme du cinéma d’animation arabe et africain. «Cette édition a été celle de l’éducation à l’image, de la formation renforcée, de la médiation culturelle et des échanges entre jeunes professionnels arabes et internationaux», précise Ahmed Beyoud, directeur artistique du festival. Et d’ajouter : «Toutes les personnalités qui ont pris part au festival, cette année, incarnent le véritable socle qui donne à cette manifestation son aura au-delà des frontières marocaines et permet à tous nos invités de transmettre leur amour du cinéma aux enfants marocains et de partager leur passion avec la jeunesse marocaine sur laquelle nous parions. Le FICAM est une ouverture extraordinaire pour nos enfants sur les cinémas et les cultures du monde».

Ainsi, après l’animation russe et japonaise, les organisateurs ont dédié cette édition à l’animation belge. Le ton a été donné dès la soirée d’ouverture avec la projection du film d’animation belge «Ernest et Célestine». Lauréat du César du meilleur film d’animation en 2013, ce film réalisé par Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier, raconte l’histoire d’une amitié entre un ours marginal et une souris orpheline. Une belle leçon de cinéma et de vie pour le public présent lors de la soirée inaugurale. L’autre moment fort de la programmation du cinéma d’animation belge, concocté en partenariat avec la délégation de la Wallonie-Bruxelles à Rabat, était la projection en avant-première du long métrage «Couleur de peau : miel». Avec 
un mélange d’images réelles et dessinées, entre présent et souvenirs, cet hymne à la vie a conquis le public du festival. La thématique belge a été illustrée également dans la rubrique «Hommage» du festival consacrée cette année au réalisateur Raoul Servais. Surnommé le Magicien d’Ostende, ce dernier représente la référence incontournable du cinéma d’animation en Belgique. Avec plus de douze courts métrages d’animation et un long métrage à son actif, il s’est affirmé comme le représentant inspiré d’un cinéma d’animation à la frontière du fantastique et du surréalisme. Le FICAM a tenu à célébrer le parcours de ce pionnier du cinéma d’animation belge en lui consacrant une rétrospective dans le cadre des Cartes blanches FICAM 2013.

Autre grand moment du festival, la leçon de cinéma présentée le 23 mars par le réalisateur anglais Peter Lord. Grand maître de l’animation en volume, Peter Lord a profité de l’occasion pour dévoiler au public les coulisses de son dernier long métrage en Stop Motion, «Les pirates ! Bons à rien, mauvais en tout». Le réalisateur anglais a également partagé avec le public du festival certains des procédés mis en œuvre pour passer du papier à l’écran, comme le scénarimage (Story-board), l’enregistrement des voix et la prévisualisation, ainsi que la fabrication des modèles, la conception des personnages aux marionnettes finales. Avec des projections en plein air et en milieu scolaire, des rencontres grand public, des ateliers, ainsi que des expositions, le FICAM 2013 a offert à son public une aventure humaine généreuse et magique. 



Soutien à la jeune création marocaine

La cérémonie d’ouverture de la 12e édition du Festival international de cinéma d’animation de Meknès a été marquée par la remise du Grand Prix Aïcha de l’animation au jeune caricaturiste Abdellatif Elayyady. Né en 1989, cet étudiant de l’Institut national des beaux-arts pourra, en tant que lauréat du Grand Prix Aïcha de l’animation, bénéficier de la somme de 50 000 DH pour réaliser son court métrage d’animation. Véritable outil de soutien et de promotion du cinéma d’animation marocain, le grand Prix Aïcha de l’animation, qui se déroule en marge du FICAM, a soufflé cette année sa septième bou

Source de l'article LeMatin

Décès de Abderrahmane Madoui, pionnier de la BD algérienne

Le pionnier de la bande dessinée algérienne, Abderrahmane Madoui, est décédé dimanche à l’âge de 88 ans des suites d’une longue maladie

Né en 1925 à El Eulma (Sétif), le défunt avait commencé sa carrière professionnelle, au lendemain de l’indépendance, comme éditeur à la Société nationale d’édition et de diffusion (Sned), avant de fonder la célèbre revue “M’quidech”, disparue en 1978. 

Cette revue, une des premières publications algériennes de bande dessinée, aura par la suite révélé de grands talents de la BD bien connus aujourd’hui, comme Slim, Haroun, Aïder ou encore Mohamed Aram. 
Plusieurs manifestations culturelles dédiées à la BD avaient rendu hommage à Abderrahmane Madoui, de son vivant, notamment la dernière édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda 2012) ou lors des premières Journées de la BD de la Mitidja. Le défunt a été inhumé dans l’après-midi de dimanche au cimetière d’El Alia à Alger.
Source de l'article Liberté Algérie

AMKIDECH - M'QUIDECH The Algerian heros :